Etablissement de centres regionaux de production et distributions de vaccins veterinaires dans les pays de la communauté économique des etats de l'Afrique centrale (CEEAC) : étude de faisabilite

•

•

POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD). DES NAnONS UNIES POUR L'AFRIQUE (CEA).

•

,

ETABLISSEMENT DE CENTRES

REGIONAUX DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION .. DE VACCINS

VETERINAIRES DANS LES PAYS

DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQlTE CENTRALE

(CEEAC)

ETUDE DE FAISABILITE

Etude reallsee par un Consultant de la FAO

..

•

I.

TERMKS DE REFERENCE

ETUDE DE FAISABILITE, ETABLISSEMENT DE CENTRES REGIONAUX POUR PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE VACCINS VETERINAIRES DANS LES PAYS DE

LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE (CEEAC) INTRODUCTION :

1.1 Pays constituant la CEEAC Cameroun, Tchad, Republique Centrafricaine (RCA), Congo, Gabon, Guinee Equatoriale, Sao Tome

I< Principe, Rwanda, Burundi, Za ir e

J. 1. 1 Les pays suivants ont des laboratoires de production de vaccins

Cameroun Tchad : Rwanda :

Za r r-e :

LANAVET Garoua Laboratoire de Laboratoir.e de Laboratoires Lumumbashi

FARCHA Kigali

de Kinshasa et de

\+ .

.

^.. i ,1.2

f I I

I

•

•

Production actuelle de vaccins: les laboratoires du Cameroun et du Tchad sont mieux connus des experts du projet RAF/88/050 parce qu'ils participent il la production de vaccins pour la campagne PARC de lutte contre la peste bovine. Les vaccins qu' its pr-oduise n^t sont regulierement testes par Ie PANVAC de Dakar.

Le Laboratoire de Fareha eonstruit avant les independanees fut Ie laboratoire federal de l'ex-AEF pour les pays d'Afrique Centrale. Ce laboratoire a connu quelques diffieultes au debut des annees 1980

a

^{cause de la guerre civi Le} au T'c had . Mais depuis

1985, I ' assistance de la France, de la Comaunaute Economique Europeenne et de la FAO a permis de relancer les activites de production de vaceins. Le laboratoi r e produ i t des vacc i ns eontre la peste bovine, la peripneumonie , l e charbon bac te ridien , l e charbon symptomatique, la septicemie hemorragiqlle . Le laboratoire de Farcha vient d'acquerir un lyophilisateur USIFROID de grande capacit.e qui lui permettra d'augmenter sa capaci t.e de production.

Cependant il lui reste encore

a

^{faire beauco~p}

d'efforts pour ameliorer l'environnement qui assure la s^te ri li te du vacein au cours du eonditionnement pour la lyophiI isation. Le projet RAF/88/050 avai t recommande l'installation de hottes

a

flux laminaire

des Dj recteurs des ^{Labo r-a}toir'e s nationaux producteurs de ^vaccins au siege de l'OUA/IOAR ii. Nairobi l es 27 et 28 Septembre 1990.La r6union a fait 1a recommandation suivante :

Compte tenu des contraintes ~conomiques qui pr~valent en Afriqup, il a i t i recommandi ce qui suit:

i . les pays de La me me r~gion doi vent coope r e r en matiere de production de vaccins pour profi t.e r de l' expe rtise technique disponible dans la region.

ii. Cette cooperation doit inclure au t.ant, que possible l a regionalisation de La production des vaccins. Cette

coop~ration ~conomiqt!ement plus justif'iabJe ~viterait la multiplication de petites unites de production non rentables. Pour 1es vaccins prioritaires, on doit encourager les producteurs ii. se specia I iser dans des vaccins di f f'e r snts de manie r-e

a

^{cr-ee r un mar-che large}

commercialement comp~titlf et couvrant les besoins de la rigion. On devrait eviter la creation de monopoles d'itat ou prives de maniere

a

^{proteger les} consommateurs

(e1eveurs) et

a

preserver la qualite des produits.

Cctte recommendation a

ete

ent er ince pal' la 3eme Conference des 'linistres r-esponsab l e s de 1 "e l ev ag e des Etats rnembres de 1 'OUA

(01-05 Octobre 1990 ii. Nairobi).

Elle doit Stre prise en consideration par la CEEAC. La mission doit permettre de qefinir que H s l l abo r a t.oi r-efs ) de la region doi I vent ) produire que l I s ) vaccinls) en tenant compte de la Q.J!ali te et du prix.

2. MANDAT :

2.1 Visiter l e siege de l a CEEAC pour prendre contact avec les autorites de l'Organisation et Ie chef du projet RAF/88/049. Le consul tant discutera en particulier des laboratoires ii. con side r e r pour Ie marche regional des vaecins, de la volonte politique des Etats pour la cooperation r~gionaleet l'exploitation en COmmun des ressources confo r-mement

a

la recommendation OUA ci-dessus rnentionnee.

2.2. Visiter les laboratoires de production de vaccins pour:

•

. J

2.2. 1 Eva Iue r I' infrastructure, appr ecⁱer- sa voir si e11e offre des conditions conveanbles pour 1a production des proposer des ameliorations.

conception, de travail vaccins et

2.2.2 2.2.3.

r.tudier 1a distribution d'eau et d'energie electrique Recenser I 'equipement disponible, appr-ec i.e r son etat , son efficacite pour Ie travail demande.

2.2.4

2.2.5

2.2.6

2.2.7 .,

2.2.8

2.2.9

2.2.10

Etudier les facilite s de reparation et de maintenance de 1 'equipement, la fiabi Lite de l a chaine de froid.

Evaluer l'efficacite du service de maintenance, voir s'il b~n&ficie d'un environnement technologique.

Appr'ecie r l e volume et les conditions d'allocation du budget de fonctionnement.

Evaluer Le niveau technique du personnel de production des vaccins.

Evaluer la qualite des vaccins produits (les donnees de contrale de qualite des vaccins effectues par Ie PANVAC pourront serv ir de base d ' appr ecia tion . Verifier si les BONNES MANIERES DE FABRIFATION (BMF) sont appliquees.

Verifier si Ie laboratoire a un service independant de contrale de qualite des vaccins (cQV), faire une DE QUALITE pour savoir si Ie laboratoire donne des garanties de production de bonne qualite.

Evaluer Ie personnel, son niveau de formation et de technicite.

-

2.2.11

2.2. 12 Evaluer les besoins travail pour que fonctionnelle.

de renforcement des covens de la structure soit plus

2.2.13

ii.

2.2.14

2.2. 15

2.2.16

Evaluer les besoins en vaccins de la sous-region Vaccins pour gros betail et petits ruminants.

Vaccins pour volaille.

Recenser les types de vaccins produits et e~aluer la

c ap aci

te

de production des Iabo r-etoir e s de La sous- region.

Voir si les laboratoires ont des insuffisances et si llimportation de vaccins se justifjerait.

Faire Une etude comparative des coGts de production et d'importation des vaccins.

.-\ la Iumi e r-e des orientations de politique economique des pays de la sous-region, et de la volonte pol i tique de cooperation regiona l e , Ie consultant pr-es en t.e r-a un schema de projet sous-f-egiona l de production et de distribution des ~accins.

dans le soc t.eur de distribution et 1"ameuagement. d'un couloir sterile aboutissant

a

]louverture du lyophil is a t.eur . Le PANVAC av ai t prepare ii ce sui et

une note technique pour le Di recteur de Farcha

a

l'attention du bureau de la CEE

a

^NDjamena.

Le personnel charge de la production de vaccins contre la peste bovine et la perlpneumonle est consti tue de techniciens suba l ternes encadr-es par un Docteur veterinaire de I'assistance franQaise. 11 y a un besoin urgent de cadres superieur-s nat.i onaux pour la reI eve de I'assistance franQaise.

Le laboratoire de Farcha a un bon service de maintenance dirige par un technicien franQais.

Le Laboratoire de FARCHA abrite une des CINQ BANQUES DE VACCINS mises en place par Ie programme PARC pour les interventions d'urgence.

Le LANAVET de Garoua (Cameroun) de creation r ecent e est le laboratoire le mieux equipe en Afrique sub-saharienne. Il pr-oduit 17 types de vaccins contre les maladies du betail et de la volaille et travaille pOllr la mise au point de 5 8utres vRccillS nouveaux.

Suivant les resultats de cont r-o Ls de qua li te ef fec t.ue de 1988

a

1991 par le PA~VAC de Dakar sur les lots de va cci n contre la peste bovine, le LANAVET du Cameroun est l e meilleur laboratoire du moment en Afrique Occidentale et Centrale. Il est so l lici te par de

nombr~ux pays pour leur campagne annuelle de

v accination (Cote d'Ivoire, Burkina Faso, Gu i nee ,

RCA, etc).

L"equi pement so phi st ique du LANAVET est entretenu par un service de maintenance comp~tent.

La politique de formation du personnel national est

bien ^progr amme tous les pastes techniques sont

tenus par des cadres nat ionaux .

L'ONUDI vient de c r-ee r au LANAVET, en accord avec l'OMS et l'UNICEF, une unite de production de vaccin antitetanique i usage humain : c'est une preuve de l'importance et de la confiance dans les capacites techniques du LANA VET de Garoua.

Les deux labopatoires du Zaire (Kinshasa et Lumumbashil et celui du Rwanda produisent des vaccins 1 iquides contre Les maladies du betai 1 et de la volaille. Ils ne sont pas bien connus des experts du PANVAC. C'est pourquoi une visite de ces laboratoires est recommandee pour apprecier leur eapaeite, leur competence et les probl~mes qu'ils rencontrent.

• •

• I

I I I I ,

I L

I

I J

I

I

I

I

r,R r&~jonaljsatioll rCQuiert line reslrllcturntiorl conduisant a l a suppression des 1abo r a toj res non vi ab l e s au

a

leur re conve r-sion pour des act.ivit.e s

plus rentables. Le consultant presentera un schema de restructuration assorti des incidences ~conomiQues.

11 def ini r-a La specialisation des laboratoires qUI de,'roflt ~tre retenus pour produire des vaccins.

2.3. Participer

a

une consultation nationale au siege de La CEEAC Le consul tan t pr-esent.e r-e Ii cette r eun ion ses concl us ions et recommandations sur la regione lisat ion de la production et de la distribution des vaccins.

3. CONCLUSION

Un rapport cir-constancie degage r a les conclusions et recommandations sur

Ie diagnostic des contraintes les besoins

les propositions pour la regionalisation de la production et de la distribution des vaccins.

La mission sera effectuee par deux consultants Ie conseiller technique principal du projet RAF/88/050 et un consultant independant qui redigera Ie rapport final avec la participation du

crp

du projet RAF/88/050.

La fAO transmettra Ie document finalise aux autorites de la CEEAC.

La premiere partie du rapport est l ' evaluation des laboratoires In;9Ql!ct:ellrs de YCi_GC ins: LANA VET de Garoua (Cameroun) et Laboratoire de FARCHA (Tchad). Cette etude a ete faite par Dr. J.J. TULASNE.

La deux i eme partie du rapport a ete preparee par Dr.D. SYLLA. Elle concerne 4 pays non producteurs mais

<:;Q.Il§gJl)mateur~ de_Y~<=:9_i_ILS : Congo, Burundi, Rwanda, Sao-Tome et Principe.

Vne mission sera envoyee au ZaYre pour evaIue r les laboratoires de Kinshasa et de Lubumbashi des que les conditions de stabilite politique Ie permettront.

A ce stade les conclusions du rapport sont donc provisoires.

*********

,,'MS-PS

PREMIERE PARTIE

EVALUATION DES LABORATOIRES PRODUCTEURS DE VACCINS

VETERINAIRES EN AFRIQUE CENTRALE

LABORATOIRES VISITES LANAVET DE GAROlJA (CAMEROUN) LABORATOIRE DE FARCHA (TCHAD)

Par

Dr. J. J. TULASNE

LABORATOIRE NATIONAL VETERINAIRE DE BOKLE GARAOUA

(REPUBLIQUE DU CAMEROUN)

Oct.ohre 1891

•

-

^_.-

-_.

S O M M A I R E

- Presentation genera Ie du laboratoire

II - Production des vaccins bacteriens et viraux ...

!II - Contrale de quaIit& des vaccins .

IV - Se rv i.c e El cvage .

v - Serv ices generaux - maintenance . II - Gestion de la production .. , .

VII - Expedition des vaccins .

VIII- Commercialisation des vaccins .

IX - Evaluation du cheptel camerounais .

x -

Commentai res et propositions .

ANNEXES .

Page

1 8 15 17 18 21 22 24 24 25 33

I. I ~ IlENOMI NAT ION

1.2 -- SIGLE L\N.'.\1,:1.

1.:1 ~ ADRESSE POSTALE

I • 4 ~ TELEPHONE

DP 50:1 GAROUA (RellUbljque riu Camer-oun)

(237) 27 13 ^0:) 27 15 ¹² LI 15 8i .

1.5 ~ TELEX I • 6 ~ FAX :

7691 ,,\

. par I.' intt'rm(~diail'e dr.> la pllA.r'm"F'.If> elu ~rand m,ll'chf~ [:237) '-', 2, I}:'.

I. 7 ~ DIRF:CTf:IJR GENr:I(~1.

Tel e'ltea.u d i^rt:~{': 2I

.,

^{- ,~}-,

~

,

.: .J

Pe r s onne 1 27 2S ^h.J.

I . 8 ~ DIRECTEUR GENERAL ADJOI NT : Docteur

Tel. :

v~t~rillilirc Abdoulkadir'i SOIJlpy

Bureau direct 27 10 91

P~r's0ntlel : 27 26 T~

1.9 ~ STATUTS DU LABORATOIRE :

Le L.";I\-H'FT pst: 1111 et8.hl iss~ment r'p.r~rlllbJic ,~I ca r a-;t.:.rr.· indu s t rie l ;c.'

commercial (EPIC).

1.10 - MINISTERE DE TUTELLE :

Ministere de I.'El evage , des PecllF~s e t des I ndust rif?::;. -\1iment ai r» ,

(~IINEPIA) .

J - OIlGANIGRAMME ACTlJEL

CONSElI

1

I D'ADMI'NISTR~TION I

I

DIRECTElJR GENERAL

I

SECRETARIAT

--

DE DIRECTION

I DIRECTElJR GENERAL ADJOINT ^I

- -

SERVICE MAINTENANCE ERVICE INFORMATIQlJE

SERVICE ELEI'AGE INFIRMERIE

,

,PARTEMENT

I

A 1INISTRATIF ET

~-INANCI ER

DEPARTEMENT VIROLOGIE

DEPARTEMENT BACTERIOLOGI E

DEPARTEMENT I MMUNOLOG IE CONTROLE DE QUALITE

DEPARTEMENT VACCINS HUMAINS

DEPARTEMENT BIOCHIMIE

I

DEPARTEMEN1 PARASITOLOGIE

Service 3.dminis- tratif

Service production

vaccins

Service production

vaccins

Service

diagnostic

Service production

vaccins

Service . Service di agnos't;i'c-·-diilgnos.t IC epIdemiologie epidemiolo;

Service inancier

Service diagnostic epidemio- logie

Service diagnostic epidemi o- Iogie

Service contrale vaccins

. Service repartition (projet ONUDI

Cameroun 1989-90)

Service analyses al imentai res

ServIce experimen- tation.

1.12 - I'ROJ~;r O'ORGANIGRAMME

Dev r-ai ^t eLre a p p r'ouve par If' ^pr-ochain Con sei l d'Administralion avant

fin 1991.

cr. nouvel organigramme propos~ en annexe 1.

1.13 - ETAT DU PERSONNEL DO LANAVET

Effectif camerounais : 206 personnes (octobre 1991) dont

19 cadres

29 agents de maitrise 158 employes, ouvriers.

-

Cadres Agents de Employes

~laitrise Ouvriers

Direction 2

Administration generale 2 6 70

Bacteriologie 3 3 13

Virologie 3 5 6

Vaccins humains 3 3 13

Immunologie contrale de qual i te 2 1 2

Maintenance I 6 30

Elevage 1 19

Parasitologie 2 3

Biochimie 3 2 2

TOTAL 19 29 158

P. 100 9,22 14 ,08 76,7

Cooperation technique fran9aise : 3 cadres.

Qualification des 11 cadres techniques directement impliques dans Ie productions de vaccins :

Vaccins veterinaires

Departeaent bacteriologie 1 docteur veterinaire

CES bacteriologie et virologie systematique CES bacteriologie et virologie generale CES immunologie generale

M[lltri~~' hio l ogic hunain e ingenieur

Maitrisl' biochimie DEA biotechnologie.

Departellent virologie docteur v~t~rinaire

CES virologie et bacteriologie Certificat specialisation lEMVT 1 technicien superieur de l'Elevage

(Higher National Diploma in Animal Health and Husbandry).

Departement contrale de qualite 1 Docteur veterinaire

CES irnmunologie

Certificat specialisation IEMVT 1 ingenieur de conception

Option genie chimique .

. Vaccins humains (projet ONUDI Cameroun) 1 lngenieur de conception

Option production (genie des procedes) 1 technicien superieur de l'Elevage

(Higher National Diploma in Animal Health and Husbandry) .

Repartition vaccins

1 docteur en pharmacie (option biologie).

Maintenance

1 ingenieur gfnie ~lectrique

1 techniciell superieur de maintenance (Coop&ration Fr ancai s e ) .

Estimation de l'ensemble du personnel technique affecte

a

la production de vaccins :

. 11 cadres dont

3 vete rinaires 1 pharmacien 4 ingenieurs

3 techniciens superieurs

35 oUVriCI"S employris.

NR. - Estimation pour ces dernieres categories

Soit un total d'environ 62 personnes pour les productions de vaccins.

Pour information qualification des 9 autres cadres techniques et administratifs du LANAVET.

Surveillance sanitaire Departement Biochimie

Docteur Veterinaire CES biochimie

Maitrise As sciences v~t~rinaires

2 licencies en chimie biologique.

Dep,rtement Parasitologie.

1 docteur vete rinair-e par-asi tologiste (Cooperation fr anc ai s e ) .

Departernent Bacteriologie-virologie

1 docteur veterinaire microbiologiste (Cooperation fra n9 aise)

2 docteurs veterinaires.

Administration generale

1 docteur de 3Ame cycle : sciences de la vie option parasitogie et DEA entornologie medicale et veterinaire

(occupe actuellement les fonctions de Directeur Administratif et financier par int~rim).

1 d ipLdme d'etudes superieur-es de commerce (option sciences et techniques de ge s t.Lon l ,

1.14 - BUDGET DU LANAVET

- Sources de f i nancement actuelles Subvention de l'Etat

Ressources proprp-s - Ver.te de vaccins

6

- P r - e s t . ati^{o n s} de Sf~r'VJCe ^{( d}i^{a g n o s} t.i^{o s , s t . a g}i^a i ^{re s } .}

Financements ext~ricurs

COlltrats avec des organismes ~trRngers et internationHux.

- Un seul budget pour In production et In surveillance sanitaire.

- Budgets 1987 A 1991.

I

I I I I

Exercies annuels du ler juillet au 30 juin.

[

Annee Fonctionnement Investissernents Total f--

1987 - 1988 791 920 000 208 613 000 1 000 533 000 1988 - 1989 582 200 000 164 050 000 746 250 000 1989 - 1990 551 151 000 158 081 000 709 232 000 1990 - 1991 606 668 000 143 3:l2 000 750 000 000

I I

NR.- Pour des raisons techniques} les bilans reels n'ont PI.! etre communiqes.

- Actuellement pas de placements bancaires - Contrat de performance

tresorerie courante.

J

Le LANAYET a sigrie Ie 2 aofrt 1990 un contrat de performance avec l'Etat Camerounais represente par Ie Ministre de

l'Elevage, des Peches et des Industries Animales (MINEPIA).

Ce contrat definit Ie budget du LANAVET jusqu'en 1994.

Le budget annuel est equilibre par une subvention de l'Etat.

II ne peut etre modifie.

Budget previsionnel de 1991 A 1994.

I I

J

o

1991 - 1992 1992 ^- 1993 1993 - 1994

Anne" _..

_----

^.-

Charges directes 80 882 000 89 392 000 101 382 000 Charges indirectes 470 000 000 470 000 000 470 000 000

Produits 245 659 000 286 658 000 342 421 000

Subvention de l'Etat 305 223 000 272 734 000 228 961 000 Budget annuel

I

previsionnel 550 882 000 559 392 000 571 382 000

-

Charges directes : li~es A la productioIl (mati~res premi~resl

reactifs, retit materiel de laboratoire ... I.

Charges indirectes : salaires, e l ectr l cit.e , telephone, fuel,

mal nt enan c e .•.

Produits : vente de vaccins.

Ce budget previsionn"l 1991-1994 ne prend pas en compte

d'§~~rltuels investissements en mat~riel industriel (fermenteurl

Iyor~llis.teur .,. I.

11 est co"sidere que I'equipement Rctuel permet de produire dans des conditions satisfaisantes : sa maintenance doit etre assuree.

Apports ext~riel;~s compl~mentaires.

Serosurveillance de la peste bovine Fin"ecee par CEE-FED

70 000 000 f CFA sur 2 ans.

Pr ojet "I'r vpano somose s animales sans tse-tse dans l e Nord

Came r oun ,..

Finance par Ie Ministere Fr an c ais de la Cooperation et du Dev,? loppe n.ent.

17 500 000 F CFA sur UNAN (350 000 FFI.

Projet "d'epidemiosurveillance de la pathologie des petits ruminants au Cameroun".

Proj~t regional Tchad, Cameroun, Niger, finance par Ie Ministere

Fran~ais d~ la Cooperation et du Developpement.

100 000 000 F CFA sur 3 ans (2 000 000 FF).

1.15 - PLAN D'ENSEMBLE DU LABORATOIRE ET DE SES ANNEXES (Cf. annexe 2).

8

11 - I'RODlJCTION DES VACCINS DACTERIENS ET VIRAUX I I .J - GAMME VI': PROOUCTI ON

Le LANA VET propose une gamme &tendue et complete de vR,CCins bacte riens ct virRllx ~)our l'Afriqlle sllb-sahRI·ienl1e.

11.11 - Yaccins bacteriens

- peripneumonie contagieuse bovine

- Septicemie hemorragique des Bovides (pasteurellose) - Charbon symptomatique

- Charbon bacteridien

- Cholera et typhose aviaires.

I I.12 Vaccins viraux - Peste bovine

- Peste des petits ruminants - Clave lee

Maladies aviaires : maladie de Newcastle (2 \aeeins), variole aviaire, maladie de Gumbore, bronchite infectieuse.

11.13 - Vaccins mixtes

- P~ripneumonie, peste bovine

Maladie de Newcastle, cholera, typhose aviaire.

11.14 - Consulter plaquettes publicitaires bilingues jointes au rapport.

11.15 - Yaccin actuellement en cours d'essai sur Ie terrain.

- Peste bovine tllermostable.

11.16 - Yaecin humain

- Anatoxine tetanique projet ONUDI Cameroun 1989-1990.

11.2 - MATERIEL INDUSTRIEL ACTUEL 11.21 - Yirologie

- 3 hottes

a

flux laminaire dont 2 (3 ans d'age) 1 (6 ans d'age) - 2 eouY"uses (6 ans d'age)

- I distillateur (2DO l/jour) - I bidistillateur (6 ans d'age).

. 2 double entree.

- 6 autuclaves (6 ans ct'i~e) 2' vor-t.lc aux

. 4 rll)uble elltr~e.

11.28 - Machines

a

^glace

3 (4 ans d'age) (glace en pail l et.t.es l ,

11.29 - Cha.bres etuve : 3 de 20 m3 (2 de 6 ans, 1 de 1 an d'age).

11.30 - Equipement frigorifique

- 5 chambres froides + 4'e (+2 +S·C).

de 100 rn3 (3 ans d' ige) de 40 m3 (6 ans d'age)

3 de 20 m3 ( 2 de 6 an s , I de I an d'age)

- 3 chambres de congelation (-20'C) de 40 m3 de 6 ans d'age 2 ^dt) 20 m3 de 6 ans d'age - cOllg~laleurs i -80'C

. 2 de 4 ans d'age.

11.3 - MATERIEL DE LABORATOIRE POUR LA PRODUCTION

- 1 lyophil isateur de laboratoire (banque de production) - 7 balances ~lectroniques de pr~clsion

- 2 cenlrifugeuses 6 pots I litre - 4 centrifugeuses dc paillasse - 8 pH-metrE'S

- 14 agitatelJrs magnetiques de laboratoire - 2 agitateurs magn~tiQues industriels - 7 microscopes 3 A contraste de phase

2 stereomicroscopes 2 i statif [nversA - 6 _etuv~s (armoires]

Ce matArlel a entre 1 et 6 ans d'age maximum.

11.4 - TECHNIQUES DE PRODUCTION-REPARTITION [1-41 - Standardisation des techniques

Pour les vaccins bactAriens et vlraux, les techniques de production- dparti t.lon et de contriiles (en cours de production) sont s t.ande r-disees , Elles ant toutes AlA rAdigees.

I I I

[

•

11.22 - Bac t.e rio l ogir:

2 pr~fermcllteurs (30 I BT 100 L) (6 Bns d'age) 2 fermenteurs de 450 J (4 ans d'age)

- 2 hottes it fl'lx lamillBire (4 el 6 ans d'lge) - 1 dist i l Lat.c-ur (200 lIjour) (6 ans d'age),

[1.23 - Vaccins humains (Projet ONUDI Cameroun 1989-90) - 1 fermenteur de 150 I

- 1 cuve de preparation des milieux de 150 I - J cuve de m~lange vaccinal de 250 I

- 3 hottes

a

flux laminaire - 2 autoclaves verticaux

- 1 four Pasteur double entree

- 1 unite de traitement de I' e au par osmose inverse (debit

instantan e ) 480 I eau apyrogene Zheur-e.

~ateriel de 2 ans d'lge, [1,24 - Unite de Jyophilisation

- I lyophilisateur industrie i 42 plateaux 15 000 flacons 10 ml

6 700 flacons 20 ml 6 ans d'age.

11.25 - Repartition

- 1 machine l repartir non automalique pour flacons plastiques 250 ml (2 pastes) (6 ans d'age).

pompe doseuse pour flacons 10 ml

a

100 ml (6 ans d^Iage) - 4 pornpes doseuses pour flacons ~ ml

a

50 ml (2 de 6 ans, 2 de

1 an d'age).

- 1 machine

a

repartition automatique avec bouc hage et se rt is s a ge pour flacons 10, 20 ml (3 500 fllheure) (l an d'age)

1 machine i repartir en ampoules (non encore installee!

- 1 machine

a

laver les flacons (3 000 flacons/heure) (l an d'age)

- 2 plafonds soufflants Ii flux l aminair e ) (Ge 1 an et 4 ans d ' age) .

11.26 - Conditionnement

- 1 etiqueteuse (4 ans d'age) - 2 sertisseuses (6 ans d'age), 11.27 - Sterilisation

- 4 fours Pasteur (6 ans d'age) . 2 armoires

11.42 - Docu.ents de production

- Fiches de prcduct ion pour chaquo lot (pr-ecultur-e , culture,

melange , repa r ti Lion, cont.ro^{Le-s l}

- Fiches de tr.llsmission pour Ie mBgasin et Ie contr6lc de qual i te

- Tous ces documents sont archiv&s.

11.43 - Soucheg de production - Ori gine

Peste bovine: Pirbrigth Souches Bviaires : Weybridge

Souches bact.eriennes : 1EMVT

VOIr p1aquette commerciale en annexe.

- Les sauches sont Lyophi Li se e s et conse rvee s

a

-80'c (viro Iogie l et -20'( (bacteriologie).

- Le stock des Bouches est consigne sur des registres speciaux.

Tout mouvement est enregistr~ (eIltr~e, sortie).

Les souches vaccirlales sont strictcment s~par~es deR autres souches (d'~preuve par exemple).

11.44 - Techniques de production

- Les protocoles de fabrication correspondent

a

ceux utilises classiquement par les laboratoires producteurs de vaccins en Afrique sub-saharienne (peste bovine. peripneumonie

contagieuse, charbon bacteridien).

- Pour ce rt.ains vacc i ns bacte ri en s (charbon svmptoaatique , pasteurellose bovine). les methodes t r adi tionne l l es de culture ant ete remplacees en routine par des technologies rnodernes : fermentations industrielles.

11.45 - Les aethodes de culture sont standardisees.

- Lignees c cl Iu l ai r-es pour le vaccin bovipestique : cellules VERO (la mast~rbankl cependant, est toujours clJltiv~e sur cellules de rein de veau).

Oeufs SPF pour les vaccins aVlaires.

Milieux standards en bacteriologie industrielle. composes par exemple de peptones, extraits de levure , glucose, serum de cheval.

IJ.46 - Melanges vaccinaux. repartition

Les melanges sont effectues dans des cuves gterilisees

a

la vapeur avec agitation magnetique.

12

- Lc s r{'par't-it ions sonl r eaLis e e s nve c de s pompte s do s eus e s sr».s hot.te

a

^{flux l anu nni r e au avec une machine}

a

^{repat'tir, bonchor-}

et cnpsu l e r au^tomatiq ue so us plafond souffLant..

Ir.47 - Protection des zones de product ion

- L'entree en z one est r egLementee pour la bac t c rio l ogie humain e

et .&t~rill.jre et la r~partition.

- SAS d'entree frontiere.

- Port de tenue de zone obligatoi r-e (blouse, pantalon, surbottes,

ca l.o t s ) •

- Port de masques (ensemencements}.

- Con^tro l e bs c t e rio Lcgique re~ulier de J'aerocontamination dE'S

zanes et des flux laminaires).

- Contr6le de la vitesse de l'air des flux laminaires

(an~mometre ) .

- D~sinfection p~riodique des zones (vapeurs formol).

- Les zones \"jrologie sont en depression.

- Les zones bRct~riologie en surpression.

11.48 - Contr6les en CaUl's de production - Repartition

- Puret~, st~rilit~ i tous les stades de production (pharmacop~e europee nnc ) .

- Repartition.

11.49 - Echantillons de production

POllr chaque lot de product ion^I des ec hant i lLon s sont conserves au fro id par les depart.ement.s de production (15 unites par lot). D'autres echantllions sont transmis par 1a prodllction au d§partement ccntr61e de Qualit~"

!l.5 - CONDfTIONNEMENT - STOCKAGE DES VACCINS 11.51 - Objets de conditionneMent

- I etiquette autocollante par flacon (Cf. modeles en annexe 3).

- Etiquettes de cauleur di f feren t.e pour chaque vaccin , Etiquette'; bi ling ue s (f'r-ancaia-ang Ja.i s ) avec

Le nom commercial du produit Son indication

Les nom et adresse du producteur

COllsprvation

\jsa~f' ve t.e rinni rc

Nombre de doses/flaco"

N' lot

Date tie p~rempti(ltl.

- Notices d'utilisation bilingues.

PILlsieurs notices sont introduites dans les caisses au moment de I' e xpedition (Cf. annexe 4).

11.52 - Stockage des vaccins

- Des l a fin de La repartition (au de La l vophi Li s at.i on ) l e s vaccins sont ent r epo ses immediat eeent en chambre fro ide au de congelation soit i :

+4 "C :

.-20·C

vaccins bacteriens inactives (charbon symptomatique, pasteurellose bovine, cholera-typhose aviaires) vaccins bact~riellset viraux vivants (p~ripneumonie,

charbon bacteridie n , peste bovine, c Lave l ee , vaccins

\'iraux aviaires).

- Les vaccins restent stockes dans CBS conditions pendant toute la duree des contr'61es et jusqu'~ leur exp~dition.

It

11. G - VENTES DE VACCINS 90 - 91 ET CAPACrTES ACTUELLt:S Dt; PRODUCTION

i

Cln Sorties 1990-91 Capacites actu~lles faux

ri an) en de production en nc cupat ion millions de doses mililons de doses P. 100

Ilose bovine 1,78 7 25,4

symptomatiQue 1,56 7 22,3

bacteridien 0,24 3 8

+ typhose

0,42 4 10,5

vine + PPR 1,3 10 13

monie

use bovine 4,95 10 49,5

vine + monie

t) 5,9 15 39,3

avi ai r e s

::,"OC"~;:,;:

_{L 1 0 6}^{50 44,836,4}

I, ^Ii II

Pasteure

Vee

Charbon Charbon

Cholera aviaires Peste bo Peripneu contagie

Maladies Peste bo peripneu (bivalen

- Pour 1 'evaluation des c apacite s actuelles de production, on conside r e un ;:vthme normal de product ion

44 semaines/an

2 fermenteurs 450 l/semaine Ivaccins bacteriens inactivesl 2 lyophilisations/semaine tvaccins bacteriens et vir aux viv an ts ) .

Les capacite s actuelles de product ion pour chaque vacci n peuvent etre midlfiees par rapport aux autres vaccins de la

meme catego r ie (vacciris inactives, vaccin s vivants)

en fonction de la demand•.

Stock disponible Ie 22.09.91 : 17 747 000 doses de vaccins, (6 mois de stock),

! 111.1 - LES OEPARTEMENTS PRODUCTION ET CONTROLE DE QUALITE SONT SEPARES.

II /. 2 - TaUS LES LOTS DE VACCINS PRODUITS SONT CON'l'ROLES PAR LE DEPARTEMENT CONTROLE DE QUALITE.

III.3 - DES ECHANTILLONS REPRESENTATIFS DE CHAQUE LOT SONT ARCHIVES PAR CE DEPARTEMENT.

III.4 - TaUS LES VACCINS COMMERCIALISES REPONDENT AUX NORMES INTERNATIONALES EXISTANTES (OlE, Pha rmacopee Eu r-ope enne ) :

Du point de vue - purete - sterilite

- i nnocu i_t.t~

- acti\'ite.

111.5 - LES NORMES INTERNATIONALES O'ACTIVITE ET EFFICACITE SONT - Peste bovine: 2,5 lpg/dose bovine

- P~ripneumonie ; 1.10: germes/dose bovine

- Charbon bacteridien :

1.IO^f spores/dose bovine

Vaccination epreuve : 100 p.lOO protection chez Ie cobave vaccine.

- Charbon symptornatique

vaccinat iou-epr-euve 100 p . 100 protection chez Ie cobaye

vaccine .

...

Vaccins aviaires seroconversion des animaux vaccines.

111.6 - OONTROLE DU VACCIN PESTE BOVINE PAR LE LABORATOIRE PANVAC (FAO) DE DAKAR.

IIl.61 - Seuls l e s lots de vaccin peste bovine monovalent et biva l ent (per Ipneunon Ie ) declares con formes par 1e depar t.eaent Cont ro l e de quali te du L.\NAVET sont soumis all contro Ie officiel du laboratoire PANnC-FAO de Dakar dirⁱge par Ie Dr. Sylla.

III .62 -

1II.63 -

16

l'Ol15 ces lots sont syst6matiquement contr61&s par ce laborntolre. Le LANAVET ne les commerclnlisera qu'apr!s obtention, lot par lot, de I'accord offieiel de livr e par

C(' Labo rat.oi r-e de contro l e .

Resultats officiels concernant Les vaccins peste bovine du LANAVET (communiques par Ie Dr. Sylla).

Distribution par titre (Cf. annexe 5).

Titre moyen: entre 3,5 et 4 log (norme 2,5 log).

I

I

• I I •

Taux de reussite final:

Ell 1989-1990, tous les lots testes ont un titre superieur

Oll egal it III norme In t.e r-nat.i ona l e (Cf. annexe 5).

Crit~res retenus . titre

contamination

vide dans les flacons.

•

I

1989 88 p.100 de reu s site (prob l.eae de contamination sur c e rt ains lots.

•

1990 : 100 p.IOO de r e us sit.e ,

•

I I I

• II

1[1

IV - SERVICF; ELF;VAGE

lV.l - LE LANAVET ENTRETJENT UN CHEPTEL IMPORTANT COMPOSE DE

chevaux (10) producteurs de serums pour les milieux de culture

- bovins , Pf>tits ruminants (plusieurs cen t.aine s}, Quelques pore pour

les controles d'innocuite, d'efficacile et les experimentations - des animaux de laboratoire (pour la me me utilisation) :

CobByes (30n environ) Souris (1 500 minimum)

Lapius (30 environ)

V01ailles (variable selon essais).

IV.2 - LOCAUX

Les locau); d'elevage, de controle et d'experimentation sont separes.

- Le LANA VET possede

1 ecurie (12 boxes)

1 etable bovins (stabulation libre)

2 etables petits rumainants (stabulations libresl 1 porcherie

4 animalerie ( animaux de laboratoire, dont une pour les vaccin s humalns (avec climatisation)

4 lazarets (quarantaine)

1 salle autopsie + incineration

1 atelier pour la fabrication d'aliments

1 pare de vaccination avec un couloir de detiquage (par douche) .

IV.3 - MATERIEL

- Equipements d'elevage complets pour les differents IOCBUX.

- 1 bascule pour la pesee des grands animaux - 2 iDcinerateurs

- Materiel de meunerie et de fabrication d'aliments.

18

v -

SERVICES GENERAUX - MAINTENANCE

v.r -

CES SERVICES SONT GEOGRAPHIQlJEMENT SEPARES DES AlJTRES INSTALLATIONS DU LABORATOIRE.

V.2 - ILS COMPRENNENT liN CERTAIN NOIffiRE DE LOCAUX ET ATELIERS.

- Services gene raux : differents locaux pour cIimatisation, chaudiere vapeur, traitement de l'eau, compresseurs d'air, groupe electrogenes.

- Ateliers de la maintenance;

electricite - electronique mecanique plomberie

froid

menuiserie - peinture garage

- Ma~asin pieces d&tachees.

V.3 - SOURCES D'ENERGIE ET FLUIDES

V.31 - Departs separes pour la production

a

partir de la distribution generale pour l'ensemble du laboratoire.

V.32 - Electricite

- Fourniture par la Societe nationale SONEL.

- Puissance souscrite ; 440 kW.

- Puissance utilisee ; en moyenne 12 000 kW heure/mois.

- 3 groupes electrogenes de secours destines essentiellernent

a

la productlon de 180 kW chacun, avec de mar rage automatique en 20 sec, et aliolentation de la production apr~s 3 minutes (~g~~ de

7 an s ) •

- Toute l'lflstallatioll est en triphas~ 380 volts + terre + neutre.

- 48 i 60 heures de rupture/an en saison des pluies (sans repercusslon sur la production grice aux groupes de secours.

V.33 - Gaz

- Bcuteilles de butane

- 3 pastes de travail en production (3 x 2 = 6 bouteilles).

V.34 - Vapeur

- 1 chaudio r-o v.ipcur au fuel 'Timbre c ](l lJ"I'S

Pression service; 2-4 bars Capacite : 1 tonne vapeur/heure

Traitemenl de la vapeur: produits des alcalisants par pompte doseuse.

V.35 - Eau - Origine - 2 forages

nappe phreatique.

1

a

90 m avec pompe immergee (40 m3/heure)

1 autre en attente : debit trap faible (10 m3/heurel.

- L'eau de forage est decantee dans 2 baches de 500 m3 chacune avec addition de chlore par pompes surpresseurs.

- 'Traitement : 1 deferrlseur - 2 flltres

a

^sable.

- 2 groupes de pornpes surpresseurs.

- Distributio11 pour le laboratoire ;

Press ions maximale calibree : 4-6 bars.

Pression d'utilisation : 2,5 bars.

Rupture de l'approvislonnement : Ires rare car surpresseurs.

- Eau chaudes (sanitalres) :

. 1 chaudie r e 300 1i tres e au chaude/heur·e.

V.36 - Air compriae

3 groupes air comprime.

- Res eau centralise: dis t ri but ion sur toutes les pai l l as se s de product ion.

300 Iltres d'air comprime

a

10 bars dans chaque cuve.

V.37 - Azote

- Liqulde : 2 containers de Dewar de 20 litres (conservation souches ~n vlrologle).

- Gaz : quallte C ou U pour Ie refroldissement des fermenteurs apres sterilisation (culture anaerobies),

20 V.38 - Autrcs gaz utilis&s

V.4 - CLIMATISATION

1 ce n t.rale avec 2 groupes froid et 4 compresseurs (eau refroidie it

10'C en circuit ferme).

- Climatisation par ventilation individuelle par local.

- Temp&rsture (zones climatiseesl Saison froide 20'C

Saison chaude 25'C

- Pour Ia production, les di ffuseurs sont tous equipe s de pref i ltres et filtres absolus (99,99 p.IOO).

II

II

II

V.5 - TRAITEMENT DES EFFLUENTS Pour

humains ) :

de .Iave l l .

l es fermenteurs (vaceins hac t.e rie ns vete rinair-es et va.ccins bacs de d~corltamination avec niveallx et d~contaminationA l'eau

1/

II

Y.6 - PROTECTION INCENDIE

- Extincteurs dans tous les locaux - 1 centrale alarme-incendie

- 6 bouches d'incendie exterieures.

Y.7 - PIECES DETACHEES

Stock assure en permanence pour : Lyophilisateurs industriels Fermenteurs

Ho^tte s flux laminaires (pr ef'i l^tr-e s , ^fi l^t r-e s ) Autoclaves

Fours Pasteur Couveuses

Groupes electrogenes

Chaudi e r-es

Groupes froids clirnatisation.

- Gestion des stocks avec des minima

Recodification et informatisation en cours.

[I

,

V.8 - ETAT GENERAL DES EQUIPEMENTS ET IlU MATERIEL INDUSTRIEL - En fonctionnement depuis 7 ans maximum, sans pa.nne grave.

- TL)US ces equipements et materiels son t en bon etat de ma.rche.

- Maintenance prev~ntive et assuree sur place uniquement.

VI - GESTION DE LA PRODUCTION

VI.I - L'ENSEMBLE DE LA GESTION ^DU LANAVET EST INFORMATISE Un programme informatique unique

- Stocks magasin gAnAral Consommables

Verrerie, rAactifs

Petit matAriel de laboratoire

Les mati~res premi~res pour la production.

- :tocks produits finis (vaccins).

- (~stion comrnerciale Commandes

Facturation automatique ComptabilitA clients Suivi des r~glements.

- Gestion du personnel ; salaires.

- ComptabilitA gAnArale.

VI.2 - GESTION DES STOCKS

Etablissement des besoins previsionnels annuels en vaccins.

- ~~tieres premieres production:

Stock securite minimal; 1 an

Commandes directes sans intermAdiaires (importateurs,

t.r ansi tai r-e s )

Paiement direct au fournisseur (virement bancaire international)

ExpAdition directe

a

partir de Paris (avion direct 1 fois/semainel

Dedouanement

a

l'aeroport international de Garoua

Livraison possible en 15 jours/3 semaines si disponible chez

f'our-n is seur ,

- Produits finis (vaccins)

22

Ces stocks SOllt modul&s pn fonction de la demanrle r&elle et non en fOlletioll des pr6visions annuelles avec un stock mjnimal de s~curit~

de 3 mois .

VII - EXPEDITION DES VACCINS

VII.I - PROGRAMME INFORMATIQUE (Cf. VI.I)

- A toute sortie de stock correspond une facture client.

- La facture integre automatique Ie transport et I 'assurance.

VII.2 - CONDITIONNEMENT VAGGINS VIVANTS

- Caisses en bois avec plaques de polystyrene it I'interieur.

- Cartes d. conLr61e de la chaine du froid (Cf. annexe 6).

- Glace en paillettes.

NO. - Vaccins inactiv~s

VIr.3 - MODALITES D'EXPEDITION - Par route

caisses en bois simples sans glace.

Provinces du Nord, Extreme-Nord, Adamaoua (Cameroun) R&publique centrafricaine

rchad.

- Par avian (it partir de I'a&roport de Garoua) vers : Ya-.unde : puis distribution nationale par route Douala : - Puis distribution nationale par route

- internationale (par avian).

VII.4 - EXPORTATION DIRECTE POSSIBLE A PARTIR DE DOUALA - Par l a compagnie nat iona l e "Cameroon Airlines" ve r s

Bangui (RCA)

Brazzaville (Congo) Bujumbura (Burundi) Kigali (Rwanda) Kinshasa (ZaIre) Libreville (Gabon)

Macabo (Guin&e Equatoriale).

(Cf. annexe 7).

l

I

- Insertion dans les caisses d~ :

notices d'utilisation (Cf , annexe 4) bordereaux d'expedition.

- Envois d'avis telegraphiques aux destinataires.

24

VIII - COMMERCIALISATION DES VAGGINS

La direction gAnArale du LANA VET dAelare

-

^Cameroun 39,75 p,100 du ehiffre d'affaires

- Tanzanie 18,5 p.IOO Burkina Faso 16,29 p.100

Cote d'lvoire 12,B5 p.100 "

-

Guin"e Conakry: 8,70 p ,l Of) "

- RCA 3,56 p.IOO "

- ~igeria 0,35 p.IOO "

IX

-

EVALUATION DU CHEPTEL GAMEROUNAIS Bov ins 4 582 000

Ovins 3 170 000

Caprins 3 213 000 Pore ins 1 299 000 Vo1ailles 10 000 000 VI I I . 1 -

VIIL2 -

VIII.3 -

VIII.4 -

VIII.5 -

PAS DE SERVICE COMMERCIAL MAIS IL EST PREVU

(cr.

projet d'organigra.me en 1.12).

"Le LANAVET est eonnu".

PAS D'ETABLISSEMENT DE PRIX DE REVIENT INDUSTRIEL (PIU).

PRIX DE VENTE DES VACCINS (Cr. annexe B),

DES PLAQUETTES BILINGUES (FRANCAIS, ANGLAIS) DE PRESENTATION DU LABORATOIRE ONT E'!'E EDITEES (en annexe au rapport).

LES VACCINS DU LANA VET ONT ETE DIFFUSES AU COURS DE L'EXERCICE 90-91 DANS LES PAYS SUIVANTS.

I I I II II II 'f

\

·1 II

rl

I

I

•

x -

COMMENTAIRES ET PROPOSITIONS

X.I - PERSONNEL DU LANAVET

X.II - Projet d'organigraaae

Ce laboratoire a une orientation production tres marquee.

Le nouvel organigramme est bien adapte

a

son evolution, avec

une division production Qui regroupe l'ensemble des production

v~t~rinaires et htlmaines ;

une division surveillance sanitaire

un departement Controle des vaccins bien identifie, dependant directement de la direction generale ;

la creation d'un departement commercial.

X.12 - Effectifs

Effectif global trap important: 206 personnes. Une reduction de 80 personnes ( es s ent i e llement ouvr i ers employes) est pr-opo s e e dans Ie contrat de performance signe en 1990, conjointement par Ie LANA VET et l'Ftat camerounais.

Les cadres et agents de maitrise ne representent que 23,3 p.lOO de l'effectif, ce qui est considere comme insufisant pour une entreprise de ce niveau technologique.

- Cooperation technique etrangere :

un seul cadre cooperant fran,ais participe actuellement

a

la production au service de maintenance (paste important)

pour les services de production de vaccins humains et veterinaires, Ie relais de la Cooperation fran~aise a ete

assure par les cadres techniques camerounais, sans aucun

probleme.

il faut prevoir la formation

ae

jeunes cadres en production de vaccins veterinaires pour completer l'equipe actuelle.

Pas de cadres adjoints des responsables de production, ce qui est dange r-eux .

26

- Effectif affect~ it la production 62 personnes

43,55 p. 100 de cadres et agents de maltrise 56,45 p.100 d'employes-ouvriers.

Les proportions sont meilleures (plus de cadres, agents de maltrise que pour l'ensemble du laboratoire).

Le nombre d'employes-ouvriers peut faeilement etre reduit : 20 personnes par exemple au lieu de 35. Cela ameliorerait la rentabilite de l'unite.

X.2 - BUDGET DU LANAVET

X.2l - Le budget annuel previsionnel est important environ en 1991-92.

550 000 CFA

X.22 - En aucun caSl les ressources propres (ventes de vaccins

essentiellement) ne peuvent assurer j i la fois le financement de l'unlt~ de production et du "lateratoire national" de surveillance sanitaire.

X.23 - Le contrat de performance prevoit G'e 1a subvention annuelle de l'Etat doit (theoriquementl assurer I'equilibre du bilan.

X.24 - II est con s ei Ll e de mettre en place c'urgence 2 budgets separ e s . - "LANAI'ET production" : unite aut.onome s' au tofinancan t grace it

ses productions, avec un effectif limite et s'orientant vers la privatisation. Ce type de structure doit degager un bilan positif (Biopharma it Rabat, Maroc:.

- "LANAVET laboratoire nat iona l " : subve nt ionne par 1 'Etat et des financements internationaux de surveillance sanitaire bien determines.

X.25 - La situation actuelle est potentielleaent danger-euse

Les budgets pr~visionnels globaux 1~S2 ~ 1994 ne peuvent prendre en compte d'eventuels investissements : ~e renouvellement progressif de I.'equi peaent industriel et I.'achat de materiel compLeme nt.air e devraient etre programmes. On considere que l'equipement industriel et I.'achat de materiel compl enentai r e devraient etre programmes, On consida r e que 1 'equipement industriel es : recent (6 ans maximum) et qu'il svffit d'assurer sa maintenance, attitude qui peut etre dangel"eUSe i ~oyen terme.

X.3 - LOCAUX DU LANAVET

X.31 - L'etat des locaux est en general excellent.