HAL Id: jpa-00237924
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Submitted on 1 Jan 1882
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Appareil pour montrer et mesurer en projection, et simultanément, les plans de polarisation de l’analyseur
et de la lame cristallisée
Léon Laurent
To cite this version:
Léon Laurent. Appareil pour montrer et mesurer en projection, et simultanément, les plans de po- larisation de l’analyseur et de la lame cristallisée. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.226-228.
�10.1051/jphystap:018820010022600�. �jpa-00237924�
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APPAREIL POUR MONTRER ET MESURER EN PROJECTION, ET SIMULTANÉ- MENT, LES PLANS DE POLARISATION DE L’ANALYSEUR ET DE LA LAME
CRISTALLISÉE ;
PAR M. LÉON LAURENT.
L’appareil
estreprésenté (fig. i)
enexpérience.
Au
point
de vueoptique,
il se compose de deuxparties
distinc- .tes, mais éclairées directelnent par la même source lumineuse :
10 La
partie centrale, qui
est for mée de lumièrespolarisée
sensi-blement
parallèle
etqui reproduit
lesphénomènes
connus depolarisation.
2° La
partie
extérieurequi
est formée de lumière naturelledivergente;
elle éclaire un espace annulaire de am, iode diamètr equi
contient laphotographie transparente
d’un cadran C diviséet chiffré et les 3 index a, p,
l ;
elle estconcentrique
à la pre- mière.La
partie mécanique comprend
deux anneauxmétalliques D,
Efixés en face l’un de l’autre sur un axe horizontal.
L’équerre
doublequi
les relie est montée sur une colonne àtrépied
et à vis calante.L’anneau D
porte
uneglace transparente ;
au centre est fixée une douille danslaquelle
tourne un tube Pqui porte
le nicolpolari-
seur et un
index p, qui
tourne sur le cadran divisé C. Le tube PArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010022600
227 tourne à la main au moven d’un
levier, qui
negêne
pas enprojec-
tion.
L’autre
plateau
E porte unegrande
lentilleplan-convexe
G : unedouille est
également
fixée au centre ; d’un côté cette douilleporte
la bonnette mobile L à
index l,
ellereçoit
les difl’érentes lamescristallisées ;
de 1 autrecôté,
elle porte un second tube Aégalement
mobile au moyens d’un levier et à index a ; il renferme le nicol
analyseur ( ou
unprisme biréfringent).
Cette lentille C a pour but de faire converger vers le centre de la lentille de
projection
H le faisceau annulairedivergent qui
éclaire le cadran divisé
C,
et d’achromatiser en mêmetemps
lesystème optique qui
sert à leprojeter. Goncentriquement
à ladouille,
la lentille Cporte
laphotographie
transparente annulaire d’un cadran divisé etchiure, laquelle
est éclairée par la lumièredivergente qui
émane de la bonnette B des lanternes deprojec-
tion s .
Le tube
polariscur
P contient une lentille convergenteK, qui reçoit
les rayonsdivergents
de la bonnette B et les rend sensible-ment
parallèles
dans l’intérieur dusystème
PA : elleprotège
enmême
temps
le nicol.Le nicol
analyseur
Aporte
une lentilledivergente
1qui
sert àramener virtuellement le
plan
des lames cristallisées L dans celui du cadran C et desinde p, a, 1;
elleprotège
de même lenicol.
Le tuhe
polariseur
Pporte
unindex p (le plus grand) qui
frotte sur le cadran
G ;
la bonnette Lporte
de même un index 1(le moyen);
il frotte aussi sur le cadranC,
mais il estplus
court,de sorte que ces deux index tournent sans se toucher et
indépen-
damment l’un de l’autre. Enfin le tube
analyseur
Aporte
de mêmeun index a ; il frotte snr l’autre côté du cadran
C ;
de cettefaçon,
aucun de ces trois index ne
gêne
les deux autres.La lentille de
progression
H met aupoint
en mêmetemps
les lamescristallisées,
le cadranet les
trois index. Achaque
instant onvoit les
phénomènes
depolarisation produits
sur l’écran et on peut lire laposition
de chacun des trois index sur une couronne divisée fixe. Onpeut
donc montrer tous les cas, et faire des mesures dans chacun d’eux. Onprojette
des lames de o°B02 dediamètre ;
les nicolssont débordés
cylindriquement
à 0m,022 pour réduire les tubes A228
et P le
plus possible,
tout en conservant le maximum de lumière.L’appareil
estsimple,
facile à manoeuvrer et donne la solutiongénérale
de laquestion.
Il seplace
devant les lanternes de pro-jections ordinaires,
toutprès
deB,
et fonctionne ainsi soit à la lumièreélectrique
ouDrummond ;
on rentre un peu les lentilles éclairantes deB,
de manière à avoir de la lumièrelégèrement
diver-gente. Pour
projeter,
onemploie
la lentille courante deprojection
de om, 3o de
fover H,
que l’onplace
entrel’appareil
et l’écran.L’appareil reçoit,
àvolonté, en L,
desquartz perpendiculaires
ouparallèles
àl’axe, épais
ouminces,
ainsi que malame ;
onde.J’ai
déjà indiqué l’emploi
de cette dernière comme le moyen leplus précis
de déterminer dansl’espace
l’orientation d’unplan
depolarisation quelconque (1 );
elle sert àplacer
lesgoupilles
desbonnettes exactement dans la section
principale
des cristaux. On peut montrer enprojection
leprincipe
du saccharimètreSoleil,
dupolarimètre
Laurent.Ces lames sont fixées chacune dans une bonnette
qui porte
unegoupille ;
cette dernière entre dans une encoche deL ;
de sorte que la direction de leur sectionprincipale
estréglée d’avance ;
ellecoïncide avec l’index
1;
on n’a pas à tâtonner et il suffit de tourner, soit lepolariseur P,
soitl’analyseur A,
soit la bonnette N pourreproduire
tous les cas à étudier.ENREGISTREUR DE LA DURÉE DE LA PLUIE;
PAR M. SCHMELTZ,
Ancien professeur au lycée de Lille.
A la suite d’un travail que
j’avais présenté
à la Commissionmétéorologique
du Nord sur lespluies
tombées en 1881 dans ledépartement
duNord,
il fut reconnu que ladésignation
dejozcn pluvieux) employée
habituellen1ent enMétéorologie
pourindiquer
la
fréquence
despluies,
étaittrop
vague, à cause de latrop grande
(1) Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LXXXVI, p. 66a ; 1878.