Travail présenté par CHARLOTTE CHAUCHET
Etudiante en Première Année Bachelor Diététique et Nutrition Sportive
Travail de recherche présenté à
CARLA DOMINGUES - Physiologie et Métabolismes CINDY ROJOT - Nutrition du sportif
QUEL EST L’INTÉRÊT DES VITAMINES DANS LE DÉVELOPPEMENT ET LA FONCTION MUSCULAIRE ?
Introduction_______________________________________________________________________3
I - Les effets de la vitamine D sur la fonction musculaire__________________________________4
I.1 - Métabolisme de la vitamine D au sein de l’organisme______________________________4 I.2 - Le effets musculaires de la vitamine D__________________________________________5 I.3 - L’intérêt de la vitamine D chez la personne âgée__________________________________6
II - Les effets de la vitamine D sur le développement musculaire____________________________7
II.1 - La supplémentation en vitamine D chez le sportif_________________________________7 II.2 - Les bienfaits de la vitamine D sur la régénération musculaire________________________8
III - La vitamine C a t-elle une réel impact au niveau des muscles ?__________________________9
III.1 - Métabolisme de la vitamine C au sein de l’organisme_____________________________9 III.2 - Les effets de la vitamine C sur la performance physique et la récupération musculaire__10
Conclusion_______________________________________________________________________12 Résumé en anglais ________________________________________________________________13 Annexes_________________________________________________________________________14 Bibliographie _____________________________________________________________________16
INTRODUCTION
___________________________________________________________________________________
Au sein de notre organisme, les vitamines et les minéraux sont indispensables au bon fonctionnement du corps humain. Ces substances organiques que l’on peut appeler « micronutriments », ont un rôle fonctionnel pour l’organisme. De plus, la plupart sont apportés de manière exogène c’est à dire par des sources extérieures, généralement par l’alimentation par exemple.
En terme d’apports en vitamines, chaque vitamine possède des RNP (Référence Nutritionnelle pour la Population) qu’ils faut savoir respecter, dans le cas contraire des déficits ou encore des carences peuvent apparaitre et engendrer des complications importantes.
Souvent, dans le cas des sportifs, les besoins en vitamines peuvent être plus élevés que pour une personne lambda, dû à l’effort physique. C’est ainsi que des questions se sont posées sur les effets que pourrait entrainer une supplémentation en vitamines, par rapport à l’effort physique, les performances mais aussi post-entrainement comme pour la récupération musculaire.
Quand on lie les termes de « sportif » et de « vitamine », c’est la vitamine D qui en tête de liste, en effet c’est celle dont on parle le plus car elle joue un rôle important dans la fonction musculaire mais aussi dans le développement musculaire. C’est ainsi qu’on peut se poser des questions sur les effets d’une potentielle supplémentation. De plus, il est intéressant d’étudier plusieurs vitamines afin de pouvoir les comparer, c’est ainsi que la vitamine D est suivie de la vitamine C. En effet, la vitamine C revient beaucoup dans certaines recherches concernant de potentiels effets sur la récupération musculaire.
Nous allons donc étudier ces deux vitamines.
Quel est donc l’intérêt des vitamines dans le développement et la fonction musculaire ? Une supplémentation peut elle être assez intéressante ? Les effets d’une supplémentation sont-ils réellement bénéfiques pour la santé ?
Tout d’abord, nous allons étudier dans une première partie les effets de la vitamine D sur la fonction musculaire, puis dans une deuxième partie nous aborderons les effets de la vitamine D sur le développement musculaire. Pour terminer, dans une troisième et dernière partie, nous nous demanderons si la vitamine C peut avoir un réel impact au niveau des muscles.
I. LES EFFETS DE LA VITAMINE D SUR LA FONCTION MUSCULAIRE
La vitamine D fait l’objet de nombreuses études depuis maintenant de très longues années. Bien que nous sachions les bienfaits qu’elle apporte à notre peau en nous exposant au soleil par exemple, elle a cependant d’autres fonctions que l’on a pu découvrir au fil des années comme ses effets positifs sur les muscles squelettiques. En effet, beaucoup d’études ont été faites en mettant en lien les expositions au soleil avec une amélioration de la performance physique. Par exemple dans la Grèce Antique, Hérodote recommandait le soleil comme un remède pour les « muscles faibles et mous », et les anciens Olympiens recevaient l’ordre de se coucher exposés aux rayons du soleil pour améliorer leurs performances physiques. De plus, en 1952, Spellerberg, un physiologiste du sport, a réalisé une vaste étude portant sur les effets de l’irradiation UV sur les performances d’athlètes de haut niveau, ces irradiations présentaient par la suite des effets « convaincants » [1].
1. Métabolisme de la vitamine D au sein de l’organisme
Tout d’abord la vitamine D est une vitamine liposoluble, c’est à dire qu’elle est soluble dans les graisses.
Au sein de l’organisme, la vitamine D passe par plusieurs étapes de transformation. Tout d’abord, elle est transformée en sa forme de circulation nommée 25(OH)D (25-hydroxy-vitamine D), pour ensuite être convertie en sa forme hormonale effective, que l’on appelle 1,25-dihydroxy-vitamine D ou calcitriol. (voir ANNEXE 1). Cette vitamine a plusieurs axes d’action pour sa transformation. Tout d’abord l’axe endocrinien, c’est par ce biais que la vitamine D se convertie en 25(OH)D dans le foie, de plus la seconde phase de transformation se passe dans les reins. Cet axe d’action est soumis à une stricte régulation par le biais des neurotransmetteurs et des hormones. L’axe endocrinien est principalement responsable des effets que prodigue la vitamine D sur l’assimilation du calcium, donc sur la santé osseuse.
Le second axe d’action se nomme l’axe autocrine ou paracrine, cette action se déroule au sein d’une seule et même cellule. La voie paracrine est déterminante en ce qui concerne les effets “non calcémiques” de la vitamine D, comme l’immunité ou encore la régulation de plus de 2000 gênes.
En ce qui concerne la synthèse de la vitamine D au sein de notre organisme, l’être humain dispose de deux manières de couvrir ses besoins, tout d’abord grâce au soleil comme on le sait déjà, mais aussi de manière exogène c’est à dire par l’alimentation. C’est deux façons de couvrir nos besoins se complètent.
Cependant, à cause de différents facteurs il est parfois difficile de couvrir tous les besoins nécessaires, c’est pour cela qu’il existe des compléments de vitamine D, qui se veulent très utiles selon les circonstances.
D’un point de vue chimique, à travers les rayonnements UVB du soleil, une forme du cholestérol est transformée en pré-vitamine D dans la peau, elle constitue une forme précoce de la véritable vitamine D3. De plus, cette pré-vitamine D va être convertie à nouveau dans la peau, en authentique vitamine D3, grâce à la chaleur générée [2]. (voir ANNEXE 2)
2. Les effets musculaires de la vitamine D
Comme dit précédemment, la vitamine D peut engendrer des effets musculaires sur nos muscles squelettiques. En effet, les personnes ayant une carence en vitamine D peuvent observer une certaine faiblesse et des raideurs musculaires. Par exemple chez les nourrissons, la myopathie due à la carence en vitamine D peut entrainer une réduction du tonus musculaire. Dans le cas de l’adulte, il peut apparaitre une faiblesse musculaire, des difficultés à se déplacer, à monter des escaliers ou encore à se lever ou à s’accroupir. Au sein du muscle, la vitamine D peut modifier les fonctions de la cellule musculaire par différents mécanismes comme la voie génomique et la voie non génomique, on parle de voie génomique quand il y a régulation positive ou négative des gènes cibles, la voie non génomique, elle, se caractérise par une régulation qui ne dépend pas d’un mécanisme transcriptionnel. Cette voie génomique permettrait la prolifération cellulaire ainsi que la différenciation en fibres musculaires matures. De plus, on peut rajouter que les taux calciques intracellulaires qui sont induits par la vitamine D semblent pouvoir moduler la contraction et la relaxation myofibrillaire, ce qui affecte à son tour la fonction contractile du tissu musculaire. Au sein de la cellule musculaire, la vitamine D est capable de provoquer des modifications rapides des flux et du métabolisme calcique. On peut rajouter que, d’après les études qui ont été faites, le traitement de cellules musculaires en culture par la 1,25(OH)2 vitamine D, provoque l’activation de seconds messagers qui interagissent dans différentes voies régulatrices intracellulaires et qui induisent par la suite une augmentation de l’absorption du calcium, en quelques minutes seulement, à travers les canaux calciques voltage-dépendants. Ceci peut aboutir à terme à l’initiation de la myogénèse, à la prolifération, à la croissance des myocites ou encore à l’apoptose [1].
Une supplémentation en vitamine D pourrait donc augmenter la force musculaire, particulièrement chez les personnes souffrant d’une carence en vitamine D. Des taux sériques de vitamines D plus élevés peuvent être associés à une réduction du taux de blessures mais aussi à une amélioration de la performance sportive [3].
3. L’intérêt de la vitamine D chez la personne âgée
Les effets de la vitamine D sont particulièrement importants chez les personnes âgées. En effet, avec l’âge la production de vitamine D au sein de l’organisme diminue fortement, mais aussi l’activité des enzymes de la vitamine D. De plus, il y a aussi une diminution des apports alimentaires à cet l’âge. Ces facteurs engendrent donc un taux de vitamine D très faible chez les personnes âgées. Des études cliniques ont été faites auprès de personnes âgées et il a été démontré que l’expression du récepteur de la vitamine D au sein du tissu musculaire diminuait de façon graduelle en fonction de l’âge des sujets.
Ce déficit en vitamine D peut entrainer des faiblesses musculaires chez la personne âgée, avec un risque de chute plus important. Cette vitamine est donc particulièrement nécessaire pour cette population, ils ont donc besoin d’un apport en vitamine D plus important que des sujets plus jeunes.
Chez la personne âgée plutôt fragile, une supplémentation en vitamine D est recommandée, ce qui améliorait considérablement ses capacités fonctionnelles, elle n’aurait plus de douleurs lorsqu’elle fera des efforts physiques, rien que le fait de marcher ou de monter des escaliers. D’après une étude clinique, un apport supplémentaire de 1000 UI/j de vitamine D pendant 1 an chez des sujets âgés de 70 à 90 ans permettait de restaurer les statuts en vitamine D et d’augmenter la force déployée par les muscles des membres inférieurs [1].
Concernant le métabolisme de la vitamine D, nous avons pu voir qu’il y a différentes sources d’apport en vitamine D pour l’homme, comme les rayons UVB du soleil ainsi que par l’alimentation. Le mécanisme de la vitamine D se fait par plusieurs biais, plusieurs axes différents pour pouvoir atteindre les tissus du corps. Elle engendre des effets particulièrement positifs au sein de nos muscles, elle est particulièrement importante au bon fonctionnement des muscles squelettiques mais aussi, ayant un rapport avec le taux calcique, elle participe à un bon métabolisme osseux. De plus, on a pu constater qu’elle était particulièrement importante chez la personne âgée, un taux de vitamine D très faible dans l’organisme peut avoir des conséquences graves et dangereuses pour leur santé.
II. LES EFFETS DE LA VITAMINE D SUR LE DÉVELOPPEMENT MUSCULAIRE
Nous avons pu voir précédemment les effets de la vitamine D sur la fonction musculaire, nous allons maintenant nous intéresser aux effets de la vitamine D sur le développement musculaire. En effet, en plus de ses bienfaits sur les muscles squelettiques, un bon apport en vitamine D ou encore une supplémentation en vitamine D améliorait de manière significative les performances sportives.
1. La supplémentation en vitamine D chez le sportif
Les sportifs, amateurs ou de haut niveau, visent à atteindre leur meilleur niveau, ils veulent être à 100%
lors de leurs performances. Malheureusement, un déficit en vitamine D chez le sportif peut entrainer des défaillances en terme de performance. Un apport optimal en vitamine D chez le sportif pourrait être la solution au problème, ce qui pourrait diminuer les facteurs visant à nuire à la performance.
D’après certaines études qui ont été menées, l’apport en vitamine D chez les sportifs serait influencé par des facteurs différents, ceci dépendrait du sport pratiqué principalement, à l’intérieur ou à l’extérieur. En effet, un sportif dont le lieu de l’entrainement / compétition se trouve en intérieur présentera un déficit en vitamine D plus important qu’un athlète qui ne s’entraine qu’en extérieur, on peut prendre l’exemple des nageurs ou encore des gymnastes concernant le sport « d’intérieur » et les footballeurs concernant le sport « d’extérieur ». Bien que les sportifs « d’extérieur » n’auront pas forcément un apport optimal en vitamine D il sera cependant toujours plus élevé que chez les sportifs « d’intérieur ». Ce déficit en vitamine D chez le sportif peut donc altérer ses performances, car sans un apport correct en vitamine D il souffrira de douleurs musculaires, de fatigue musculaire et le risque de blessure sera plus important.
Après avoir collecté ces données, des solutions peuvent se mettre en place dont la solution de la supplémentation. Pour traiter une déficience en vitamine D chez un adulte, il est suggéré de prendre des suppléments de vitamine D de 50 000 UI/semaine, pour une durée de 8 semaines, ce qui équivaut à prendre 6000 UI/jour. Une fois le taux sérique de 25(OH)D normalisé à plus de 30 ng/ml, il est conseillé de poursuivre la supplémentation avec des doses de 1500-2000 UI/jour, afin de maintenir les valeurs de vitamine D atteintes. Chaque supplément de vitamine D de 100 UI augmente la valeur sérique de 25(OH)D d’environ 1 ng/ml. Donc, un athlète qui aurait un niveau sérique de 25(OH)D de 20 ng/ml aurait besoin d’un apport supplémentaire de vitamine D de 2000 UI/jour pour atteindre un taux sérique optimal, soit 40 ng/ml [4].
Une supplémentation pourrait donc entrainer des bienfaits chez les athlètes, on peut prendre l’exemple du calcium, la vitamine D améliorait l'assimilation du calcium par les cellules musculaires. En effet, on sait que le calcium joue un rôle essentiel dans la construction musculaire. Des études ont démontré que la vitamine D permettait l’activation de différents canaux à travers lesquels le calcium peut se répandre dans les muscles. Cette supplémentation donc permettre d’accroitre les capacités de contraction des athlètes. De plus, il en serait de même pour le phosphate, minéral important à la production d’ATP [5].
2. Les bienfaits de la vitamine D sur la régénération musculaire
En plus de ces bienfaits sur la performance sportive, la vitamine D aurait un impact sur la régénération musculaire. En effet, un bon temps de repos après les entrainements continue un élément clé et important pour un bon développement musculaire. Il faut donc faire particulièrement attention car le risque de dommages musculaires est considérablement plus élevé.
Au cours d’études cliniques réalisées sur les animaux mais également sur l’être humain, la vitamine D a entraîné une réduction significative du temps de repos nécessaire, mais elle a également permis la préservation de la puissance musculaire. Lors de l’étude réalisée sur des sujets humains, une dose quotidienne de 4000 UI a été comparée avec un médicament placebo. Tandis que le taux de puissance maximum observée chez les sujets du groupe placebo suite à une sollicitation musculaire maximale a diminué de plus de 30%, la capacité de performance des sujets appartenant au groupe ayant assimilé de la vitamine D a seulement diminué de 6% [5].
Grâce à ces études réalisées, on peut en déduire qu’un bon apport en vitamine D ou encore une supplémentation peut avoir des effets positifs sur la régénération musculaire. C’est donc un point qui peut être intéressant à approfondir chez les sportifs ayant des entrainements conséquents, et qui veulent atteindre un développement musculaire important.
Un apport optimal en vitamine D pourrait donc avoir un impact significatif en terme d’amélioration de l’effort physique chez le sportif mais aussi concernant la régénération musculaire. Cependant, certaines études se contredisent encore sur les effets de cette vitamine sur les performances physiques ou encore sur la régénération musculaire, il est donc judicieux de rester sur ses gardes et de suivre l’évolution des avantages mais aussi des inconvénients que peut apporter cette vitamine au sein de l’organisme.
III. LA VITAMINE C A T-ELLE UN RÉEL IMPACT AU NIVEAU DES MUSCLES ?
Nous avons parlé précédemment de la vitamine D et de son importance considérable dans la fonction et le développement musculaire. Nous allons maintenant étudier si la vitamine C, une des vitamines primordiales pour une bonne santé et une des plus connues au vue du grand public, a elle aussi un réel impact au niveau des muscles et sur la performance physique.
1. Métabolisme de la vitamine C au sein de l’organisme
La vitamine C ou acide L-ascorbique fait partie de la famille des vitamines hydrosolubles, c’est à dire soluble dans l’eau. De formule chimique générale C6 H8 O6, la vitamine C peut être extrait de la nature ou créé par voie de synthèse à partir du D-Glucose. Certains mammifères possèdent une enzyme permettant la formation de cette vitamine, cependant l’Homme ne la possède pas, il se doit donc de l’apporter par voie exogène c’est à dire par l’alimentation ou par complément alimentaire. (voir ANNEXE 3)
La vitamine C, comme la plupart des vitamines hydrosolubles, est absorbée au niveau de l’intestin proximal. Cette vitamine, étant hydrosoluble, ne peut être stockée, un apport régulier est donc indispensable afin de maintenir une bonne santé. Elle est absorbée par un mécanisme de transport actif, couplé au sodium, similaire au glucose mais distinct de celui-ci. Ce mécanisme est saturable. Il est apparu chez les espèces qui ne peuvent synthétiser la vitamine C. Elle est donc ensuite éliminée par les urines [6].
Le rôle prépondérant de la vitamine C au sein de l’organisme consiste à protéger les cellules contre les dommages infligés par les radicaux libres, grâce à son effet antioxydant. Ces espèces chimiques sont produites en continue au sein de l’organisme, son taux de production est lié au pourcentage d’oxygène capté par la respiration, ils sont générés au sein de la mitochondrie. On parle de stress oxydatif quand la production de radicaux libres augmente, ce déséquilibre est dû à différents mécanismes comme un mauvais environnement, la pollution, l’alcool ou encore l’activité physique. Des apports en antioxydants vont justement permettre de limiter ce stress oxydatif, et donc de limiter les dommages cellulaires [7].
De plus, la vitamine C participe à plusieurs processus au sein de l’organisme comme la formation de collagène, la dégradation de la tyrosine (Acide aminé) ou encore la synthèse de la noradrénaline.
2. Les effets de la vitamine C sur la performance physique et la récupération musculaire
D’après des études menées sur la vitamine C par rapport à ses effets sur la performance physique, la vitamine C ne procure pas d’effets positifs concernant les performances. En effet, c’est une composante essentielle de l’alimentation et elle peut aussi réduire les effets indésirables du stress oxydatif comme nous avons pu le voir précédemment. Cependant certaines études ont révélé que les espèces réactives de l'oxygène peuvent jouer un rôle dans les adaptations bénéfiques à l'entraînement que la vitamine C atténue. Sur un total de 12 études, la vitamine C à des doses >1 g-d(-1) a considérablement diminué la performance sportive dans quatre des quatre études, tandis que quatre autres études ont démontré des altérations non significatives sur le plan statistique. Des doses de ∼0.2 g-d(-1) de vitamine C consommées par cinq portions ou plus de fruits et légumes peuvent être suffisantes pour réduire le stress oxydatif et procurer d'autres bienfaits pour la santé sans compromettre l'adaptation de la formation [8].
La récupération à la suite d’un entrainement ou d’une compétition est un processus très important qu’il ne faut pas prendre à la légère. Après un effort intense, le sportif ressent généralement une fatigue importante mais aussi des douleurs musculaires, il est donc primordial qu’il se repose afin d’avoir une récupération optimale. A ce jour, beaucoup de stratégies sont évoquées afin de récupérer au maximum après un effort physique.
Nous avons vu précédemment le terme de stress oxydatif et en effet, l’activité physique est un des mécanismes qui va augmenter de façon importante la quantité de radicaux libres à cause de la quantité d’oxygène qui sera consommé durant l’effort. Afin de lutter contre ce phénomène, des antioxydants vont donc être utilisés, ici par les sportifs, comme compléments par exemple en plus de l’alimentation pour p o u v o i r l u tte r co n tre ce str e ss. L e s co mp l é me n ts u ti l i s é s se r o n t p r i n ci p a l e m e n t des vitamines et des minéraux, comme la vitamine C par exemple, qui vont pouvoir limiter les effets des radicaux libres.
Des études ont été faites concernant une supplémentation en vitamines et minéraux sur la récupération après un effort de longue durée mais aussi après un exercice de force ou de résistance. Une étude a montré les effets d’une supplémentation avant l’exercice en vitamines et minéraux sur la fatigue et la récupération après une épreuve d’ultra longue distance. Dans ce travail le traitement a débuté 21 jours avant l’épreuve et a pris fin 2 jours après la fin de la course. Les résultats n’indiquent aucun effet de la supplémentation sur la performance dans l’épreuve ou sur la fatigue post-épreuve. Cependant un effet significatif de la supplémentation est observé sur la récupération des capacités de force maximale. Dans le groupe supplémenté, les valeurs retrouvent des valeurs normales 48h après la course alors que ces
On a pu étudier l’importance de la vitamine C au sein de l’organisme, elle participe à un nombre assez important de processus, dont son rôle prépondérant d’antioxydant.
Grâce à ce rôle qu’elle tient, nous avons étudié si une supplémentation en vitamine C serait bénéfique pour les sportifs en terme de performance physique mais surtout sur la récupération musculaire. Nous avons pu constater qu’elle n’apporte aucune différence en terme de performance physique mais qu’elle peut avoir des effets intéressants et positifs pour une récupération optimale après un effort physique intense. Cependant les avis concernant la vitamine C sont assez mitigés depuis de nombreuses années, en effet certaines études montrent que la vitamine C n’apporte aucun effet positif sur ce sujet. De plus, il faut se montrer attentif car un apport trop important en vitamine C peut avoir des effets délétères sur la santé. Il est donc nécessaire de faire des recherches supplémentaires afin d’être sûr de ses effets sur l’organisme.
CONCLUSION
___________________________________________________________________________________
Nous avons pu aborder dans ce travail de recherche différents points, tout d’abord les effets de la vitamine D sur la fonction musculaire, ensuite ses effets sur le développement musculaire puis nous nous sommes poser la question d’un réel impact ou non de la vitamine C au niveau des muscles. Suite à ces recherches, la vitamine D est vitale pour l’Homme car elle participe à un bon métabolisme osseux, et elle entraine des effets positifs sur nos muscles squelettiques. De plus, elle est primordiale chez les personnes âgées qui peuvent avoir de réels problèmes de santé en cas de déficit ou carence. Chez les sportifs une supplémentation peut avoir des effets très intéressants concernant les performances physique mais des études nécessaires.
Pour terminer, nous avons étudié si la vitamine C pouvait avoir des effets bénéfiques au niveau des muscles, certes elle est importante pour notre santé et fait parti de nombreux processus au sein de notre organisme, cependant des études complémentaires sont nécessaires car les avis restent très mitigés.
Ces deux vitamines sont évidemment primordiales pour être en bonne santé. Concernant leur utilisation pour une amélioration des performances sportives, ainsi qu’une meilleure récupération après des efforts physiques, étant sportive et après avoir fait ces recherches, une supplémentation de ces vitamines et particulièrement la vitamine D serait intéressant à expérimenter, cependant je pense que les avis sont encore trop mitigés pour que je puisse tester de mon coté.
RÉSUMÉ EN ANGLAIS
___________________________________________________________________________________
In this research work, we were able to address various points, first of all the effects of vitamin D on muscle function, then its effects on muscle development, and then we asked ourselves whether or not vitamin C had a real impact on muscles. As a result of this research, vitamin D is vital for humans because it participates in a good bone metabolism, and it has positive effects on our skeletal muscles. In addition, it is essential for elderly people who may have real health problems in the event of deficiency or deficiency. In athletes, supplementation can have very interesting effects on physical performance but studies are necessary.
Finally, we have studied whether vitamin C could have beneficial effects on muscles, certainly it is important for our health and is part of many processes in our body, but further studies are needed because the opinions remain very mixed.
ANNEXES
___________________________________________________________________________________
Annexe 1: Structure des vitamines D (formes 25(OH)D et 1,25(OH)2D)
Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0923253212001822
Annexe 2: Métabolisme de la vitame D
Annexe 3: Structure de l’acide L-ascorbique
Source: http://www.scc-quebec.org/wp-content/uploads/2017/08/Vitamine-C-Estelle-Schwartz-2016.pdf
BIBLIOGRAPHIE
___________________________________________________________________________________
[1]. OCL, Les effets musculaires de la vitamine D : application à la perte musculaire liée à l’âge, (2014) Page consultée: https://www.ocl-journal.org/articles/ocl/pdf/2014/03/ocl140011.pdf
[2]. VITAMINE D CARENCE, Métabolisme de la vitamine D
Page consultée: https://www.vitamined.net/metabolisme-de-la-vitamine-d/
[3]. PUB MED, Effects of Vitamin D on Skeletal Muscle and Athletic Performance, (2018) Page consultée: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29561306
[4]. SHITO-KAI QUEBEC, La vitamine « D » et les athlètes
Page consultée: http://shitoryuquebec.org/histoire-et-philosophie/vitamine-d-et-les-athletes/
[5]. VITAMINE D CARENCE, La vitamine D et les muscles
Page consultée: https://www.vitamined.net/effets-de-la-vitamine-d/la-vitamine-d-et-les-muscles/
[6]. Collège des Enseignants de Nutrition, Les vitamines, (2011)
Page consultée: http://campus.cerimes.fr/nutrition/enseignement/nutrition_10/site/html/3.html#3
[7]. UNIVERSITE JOSEPH FOURIER - GRENOBLE 1 SCIENCES-TECHNOLOGIE-SANTE, Le stress oxydant induit par voie métabolique (régimes alimentaires) ou par voie gazeuse (hyperoxie) et effet de la GliSODin®, (2006)
Page consultée: https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00120861/document
[8]. PUB MED, Effect of vitamin C supplements on physical performance, (2012) Page consultée: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22777327
[9]. LA MEDECINE DU SPORT, Récupération musculaire et supplémentation en vitamines et minéraux, (2011)
Page consultée: https://www.lamedecinedusport.com/physiologie/recuperation-musculaire- supplementation-en-vitamines-mineraux/
