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Submitted on 1 Jan 1963
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Propriétés statistiques de l’interaction des neutrons de résonance avec les noyaux moyens et lourds - I. Progrès
de l’appareillage
G. Bianchi, J. Colmin, C. Corge, V.-D. Huynh, J. Julien, J. Morgenstern, F.
Netter, M. Vastel
To cite this version:
G. Bianchi, J. Colmin, C. Corge, V.-D. Huynh, J. Julien, et al.. Propriétés statistiques de l’interaction
des neutrons de résonance avec les noyaux moyens et lourds - I. Progrès de l’appareillage. Journal de
Physique, 1963, 24 (11), pp.990-993. �10.1051/jphys:019630024011099001�. �jpa-00205702�
en contradiction avec le dédoublement de la fonc- tion densité rI/Dl au voisinage de A
=100 [3].
Détection des petits niveaux.
-D’autres expé-
riences plus précises faites afin de mettre en évi-
dente ces petits niveaux ont permis de détecter
de résonances à 80,0
-83,5
-108,6
-231
-30É - 312 et 724 eV, avec, pour les 3 premières résonances, les valeurs approximatives suivantes
de 2g rn : 0,003
-0,015
-0,012 meV. Nous men-
tionnons également l’existence probable de réso-
nances à 200
-281 - 352 et 463 eV. Ceci con- firme donc le manque de petits niveaux constaté dans la distribution des t.
Détermination des paramètres des résonanees. - Elle est en cours, au moyen de l’analyse de forme
par une méthode de moindres carrés utilisant un
calculateur IBM 7090 ; le programme inclut l’effet
Doppler et la résolution expérimentale. Les pre- miers résultats sont donnés dans le tableau I.
BIBLIOGRAPHIE
[1] RIBON (P.), DIMITRIJEVIC (Z.), MICHAUDON (A.) et
WAGNER (P.), J. Physique Rad., 1961, 22, 708.
[2] RIBON (P.), MICHAUDON (A.) et DIMITRIJEVIC (Z.),
C. R. Acad. Sc., 1962, 254, 2546.
[3] KRUEGER (T. K.) et MARGOLIS (B.), Nucl. Physics, 1961, 28, 578.
PROPRIÉTÉS STATISTIQUES DE L’INTERACTION DES NEUTRONS DE RÉSONANCE AVEC LES NOYAUX MOYENS ET LOURDS
I. PROGRÈS DE L’APPAREILLAGE.
Par G. BIANCHI, J. COLMIN, C. CORGE, V.-D. HUYNH, J. JULIEN, J. MORGENSTERN,
F. NETTER et M. VASTEL,
Centre d’Études Nucléaires de Saclay, Seine-et-Oise.
Résumé.
2014Les expériences de temps-de-vol de neutrons à l’accélérateur linéaire de Saclay
ont été poursuivies
encherchant particulièrement à déterminer les valeurs de la largeur de
radiation 039303B3 des résonances. Les progrès récents de l’appareillage ont porté sur
unaccroissement de la résolution en temps-de-vol (0,5 nanoseconde/mètre) et l’utilisation de deux nouveaux détec- teurs de rayonnement gamma,
ungrand scintillateur liquide sphérique et
unensemble à haute résolution formé d’un cristal scintillant central et d’une couronne scintillante montée en coïnci- dence.
Abstract.
2014Neutron time-of-flight experiments are continued at the Saclay’s linear accelerator, with emphasis to the determination of the resonance radiation width 039303B3. Recent progress of the apparatus are including higher time-of-flight resolution (0,5 nanosecond/meter) and utilisation of two
newgamma-ray detectors,
onebig liquid spherical tank and
onehigh resolution assembly
constituted by
acentral crystal and
anannular crystal.
LE JOURNAL DE
PHYSIQUE
TOME24, NOVEMBRE 1963,
Introduction.
-L’étude des résonances de neu-
trons entreprise depuis plusieurs années à l’accélé- rateur linéaire de Saclay par la méthode du temps-
de-vol a été spécialement dirigée vers la recherche d’anomalies dans les propriétés statistiques des paramètres des résonances. L’étude s’est concen-
trée notamment sur le voisinage des couches satu- rées à 50, 82 et 126 neutrons.
Les résultats présentés ici concernent plus parti-
culièrement les largeurs totales de radiation. On sait en effet qu’en principe ces largeurs, corres- pondant à un nombre très grand de voies de désex- citation de l’état excité du noyau composé formé
par capture d’un neutron lent, doivent être sensi- blement constantes de résonance à résonance. Nous
nous sommes attachés à déterminer jusqu’à quel point cette propriété était vérifiée, en mettant en
oeuvre simultanément des appareillages variés
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019630024011099001
pour lever les ambiguïtés concernant l’attribution
isotopique, l’attribution du spin, enfin le caractère
«
s
»ou
«p
»de l’onde de neutrons incidents.
Mesures de section ef ficace totale.
-Les mesures
de transmission au maximum de résolution sont effectuées avec une base de parcours de 100 mètres,
l’accélérateur linéaire délivrant des impulsions de
60 nanosecondes de largeur à mi-hauteur. Nous disposons d’un analyseur de temps-de-vol du type
«
accordéon » [1] à largeur de canaux variable au
cours d’un cycle d’analyse. La largeur minimale
des canaux est de 50 nanosecondes. La souplesse du système « accordéon » a facilité grandement l’explo-
ration de domaines étendus de temps-de-vol. L’ana- lyseur est généralement couplé à un bloc d’exploi-
tation de résultats [2] à 4 096.canaux dans lequel
on utilise 2 048 canaux pour le temps-de-vol et où
sont présentés simultanément les deux spectres
obtenus avec ou sans échantillon. L’écran étudié est en effet mis en place et retiré alternativement environ toutes les demi-minutes tandis qu’un écran
fixe comportant des résonances convenables per- met d’évaluer le bruit de fond.
Les résultats sont systématiquement exploités à
l’aide de l’ordinateur IBM 7090 de Saclay qui est
même utilisé pour l’étude de doublets rapprochés [3].
Mesures de la largeur totale de radiation.
-Un détecteur 403C0, manufacturé par Nuclear Enterprises,
a été installé sur une des bases de temps-de-vol de
l’accélérateur linéaire de Saclay. Ce type de détec-
teur [4] est la meilleure approximation du détec-
teur idéal pour la mesure des sections efficaces de
capture radiative, défini par une efficacité de 100 %
et indépendante du mode de désexcitation, une géométrie 403C0 et une absorption totale. L’emploi de liquides scintillants organiques offre de plus une
très bonne résolution en temps, inférieure ou de l’ordre de 10 nanosecondes [5].
En principe une capture donne une impulsion correspondant à l’énergie de liaison du neutron
lent incident. Mais les fluctuations sur le nombre de photons de lumière qui atteignent les photo-
cathodes et les fluctuations sur la fraction des pho-
toélectrons recueillie sur les premières dynodes, respectivement dues aux grandes dimensions du
détecteur et aux larges photocathodes des photo- multiplicateurs, introduisent une dispersiôn élevée
sur la hauteur de l’impulsion. Ceci joint au fait qu’un ou plusieurs rayons y de la cascade de désex- citation peuvent ne subir aucune interaction avec
le liquide scintillant explique la composante non
nulle du spectre d’amplitude aux basses énergies.
Enfin, pour une énergie de liaison donnée, le spectre d’amplitude sera d’autant plus étroit et centré sur
cette énergie que la multiplicité de la cascade sera grande.
Des calculs utilisant la méthode de Monte- Carlo [6] montrent que, pour des multiplicités
usuelles égales à 3, l’efficacité intrinsèque (proba-
bilité d’au moins une interaction) est voisine de
100 % et pratiquement insensible au choix du noyau, au mode de la cascade et aux dimensions du
détecteur, au-delà d’une certaine taille qui est approximativement celle de notre appareil. Cepen-
dant l’efllcacité peut décroitre considérablement si la capture est caractérisée par une forte transition directe au niveau fondamental.
Le détecteur se présente comme un réservoir sphérique de 1 mètre de diamètre traversé diamé- tralement par un canal cylindrique permettant le passage du faisceau. La cible se trouve au centre
géométrique de la sphère. 8 photomultiplicateurs
E. M. ï. de 12,7 cm de diamètre observent la sphère.
Leurs’fenêtres frontales sont en contact avec le
liquide scintillant. La surface sensible n’est qu’en-
viron 3 % de la surface totale intérieure. Une éva-
luation simple [7] montre que l’usage d’un réflec- teur interne (ici peinture blanche) fait croître de
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