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Récents progrès sur les sélecteurs en temps multicanaux

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235739

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235739

Submitted on 1 Jan 1958

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Récents progrès sur les sélecteurs en temps multicanaux

H. Guillon

To cite this version:

H. Guillon. Récents progrès sur les sélecteurs en temps multicanaux. J. Phys. Radium, 1958, 19 (1),

pp.100-102. �10.1051/jphysrad:01958001901010000�. �jpa-00235739�

(2)

100.

RÉCENTS PROGRÉS SUR LES SÉLECTEURS EN TEMPS MULTICANAUX

Par H. GUILLON,

Service des constructions électriques, C. E. N., Saclay.

Résumé. - On examine divers perfectionnements susceptibles d’apporter des améliorations concernant la précision et la sécurité de fonctionnement des sélecteurs en temps. Les difficultés relatives aux sélecteurs rapides à grand nombre de canaux sont ensuite examinées.

Abstract.

2014

The author investigates various improvements to get a better result in the accuracy and reliability of time analyzers. Comments are made on the difficulties relative to multichannel fast analyzers.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, JANVIER 1958,

Les efforts actuels accomplis dans le domaine des sélecteurs en temps, tendent à obtenir des appareils comportant de nombreux canaux capables de fournir,le maximum de données dans un temps

relativement court, et à accroitre le pouvoir de

résolution de ces instruments en réduisant de plus

en plus leur largeur de bande. La référence [1]

donne l’état de la question en 1955.

Nous examinerons en premier lieu les perfec-

tionnements qu’il est possible d’apporter aux appareils actuellement en usage, et ensuite les pro- blèmes posés par les sélecteurs rapides.

I. Perfectionnements concernant les appareils

actuels.

-

Le diagramme fonctionnel le plus rudi-

mentaire d’un sélecteur en temps est représenté par

la figure 1.

10 HORLOGE. - L’utilisation d’un oscillateur déclenché classique, pour remplir la fonction « hor-

loge », conduit à’ une précision de l’ordre de 10-4

sur la fréquence, et présente l’inconvénient d’une altération de largeur des premiers canaux en raison

du régime transitoire d’établissement de l’oscil- lation. De plus la fréquence doit être vérifiée, et

éventuellement corrigée, de temps à autre.

Un oscillateur piloté par quartz est capable

d’une précision de 10-6, mais doit être utilisé en régime permanent. Dans ces conditions, en raison

de la relation de phase quelconque existant entre

l’oscillation et l’impulsion a, la première impulsion

du train-horloge survient au hasard dans l’inter- valle de temps At qui suit to ( 1). Cette difficulté est

partiellement surmontée si, partant d’un oscil- lateur fonctionnant sur une fréquence égale à n JAt (n entier voisin de 10), on obtient la fréquence 1 làt

par l’intermédiaire d’un démultiplicateur d’impul-

sions fonctionnant à partir de l’instant to (fig. 2).

Certains circuits permettent d’effectuer, d’une façon sûre, la démultiplication de fréquence jusqu’à

au moins 50 Mc/s.

2° COMMUTATEUR. - Pour la construction de.cet organe, les tubes commutateurs décimaux du type

« trochotron » sont d’un grand secours en raison de la simplicité qu’ils apportent à l’établissement des circuits, de leur vitesse de commutation élevée

(1 Mc/s et plus), de leur longue durée de vie et de leur grande sécurité de fonctionnement.

(1) At étant la largeur de la bande.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001901010000

(3)

101

Lorsque nous désirons obtenir des largeurs de

bandes d’une durée inférieure à 1lLS, nous utilisons

des distributeurs à lignes à retard, selon un principe qui a déjà été exposé [2]. Il semble que cette méthode, qui a déjà été expérimentée jusqu’à 0,25 ys, soit susceptible d’être encore applicable

à 0,1 ys et même moins.

30 DISPOSITIF D’ENREGISTREMENT ET, DE PRÉ-

SENTATION DES RÉSULTATS.

-

L’emploi de

mémoires arithmétiques est justifié pour des sélec- teurs à plusieurs centaines de canaux et est

d’autant plus avantageux que ce nombre est plus

élevé. Tous les types de mémoires peuvent être utilisés, mais on préfère celles permettant l’accès

au hasard.

°

Les mémoires utilisant des tores magnétiques à cycle d’hystérésis rectangulaire sont très en faveur

à l’heure actuelle mais elles imposent un temps

mort de 10 à 15 ys après chaque événement enre- gistré, ce qui est un inconvénient sérieux pgur des sélecteurs à faible largeur de bande. Nous avons

à l’heure actuelle, en projet, un sélecteur à 256 canaux de 5 ys de largeur de bande minimum,

utilisant une mémoire à ferrites, et un sélecteur

FIG. 4.

en sorte que les impulsions b représentant les

événements à analyser donnent naissance à des

impulsions b’ légèrement décalées pour apparaître toujours au centre d’une bande ; nous dénom-

merons cette dernière opération mise en phase (fig. 4). Cette solution présente l’intérêt de reporter

à 2 000 canaux de 0,1 ys à tubes à mémoire élec-

trostatique dont le temps mort doit être de l’ordre

de 1 03BCs.

II. Problèmes posés par les sélecteurs rapides à grand nombre de canaux.

-

Deux problèmes prin- cipaux se posent lors de l’étude de sélecteurs dont la largeur de bande est de l’ordre de 10-7 s : celui de la précision obtenue sur les frontières entre canaux ; celui du temps mort introduit par l’emploi

d’une mémoire arithmétique.

10 PRÉCISION OBTENUE SUR LA FRONTIÈRE

ENTRE DEUX CANAUX. MISE EN PHASE.

-

D’une

façon générale l’ouverture d’une voie particulière

d’un sélecteur en temps se traduit par l’application

d’une impulsion, que nous appellerons impulsion- porte, en un endroit déterminé de cette voie. Il est relativement aisé d’obtenir que les flancs de cette

impulsion ne durent pas plus de 0,1 yS § dans l’intervalle de temps de commutation, existe une

zone d’incertitude à l’intérieur de laquelle l’impul-

sion incidente b risque, soit d’être éliminée, soit

d’être comptée dans les deux canaux adjacents (fla. 3). Pour échapper à cette zone, on peut faire

la difficulté sur un seul circuit qui assure en liaison

avec l’horloge toute la précision du sélecteur.

Il est facile de voir par la figure 5a, qui repré-

sente les instants de sortie en fonction des instants d’entrée pour un circuit de mise en phase idéal, qu’un fonctionnement rigoureusement parfait ne peut être obtenu puisqu’il nécessiterait des dis- continuités physiquement impossibles à obtenir.

Pratiquement les courbes expérimentales se pré-

sentent sous la forme indiquée par la figure 5b

dans laquelle on a exagéré les défauts. Pour des raisons de simplicité nous apprécierons la qualité

d’un circuit de mise en phase d’après la valeur de l’intervalle de temps 8t qui sépare la fin d’un palier

et le début du suivant. Un circuit relativement

-

, simple permet d’obtenir 8t = 10- 8 s ; nous avons

pu, à l’aide d’un circuit plus élaboré, atteindre

8t

=

2.10- 9 s ; en disposant deux de ces circuits

en cascade ût n’est pas mesurable, mais sùrement très inférieur à 10- 9 s ; dans-ce dernier cas, nous n’avons pas décelé d’impulsions de sortie se pro-

duisant entre les instants désirés et il est probable

(4)

102

que 10 % environ des impulsions apparaissant dans

un intervalle de 10-9 s, à la limite entre deux

canaux sont perdues.

20 TEMPS MORT INTRODUIT PAR LES MÉMOIRES.

- Le temps mort introduit par les mémoires est d’autant plus gênant que la largeur de bande est plus étroite, c’est-à-dire que le nombre de canaux

qu’il couvre est plus grand.

On peut gagner sur le temps mort en enregistrant

les

«

adresses » (2) à la suite les unes des autres et

en remettant à plus tard les additions. Cette méthode exige des capacités de mémoire considé-

rablement plus grandes que d’ordinaire ; on peut calculer que pour enregistrer 10 000 événements en

moyenne par canal, il est nécessaire de disposer

de 2.107 digits pour un sélecteur à 250 canaux et de 108 pour un sélecteur à 1 000 canaux, alors qu’il

en faudrait respectivement 4 000 et 16 000 par la méthode habituelle. Seule la bande magnétique,

dont la capacité est de l’ordre de plusieurs dizaines

de millions de digits peut convenir. Cette bande magnétique est par la suite introduite dans un cal- culateur électronique qui réalise les additions par- tielles d’adresses identiques. Ce calculateur peut (2) L’adresse est le numéro, présenté sous forme codée, du registre de la mémoire, affecté à un canal.

être commun à plusieurs sélecteurs de ce type qui

sont des appareils relativement simples puisque complètement dépourvus des organes de calcul

arithmétique.

Nous avons développé un système de codage rapide capable de fonctionner jusqu’à 50 Mc/s, qui permettrait donc de réaliser des sélecteurs de 2.10-8 s de largeur de bande avec un nombre pratiquement illimité de canaux et fonctionnant

sur le principe indiqué précédemment. Une unité expérimentale est en cours d’étude, qui comporte

120 canaux de 5.10-8 s de largeur de bande. Le principal problème à résoudre est celui de la mise

en phase ; il est en effet essenticl que le prélèvement

des impulsions constituaot l’adresse codée ait lieu à des instants rigoureusement déterminés, toute impulsion omise ou ajoutée dans le nombre codé risquant de produire une grossière erreur. C’est la

raison pour laquelle nous avons cherché à obtenir

des performances exceptionnelles des circuits de mise en phase. Le second problème concerne le temps mort apporté par la durée nécessaire à

l’enregistrement sur bande, mais il semble devoir être résolu par l’emploi d’un jeu de mémoire- tampons à faible capacité, capables de retenir chacune une adresse et de la restituer au moment voulu.

BIBLIOGRAPHIE

[1] HIGINBOTHAM (W. A.), Time of flight instrumentation for neutron spectrometers. Rapport A/CONF.

8/P/806 (Conférence Internationale sur l’utilisation

pacifique de l’Énergie Atomique, Genève, 1955).

[2] THÉNARD (J.) et GUILLON (H.), Sélecteur en temps à

lignes à retard. J. Phys. Rad., 1956, 17, 6, 57A.-59A,

Références

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