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Progrès en urologie (2008)18, 760—763

D i s p o n i b l e e n l i g n e s u r w w w . s c i e n c e d i r e c t . c o m

COMMUNICATIONS ORALES

Traitement chirurgical du cancer de la prostate localisé

O148

Comparaison entre le curage limite versus le curage étendu durant la prostatectomie radicale transpéritonéale laparoscopique : analyse de la morbidité et des ganglions métastatiques

B. Rousseaua, A. Valeria, L. Doucetb, C. Deruellea, V. Joulina, G. Fourniera

aService d’urologie, CHU La-Cavale-Blanche, Brest, France ;

bservice anatomopathologie, CHU La-Cavale-Blanche, Brest, France

Introduction.— Le curage pelvien étendu est considéré, par cer- tains auteurs, comme offrant une meilleure stadification chez les patients présentant un CaP. Toutefois, il y a peu de données sur la morbidité ou sur le nombre de ganglions (gg) retrouvé par cette technique. Nous avons comparé la morbidité et le taux de ganglions prélevés, métastatiques (pN+) chez les patients présentant un CaP localisé bénéficiant soit d’un curage limité (CL) ou étendu (CE) au cours de leur prostatectomie radicale laparoscopique.

Matériel et méthode.— Toutes les interventions chirurgicales ont été réalisées par un seul chirurgien. Cent trente-neuf patients consécutifs ont eu un CL et 140 un CE. L’examen anatomopatho- logique du curage a été effectué suivant la même procédure et par la même équipe. Ont été étudiés : durée opératoire, complications per- et postopératoires, durée du séjour hospitalier, nombre de gg et de pN+.

Résultats et conclusion.— Les deux groupes CE et CL étaient comparables pour l’âge (62, 3 ans vs 64 ans), le BMI (25,3 vs 25,9) mais pas pour le stade clinique, le score de Gleason et le taux de PSA préop (8,5 ng/ml vs 12,2 ng/ml). Cette différence était due à une indication différente du curage dans chaque groupe.

Dans le bras CL, le curage était effectué en cas de PSA≥10 et/ou de grade de Gleason≥4 sur les biopsies. Dans le groupe CE plus récent, tous les patients ont eu un curage quels que soient le PSA ou le score de Gleason. Cette différence de sélection n’a pas été considérée importante pour la morbidité et nombre de gg ; pour le % pN+, la comparaison était effectuée par groupe pronostique.

La durée opératoire moyenne était augmentée d’une heure dans le groupe CE (90 min vs 30 min). La morbidité postopératoire était significativement plus élevée pour le CE (lymphocèle symptoma- tique 4,3 % vs 0,7 % ; lymphœdème : 15,7 % vs 0,7 %) mais pas pour

夽 Communications présentées lors du 102e congrès franc¸ais d’urologie. Paris, 19 au 22 novembre 2008.

la lymphorrhée, la durée moyenne d’hospitalisation (7,4 j vs 7 j), ou la durée de drainage. Le nombre de gg était augmenté dans le cas du CE (15,4 vs 7,p< 0,001), tout comme le nombre de pN+

dans le groupe à haut risque (PSA≥10 ou Gleason score > 6 [20,4 % vs 9,3 %,p= 0,01]). LE CE a une morbidité plus importante et peu sévère mais permet une meilleure stadification lorsqu’il est indiqué.

O149

Lymphadénectomie pelvienne guidée par un radio-isotope chez des patients atteints d’un cancer de la prostate localisé. Résultats des 100 premiers patients

C. Bastidea, I. Brenot-Rossib, S. Garciac, D. Rossia

aService d’urologie, hôpital Nord, Marseille, France ;bservice de médecine nucléaire, IPC, Marseille, France ;cservice

d’anatomopathologie, hôpital Nord, Marseille, France

Objectif.— Évaluer de fac¸on prospective les résultats et la perti- nence d’une lymphadénectomie pelvienne réalisée à l’aide d’un radio-isotope dans lestaginglocorégional de patients atteints d’un cancer de la prostate localisé (CaP).

Matériels et méthodes.— Un total de 100 patients atteints d’un CaP ont subi une lymphadénectomie pelvienne radioguidée. Quatre- vingt-sept étaient des candidats à la prostatectomie totale et 13 à la radiothérapie conformationnelle. Les 72 premiers patients ont rec¸u une dose de 2×0,3 ml de 30 MBq-nanocolloïd-99mTc et les 28 patients suivants 2×0,3 ml de 100 MBq. Les ganglions sentinelles (GS) étaient détectés en préopératoire par lymphoscintigraphie et en peropératoire avec une sonde gamma.

Résultats.— Trois GS étaient prélevés par patient (médiane). Les GS étaient localisés en dehors de la fosse obturatrice chez plus des 2/3 des patients. Douze pourcent des patients avaient une atteinte métastatique ganglionnaire. Cinquante pourcent des métastases ganglionnaires étaient situées en dehors de la fosse obturatrice et 41,6 % le long des premiers centimètres de l’artère hypogastrique.

Onze des 13 métastases étaient dans un GS. Les deux métastases ganglionnaires situées en dehors d’un GS étaient observées chez des patients chez qui la lymphoscintigraphie avait échoué. Chacun des patients avec une métastase ganglionnaire avait un PSA > 10 ng/ml et un score de Gleason≥7.

Conclusions.— Une lymphadénectomie limitée à la fosse obturatrice est clairement insuffisante pour faire unstaginglocorégional précis dans le CaP. La procédure du GS peut être une alternative pour 1166-7087/$ — see front matter © 2008 Publi´e par Elsevier Masson SAS.

doi:10.1016/j.purol.2008.08.025

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Communications orales 761 le staging ganglionnaire pelvien avec une excellente sensibilité

chez des patients avec des facteurs pronostiques défavorables (PSA > 10 ng/ml et score de Gleason > 6).

O150

Comparaison des résultats carcinologiques obtenus à moyen terme après prostatectomie totale

rétropubienne, cœlioscopique et robot-assistée : expérience monocentrique

S. Drouina, M. Rouprêta, C. Vaessena, V. Hupertana, V. Misraïa, K. Fehria, E. Compératb, P. Conorta, R. Renard-Pennac, E. Chartier-Kastlera, A. Haertiga, M.O. Bitkera, F. Richarda

aService d’urologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France ;bservice d’anatomopathologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France ;cservice de radiologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France

Objectif.— Comparer les résultats carcinologiques obtenus après prostatectomie totale réalisée par voie ouverte, cœlioscopique ou robot-assistée pour le traitement des cancers de prostate clinique- ment localisés.

Matériel et méthodes.— Les dossiers de tous les patients opérés entre 2000 et 2005 d’une prostatectomie totale ont été étudiés rétrospectivement. Ont été analysés : âge, PSA, score de Gleason, stade TNM, voie d’abord, paramètres per- et postopératoires, ana- tomopathologie, évolution et récidive.

Résultats.— Au total, 212 patients ont été inclus. Le suivi moyen était de 43,7 mois±15,2 (24—98). Soixante-treize patients ont été opérés par voie rétropubienne, 85 par voie laparoscopique, et 54 par voie laparoscopique assistée du robot Da Vinci. Les pertes sanguines moyennes étaient significativement augmentées dans les groupes voie ouverte (821,2±582,3 [200—3200]) et cœlioscopie (558,5 ml±574 ml [50—3200]) comparées au groupe robot-assisté (310,7±205 ml [30—900]) (p= 0,02). La survie spécifique sans récidive à 5 ans était de 83,4 % et selon les techniques, de 82,6 % pour la voie ouverte, 87,9 % pour la voie cœlioscopique, et 90,1 % pour la voie robot-assistée sans différence significative (p= 0,93). Les taux de marges positives étaient respective- ment de 24,7, 23,5 et 16,7 % (p= 0,52) pour les voies ouverte, cœlioscopique et robot-assistée. Seuls les marges positives, le PSA ( > 10) et le score de Gleason ( > 7) ont été identifiés comme facteurs

de risque de récidive en analyse univariée (p< 0,05). En analyse mul- tivariée, seuls les marges positives et le score de Gleason étaient des facteurs de récidive significatifs (p< 0,05). La puissance statistique était de 0,68.

Conclusion.— D’un point de vue carcinologique, il n’y pas eu de différence à moyen terme entre les trois techniques de prosta- tectomie totale. Cependant ces résultats sont, pour l’instant, préliminaires et de nouvelles études sur de plus grandes populations avec un suivi plus long semblent nécessaires avant de formuler des conclusions définitives quant aux différences éventuelles liées à la technique chirurgicale.

O151

Résultats carcinologiques et fonctionnels monocentrique de la prostatectomie totale

laparoscopique robot-assistée : à propos de 105 cas

D. Legraveranda, M. Rouprêta, K. Fehria, S. Drouina, E.

Comperatb, V. Misraia, P. Conorta, P. Haertiga, M.O. Bitkera, E. Chartier-Kastlera, F. Richarda, C. Vaessena

aService d’urologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France ;bservice d’anatomopathologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France

Objectifs.— Analyser les résultats carcinologiques et fonctionnels obtenus après prostatectomie totale par voie laparoscopique robot- assistée (PTLRA) à partir d’une série monocentrique.

Matériels et méthode.— Les dossiers des patients opérés d’une PTLRA par le même opérateur pour cancer localisé de la prostate entre 2005 et 2007 ont été revus rétrospectivement. Les éléments suivants ont été relevés : données per- et postopératoires, durée de sondage et d’hospitalisation, anatomopathologie (stade, grade, marge), récidive (PSA postopératoire), résultats fonctionnels (conti- nence et érection), évolution.

Résultats.— Cent cinq patients ont été inclus et le recul moyen était de 18,6 mois (voir tableau ci-dessous).

Conclusion.— Les résultats carcinologiques et fonctionnels à court terme de la PTLRA sont encourageants. Nos données sont proches de celles de la littérature actuelle, ce d’autant qu’un seul opérateur a été impliqué dans ces interventions. Pour autant, il est nécessaire d’avoir un recul plus important avant d’émettre quelque recom- mandation que ce soit vis-à-vis de la chirurgie ouverte qui reste le traitement de référence à ce jour.

Population n= 105 (%) j7 M1 M3 M6 M12 M24

Âge moyen 61,2 ans (46—24)

Durée séjour 3,95 j (2—10)

Durée SU 7,39 j (2—23)

Pertes sg 326 cm3(50—900)

Tps op. 190 min (120—330)

PSA préop. 7,62 ng/ml (1,2—15,5)

pT2 88 (83,8)

pT3 17 (16,2)

Marges 19 (18)

pT2 13 (14,8)

pT3 6 (35,3)

Gleason 6,36 (6—9)

Récidive PSA > 0,2 ng/ml 2 4 5 5 (4,8)

Patient sec (%) 20 69,9 94 97,5 96,9

Port 1 protection/jour (%) 25,2 4,4 2,4 3,0

Tx érection global spontané (%) 35

Si préservation unilatérale (%) 42

Si préservation bilatérale (%) 61

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762 Communications orales

O152

Résultats oncologiques et modalités de la récidive après prostatectomie de rattrapage pour cancer de la prostate

P. Paparel, A. Serio, C. Savage, P. Scardino, J. Eastham

Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, Department of Urology, New York, États-Unis

Objectif.— Évaluer la survie sans récidive biologique et les modali- tés de récidive (locale ou métastatique) du cancer de prostate traité par prostatectomie de rattrapage (PRA) après échec de radiothéra- pie externe.

Patients et méthodes.— De février 1985 à novembre 2006, 146 patients présentant une récidive de leur cancer, prouvée par des biopsies de prostate, ont bénéficié d’une PRA après échec de radio- thérapie externe. La récidive biologique était définie comme un taux de PSA≥0,2 ng/ml, confirmé sur 2 dosages ou par l’initiation d’une hormonothérapie.

Résultats.— Soixante-cinq patients (65/146 soit 44 %) ont présenté une récidive biologique. La médiane du suivi des patients sans réci- dive biologique était de 3,8 ans. Quarante-trois patients ont eu un suivi > 5 ans. Le pourcentage de patients sans récidive biologique à 5 et 10 ans était, respectivement, de 54 % (IC : 44 % ; 63 %) et 40 % (IC : 29 % ; 51 %). Un seul patient sur les 146 a présenté une réci- dive locale. Ce patient était en échappement hormonal avec des métastases osseuses. Au total, il y a eu 16 décès liés à l’évolution du cancer de la prostate et 19 pour une autre cause. L’incidence cumulative de la mortalité spécifique était à 5 ans et 10 ans de, res- pectivement, 4 % (IC : 2 % ; 11 %) et 18 % (IC : 10 % ; 32 %). Le taux de PSA avant prostatectomie et le score de Gleason sur les biopsies étaient associés de manière significative à la mortalité par cancer de prostate (p< 0,0005 etp= 0,002 respectivement).

Conclusion.— La PRA représente une option thérapeutique valable en cas de récidive biologique après radiothérapie externe. Cette intervention permet un excellent contrôle local de la maladie avec un seul patient en récidive locale sur la série. Une identification et une prise en charge plus précoces des patients en récidive biologique permettraient d’améliorer encore la survie sans récidive biologique après prostatectomie de rattrapage.

O153

Analyse appariée entre la prostatectomie totale et la radiothérapie externe chez les patients porteurs d’un cancer de prostate de haut risque

J. Walza, S. Joniaub, N. Salema, F.K.H. Chunc, R. Schwarzc, G. Gravisa, C.Y. Hsub, P. Karakiewiczd, M. Graefene, A. Kruellc, H. Van Poppelb, H. Hulandc, F. Bladouf

aInstitut Paoli-Calmettes, Marseille, France ;bUniversity Hospital Leuven, Leuven, Belgique ;cUniversity Medical Center Eppendorf, Hamburg, Allemagne ;dCHU de Montréal, Montréal, Canada ;eMartini Clinic, Prostate Cancer Center, Hamburg, Allemagne ;fhôpital Sainte-Marguerite, Marseille, France Introduction.— Il n’existe pas d’étude randomisée comparant la prostatectomie totale (PT) et la radiothérapie externe (RT) en regard des résultats carcinologique chez un patient porteur d’un cancer de prostate de haut risque. Nous avons réalisé une analyse appariée chez des patients de haut risque entre la PT et la RT.

Méthode.— Trois cent soixante-deux patients traités par radiothé- rapie externe ont été appariés un à un avec 601 patients traités par PT. Un appariement exact a été réalisé pour le PSA, le stade clinique et le score de Gleason de la biopsie. La population appariée com- prenait 306 patients. L’analyse de Kaplan-Meier et de la régression de Cox a analysé la survie sans récidive biologique.

Résultat.— Dans la population appariée, l’âge médian était de 66 ans et le PSA médian était de 10,0 ng/ml. Le stade clinique était

de T3 dans 75,2 %, score de Gleason de biopsie≥7 dans 62,2 % et 78,4 % des patients traités par RT ont rec¸u un traitement hormonal.

Aucun patient traité par PT n’a été traité par traitement hormo- nal. Après l’appariement, il n’existait pas de différence significative concernant les variables d’appariement (tousp< 0,99) et pas non plus de différence significative pour la survie sans récidive biolo- gique entre les deux populations (à 5 ans : PT : 61,6 % vs RT : 59,7 %, p= 0,9, RR = 1,0, voir Fig.).

Conclusion.— Cette analyse a montré que le traitement avec RT ou PT donne des résultats comparables en termes de survie sans récidive biologique. Il est à noter que les patients traités par RT ont rec¸u une thérapie hormonal néo-adjuvante ou adjuvante.

O154

Résultats carcinologiques de la prostatectomie totale dans les cancers T3 cliniques

E. Xylinasa, M. Rouprêta, S. Drouina, V. Misraïa, E. Compératb, R. Renard-Pennac, C. Vaessena, M.O. Bitkera, P. Conorta, O. Cussenota, E. Chartier-Kastlera, F. Richarda

aService d’urologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France ;bservice d’anatomopathologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France ;cservice de radiologie, GHU Est, Pitié, Assistance publique—Hôpitaux de Paris, Paris, France

Objectif.— Déterminer le contrôle carcinologique obtenu après prostatectomie totale chez les patients avec un cancer de la pros- tate T3 clinique (cT3).

Méthodes.— Une étude retrospective a été réalisée à partir des dos- siers des patients cT3 traités par prostatectomie totale dans notre service de 1995 à 2005. Les données suivantes ont été relevées : âge, symptomatologie clinique, PSA préopératoire, voie d’abord, score de Gleason, stade TNM, marges chirurgicales et envahisse- ment ganglionnaire. La récidive biologique était définie comme une seule élévation du PSA supérieur à 0,2 ng/ml en postopératoire. Les courbes de survie ont été crées en utilisant la méthode de Kaplan- Meier et les facteurs pronostiques ont été évalués par une analyse uni- et multivariée.

Résultats.— Au total, 100 patients présentant un cancer de prostate cT3 ont été inclus. Soixante-dix-neuf pourcent d’entre eux étaient pT3 après l’analyse de la pièce opératoire. Le suivi postopératoire médian était de 69 mois (22—150). Les prostatectomies ont été réalisées par chirurgie ouverte dans 77 cas ou par laparoscopie dans 23 cas. Il n’existait aucune différence entre les 2 voies d’abord quant à la récidive biologique (p= 0,38). La survie spécifique à 5 ans était de 90 %. En analyse univariée, les facteurs pronostics associés de manière significative avec une récidive biologique étaient : le score de Gleason > 7 (p= 0,01), l’envahissement ganglionnaire (p< 0,001) et les marges chirurgicales positives (p< 0,001). En

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Communications orales 763

analyse multivariée, le curage ganglionnaire positif, le score de Gleason et les marges chirurgicales étaient également significatifs (p< 0,05). Quarante-cinq pourcent des patients n’avaient pas présenté de récidive biologique à 5 ans. Vingt-cinq pourcent des patients ont eu un traitement adjuvant hormonal (n= 6) ou par radiothérapie externe (n= 19).

Conclusion.— La prostatectomie totale offre un contrôle carcinolo- gique satisfaisant dans certains cas de cancers de la prostate cT3.

Les patients doivent toutefois être prévenus qu’il ne s’agit que d’une étape thérapeutique et que d’autres traitements adjuvants seront peut-être nécessaires.

O155

Cure de fistule urétrorectale selon la technique de York-Mason : expérience à propos de 12 cas

A. Kasraeian, F. Rozet, X. Cathelineau, E. Barret, M. Galiano, R. Sanchez, G. Smyth, C. Mccullough, A. Ganatra, N. Benoist, G. Vallancien

Institut Montsouris, Paris, France

Objectif.— La fistule urétrorectale est une complication de la prostatectomie radicale (PR). La fermeture spontanée est rare et nécessite, en cas d’échec, un traitement chirurgical. La cure de fistule par voie transsphinctérienne, selon la technique de York-Mason, est fréquemment retenue. Le but de cette étude est de rapporter l’efficacité de cette technique.

Matériels et méthodes.— Entre 1998 et 2008, douze patients ont bénéficié d’une cure de fistule selon la technique de York-Mason. Dix patients ont développé une fistule après PR et deux après HIFU. Six patients ont eu une colostomie. Le délai moyen entre le diagnostic et la cure de fistule était de 7,5 mois (1—19).

Résultats.— La durée opératoire moyenne était de 63 min (56—150), les pertes sanguines de 100 ml (5—600), la durée d’hospitalisation de 4 jours (2—13). Une 2eet 3ecure de fistule (York-Mason) a été nécessaire chez 2 et 1 patient(s) respectivement. Avec un suivi médian de 22 mois (2—73), aucun patient ne présentait de récidive de fistule ou d’incontinence anale.

Conclusions.— La technique de York-Mason permet de traiter effi- cacement les fistules urétrorectales.

Cette technique peut être répétée en cas d’échec initial.

Références

Documents relatifs

a Service d’urologie, CHU de Brest, France ; b Laboratoire médecine nucléaire, Brest, France ; c Service d’urologie CHU d’Angers, Angers, France ; d Service d’urologie, CHU

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