nippon)
GusTAVssoN etSu!nT, 1968, Hereditas, 60, 233-248).
Unphénomène
inverse e d’ecta- temcntcentrique
est connu chez le porc(JBlCF EE
etal., 1966, Cytogenetics, 5, 75-81).
Une étudecomplète
de la descendance de ce mâle est en cours. Lespremiers
résultats montrent que certains de ses fils sontporteurs
de la même anomalie.DÉTERMINISME HÉRÉDITAIRE
ET EXTENSION DE LA CEINTURE BRANCHE ET DES FLANCSCOLORÉS
EN RACE BRUNE DES ALPES DE SUISSEJ.-J.
LAUVERGNE.H.-U. WINZENRIED.
Station de
Génétique animale, C.N.12.Z., 7 8-Jouy-en-Josas,
Institut de
Zootechnie, École vétérinaire,
Zurich.La race brune des
Alpes
occupe en gros la moitié Est de laSuisse;
dans certaines zones(spécialement
dans le nord est du pays : cantons de Saint-Gall etd’Appenzell)
il existe des animauxpossédant
une ceinture blanche(appelés
localement « Guurt»)
et d’autresqui présen-
tent le dessin « flancs colorés
t (appelés
a Blueme). Entreprise
en 1967, uneenquête
en fermesdans les deux cantons cités a été
poursuivie
en 1968. Lesreproducteurs
des deux sexes e Guurt #et Bluem que l’on a rencontrés
étaient,
sansexception,
issus de croisements normal X Guurt pour lespremiers,
normal X Bluem pour les seconds. Enoutre,
ces croisementsqui
constituent lagrande majorité
des croisements observables donnent lesrapports
deségrégation
suivants :36 normaux, 30
panachés
pour les croisements Guurt xnormal,
46 normaux, 55panachés
pour les croisements Bluem X normal. Ces deux
rapports
ne sont passignificativement
diffé-rents du
rapport 1 : 1 (P > 0,I).
Le déterminisme héréditaireapparaît
doncmonofactoriel, autosomal,
dominant dans les deux cas, avec unepénétrance
totale ou subtotale. Ces mêmes facteurs exis- tent dans d’autrespopulations
bovines où ils neprésentent
pastoujours
la mêmerégularité
dans la dominance. Il se
peut qu’en
Suisse une sélection très forte en faveur de dessins bien déve-loppés
chez leshétérozygotes
soitresponsable
du déterminisme héréditaire observé.Une
première
estimation de lafréquence
de ces deuxgènes
dans lapopulation
bovine a étéfaite dans le
Toggenbourg, région qui
regroupe 4 arrondissements du canton de Saint-Gall avec environ 3 000 éleveurs et 50 000 têtes de bétail. En1967,
un fermier sur 6possédait
au moinsun animal Guurt » ou a Bluem ». La
fréquence
dessujets
« Guurt » était de0,038,
celle des « Bluem»de
0,0053
cequi correspond, respectivement,
à desfréquences géniques
de0,019
et0,026.
Ni le livregénéalogique
de la race, ni les livresd’élevage,
ni les commissionsd’agrément
pour la montepublique n’acceptent
d’inscrire de telsreproducteurs.
Lapersistance
de ces deux caractèress’expliquerait
par l’attraitqu’ils
exercent sur les éleveurs de cesrégions
pour des raisons esthé-tiques
et sentimentales.ÉTUDE
DE LA LIAISONGÉNÉTIQUE
ENTRE DEUX MUTANTS DE COLORATION CHEZ LE CAMPAGNOL DES CHAMPS(Microtus arvalis P.)
F. SPITZ.
J.-J. LAUVERGNE,
Colette CHASSOT.- Laboratoire des Petits
Vertébrés, C.N.R.Z., 78-Jouy-en-Josas,
Station centrale de
Génétique animale,
!.N.R.Z., 7 8-jouy-en-josas.
Deux mutations de coloration sont apparues en 1963 et 1965 à la Station de Recherches
sur les
petits
Vertébrés(Jouy-en-Josas) :
lapremière
mutationporte uniquement
sur la couleurdu
pelage
et se caractérise par unéclaircissement;
la deuxièmemutation, qui
se manifeste aussi par un éclaircissement dupelage, porte
en outre sur la couleur des yeux.qui
sont rouges. Le déterminisme héréditaire de ces deux mutations estmonofactoriel, récessif,
autosomal. A pre- mière vue, nous pouvons, à la suite de FRANK et ZtMMERMAN(Z.Sduqetierk., 1957, 22, 57-100)
homologuer
ces deux facteurs à des mutantsdéjà
observés chez la Sourisdomestique. Le premier
variant
peut
être assimilé à « chinchilla» (cc h )
au locus albinos. Le secondpeut
êtrerapproché
d’un allèle de la série «
pink eyed » (p).
Pour testerl’hypothèse
d’unlinkage
de ces deuxfacteurs,
nous avons mis en oeuvre une
première expérience qui,
limitée par letemps
et parl’espace
dis-ponibles,
a consisté en l’examen desujets F..
Pour la détermination de la couleur dupelage,
on a utilisé une échelle
colorée,
mais cette méthode ne s’étant pas révélée suffisante pour la tota- lité des animaux à yeux rouges, nous avons dû recourir à des test-cross. Dans ces test-cross,qui
devaientpermettre
dedistinguer
les doubleshomozygotes
pp cch eeh des individus pp cch+ou
pp+ +
àpelage clair,
onaccouplait
lessujets litigieux
à deshomozygotes
« chinchilla’ ) + +cc"
Co h
. Le nombre minimum de descendants
ayant
été fixé àhuit,
on avait une chance sur 256 de setromper
sur legénotype
de l’animal soumis au test. On a obtenu 41portées F 2
totalisant 267sujets :
144 animaux dephénotype
sauvage, 55 à yeux noirs etpelage clair,
52 à yeux rouges etpelage
sauvage et 16 double récessifs. Laprobabilité
du xltestantl’hypothèse d’indépendance (rapport théorique
desphénotypes :
9 : 3 : 3 :1)
estsupérieure
à0,80.
Dans cesconditions,
onpeut
admettreprovisoirement
que les locimarqués
par ces deux mutants sontgénétiquement indépendants.
ENQUÊTE
SUR LECARACTÈRE
CULARD DANS LA ZONE CHAROLAISEB. VISSAC.— Station de
génétique quantitative
etappliquée, C.N.R.Z., !8-Jouy-en-Josas.
J.-J.
LAUVERGNE. - Station centrale deGénétique animale, C.N.R.Z., 7 8-Jouy-en-Josas
LN.R.A.Cette étude a été réalisée en 1962 et 1963 dans 17
élevages
charolais dudépartement
deSaône-et-Loire où étaient apparus
fréquemment
des veaux culards au cours des années anté- rieures. Le caractère culard a étéapprécié subjectivement
enAvril,
Juillet etSeptembre
pour la totalité des veaux nés dans cesélevages (N
=513)
suivant une table en 10points précédem-
ment décrite. Les animaux ont été
répartis
arbitrairement en 3catégories d’après
la valeur de la note obtenue(0-20) :
0-6 : veaux normaux; 7-12 : veaux « semi-culards »; 13-20 : veaux culards.Le
pourcentage
de veauxpointés
comme culards(toutes périodes)
était de11,8
p. 100 en1962,
de
4,0
p. 100 en 1963; celui des veaux culards et semi-culards de34,6
p. 100 et29,4
p. 100 res-pectivement.
L’influence de l’année(P
<0,01)
sur lafréquence
de ces 2catégories
estinterprétée
par une incidence de
l’opérateur.
On a par ailleurs montré que lepourcentage
de veaux notésculards et semi-culards variait suivant le sexe
(P
<0,01), l’âge
des veaux(P
<0,01),
lapériode
de contrôle
(P
<0,01)
et le nodevêlage
des femelles(P
<0,01).
Aucun de ces facteurs n’avait par contre une incidencestatistiquement
notable sur lepourcentage
de veaux vraiment culards(P
>0,05).
Leur action sur la croissance musculaire de veaux normauxqui
ont pu être confondus avec des semi-culardsexplique
enpartie
ce résultat. Les différences entre descendances de taureauxapparaissent
tant en 1962qu’en
1963 dans lafréquence
des veaux culards(P
<0,01)
ainsi que dans celle des veaux culards et semi-culards
(P
<0,01).
Du fait de lapratique générale
de la monte naturelle dans ces
élevages,
ces différences ont pu être accentuées par les variations de milieu entretroupeaux.
On note, demême,
une différencesignificative
entre femelles dans laprédisposition
à fournir des veaux culards(P < 0,01)
et culards ou semi-culards(P
<0,01).
La
fréquence d’apparition
d’un veau culard dans la descendance d’une femelle une année est environ 2 foisplus
élevée si cette femelle a fourni un veau culard l’annéeprécédente,
que la fré- quencecorrespondant
à une femelleayant
donné la même année un veau normal. On aprécisé également
l’attitude des éleveurs vis-à-vis de la sélection des femellesprésentant
le caractère culard : aucun veau culard né en 1962 et 1963 n’a été mis à lareproduction.
En cequi
concerneles deux autres
catégories,
on apu noter
une utilisationpréférentielle
des femelles dephénotype
intermédiaire.
Ce texte résume une