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CONTRIBUTION A L'ÉTUDE D'UN COLLEMBOLE PROTANURA PSEUDOMUSCORUM (Borner)

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02860324

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CONTRIBUTION A L’ÉTUDE D’UN COLLEMBOLE

PROTANURA PSEUDOMUSCORUM (Borner)

Dolores Selga

To cite this version:

Dolores Selga. CONTRIBUTION A L’ÉTUDE D’UN COLLEMBOLE PROTANURA PSEUDO-MUSCORUM (Borner). Vie et Milieu , Observatoire Océanologique - Laboratoire Arago, 1956, 7 (4), pp.562-565. �hal-02860324�

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CONTRIBUTION A L'ÉTUDE D'UN COLLEMBOLE

PROTANURA PSEUDOMUSCORUM (Borner)

par Dolores SELGA

Syn. : Neanura pseudomuscorum Borner 1903, p. 135-136, Italie.

Protanura pseudomuscorum Caroli 1912, p. 358, Italie. Protanura pseudomuscorum Denis 1924, p. 255, France. Protanura pseudomuscorum Bonet, 1929, p. 797, Espagne.

Cette espèce a été décrite par Borner d'après 5 exemplaires trouvés dans le cimetière de Genoa (mars 1902) et 1 non loin du château S. Benedetto, Sicilia (avril 1902), sous les pierres.

DENIS l'a signalé en France et BONET a indiqué sa présence dans

la province de Barcelone. Le nombre réduit de stations, la brièveté de la description originale, et le petit nombre de 'données morphologique que nous avons sur cette espèce nous conseillent de compléter son étude dans la mesure du possible.

Les observations ont été faites sur 5 exemplaires trouvés dans le sol du jardin de l'Université de Barcelone.

Notes morphologiques. — Taille des jeunes : 1,3 mm, des adultes

3 mm. Habitus de Neanura, bleu foncé, plus clair dans la région abdo-minale ; tégument granuleux, les granules un peu plus développés sur les tubercules et forment des réticules sur les tubercules de la tête (a), la moitié du Ai et les derniers segments abdominaux. Le corps est couvert de soies longues et raides, visiblement plus longues (0,225 mm) sur le V et VI segments abdominaux.

Les antennes un peu plus courtes que la diagonale céphalique, comprennent 4 articles. Ai court, plus large que long avec une rangée de soies à l'entour. A II, plus long et moins large que l'antérieur, avec une rangée irrégulière de soies. A III, soies répandues dans presque toute la longueur. A IV soies relativement denses et éparses, ayant

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— 563 —

Fig. i. — Protanura pseudomuscorum (Borner) : a, chétotaxie de la tête.

— b, poils sensoriels d'A 4. c, d, pièces buccales. — e, zone oculaire. —

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6 poils sensoriels épais et courts (b). Pièces buccales du type de

Pro-tanura. Mandibules à 7 dents puissantes, avec un groupe à part de 4 (c) ;

maxilles à capitulum lamellé portant 3 lamelles finement dentées, dont une, la supérieure, plus longue que les autres (d). 2+2 yeux, fortement

pigmentés, sur un tubercule oculaire portant 3 soies, une plus courte que les autres. 2+2 pseudocelles bien visibles dans les jeunes placés

en position plus latérale que les yeux (e). Griffe avec dent interne très nette (f); pas d'empodium ni d'ergot. Furca et rétinacle absents.

Il est fort intéressant de noter que le nombre de tubercules, leur distribution, la chétotaxie de la tête et du corps de nos exemplaires correspondent très exactement à l'énumération, segment par segment, réalisée par CASSAGNAU et DELAMARE, de Protanura papillata ce qui

nous porte à considérer que ces caractères auraient une certaine cons-tance dans le genre Protanura. Mais sans compter l'aspect général et les détails de la chétotaxie, pratiquement les mêmes dans les deux espèces, il est facile de distinguer P. papillata de P. pseudomuscorum : par le manque de dent interne à la griffe de la première, par le plus petit nombre (5) de dents mandibulaires, par le plus grand nombre (9-10) de poils sensoriels de son A IV, et par la présence de papilles

tronquées chez papillata non visibles dans la deuxième espèce. Les individus ont été capturés à l'aide d'un appareil de BERLESE,

en réalisant un prélèvement de feuilles mortes, d'humus et de terre; c'est pour cette raison que nous avons pu dresser d'après ces obser-vations une liste d'espèces de Collemboles qui coexistent dans ce milieu :

Xenylla schillei Borner, Neogastrura viatica Tullberg, Ceratophysella armata Nicolet, Neotullbergia ramicuspis Borner, Onychiurus fimetarius

Linné, Lepidocyrtus lanuginosus Gmel.; la station est remarquable par la présence d'une population de Proctostephanus stuckeni Borner, ce qui nous fournit une station nouvelle de cette intéressante espèce.

BIBLIOGRAPHIE

BONET (F.), 1929. — Estudios sobre colémbolos de Espafia. Mem. de la R. Soc.

Esp. de Hist. Nat., 15, 791-798.

BORNER (C), 1903. — Neue altweltliche Collembolen nebst Bemerkungen zur Systematik der Isotominen und Entomobryinen. Sitzungsb. der Gesellsch.

Natur. Freunde zu Berlin, 3, 135-136.

CAROLI (E.), 1912. — Contribuzioni alla conoscenza dei Collemboli italiani. I. La tribu degli Achorutini. Archivio Zoologico Italiano, 6, 349-374.

CASSAGNAU (P.), 1953. — Contribution à l'étude d'un Collembole.

Procto-stephanus stuckeni. Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, 88 (1-2), 39-58.

» —, 1955. — Sur un essai de classification des Neanuridae Holarctiques et sur quelques espèces de ce groupe. Revue française d'Entomologie, 22, 134-163.

CASSAGNAU (P.) et DELAMARE DEBOUTTEVILLE (C), 1954. — Collemboles. Arch.

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— 565 —

DELAMARRE DEBOUTTEVILLE (Cl), 1953. — Collemboles du Kilimandjaro récoltés

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DELAMARE DEBOUTTEVILLE (Cl.) et GISIN (H.), 1951. — Collemboles

caverni-coles de la Lombardie, récoltés par M. Mario PAVAN. Rassegna Speleologica

Italiana, III (4), 133-136.

DENIS (J.-R.), 1924. — Sur la faune française des Apterygotes. Arch. de Zool.

Exp. et Gén., 62 (3), 253-297.

GISIN (H.), 1952. — Notes sur les Collemboles avec démembrement des

Ony-chiurus armatus, ambulans et fimetarius auctorum. Bull, de la Soc. Entomo-logique Suisse, 35 (1), 1-22.

Figure

Fig.  i.  —  Protanura  pseudomuscorum  (Borner)  :  a,  chétotaxie  de  la  tête.

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