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R´ esum´ e de cours: Polynˆomes
Fractions rationnelles
Blague du jour :
Un gar¸con de caf´e a ´et´e sacr´e champion du monde des presseurs de citrons. Un jour o`u il en a press´e un jusqu’`a la derni`ere goutte, un client lui dit :
- Je vous parie 500 euros que je fais mieux que vous.
- Pari tenu !
L’homme saisit l’´ecorce du citron entre le pouce et l’index et, sous les applaudissements de l’assistance, il en tire encore un demi-verre de jus.
- C¸ a alors, fait le gar¸con, ´eberlu´e, vous ˆetes sans doute un confr`ere ? - Moi, pas du tout : je suis percepteur d’impˆots !
Math´ematicien du jour Eisenstein
Gotthold Ferdinand Max EISENSTEIN (1823-1852) est un math´ematicien allemand. Issu d’une famille de six enfants atteints par la m´eningite, il sera le seul `a survivre mais sa sant´e restera fragile. Il mourra `a l’ˆage de 29 ans, suite `a une tuberculose. Il ´etait ´etudiant de Gauss et Hamilton et ami de Kronecker et de Jacobi.
Ses travaux les plus significatifs port`erent sur les formes quadratiques (th´eorie des in- variants), la th´eorie analytique des nombres et les fonctions elliptiques dont la th´eorie, d´evelopp´ee au moyen des fonctions m´eromorphes.
A l’instar de Gauss qui avait d´efini ses entiers complexes, Eisenstein ´etudie les nombres complexes de la formea+bjo`uj3= 1, celui lui permit surtout d’´enoncer le r´esultat suivant : Tout nombre premier dans Nde la forme 3n+ 1 est d´ecomposable sous la forme 3a2+b2. Dans tout le r´esum´e Kd´esigneQ,Rou C.
1 Polynˆ omes
1.1 L’alg` ebre K[ X ]
D´efinition 1 Un polynˆome `a co´efficient dans K est la donn´ee d’une suite (ak) d’´el´ements de K nulle `a partir d’un certain rang. Cette suite est alors not´ee P(X) = anXn+an−1Xn−1+. . .+a0. L’ensemble des polynˆomes se note K[X], o`u X s’appelle l’ind´etermin´ee.
Sur K[X] on d´efinit les lois suivantes, si P(X) = anXn+an−1Xn−1+. . .+a0, Q(X) = bmXm+
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bm−1Xm−1+. . .+b0, λ∈K, on pose alors :
(P+Q)(X) =
max(n,m)
X
k=0
(ak+bk)Xk (λP)(X) =
Xn
k=0
λakXk
(P Q)(X) =
n+mX
k=0
ckXk tel que ck = Xk
i=0
aibk−i
Avec la g´en´eralisationak = 0 ∀k≥n+ 1, bk= 0 ∀k≥m+ 1.
K[X]est stable pour ces lois, on dit alors que c’est une alg`ebre.
1.2 Degr´ e d’un polynˆ ome.
D´efinition 2 SoitP un polynˆome non nul, on appelle degr´e deP, le plus grand indice de ses coefficients non nuls, et on le note degP.
AinsidegP =n⇐⇒P(X) =anXn+an−1Xn−1+. . .+a0avecan6= 0,ans’appelle coefficient dominant de P et se note co(P). Par convention deg0 =−∞.
Remarque.
P(X) =anXn+an−1Xn−1+. . .+a0⇐⇒degP ≤n Th´eor´eme 1
deg(P+Q)≤max(degP,degQ)
Avec ´egalit´e dans le cas o`udegP6= degQou bien degP = degQmais degP+ deg6= 0.
Th´eor´eme 2
deg(P Q) = degP + degQ En particulier siλ, constante non nulle alors :
degλP = degP Remarque.
Pour n∈N, on note parKn[X] l’ensemble des polynˆomes de degr´es inf´erieurs `a n, on a Kn[X] est stable pour la somme et la multiplication par une constante, c’est un sous-espace vectoriel de K[X]. En particulier K0[X] =K.
1.3 Division dans K[ X ].
D´efinition 3 Soit A, B deux polynˆomes non nuls, on dit que B divise A dans K[X]
si et seulement si∃Q∈K[X] tel que A=BQ.
Remarque.
Si B divise A, alors degB ≤ degA, en particulier un polynˆome ne peut pas diviser un autre polynˆome de degr´e inf´erieur strictement.
Vocabulaire.
– Deux polynˆomesP, Q sont dits associ´es si et seulement si ∃λ6= 0 tel queP =λQ.
– Un polynˆome est dit irr´eductible dans K[X] si et seulement si ses seuls diviseurs dans K[X] sont les constantes ou ses polynˆomes associ´es.
Remarque.
Deux polynˆomes P et Q sont associ´es si et seulement siP divise Q avec degP = degQ. En particulier tout polynˆome de degr´e 1 est irreductible.
Th´eor´eme 3 ∀(A, B)∈K[X] tel que B 6= 0 ∃!(Q, R)∈K[X] tel que A=BQ+R avec degR < degQ. Q s’appelle le quotient de la division euclidienne de A par B etR son reste.
Remarque.
B divise A si et seulement si le reste de la division euclidienne de A par B est nul.
Algorithme d’Euclide.
Soit A, B deux polynˆome non nuls, on effectue les divisions euclidiennes successives des quo- tients par leurs restes, jusqu’`a arriver `a un reste nul, alors le dernier reste non nul est un diviseur commun de A et B de degr´e minimal, ce reste un fois normalis´e, s’appelle le PGCD de A et B et se note A∧B.
Propri´et´es.
le PGCD est commutatif, associatif et ne change pas si l’on multiplie l’un des polynˆomes par une constante.
Vocabulaire.
Deux polynˆomes sont dits premiers entre eux si leur PGCD est ´egal `a 1.
Proposition 1 Soient P etQ deux polynˆomes non nuls, et D leurs PGCD, alors P =DP0, Q=DQ0 avec Q∧Q0 = 1
Remarque.
Si P polynˆome irr´eductible et Q polynˆome quelconque, alors P∧Q = 1 ou P, en particulier deux polynˆomes irreductibles distincts sont toujours premiers entre eux.
Th´eor´eme 4 Th´eor`eme de Bezout.
Soit(A, B)∈K[X] tel que A∧B= 1 alors
∃(A, B)∈K[X] tel que AU +BV = 1 Th´eor´eme 5 Th´eor`eme de Gauss.
Soit(A, B, C)∈K[X] tel queA diviseBC etA∧B= 1 alorsA diviseC.
Cons´equences.
– A∧B=A∧C= 1 =⇒A∧BC= 1.
– A∧B= 1⇐⇒A∧Bβ= 1⇐⇒Aα∧Bβ= 1.
– Si A et B divisent C et sont premiers entre eux, alors AB divise C.
1.4 Racines d’un polynˆ ome :
D´efinition 4 A chaque polynˆomeP(X) =anXn+. . .+a0∈K[X], on associ´e la fonction r´eelle :
Pb(x) :K →K
x 7→anxn+. . .+a0
appell´ee fonction polynˆomiale de P et on dit que α ∈ K est une racine de P si et seulement siPb(α) = 0, dans la suite on notera P(α) = 0 au lieu dePb(α).
Th´eor´eme 6 SoitP ∈K[X], α∈K, alorsαest une racine deP si et seulement si X−a diviseP dans K[X].
Cons´equences.
– Un polynˆome irreductible dans K[X]de degr´e≥2 n’admet jamais de racine dans K.
– Un polynˆome, non nul de degr´e n∈Nadmet au maximun nracines.
– Tout polynˆome qui admet un nombre de racines sup´erieur strictement `a son degr´e est nul, en particulier tout polynˆome qui admet une infinit´e de racines est nul.
lemme 1.
Tout polynˆome, non constant admet au moins un facteur (diviseur) irr´eductible.
Th´eor´eme 7 Tout polynˆome, non constant,P se d´ecompse de fa¸con unique en facteurs irreductibles sous la forme
P =λP1α1. . . Prαr
avecλ∈K , αi ∈N∗ etPi des polynˆomes irreductibles unitaires.
Th´eor´eme 8 Th´eor`eme de D’Alembert
Tout polynˆome, non constant admet au moins une racine dans C.
Cons´equences.
– Les polynˆomes irr´eductibles dans C[X]sont exactement les polynˆomes de degr´e 1.
En particulier la d´ecomposition de P dans C[X] est de la forme P(X) =λ(X−z1)α1. . .(X−zr)αr o`u leszi sont les racines de P.
– Les polynˆomes irr´eductibles dans]X] sont exactement les polynˆomes de degr´e 1 ou ceux de degr´e 2 `a descriminant strictement n´egatif.
En particulier la d´ecomposition de P dans ]X] est de la forme
P(X) = Yr
i=1
λ(X−xi)αi Yp
i=1
(X2−2<e(zi) +|zi|2)βi o`u lesxi sont les racines r´eelles de P etzi ceux complexes non r´eelles.
Il faut noter que si P ∈R[X]et z∈CR racine de P, alors z aussi racine de P.
1.5 D´ erivation dans K [ X ] .
D´efinition 5 SoitP(X) =anXn+. . .+a0, on appelle polynˆome d´eriv´e deP, le polynˆome not´eP0 d´efini par P0(X) =nanXn−1+. . .+a1.
Propri´et´es.
– Si degP =n, alors degP0 =n−1 et co(P0) =nco(P). En particulier la d´eriv´ee d’un polynˆome est nul si et seulement si il est constant.
– ∀(P, Q)∈K[X]2 ∀λ∈K, on a :(P+λQ)0=P0+λQ0, en cons´equence l’application : Kn[X] −→ Kn−1[X]
P(X) 7−→ P0(X) est lin´eaire.
D´efinition 6 SoitP ∈K[X]etk∈N∗, on d´efinit par r´ecurrence la d´eriv´eek–`eme de P
`
a l’aide de la formuleP(k)= (P(k−1))0= (P0)(k−1). Et on convient d’´ecrire P(0)=P.
– Si degP =n, alorsdegP(k)=n−k etcoP(k)=AkncoP, avec la convention Akn = 0 sik > n.
En particulier la d´eriv´ee k–`eme d’un polynˆome est nul si et seulement si ce polynˆome est de degr´e inf´erieur `a k−1.
– Si deg =n alorsP(n)=n!coP.
– ∀(P, Q) ∈ K[X]2 ∀λ ∈ K, on a : (P +λQ)(k) = P(k)+λQ(k), en cons´equence l’application : Kn[X] −→ Kn−k[X]
P(X) 7−→ P(k)(X)
est lin´eaire.
– ∀(P, Q)∈K[X]2 ∀n∈Non a : (P Q)(n)=
Xn
k=0
CnkP(k)Q(n−k) Formule de Leibniz
D´efinition 7 SoitP ∈K[X], on dit qu’une racine a∈Kde P est de multiplicit´en∈N∗ si et seulement siP(a) =. . . P(n−1)(a) = 0 mais P(n)(a)6= 0. Et convient de dire que a est multiplicit´e nulle dans P lorsqu’elle n’est pas une racine de P.
Th´eor´eme 9 SoitP ∈K[X],∀n∈N, ∀a∈Kon a :P(X) = Xn
k=0
P(k)(a)
k! (X−a)k.
Th´eor´eme 10 SoitP∈K[X], n∈Neta∈K, les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes : – a est une racine deP de multiplicit´en
– (X−a)n divise P,(X−a)n+1 ne divise pas P.
– ∃Q∈K[X]tel que P(X) = (X−a)n avecQ(a)6= 0.
1.6 Polynˆ omes scind´ es.
D´efinition 8 On dit qu’un polynˆome P ∈ K[X] est scind´e dans K si et seulement si toutes ses racines sont dans K.
Remarques.
– Tout polynˆome non constant est scind´e dansC.
– Un polynˆomeP ∈R[X] est scind´e dans R si et seulement si toutes ses racines sont r´eelles.
Th´eor´eme 11 Soit P∈K[X] scind´e dans K, alors P(X) = co(P)
Yn
k=1
(X−zk)αk
o`uzk sont les racines de P etαk leurs multiplict´es respectives.
En particulierdegP = Xn
k=1
αk.
Formules de Newton entre racines et coefficients d’un polynˆome scind´e :
SoitP(X) =anXn+. . .+a0 un polynˆome scind´e de degr´en, et z1, . . . , zn ses racines distincts ou non, on a les formules suivantes :
Xn
k=0
zk=−an−1
an
X Y
i<j
zizj =an−2
an
X Y
i1<...<ik
zi1. . . zik= (−1)kan−k
an
Yn
k=1
zk= (−1)na0
an
2 Fractions rationnelles
2.1 Le corps des fractions rationnelles K( X ).
2.1.1 Construction de K(X).
Rappel :
Tout anneau int´egre,A est contenu dans un corps, le plus petit de ses corps, unique `a isomor- phisme pr´es, s’appelle corps des fractions de A et se note K(A), il est construit `a l’aide de la
relation d’´equivalence suivante d´efinie surA×A∗ par :(a, b)<(c, d)⇐⇒ac−bd= 0,K(A)est l’en- semble des classes d’´equivalences (a, b)pour cette relation, chaque classe (a, b)est abusivement not´ee ab, AinsiK(A) =a
b tel que (a, b)∈A×A∗ .
Le corps des fractions de l’anneau int´egreK[X]se noteK(X)dont les ´el´ements sont de la forme
P
Q; o`u P et Q deux polynˆomes tels que Q6= 0 et s’appellent des fractions rationnelles. Cette ecriture est dite irr´eductible lorsqueP ∧Q= 1.
Toute fraction rationnelle peut s’´ecrire sous une forme irr´eductible, il suffit d’y simplifier par le PGCD du num´erateur et d´enominateur.
2.1.2 Degr´e d’une fraction rationnelle.
D´efinition 9 Le degr´e d’une fraction rationnelle P
Q est d´efini `a l’aide de la relation : deg
P Q
= deg(P)−deg(Q).
2.1.3 Pˆole d’une fraction rationnelle.
D´efinition 10 SoitF = P
Q ´ecrite sous sa forme irr´eductible, les pˆoles de F sont exac- tement les racines de Q, les multiplicit´es de ses racines de Q sont appel´es aussi multiplicit´es des pˆoles associ´es pour la fraction rationnelleF.
Remarque :
Pour d´eterminer les pˆoles d’une fraction rationnelle il faut avant toute autre chose la simplifier et l’´ecrire sous sa forme irr´eductible.
2.2 D´ ecomposition en ´ el´ ements simples d’une fraction rationnelle.
2.2.1 Partie enti`ere d’une fraction rationnelle.
D´efinition 11 La partie enti`ere d’une fraction rationnelleF est par d´efinition l’unique polynˆome not´e E(F) v´erifiant la propri´et´e : deg(F −E(F))<0.
Remarque : Si F = P
Q la partie enti`ere deF est exactement le quotient de la division euclidienne de P par Q.
2.2.2 Partie polaire relative `a un pˆole d’une fraction rationnelle.
D´efinition 12 La partie polaire relative `a un pˆole a d’une fraction rationnelle F est par d´efinition l’unique fraction rationnelle not´ee Fa v´erifiant la propri´et´e suivante : an’est pas un pˆole de F−Fa.
Remarque :
Si apˆole de multiplicit´er dans F, alors la partie polaire relative `a adans F est de la forme : Fa(X) = λ1
X−a+ λ2
(X−a)2 +. . . λr
(X−a)r 2.2.3 D´ecomposition en ´el´ements simples.
Toute fraction rationnelle sous d´ecompose en ´el´ements simples de fa¸con unique comme somme de sa partie enti`ere et toutes les parties polaires relatives `a ses pˆoles.
2.3 Remarques utiles.
2.3.1 Cas d’un unique pˆole.
SiF(X) = P(X)
(X−a)r avecdeg(P)< radmet un unique pˆolea, alors sa d´ecomposition en ´el´ements sipmles est obtenu `a l’aide de la formule de Taylor `a l’ordre r−1 appliqu´ee au polynˆome P au point a, plus pr´ecis´ement :
P(X) =P(a) +P0(a)(X −a) +. . .P(r−1)(a)
(r−1)! (X−a)r−1=⇒F(X) = P(r−1)(a) (r−1)!
1
X−a+. . . P(a) (X−a)r. 2.3.2 Co´efficient du plus haut degr´e dans la partie polaire.
Si aest un pˆole de F de multiplicit´er dansF, alors le co´efficient λr de 1
(X−a)r dans la partie polaire de F relative `a aest obtenu `a l’aide de la formuleλr= lim
X→a(X−a)rF(X).
2.3.3 Cas d’un pˆole simple.
Si a est un pˆole simple de F = P
Q (de multiplicit´e 1), alors la partie polaire de F relative au pˆole aest de la forme Fa(X) = λ
X−a o`uλ= P(a) Q0(a). 2.3.4 Cas d’un pˆole double.
Si a est un pˆole double de F = PQ (de multiplicit´e 2), alors la partie polaire de F relative au pˆole aest de la forme :
Fa(X) = λ
X−a+ µ
(X−a)2 o`uµ= 2P(a) Q00(a);λ=2
3
3P0(a)Q00(a)−P(a)Q000(a) (Q00(a))2 . 2.3.5 Cas d’un pˆole imaginaire d’une fraction rationnelle r´eelle.
Soit F ∈R(X)(`a co´efficients r´eels) et a∈C\R un pˆole de F de partie polaire dans F ´egale `a Fa(X) = λ1
X−a+ λ2
(X−a)2+. . . λr
(X−a)r, alorsaest aussi un pˆole deF de mˆeme multiplicit´e quea et dont la partie polaire dansF est exactement :Fa(X) =Fa(X) = λ1
X−a+ λ2
(X−a)2+. . . λr
(X−a)r. 2.3.6 Cas d’une fraction rationnelle paire ou impaire.
SoitF une fraction rationnelle paire ou impaire etaun pˆole deF de partie polaire dansF ´egale
`
a Fa(X) = λ1
X−a+ λ2
(X−a)2+. . . λr
(X−a)r, alors −a est aussi un pˆole deF de mˆeme multiplicit´e que a et dont la partie polaire dans F est :
– Si F paire, F−a(X) = −λ1
X+a+ λ2
(X+a)2 +. . . (−1)rλr
(X+a)r. – Si F impaire,F−a(X) = λ1
X+a+ −λ2
(X+a)2 +. . .(−1)r+1λr
(X+a)r . 2.3.7 Cas d’une fraction rationnelle de la formeF =P0
P.
Dans ce cas si (ai)1≤i≤r sont les racine de P de multiplicit´e αi, alors ce sont des pˆoles simple de F, et la d´ecomposition en ´el´ement simple de F est donn´ee `a l’aide de la formule : P0(X)
P(X) = Xr
i=1
λi
X−ai
.