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Dosage des groupements structurels dans les hydrocarbures par spectrophotométrie d'absorption dans l'infrarouge proche

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234894

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234894

Submitted on 1 Jan 1954

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Dosage des groupements structurels dans les hydrocarbures par spectrophotométrie d’absorption

dans l’infrarouge proche

E.D. Kunst

To cite this version:

E.D. Kunst. Dosage des groupements structurels dans les hydrocarbures par spectrophotométrie

d’absorption dans l’infrarouge proche. J. Phys. Radium, 1954, 15 (3), pp.215-216. �10.1051/jphys-

rad:01954001503021501�. �jpa-00234894�

(2)

215

été produit dans une région limitée. Ces courants

ou ces

«

cellules » voyageraient, sans dilution excessive, jusqu’à la station d’observation. L’existence d’une limite de démarcation entre air contaminé et non

contaminé est en accord avec certaines observations

météorologiques. Jusqu’à présent, le dernier processus

proposé nous paraît le plus plausible pour rendre compte des variations rapides de l’abondance de CO.

Des détails concernant le présent travail paraîtront prochainement dans un numéro spécial du Journal of the Optical Society of America, publié à l’occasion

du 80e anniversaire du Docteur W. W. Coblentz.

215.

DOSAGE DES GROUPEMENTS STRUCTURELS DANS LES HYDROCARBURES PAR SPECTROPHOTOMÉTRIE D’ABSORPTION DANS L’INFRAROUGE PROCHE

Par E. D. KUNST,

Koninklijke/Shell-Laboratorium, Amsterdam (Pays-Bas).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, MARS 1954,

Le dosage quantitatif des groupements structurels dans les hydrocarbures (c’est-à-dire CH3, CH2, CH-ter-

tiaire et CH-aromatique) à l’aide de la bandé d’ab-

sorption infrarouge vers 3, 4 03BC et ses harmoniques,

notamment la deuxième harmonique vers 1,2 03BC, a

été décrit par plusieurs auteurs [1] à [5]. La région

de 1, 2 P. a souvent été préférée pour des raisons

instrumentales, l’optique en verre ou en quartz étant utilisable dans cette région. Comme nous avions à

notre disposition un spectrographe muni d’un prisme

en LiF (Beckman IR 2) avec lequel on peut travailler

aussi bien’ à 3,4,u qu’à 1,2 p-, nous avons fait une étude

comparative de ces deux régions. En général, on peut

dire que la bande fondamentale a l’avantage d’être beaucoup plus intense, ce qui permet de travailler

avec de très petites quantités de substance. Elle permet le dosage des groupes CH3 et CH2 avec une

bonne précision, surtout pour les groupes CH2 dans

les chaînes assez longues. La deuxième harmonique exige des échantillons beaucoup plus grands (quelques

centimètres cubes), mais en revanche permet aussi

le dosage des groupes CH-tertiaires et CH-aromatiques.

Pour la mise au point de ces méthodes, il était nécessaire de mesurer les spectres de

«

substances

modèles » aussi nombreuses et aussi diverses que

possible. Nous en avons utilisé plus de 40. A partir

des données obtenues, les coefficients d’extinction moyens pour chaque groupe, à chacune des longueurs

d’onde choisies, ont été déterminés par voie gra-

phique. Pour la région fondamentale ceei ne pose pas de grands problèmes. Les bandes correspondant

aux groupes CH3 (à 3378 03BC) et aux groupes CH2 (à 3413 p.) sont presque toujours faciles à distinguer

et ne se chevauchent que relativement peu. Toutefois les différences individuelles. sont assez grandes de

sorte qu’il faut distinguer deux classes d’hydrocar-

bures selon le degré de ramification plus ou moins grand, les coefficients d’extinction étant différents pour les deux classes.

Par contre, pour la deuxième harmonique, les

bandes d’absorption dues aux groupes CH3, CH2

et CH-tertiaire respectivement sont presque toujours

réunies en une bande plus large, dont le contour

seulement trahit la présence et les quantités relatives

des trois groupes en question. Néanmoins nous

sommes parvenus à dégager des coefficients d’extinc- tion pour chaque groupe aux longueurs d’onde 1,142 p.

(CH-aromatique), I, 190 IJ. (CH3), 1,

2 I

1 IJ. (CH2) et 1, 2 25 (J.

(CH-tertiaire). Nous ne donnons pas ici les valeurs de ces coefficient, parce qu’elles dépendent fortement

des conditions expérimentales. Le tableau 1 donne

une idée des résultats que l’on peut obtenir par cette méthode.

TABLEAU 1.

Cette. méthode s’applique aussi bien aux hydro-

carbures aliphatiques qu’aux aromatiques, même

aux dérivés du naphtalène comme nous l’avons pu confirmer à plusieurs reprises.

En général on peut compter sur une erreur ne dépas-

’sant pas 5 pour

10o

du poids total pour chacun des groupes déterminés, surtout si les deux méthodes sont combinées.

Malheureusement les résultats obtenus avec les

hydrocarbures cyclaniques et particulièrement pour les dérivés du cyclopentane sont beaucoup moins

bons et ceci sans qu’il existe un moyen sûr pour déceler la présence de ce genre de substances dans les mélanges. Cette circonstance limite quelque peu les applications de notre méthode dans le domaine des mélanges naturels d’hydrocarbures.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001503021501

(3)

216

TABLEAU II.

(1) La valeur pour CII-tertiaire

est

souvent peu exacte

et ne

saurait influencer le résultat de cette comparaison.

Une tentative d’application des mêmes méthodes

aux composés oxygénés comme les alcools, cétones, esters, etc. n’a pas non plus donné des résultats satisfaisants.

Ces anomalies n’empêchent pas une autre appli-

cation de cette analyse, souvent très utile quand il s’agit de choisir entre plusieurs structures possibles

pour une substance pure. Dans ce cas, on comparera

son spectre avec celui d’une substance modèle, sem- blable en ce qui concerne la partie de la structure

qui est la cause de l’anomalie.

Comme exemple de cette technique nous voulons

citer l’identification d’une propyltétraline. Pour cette substance, il fallait établir dans lequel des deux cycles

de la tétraline se trouvait le substituant et pour ce dernier s’il s’agissait d’un groupe n-propyl ou iso- propyl. L’analyse de la bande à 1,2 et sa comparaison

à la tétraline a permis d’établir qu’un groupe n-propyl

se trouvait dans le noyau hydrogéné de la tétraline.

Le tableau II donne les valeurs trouvées pour les différents groupes dans ce cas en appliquant les

coefficients d’extinction habituels. La différence est

comparée aux valeurs

«

théoriques » pour les diffé- rentes structures possibles.

Il est évident que par ce genre d’analyse on ne peut pas établir si le substituant se trouve en position

(X

ou 03B2.

BIBLIOGRAPHIE.

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