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Quebec DES GRANDS-JARDINS (RANGIFER TARANDUS) TENDANCES DEMOGRAPHIQUESDE LA POPULATION DE CARIBOUS,

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TENDANCES DEMOGRAPHIQUES DE LA POPULATION DE CARIBOUS,

(RANGIFER TARANDUS) DES GRANDS-JARDINS

par Michel Cantin

Avril 1991

»^ \ v\

Quebec

nn

(2)

Service de 1'amenagement et de 1'exploitation de la faune Direction regionale de Quebec

TENDANCES DEMOGRAPfflQUES DE LA POPULATION DE CARIBOUS,

Rangifer tarandus, DES GRANDS-JARDINS

par

Michel Cantin

Ministere du Loisir, de la Chasse et de la Peche

Avril 1991

(3)

Reference a citer:

CANTIN, M. 1991. Tendances demographiques de la population de Caribous, Rangifer tarandus, des Grands-Jardins. Quebec, Ministere du Loisir, de la Chasse et de la Peche, Direction regionale de Quebec, Service de l'amenagement et de l'exploi- tation de la faune. 26 p.

Depot legal

Bibliotheque nationale du Quebec 2e trimestre 1991

ISBN: 2-550-21842-6

(4)

Ill

RESUME

Restaure depuis 1969 dans le pare des Grands-Jardins, le Caribou, Rangifer tarandus, montre un lent mais reel accroissement de ses effectifs. Cette croissance peut etre decrite par l'equation: Ln(Caribou) = 0,05temps + 3,51 ou le temps s'exprime en annee depuis 1970 (F=76,5; R2=0,855; P<0,0001). Si cette progression de 5,1% + 1,0% par annee se maintenait, le troupeau devrait s'elever a pres de 150 tetes en l'an 2000 et l'objectif de 500 animaux serait atteint dans 34 ans, soit en 2025.

Alors que la parite des sexes est observee chez les jeunes d'un an, on remarque une proportion plus grande de femelles chez les adultes (60,9%).

Les faons (ages de 8 a 10 mois) occupent 18,2% du troupeau, ce qui amene un apport annuel de 19,1% en nouveaux venus dans la population. A la mortalite de 39%

observee dans les 9 premiers mois de la vie des faons, une mortalite supplemental de 25% est rencontree chez les faons de 0,8 a 1,8 an. La mortalite pour les individus de 1 an et plus est estimee a 14%. Sur 100 naissances, seulement 61 se rendront a 9 mois, 22 atteindront 6 ans et enfin seulement 12 atteindront 10 ans.

La progression des effectifs est lente mais elle reste neanmoins un bon indice du succes de cette restauration. Compte tenu de la fragilite de ce jeune troupeau, il nous faut rester vigilants et poursuivre notre suivi de la population.

(5)

TABLE DES MATIERES

Page RESUME iii TABLE DES MATIERES v 1. INTRODUCTION 1 2. AIRE D'ETUDE 3 3. METHODOLOGIE 3 3.1 Denombrement 3 3.2 Vitesse d'accroissement 5 3 3 Survie 6 3.4 Traitements statistiques 6 4. RESULTATS ET DISCUSSION 7 4.1 Taille de la population 7 4.1.1 Progression des effectifs 7 4.1.2 Vitesse d'accroissement 7 4.1.3 Previsions pour l'avenir 11 4.2 Structure de la population 13 4.2.1 Rapport des sexes 13 4.2.2 Structure d'age 15 4.2.3 Productivity 15 4.2.4 Survie 16 4.2.4.1 Survie des faons 16 4.2.4.2 Survie des individus d'un an 17 4.2.4.3 Survie chez les animaux d'un an et plus 19 4.2.4.4 Esperance de vie 19 4.2.4.5 Perspectives d'avenir 20 5. CONCLUSION 21 6. REMERCIEMENTS 22 7. BIBLIOGRAPHIE 23

(6)

1. INTRODUCTION

Avec des effectifs d'environ 10 000 au debut du siecle, le Caribou des Grands-Jardins, Rangifer tarandus, a considerablement diminue en nombre au cours des annees suivantes pour disparaitre completement entre 1915 et 1925 (Potvin 1945; Gauvin et Grenier 1978). II s'agissait la d'une situation malheureusement repandue en Amerique du Nord et qui avait pris tout le monde par surprise. On ignore encore pourquoi cette espece a vu ses rangs si decimes mais Bergerud (1974a) avance Pexplication d'une mortalite plus importante due a une chasse plus intensive et a une predation accrue.

Devant cet etat de fait, plusieurs provinces et etats initierent des programmes de restauration.

Non en reste, le ministere du Loisir de la Chasse et de la Peche (MLCP), a l'epoque, le ministere du Tourisme, de la Chasse et de la Peche, entreprenait dans les annees '60 son propre programme de restauration du Caribou. En 1969, les premiers individus etaient liberes et au total, 83 caribous seront relaches de 1969 a 1972 (Gaudreault et Fortin 1988).

II est bon de souligner les efforts importants qui ont ete deployes pour remettre sur pied la population de caribous. Pensons entre autres a la capture, a la garde en captivite et au suivi des individus relaches sans oublier les efforts de protection d'habitats (LeHenaf 1973, Gauvin et Grenier 1978). II est done tres important de mesurer notre degre d'efficache dans toute cette tentative.

Depuis l'hiver 1972-1973, plusieurs denombrements ont ete effectues pour assurer le suivi de la population. L'analyse de ces resultats d'inventaires et les perspectives d'avenir qu'ils permettent d'envisager, constituent 1'essence du present rapport.

(7)

Resewe faunique des 'Laurentides

Pare des j rands-Jatons

Reserve faunique

des Laurentides Saint-Urbain

Terres du Seminaire

Figure 1. Perimetre de I'aire generalement utilisee par le Caribou des Grands-Jardins.

extrait de Gaudreault et Fortin (1988).

(8)

2. AIRE D'ETUDE

L'aire d'etude du Caribou des Grands-Jardins s'etend sur une superficie de 1 443 km2 d'apres la frequentation saisonniere des habitats et les diverses observations effectuees depuis 1983 (Gaudreault et Fortin 1988).

Le pare des Grands-Jardins (47°40'N; 70°50'W), compose presque exclusivement de pessieres a cladonie (Vandal 1983), constitue le coeur de cette aire de repartition, mais on y retrouve aussi une partie de la reserve faunique des Laurentides, de la zee des Martres et des terres appartenant au Seminaire de Quebec. On retrouvera a la figure 1, la localisation de l'aire d'etude.

3. METHODOLOGIE

3.1. Denombrement

Plusieurs methodes ont ete utilisees au cours des ans pour effectuer les denombrements. On trouvera au tableau 1 l'ensemble de ces differentes methodes ainsi que les auteurs qui decrivent celle qui fut utilisee a chaque annee.

Pour les inventaires aeriens, il s'agissait essentiellement d'un premier survol systematique du territoire pour delimiter les reseaux de pistes de Janvier a mars et d'un deuxieme survol plus precis des ravages pour proceder au decompte. Ce deuxieme decompte etait effectue presque toujours en mars. L'avion qui etait utilise exclusivement au debut a laisse peu a peu sa place a l'helicoptere. De plus, des recensements plus precis, surtout pour determiner la maturite ou le sexe des individus, etaient a l'occasion executes au sol.

(9)

Tableau 1. Methodes utilisees pour denombrer le Caribou.

ANNEE METHODE UTILISEE SOURCE

1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1979-1980 1980-1981 1981-1982 1982-1983 1984-1985 1986-1987 1988-1989 1989-1990

Avion et verification au sol Avion et verification au sol Avion et verification au sol Helicoptere et verification au sol Observations partielles au sol Avion et helicoptere

Helicoptere

Inventaire partiel en avion Observations au sol Observations au sol Avion et helicoptere Avion et helicoptere Avion et helicoptere

Helicoptere et verification partielle au sol Helicoptere

Beauchemin 1973 Beauchemin 1974 Audet 1975 Jean 1976

Dufour (comm. pers.) Jean 1979

Jolicoeur (comm. pers.) Jean (comm. pers.) Jolicoeur (comm. pers.)

et Vandal 1985 Vandal 1985

Fortin et Vallieres 1984 Fortin 1986

Frenette et ah 1987 Frenette et Fortin 1989 Frenette et Fortin 1991

Lorsque cela etait possible le sexe et la maturite des betes etaient enregistres. Seuls les individus qui pouvaient l'etre convenablement, furent assignes a une categorie precise de sexe ou de maturite, les autres etant considered comme des indetermines. Puisque le nombre d'indetermines varie beaucoup d'une annee a Pautre, nous avons toujours, pour les traitements lies a la maturite ou au sexe, ramene les valeurs observees au total d'individus de maturite ou de sexe connu et non au total observe.

Ces methodes ayant grandement change dans le temps, il faut done considerer avec prudence les resultats de ces denombrements. Enfin, meme si nous disposons de donnees pour les annees anterieures a 1973, nous ne les avons pas considerees car des caribous ont ete relaches jusqu'a l'automne 1972 et cela aurait trop complique l'analyse.

(10)

3.2. Vitesse d'accroissement

Une population nouvellement installee dans un habitat favorable et sans facteur limitatif, maladie ou predation par exemple, croit de fagon exponentielle jusqu'a atteindre un niveau correspondant a la capacite de support du milieu. Elle devra grosso modo s'y maintenir ou a defaut, depasser cette capacite de charge du milieu et regresser plus tard.

La vitesse maximale a laquelle croit cette population depend essentiellement de la rapidite de regeneration de l'espece et du nombre de descendants a chaque ponte, mise bas, division, etc.

II s'agit d'un potentiel fixe genetiquement. En pratique, une population ne croit pas a cette vitesse maximale puiqu'elle est toujours soumise a des facteurs limitatifs. S'il est facile de voir la progression de bacteries ou de mouches sur un court horizon, il en est tout autrement chez les vertebres superieurs ou les femelles mettent bas au mieux a chaque annee et donnent peu de descendants. La courbe s'exprime par contre toujours de la meme fagon et est definie selon Caughley (1977) par:

Nt=Noert

ou:

No = nombre d'individus au depart (temps0) Nt = nombre d'individus au tempst

r = taux d'accroissement (natalite-mortalite) t = temps

II est difficile de suivre une courbe exponentielle puisque la pente change constamment. De plus, nous sommes habitues a considerer des relations qui sont avant tout lineaires, si bien que pour les besoins de traitement, on transforme 1'exponentielle en droite en utilisant non pas les nombres correspondant aux observations mais plutot leurs logarithmes naturels. La formule devient alors:

LnNt = it + LnN0

(11)

3.3. Survie

Pour les mesures de survie des animaux, nous avons toujours utilise la proportion d'un segment de la population sur le total d'age connu et non sur le total inventorie.

Pour estimer la survie des faons entre leur naissance et le moment ou on les observe en mars, nous avons employe la methode preconisee par Messier et al. (1987). Cette methode utilise le rapport faons: 100 femelles adultes (f:100FA) a deux epoques: soit celui a la naissance et celui au moment des observations. La proportion restante entre les deux temps donne un taux de survie observe qui doit etre corrige pour la mortalite des femelles pendant cette meme periode. Pour nos besoins, nous avons utilise un rapport de 65,6f:100FA a la naissance (Messier et al. 1988) et un taux de mortalite des femelles adultes de 15% (Fortin et Gau- dreault 1988).

Pour mesurer la survie des animaux dans leur deuxieme annee de vie, nous avons utilise deux methodes: d'abord, nous avons utilise la methode employee pour les faons et ensuite nous avons suivi les cohortes de faons pour voir ce qu'il en subsistait d'une annee a l'autre. Nous avons done suivi non pas le nombre de caribous d'une annee a l'autre, mais la proportion de faons une annee et la proportion d'individus de un an l'annee suivante toujours calculees sur le nombre d'animaux d'age connu.

3.4. Traitements statistiques

Les donnees ont ete saisies sur micro-ordinateur et les traitements statistiques effectues avec le logiciel de statistiques SAS. Les previsions et autres calculs simples ont ete effectues avec Excel.

(12)

4. RESULTATS ET DISCUSSION

4.1 Taille de la population

4.1.1 Progression des effectifs

Au fil des ans, les effectifs se sont peu a peu accrus passant de 42 en 1973 a 98 en 1990 (Gaudreault et Fortin 1988, Frenette et Fortin 1989, 1991). Pour avoir plus de details sur les inventaires, on devrait se referer aux auteurs identifies au tableau 1. On trouvera a la figure 2, une representation graphique de cette progression. II faut bien comprendre que comme les methodes d'inventaires et les observateurs ont beaucoup varie dans le temps, il n'est pas surprenant de voir des fluctuations dans cette lente remontee des effectifs sans compter qu'aucune methode n'assure un decompte complet.

4.1.2 Vitesse d'accroissement

La figure 3 nous montre la regression du logarithme naturel du nombre de Caribous des Grands-Jardins par rapport au temps. L'equation de cette regression s'exprime ainsi:

Ln(caribous) = 0,05temps + 3,51

ou caribous = nombre total d'animaux observes temps = (annee - 1970)

Cette regression est hautement significative (F=76,5; R2=0,855; P<0,0001) et les valeurs observees s'accordent tres bien avec celles predites par le modele, sauf peut-etre pour l'annee 1978, ou le decompte apparait legerement sous-estime (tableau 2). Cette observation pourrait bien etre ecartee car son residu de Student de -2,468 nous fait douter de sa valeur. Nean- moins, le gain sur la valeur du modele (F=120,8 si on ne considere pas l'annee 1978) amene des changements mineurs dans les parametres de la regression. La meme chose apparait

(13)

120- 100-

c

A R B O u

2 0 -

o -

observations ~^—

i

4 2

i

74 4 5

i

4 2

i

76 5 0

i

4 2

i

78 3 8

i

4 6

i

80 5 6

^ - " • •

i

6 4

I

82 6 8

r

67

i

84

i

6 9 8 6

i

7 5

i

88

y /

81

i

90 9 8

ANNEE

Fig. 2. Progression de la population de Caribous des Grands-Jardins

0 0

(14)

Ln(caribous)

4,5

3,5-

" observations regression

J

Ln(caribous)

s

0,05temps + 3,51 ou temps = annee-1970

i i i i i i i i i i i i i i i i i

1974 76 78 80 82 84 86 88 1990

ANNEE

Fig. 3. Regression du logarithme naturel du nombre de Caribous des Grands-Jardins

par rapport au temps

(15)

10

Tableau 2. Comparisons des valeurs observees et predites par le modele.

ANNEE

1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1979-1980 1980-1981 1981-1982 1982-1983 1984-1985 1986-1987 1988-1989 1989-1990

OBSERVATION

42 45 42 50 42 38 46 56 64 68 67 69 75 81 98

PREDICTION

39 41 43 45 47 50 52 55 58 61 64 70 78 86 90

lorsque nous ne considerons que les dernieres annees (82-83 et plus recentes) ou les inventai- res ont ete effectues de fagon plus consistante: la regression n'est pas differente significative- ment. Par consequent, nous nous en tiendrons au premier modele qui tient compte de toutes les observations. L'erreur-type de la pente est de 0,01 (a=0,05).

La population s'accrolt done de e0'05 ± e0>01 ou, en termes plus clairs, de 5,1 ± 1,0% par annee.

Un r de 0,05 est suffisant pour permettre un accroissement de la population mais il est quand meme bien inferieur au 0,11 rencontre chez le troupeau de la riviere George de 1970 a 1984 (Messier et al. 1988) ou au 0,12 trouve a Terre-Neuve dans la peninsule Avalon (Bergerud et al. 1983).

(16)

11

4.1.3 Previsions pour l'avenir

Un modele mathematique base sur une regression n'est valable que pour les valeurs comprises entre les valeurs extremes ayant servi a construire le modele. Cependant, compte tenu de la grande force de 1'equation deja trouvee, il nous apparait que cette equation est ce que nous ayons de mieux pour predire l'avenir.

II faut reconnaitre cependant que ceci n'est valable que si Ton suppose que les conditions actuelles se maintiendront. Les valeurs predites ne sont bonnes que si Ton suppose que les conditions environnementales resteront semblables a ce que nous avons connu de 1973 a 1990 et que rien de majeur ne viendra perturber la situation actuelle, par exemple le braconnage, la deterioration de 1'habitat ou la predation. Avec ces restrictions en tete, on peut prevoir que le troupeau de caribous atteindra pres de 150 tetes en l'an 2000 et que le nombre de 500, correspondant au minimum de la capacite de support (Brassard 1967) ne sera atteint qu'aux alentours de l'an 2025, soit dans 34 ans (figure 4).

On peut a juste titre etre tier de ces resultats car ils indiquent que le troupeau des Grands- Jardins se porte bien, alors que nombre de tentatives faites entre autres dans le Maine, en Nouvelle-Ecosse et au Minnesota se sont soldees par des echecs (Tufts 1939, Swanson et al.

1945, Cringan 1957, Dauphine 1975 et Benson and Dodds 1980). On ne peut qu'applaudir a l'intuition des initiateurs de ce projet qui ont su utiliser leur experience et les erreurs des autres pour mettre au point un projet viable (DesMeules 1965). II faut par contre convenir qu'un taux d'accroissement de 5% est bien fragile et qu'un petit debalancement induit par une recrudescence de la predation, du braconnage ou des modifications importantes de l'habitat pourrait le reduire a bien peu de chose.

(17)

c

A R I B O U s

0

I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

1980 1990 2000 2010 2020 2030

ANNEE

Fig. 4. Progression escomptee de la population de Caribous

des Grands-Jardins

(18)

13 4.2 Structure de la population

4.2.1 Rapport des sexes

Le tableau 3 nous donne la repartition des individus observes en fonction de l'age. Chez les individus d'un an, le rapport des sexes (male:femelle) varie de 0,88 a 3,00 avec une moyenne de 1,07. Compte tenu de la taille echantillon de 62, ce rapport n'est pas significativement different de la parite (P>0,05). La differentiation des sexes n'est evidemment pas facile chez les jeunes individus, de sorte que les resultats trouves doivent etre regardes avec beaucoup de prudence. On peut cependant penser que dans les premiers ages, on est a la parite des sexes.

Chez les adultes, le rapport des sexes (male:femelle) varie de 0,50 a 1,23 avec une moyenne de 0,68. Exprime en pourcentage de la population, ceci revient a dire que 59,5% de la population est constitute de femelles. Cette proportion est significativement differente de la parite (P<0,05). Si Ton ne considere pas l'annee 1976, car elle est vraiment a I'encontre de toutes les autres, on arrive a une proportion de femelles qui s'eleve a 60,9% et a un rapport m:f de 0,64. Ceci est en tout point comparable au rapport de 0,64 trouve dans la peninsule Avalon et au 0,63 dans le troupeau de la riviere George (Messier et al. 1988).

A cause de la polygamie de Pespece, une plus grande proportion de femelles entraine que pour un nombre determine d'animaux, plus d'individus dans la population sont aptes a mettre au monde un nouvel individu, augmentant ainsi les possibilites d'accroissement de cette meme population. Un rapport des sexes debalance en faveur des femelles est d'ailleurs un element normal de l'espece selon Bergerud (1974b). Cet auteur a trouve que la regie se situe a deux femelles adultes par male adulte. Notre rapport des sexes est legerement moins debalance et il est possible que l'absence de chasse y soit pour quelque chose, les chasseurs preferant en general abattre "un beau male", l'element trophee etant tres important a la chasse au caribou. A titre indicatif, on a abattu a la chasse sportive au Quebec, en 1989, 71% de males dans le segment adulte de la population (Bouchard 1990).

(19)

14

Tableau 3. Repartition des caribous observes en fonction de leur sexe.

1976 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1987 1989

TOTAL

Sans considerer male

2 4 6 7 7 6

32

l'annee

UN AN

femelle

2 4

11 8 3

2

30

1976

m:f

1,00 1,00 0,55 0,88 2,33 3,00

1,07

male

16 10 12 9

11 14 16

21 25 134 118

ADULTE

femelle

13 17 18 15 17 22 32 27 36 197 184

m:f

1,23 0,59 0,67 0,60 0,65 0,64 0,50 0,78 0,69 0,68 0,64

Tableau 4. Repartition des caribous observes en fonction de leur age.

ANNEE

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1985 1987 1989 1990

ADULTES

?

40*

34*

42

? 27 30 24 28 36 48

? 48 61*

60*

TOTAL 478*

UN AN

?

?

?

3

?

4 6

8 17 15 10

?

8

?

?

71

FAON

?

5 8 5

?

7 10 15 11

17 9

?

10 16 9 122

INDE- TERMINE

42

0 0 0

42

0 0 9 8 0 0.

69 9 4 29 212

TOTAL OBSERVE

42 45

42 50

42

38 46

56 64 68 67

69 75 81 98 883

AGE CONNU

0 45

42 50 0 38 46

47

56 68 67 0 66 77 69 671

PROPORTION (%) FAON

11,1 19,0 10,0 18,4 21,7 31,9 19,6 25,0 13,4 15,2 20,8 13,0 18.2

UN AN

6,0

10,5 13,0 17,0 30,4 22,1 14,9 12,1

16.2 Comprennent aussi les individus d'un an

(20)

15 4.2.2 Structure d'age

On trouvera au tableau 4 la repartition des caribous observes en fonction de leur age. Les faons occupent une place relativement importante avec 10 a 32% des effectifs et une moyenne se situant a 18,2%. Les jeunes d'un an, eux, varient de 6,0 a 30,4% et represented en moyenne 16,2%. Cette derniere moyenne ne considere que les annees ou des individus d'un an ont ete recences. II faut cependant prendre ces valeurs avec beaucoup de prudence. II n'a pas toujours ete possible de distinguer clairement les adultes des individus d'un an. La valeur de 30,4% pour les individus d'un an (1980-1981) parait tres forte mais le fait qu'elle survienne l'annee suivante d'une tres forte proportion de faons (32,0% en 1979-1980) et que les observations aient ete faites par deux observateurs differents, portent a croire qu'il s'agit malgre tout, de donnees plausibles. Ceci dit, on peut reconnaitre que le tiers de la population est forme de jeunes individus (moins de deux ans), mettant ainsi en lumiere le dynamisme de la population.

Par contre, si on compare ce troupeau a celui de la riviere George entre 1973 et 1986, on remarque dans ce dernier cas, une plus grande proportion de faons (23%) en automne (Messier et al. 1988). Ces derniers individus, bien sur, n'ont pas encore ete soumis a la mortalite hivernale.

4.2.3 Productivite

Pour evaluer la productivite nette, Gaudreault et Fortin (1988) reprennent les suggestions de Audet (1975) et considerent la proportion de faons dans la population au printemps comme etant la meilleure mesure de la productivite nette. Les faons ayant deja de 8 a 10 mois, nous mesurons ainsi presque la productivite nette, c'est-a-dire la proportion des individus d'un an dans toute la population (Pimlot 1959).

(21)

16

Le present document utilise lui aussi cette mesure mais les proportions ont ete calculees sur le nombre total d'individus d'age connu plutot que sur le nombre total d'individus observes.

Comme nous l'avons dit plus haut, les faons represented 18,2% de la population en moyenne.

D'autre part, il est plus approprie, lorsqu'on parle de productivite, d'indiquer cette proportion par rapport au segment adulte ou au reste de la population. Supposons que nous disposions une annee de 1000 individus; avec un taux d'accroissement de 5,1%, la population passera l'annee suivante a 1051 individus dont 191 seraient des faons (1051 X 18,2%). Les 1000 caribous auraient done augmente leurs effectifs de 191 faons ou de 19,1%.

Enfin, une fagon fort repandue de mesurer la productivite est de considerer le nombre de faons par 100 femelles adultes. Si on exprime nos valeurs de cette fac,on, on obtient un rapport de 46 f:100 FA si on considere toutes les annees, et de 45,5 f:100 FA si on ne tient pas compte de l'annee 1976. Messier et Huot (1985) rapportent un rapport de 65 f:100 FA mais cette fois-ci a la naissance.

4.2.4 Survie

4.2.4.1 Survie des faons

En ne considerant que les annees ou la proportion d'individus dont on ne connaissait pas la maturite n'a pas depasse 15%, le taux de survie des faons aurait varie de 37 a 100% avec une moyenne de 61% +, 6% (a=0,05). Gaudreault et Fortin (1988) avaient estime la survie des faons a 57% ce qui est legerement inferieur a nos resultats mais a Pinterieur de notre intervalle de confiance. Dans sa revue de litterature, Miller (1983) parle de mortalite severe frequente chez les faons, mais lui aussi parle des premiers mois de la vie.

Par contre, en 1986-1987, Hearn et al. (1990) ont observe pour les femelles du troupeau de la riviere George un taux de survie de 84,9% au cours de l'ete et sur une base annuelle, de 48,3%. II est bon de rappeler que nos observations sont effectuees en mars et que nous

(22)

17

mesurons en fait la mortalite des premiers 9 mois de vie. Ces derniers auteurs ont par contre utilise un taux de mortalite des adultes de 9,3%- Pour le meme troupeau, Couturier et al (1990) signalent un taux de survie des faons en chute libre depuis le milieu des annees '70.

Us indiquent en effet que le taux de survie hivernal des faons est passe d'environ 85 a 30%

entre 1976 et 1986.

4.2.4.2 Survie des individus d'un an

En suivant les cohortes d'une annee a l'autre, on obtient un taux de survie qui va de 31 a 100%. En moyenne, il se situe a 75% + 1 1 % (a=0,05). Cette valeur donne done le taux de survie de mars une annee a mars l'annee suivante pour les individus qui passent de 9 a 21 mois d'age. Couple aux donnees sur la proportion de la population occupee par les faons, ceci nous a donne les resultats illustres a la figure 5. Depuis la naissance, le taux de survie serait done rendu a un an et demi a 46%.

Par la methode de la diminution des proportions que nous avons utilisee pour les faons et en utilisant toujours un taux de mortalite des femelles adultes de 15% annuellement, on obtient un taux de survie variant de 26 a 100% avec une moyenne de 48% +_ 6%. Cette valeur de 48% est done tres consistante avec celle obtenue par la premiere methode, ce qui nous rassure sur les deux premisses qu'elle comporte: il y a 65 faons par 100 femelles adultes lors de la mise bas et le taux de mortalite des femelles se rapproche de 15% annuellement.

Malgre une apparente remontee du taux de survie apres le controle du loup (fig. 5), il n'a pas ete possible de deceler une difference significative dans les taux de survie pendant le controle du loup et dans les annees qui ont suivi (t=0,5; P>0,6).

(23)

PROPORTION DE FAONS(%) SURVIE DES FAONS (%)

35 -i

r 120

<- contrOle du loup ->

proportion

survie (0,0-0,8 an) survie (0,8-1,8 an)

0 0

74 76 78 80 82

ANN6E

84 86 88 90

Fig. 5. Proportion et survie des faons

chez le Caribou des Grands-Jardins

(24)

19

4.2.4.3 Survie chez les animaux d'un an et plus

Nous avons vu a la section 3 que Nt = Noert et que ert etait positif puisque la population s'accroissait. A la section 4.1.2, nous avons etabli que r = 0,05 correspondant a un accroisse- ment de 5,1%.

On se rappellera que r = natalite - mortalite. Dans notre cas, nous savons que le taux d'accroissement amene par les faons est de 19,1% et qu'il est de 5,1% superieur a la mortalite totale de la population. Ceci entraine que la mortalite moyenne totale est de 14,0% pour les animaux de 1 an et plus. Exception faite des deux cas d'accidents routiers et des 14 cas enregistres de braconnage de 1970 a 1986 (Gaudreault et Fortin 1988), cette mortalite est liee avant tout a des causes naturelles, la chasse etant interdite dans le pare des Grands-Jardins.

Messier et al. (1988) ont etabli que le taux de mortalite pondere pour les femelles etait de 13,4 et que les femelles de 1 a 8 ans avaient un taux de mortalite de 5,4% tandis que les individus de 8 ans et plus avaient un taux de mortalite moyen de 27,6%. Bergerud (1980) parle d'un taux de mortalite allant de 7 a 13% avec un point milieu a 10%.

4.2.4.4 Esperance de vie

Avec les chiffres donnes plus haut, nous avons essaye de reconstituer une table theorique de survie. Nous avons utilise pour la reconstituer, nos chiffres de survie pour les faons, les individus d'un an et les adultes sauf que pour les individus de 11 ans et plus, nous avons utilise les valeurs de Messier et al. (1988). II en ressort que sur 100 naissances, seulement 61 individus se rendront a 9 mois, 22 atteindront 1 an et demi et enfin seulement 12 atteindront 10 ans (tableau 5). Malgre toute 1'imprecision liee a nos mesures, ces resultats sont tout a fait consistants avec ceux de Banfield (1955) pour qui 92% etaient morts a 10 ans.

(25)

20

Tableau 5. Table de survie theorique du Caribou des Grands-Jardins.

Age nombre survie

Naissance 100 61 Faon (9 mois) 61 75

1 46 86 2 39 86 3 34 86 4 29 86 5 25 86 6 22 86 7 19 86 8 16 86 9 14 86 10 12 86 11 10 76 12 8 69 13 5 56 14 3 24 15 1 0 0 0

4.2.4.5 Perspectives d'avenir

Le troupeau des Grands-Jardins presente les caracteristiques d'une population animale en bonne sante. Par contre, il faut admettre que le taux de croissance est bien faible et que bien peu de chose pourrait debalancer cette lente progression de la population. C'est pourquoi il est necessaire de maintenir une grande vigilance a son egard. II est important d'avoir un oeil constant sur cette population pour etre en mesure de deceler toute anomalie et de reagir rapidement. La plus stricte prudence nous exhorte a poursuivre nos inventaires de cette population au moins a tous les deux ans. S'il n'est pas necessaire de discerner les individus d'un an, on devrait chaque fois que cela est possible determiner le sexe des animaux et distinguer les faons des autres individus.

(26)

21 5. CONCLUSION

L'histoire du Caribou des Grands-Jardins est encore toute recente mais on peut neanmoins etre fier des resultats obtenus. La population presente toutes les caracteristiques d'une population saine et meme si les effectifs sont encore limites, on remarque une reelle expan- sion de la population.

Une restauration animale est toujours difficile a realiser et il faut reconnaitre que celle-ci presente maintenant des resultats tres encourageants. La progression que nous notons ne pourra cependant se poursuivre que si les conditions entourant la population se maintiennent, sans quoi on ne peut rien affirmer pour l'avenir. Son suivi reste done une necessite pour etre en mesure de deceler tout ecart et d'apporter les correctifs appropries. Lorsque la population aura atteint des effectifs se rapprochant de la capacite de charge du milieu, il y aura lieu de restreindre nos efforts de monitoring, mais d'ici la, il faut maintenir notre surveillance.

(27)

22 6. REMERCIEMENTS

Ce travail n'aurait pu se realiser sans la participation des nombreux observateurs qui se sont relayes au fil des ans. Ce sont eux qui ont fourni les donnees de base pour les traitements dont est constitue le present rapport.

II est necessaire de souligner la participation enthousiaste de M. Clement Fortin dans le suivi de cette population et les nombreux echanges que nous avons eus ont facilite ma tache.

Enfin, je desire mentionner le travail ingrat de correction du manuscrit fait par Mme Jocelyne Beauchemin et MM. Michel Crete et Andre Martel qui ont su par leurs commentaires, en rehausser la qualite.

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23 7. BIBLIOGRAPHIE

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