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Bulletin n°102 4 septembre 2015

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Academic year: 2022

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Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures Tomate sous abri page 2

Aubergine sous abri page 6 Courgette plein champ page 7 Courge plein champ page 8 Salade plein champ page 10

Carotte page 11

Navet page 12

Piégeage noctuelles page 13 Note nationale abeilles page 13

Fréquence de parution :

La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière.

Bulletin n°102

4 septembre 2015

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TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 3 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 F4

Octobre 0 Fin de culture

Novembre 1 Reste 5-6 bouquets

Décembre 1 Etêtage

Culture en sol : 3 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Culture AB

Février 1 R16 0

Mars 1 R11 0

Avril 1 R9 1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 7 au 31 août 2015

Punaises

La présence de Nesidiocoris (Cyrtopeltis) tenuis est toujours signalée en sol et hors-sol avec une pression importante. Les dégâts sur les têtes de plantes sont parfois considérables : perte de fleurs, bouquets désorganisés, plantes en arrêt de

croissance apicale… et les Cyrtopeltis parviennent rapidement à prendre la place des Macrolophus installés en PBI. Par contre, dans plusieurs parcelles en sol, les Cyrtopeltis ont permis de contrôler les aleurodes dans la culture

Nezara viridula est également signalée dans une parcelle flottante en sol avec une forte attaque sur fruits : cette punaise provoque des coulures de fleurs et piqûres jaunes sur fruits.

Dégâts de Nezara viridula (larve) sur fruits

La punaise devient un ravageur difficile à maîtriser sans traitement homologué et sans solution alternative.

Aleurodes

En HORS SOL la jeune plantation (stade F4) dans une serre verre équipée de filets ne présente pas d’aleurode. Les Macrolophus lâchés en pépinière sont déjà bien présents sur les plantes (adultes et larves). La situation est saine. Dans l’autre parcelle du réseau en fin de culture (5 derniers bouquets), il y a toujours beaucoup d’aleurodes et les populations ont tendance à augmenter. On observe des plantes avec plus de 30 adultes et larves. Cyrtopeltis est présentdans cette serre en quantité faible.

En SOL, les populations ont aussi augmenté. Sur une parcelle en sol, les Macrolophus sont toujours observés à un niveau élevé et le développement des aleurodes ne dépasse pas 10%

des plantes. Sur d’autres parcelles, Macrolophus n’est pas aussi bien représenté (populations

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faibles à moyenne) et les aleurodes sont plus présentes : dans une culture du réseau, 100%

des plantes hébergent maintenant des adultes et larves en grand nombre (entre 10 et 30/plante), la pression est jugée moyenne pour l’instant. Bemisia tabaci a été observée suite aux fortes chaleurs.

Acariens

En sol, une parcelle signale une attaque d’acariens sur 10% des plantes (niveau faible) mais avec une intensité des dégâts forte sur le foyer (jaunissement des feuilles, toiles visibles).

Une parcelle flottante complète cette observation à un niveau plus élevé.

Acariose bronzée

Ce problème est toujours actuel avec une attaque moyenne signalée cette fois dans deux parcelles flottantes.

Tuta absoluta

Que ce soit en hors-sol ou en sol, les piégeages de Tuta restent à un niveau élevé pour le mois d’août : entre 10 et 20 papillons par jour. Certaines parcelles sont un peu plus épargnées.

L’intensité d’attaque sur les plantes est toujours contenue en hors-sol avec moins de 10% des plantes touchées. En sol, la parcelle avec la pression la plus élevée comptabilise 100% des plantes avec des galeries et des dégâts qui s’observent aussi sur les fruits. Sur cette parcelle la progression des dégâts est importante et permet de rappeler que ce ravageur est loin d’être négligeable. Chaque année, les populations sont toujours plus importantes en fin d’été- début d’automne.

Mineuses

Il semble y avoir recrudescence de cette mouche (Liriomyza) sur de nombreuses cultures avec des situations parfois critiques, notamment dans les Alpes-Maritimes. Des lâchers de Diglyphus semblent avoir apporté une certaine efficacité dans une parcelle où la pression est élevée. En Provence, une parcelle du réseau en sol signale aussi une pression élevée de mineuses. En hors-sol, intensité faible de ce ravageur observée dans une parcelle.

Les premiers symptômes observés sont des piqûres nutritionnelles sur feuilles (photo a). Les dégâts sont provoqués par les larves, issues des œufs pondus dans les feuilles, qui progressent en minant le limbe (photos b et c). Les galeries créées peuvent entrainer le

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dessèchement et la chute précoce des feuilles. Attention, il ne faut pas confondre avec les galeries de Tuta absoluta (photo d).

Photo a : piqûres nutritionnelles Photos b et c : mines de Liriomyza

Photo d : distinction entre mines de Liriomyza et Tuta

Noctuelles

Des dégâts de noctuelles (sur feuilles et fruits) sont observés dans plusieurs parcelles hors- sol avec une augmentation significative. La pression atteint un niveau moyen dans les parcelles observées mais les noctuelles occasionnent en ce moment de très fortes attaques dans de nombreuses autres cultures sous abri ou plein champ. Les dégâts sont particulièrement importants sur les fruits.

Mildiou

Une parcelle flottante en hors-sol signale de petits dégâts sous les chéneaux (débordement suite aux orages du 23 août).

Oïdium

En hors-sol, la pression observée en ce moment dans une parcelle du réseau est faible et en diminution. Il s’agit essentiellement de l’oïdium jaune (Leveillula taurica). Quelques parcelles avec beaucoup de végétation sont très attaquées, en rapport avec des nuits plus fraiches et l’humidité matinale : les 2 oïdiums sont observés.

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Coryné

Le coryné a été peu signalé cette année mais une parcelle hors sol en dehors du réseau de surveillance est touchée de façon virulente depuis 1 mois et demi. Les foyers atteints prennent de l’ampleur et les pertes de plantes sont importantes.

Les symptômes de flétrissement du coryné sont irréversibles et on voit apparaître souvent des brûlures sur les feuilles. La maladie s’exprime en général lorsque les variations climatiques sont importantes mais la bactérie peut être présente depuis longtemps. Le risque de progression est considérable dans la mesure où la transmission se fait par contact de plante à plante. Le coryné se conserve longtemps dans les débris végétaux ou les poussières, ce qui impose de procéder à un nettoyage sérieux entre deux cultures.

Cladosporiose

Les symptômes sont observés dans une parcelle en sol sur la variété Paronset qui n’est pas résistante à ce champignon. La pression est passée

de faible à élevée avec les conditions climatiques sous abri qui peuvent être propices à son développement : condensation sur les plantes avec les écarts de température plus importants.

Sur les variétés résistantes, il est fréquent d’observer à cette période de forte pression une dégradation de la végétation sous forme de taches nécrotiques (photo ci-contre).

Taches nécrotiques sur tomate

Nématodes

Des affaiblissements de plantes sont toujours observés dans une parcelle en sol avec des plants greffés et l’attaque de nématodes est confirmée par la présence de galles sur les racines. L’attaque reste faible au regard des plantes touchées mais la contamination du sol peut attaquer plus sévèrement d’autres cultures dans les rotations (salades précoces, Cucurbitacées, cultures non greffées…).

Adventices

Les mauvaises herbes sont toujours présentes, depuis le début de la campagne, avec une pression faible.

Virus

Du TSWV et du ToCV sont toujours signalés en hors-sol avec une pression faible pour le TSWV et moyenne pour le ToCV.

Le virus du Pepino est observé dans une parcelle hors du réseau, variété Climberley, avec des fruits marqués par de la mosaïque.

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*

SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Acariens Mildiou

Nématodes (sol) Noctuelles Punaises Nezara Tuta absoluta (HS) Virus TSWV

Virus Pepino Adventices

Aleurodes Coryné

Punaises Cyrtopeltis Mineuses

Oïdium Virus ToCV

Cladosporiose (sol) Tuta absoluta (sol)

AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 4 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen Culture AB

12 mars 1 Récolte 0

20 mars 1 Récolte 0

mi-avril 2 Récolte 0

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 7 au 31 août 2015

Aleurodes

Les aleurodes ont fortement augmenté en août dans toutes les parcelles du réseau. La pression est jugée moyenne à élevée. Trialeurodes vaporariorum est présente sur presque toutes les plantes avec des effectifs qui restent pour la majorité inférieurs à 10 aleurodes adultes par plante. Les larves sont par contre plus nombreuses et leur émergence risque d’augmenter les effectifs des populations à venir. Il n’y a pour l’instant pas de dégât de fumagine signalé. Bemisia tabaci qui affectionne particulièrement les températures élevées, est observée dans une des parcelles.

Punaises

Les punaises (Lygus, Nezara,…) sont toujours présentes dans une parcelle du réseau. La pression est devenue plus faible qu’en juin-juillet. Elles ont occasionné de nombreux dégâts et notamment des pertes de récoltes liées à des coulures des boutons floraux.

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Acariens

Une parcelle signale des acariens avec une pression faible : des plantes sont touchées sur quelques zones avec de nombreuses piqûres marquées.

Thrips

Ce ravageur est toujours signalé dans toutes les parcelles du réseau mais sur un faible nombre de plantes (10%). Les attaques sont faibles.

Pucerons

Deux parcelles flottantes, en bio et conventionnel, présentent de très fortes attaques de pucerons (Aphis gossypii), avec miellat et fumagine. Les plantes et la production sont très affectées. Il a fait trop chaud dans les abris pour que les parasitoïdes se maintiennent dans la culture et la PBI a mal fonctionné.

Verticilliose

Les symptômes de verticilliose sont observés dans deux parcelles du réseau avec une intensité faible.

Autres

Des noctuelles défoliatrices sont observées ponctuellement dans une parcelle du réseau.

*

SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Acariens Thrips Noctuelles

Verticillium dahliae

Aleurodes Pucerons Punaises

COURGETTE PLEIN CHAMP

Parcelles en cours d’observation : Date de

plantation

Nbre de

parcelles Stade Secteur

Fin juin 1 Récolte Sud 13

Fin juillet 1 Développement

végétatif 84

Deux parcelles de courgette plein champ sont en cours d’observation.

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Oïdium

Sur une parcelle plantée fin juin, l’oïdium s’est développé depuis trois semaines environ avec une progression assez rapide.

L’oïdium se développe facilement en été sur Cucurbitacées. Les moyens préventifs sont essentiels pour protéger les plantes de la maladie.

Oïdium sur courgette

Noctuelles

Des noctuelles sont présentes sur une parcelle dans le Vaucluse. Le niveau de présence est faible. Attention cependant, sur de jeunes plantations les dégâts peuvent être importants, les chenilles consomment les très jeunes fruits.

Aleurodes

On observe une légère augmentation des aleurodes, Trialeurodes vaporariorum, sur une parcelle, sans dégât associé.

Il est important de surveiller la présence de l’aleurode Bemisia tabaci vecteur d’un virus le ToLCNDV (Tomato leaf curl new delhi virus) qui affecte notamment les Cucurbitacées. Les symptômes sont généralement une faible croissance, un enroulement et un jaunissement des feuilles. Présent en Espagne depuis 2013, il n’a, à ce jour, pas été observé en France mais la surveillance s’impose. En cas de doute contacter un conseiller.

Thrips

Les thrips sont toujours présents sur une parcelle. Ils n’ont pas entraîné de dégât important.

Ils se nourrissent de sève et leurs piqûres entraînent l’apparition de taches argentées sur les feuilles.

COURGE PLEIN CHAMP

Parcelles en cours d’observation : Date de

plantation ou semis

Nbre de

parcelles Stade Secteur Fin avril / Fin de récolte 84 Début mai / Fin de récolte 84

Mi mai 1 Grossissement

des fruits 84 Semis

Début juin 1 Grossissement

des fruits 84

Mi juin 1 Maturation 84

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Trois parcelles de courges musquées sont en cours d’observation dans le Vaucluse. Les cultures sont presque terminées, les récoltes ont été réalisées pour les plantations de fin avril.

Oïdium

Ces dernières semaines la présence d’oïdium a été observée sur deux parcelles. Une parcelle a été récoltée, la présence d’oïdium était élevée. Une parcelle est au stade maturation des fruits, la présence d’oïdium est moyenne.

Virus

Des plantes virosées sont observées sur deux parcelles, sur 20 et 40% des plantes. La présence de virus est très fréquente sur les parcelles de courges en cette période. Plus le virus arrive tard sur la culture moins il aura d’impact sur le rendement.

Mosaïque sur feuille symptôme de virus

Aleurodes

Ils sont observés sur une parcelle, la population est peu importante. Les aleurodes sont peu nuisibles sur culture de courges mais à surveiller. L’aleurode Bemisia tabaci est vecteur d’un virus le ToLCNDV (Tomato leaf curl new delhi virus) qui affecte notamment les Cucurbitacées (voir le paragraphe courgette plein champ : aleurodes).

Acariens

Ils sont présents sur une parcelle à un niveau faible.

Adventices

Elles sont présentes dans les parcelles. A la fin de la culture, veiller à nettoyer les parcelles sans attendre trop longtemps après la récolte pour désherber au plus tôt et avant la montée à graine des adventices.

Auxiliaires

Des auxiliaires ont été observés sur une parcelle en agriculture biologique : Orius, Nabidae (punaise prédatrice de pucerons, acariens …), Geocoris (aussi une punaise prédatrice avec de grands yeux réniformes).

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Orius (source : INRA)

Punaises du genre des Nabidae (source : INRA)

SALADE PLEIN CHAMP

Parcelles en cours d’observation :

Date de plantation

Nbre de

parcelles Stade Secteur

Mi août 1 7-9 feuilles Sud 13

Mi-août 1 5-6 feuilles 84

Deux parcelles fixes sont en cours d’observation.

Noctuelles

Des noctuelles sont présentes à un niveau restant faible sur une parcelle. Surveiller ce ravageur. En automne, les populations peuvent être importantes.

Nesidiocoris tenuis (Cyrtopeltis tenuis)

Sur salade, cette punaise (prédatrice d’aleurodes mais aussi phytophage) a occasionné des dégâts en 2013. Depuis, la présence de punaises sur salades est restée peu inquiétante.

Récemment, elle a été détectée sur une parcelle en faible nombre et sans dégât observé. Sur une parcelle hors réseau, des Nesiodiocoris sont dénombrés sur 50% des salades avec de légères nécroses sur les feuilles du cœur dues aux piqûres de la punaise. Les symptômes à ce niveau ne gêneront pas la commercialisation des salades. Rester très vigilant et surveiller tout symptôme suspect.

Nesidiocoris et nécroses sur feuilles de salades

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Adventices

Elles sont présentes sur une parcelle sur une jeune culture de salade. Elles sont en faible nombre pour le moment, il vaut mieux désherber des adventices au stade jeune et ne pas les laisser se développer.

CAROTTE

Parcelles fixes du réseau : Date de

semis

Nombre de

parcelles Secteur

1 Lauris

1 Châteauneuf du Pape

Mouche de la carotte (Psilea rosae)

La mouche (Psilea rosae) est présente dans notre région essentiellement au printemps et à l’automne dans les cultures de carotte. Elle peut aussi attaquer les cultures de céleri-rave, céleri-branche, persil, fenouil, panais … Psilea rosae pond ses œufs au collet des plantes, le temps d’incubation de l’œuf est de 5 à 15 jours. La larve se développe dans la racine de carotte, elle est de couleur jaune blanchâtre brillant et mesure en fin de développement entre 8 et 10 mm. Il y a trois stades larvaires, la durée de développement est de 4 semaines en moyenne.

Les larves forment des galeries dans les racines et provoquent d’importants dégâts.

Piégeage des mouches

Le piégeage commence pour le vol d’automne. Deux sites de piégeage ont été mis en place à Lauris et Châteauneuf du Pape dans le Vaucluse. Il n’y a pas de mouche piégée pour le moment.

Le piégeage des mouches de la carotte s’effectue grâce à des panneaux jaunes englués posés sur des supports. Cinq pièges sont utilisés par

parcelle. Les pièges sont disposés le long de la parcelle, si possible proches d’une haie et face au vent. Le piégeage a pour but de cibler la période de présence des mouches adultes sur les parcelles pendant les périodes de vols des mouches (un vol au printemps et un vol à l’automne).

Piège à mouches de la carotte

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Modèle swat

Les simulations de vol des mouches de la carotte du modèle swat au 30 août avec les données météo de Carpentras, Bollène et Vedène ne signalent pas de début de vol pour le moment.

NAVET

Parcelles fixes du réseau : Date de

semis

Nombre de

parcelles Stade Secteur

Observations phytosanitaires hors réseau de parcelles fixes d’observation, secteur Vaucluse.

Teigne des crucifères (Plutella xylostella)

La pression de la teigne des Crucifères sur les parcelles de navet est actuellement très importante.

Au premier stade larvaire la chenille de la teigne est une mineuse et creuse des galeries dans les feuilles entre les épidermes. Après avoir mué, elle consomme le limbe des feuilles en suivant les nervures. La chenille se chrysalide dans un fourreau soyeux facilement identifiable. Les teignes sont présentes surtout en juillet et en août. Elles se développent aussi sur les choux. Ce ravageur est à surveiller actuellement.

Cocon de teigne sur radis japonais

Pucerons

Les pucerons sont toujours observés sur les parcelles. La pression est moins élevée mais il faut rester vigilant.

Sur de jeunes plantes, l’impact du développement des pucerons peut-être important : retard de développement des plantes, transmission de virus ... Attention à la gestion de la fertilisation azotée qui rend les plantes plus attractives pour les pucerons.

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PIEGEAGE NOCTUELLES

Spodoptera littoralis

La présence de Spodoptera littoralis est toujours détectée dans le Sud des Bouches-du- Rhône. Des papillons sont dénombrés dans les pièges delta mais aucune chenille n’est observée dans les cultures en ce moment.

Spodoptera littoralis, noctuelle méditerranéenne, a été identifiée dans les Bouches-du-Rhône pour la première fois en automne dernier. Elle est aussi présente depuis 2012-2013 dans le Var où elle semble s’être installée, elle est signalée aussi dans les Alpes-Maritimes et depuis 2009 elle est présente en Corse où elle a occasionné

d’importants dégâts.

Pour en savoir plus, consulter l’article sur le site internet de la Chambre d’agriculture 13 avec le lien ci- dessous :

http://www.agri13.fr/uploads/tx_categorizedFiles/se_p roteger_de_Spodoptera_littoralis_Janvier_2015.pdf En cas de doute, contacter votre conseiller.

Spodoptera littoralis

--- Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, GDA du Comtat - Chambre d’agriculture du Vaucluse, Chambre d’agriculture du Vaucluse

Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez les bonnes pratiques phytosanitaires

1. Les traitements insecticides et/ou acaricides sont interdits, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et autres insectes pollinisateurs, pendant les périodes de floraison et de production d'exsudats.

2. Par dérogation, certains insecticides et acaricides peuvent être utilisés, en dehors de la présence des abeilles, s'ils ont fait l'objet d'une évaluation adaptée ayant conclu à un risque acceptable. Leur autorisation comporte alors une mention spécifique "emploi autorisé durant la floraison et/ou au cours des périodes de production d'exsudats, en dehors de la présence des abeilles".

3. Il ne faut appliquer un traitement sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage de la spécialité commerciale autorisée.

4. Afin d’assurer la pollinisation des cultures, de nombreuses ruches sont en place dans ou à proximité des parcelles en fleurs. Il faut veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il faut éviter toute dérive lors des traitements phytosanitaires.

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LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial Chaix (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Florian Ducurtil (CETA Saint Anne); Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Isabelle Forest (Chambre d’agriculture du Var), Emeline Feuvrier (CETA de St-Martin-de- Crau), , Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d’Aubagne)

COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr Isabelle Hallouin, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, i.hallouin@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

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