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Étude anthroponymique des prénoms de la région de Ziama Mansouriah De 1950 jusqu’à 2015

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(1)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mohamed Seddik Ben Yahia Tassoust-Jijel

Faculté des lettres et des langues Département de lettres et langue française N° de Série

N° d’ordre

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master OPTION : Sciences du langage

Intitulé

Membres du Jury : présenté par :

Président : M. BENAMAR Haouche Rania Rapporteur : M. ABDELLAOUI Houili soumia Examinateur : M. SISSAOUI

Année universitaire : 2018-2019

Étude anthroponymique des prénoms de la région de Ziama

Mansouriah De 1950 jusqu’à 2015

(2)

Remerciements

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu, le tout puissant et miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce

modeste travail.

En second lieu, nous tenons à remercier notre directeur de recherche, M.

Abdellaoui, pour son aide ses conseils et ses orientations. Nos remerciements s’adressent également aux membres de l’honorable jury.

Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont

participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

(3)

Dédicaces Je dédie ce travail :

À mes chers parents pour leur soutien et leurs sacrifices.

À ma chère sœur : Amira.

À mes deux frères : Tarek et Karim.

À toute ma famille et mes amies sans exception.

Rania.

(4)

Dédicaces Je dédie ce travail :

À ma chère famille qui m’a vraiment soutenue et encouragé à réaliser ce modeste travail, qui m’a aidé tout au long de mes études.

À ma chère sœur : Souad.

À mes deux frères : Nabil et Mohammed.

À toute personne ayant contribué à la réalisation de ce mémoire.

Soumia.

(5)

Table des matières

(6)

Table des matières

Table des matières

Introduction générale ...12

Chapitre I : Cadrage théorique et méthodologique 1. Protocole de la recherche ...15

1.1. présentation du sujet de recherche ... 15

1.2. Choix et motivations ... 15

1.3. Objectifs de recherche ... 16

1.4. Problématique ... 16

1.5. Hypothèses ... 16

1.6. Présentation du terrain d’étude ... 17

1.7. Etat d’art ... 18

1.8. Difficultés rencontrées ... 19

1.9. Répartition de travail de recherche ... 20

2. Définition de notions de base ...21

2.1. L’onomastique : domaine d’étude de nom propre ...21

2.2. Le nom propre ...21

2.2.1. Les types du nom propre ... 22

2.2.2. Les classes du nom propre ... 23

2.2.3. Les fonctions du nom propre ... 23

2.2.4. La spécificité du nom propre ... 24

2.2.6. Le nom propre selon la tradition arabe ... 25

2.3. L’anthroponymie : étude des noms de personnes ...26

2.3.1. L’anthroponymie algérienne ...26

2.3.1.1. Au sein de la famille restreinte ... 27

2.3.1.2. Au sein du groupe ... 27

2.3.1.3. A l’extérieur du groupe clanique ou tribal ... 28

2.3.2. L’anthroponymie berbère sous les influences étrangères ...28

2.3.2.1. L’influence hébraïque ... 29

2.3.2.2. L’apport latin ... 29

2.3.2.3. l’impact et la présence arabe ... 29

2.3.2.4. La présence turque... 30

2.3.2.5. La colonisation française ... 30

2.3.2.6. Après l’indépendance ... 31

Chapitre II : Analyse morpho-lexicale des prénoms

1. Analyse morpho-lexicale des prénoms ...32

(7)

Table des matières

1.1. La transcription phonétique et en graphie arabe des prénoms ...32

1.1.1.Liste des prénoms de 1950 à 1960 ... 32

1.1.2. Liste des prénoms de 1961 à 1971 ... 34

1.1.3. Liste des prénoms de 1972 à 1982 ... 35

1.1.4. Liste des prénoms de 1983 à 1993 ... 36

1.1.5. Liste des prénoms de 1994 à 2004 ... 36

1.1.6. Liste des prénoms de 2005 à 2015 ... 37

1.2. Classement linguistique des prénoms ...38

1.3. Classement des prénoms selon leur catégorie grammaticale ... 42

1.4. Classement des prénoms selon leur formation ...43

Chapitre III: Analyse lexico-sémantique des prénoms 1. Analyse lexico-sémantique des prénoms ...49

1.1. Analyse lexico-sémantique des prénoms simples ...49

1.1.1. Les prénoms simples masculins ... 49

1.1.2. Les prénoms simples féminins ... 57

1.2. Analyse lexico-sémantique des prénoms composés ... 67

1.2.1. Les prénoms composés à base de « Abd » ... 67

1.2.2. Les prénoms composés à base d’ « Eddine» ... 69

1.2.3. Les prénoms composés à base de « Mohammed » ... 71

1.2.4. Les prénoms composés à base de « Ben », « Bel » ... 72

1.2.5. Les prénoms composés à base de « Bou » ...72

1.2.6. Les prénoms composés à base d’ « Oum » ... 73

1.2.7. Les prénoms composés à deux parties ... 73

Chapitre IV : Analyse thématique des prénoms 1. Analyse thématique des prénoms ...76

1.1. Prénoms à caractère religieux ... 76

1.2. Prénoms en rapport avec la parenté ... 81

1.3. Prénoms en rapport avec la nature ... 82

1.4. Prénoms en rapport avec les qualités physiques ... 84

1.5. Prénoms en rapport avec les qualités morales ... 85

1.6. Prénoms en rapport avec la chance et le bonheur ... 88

1.7. Prénoms en rapport avec la victoire et le succés ... 88

1.8. Prénoms relatifs aux objets ... 89

1.9. Prénoms en rapport avec la hauteur et l’élévation ... 89

1.10. Prénoms en rapport avec les héros,les princes et les rois ... 89

1.11. Prénoms en rapport avec la vie et l’âge ... 90

1.12. Prénoms en rapport avec les désirs et les souhaits ... 90

(8)

Table des matières

1.13. Prénoms en rapport avec les sentiments ... 90

1.14. Prénoms en rapport avec les comportements ... 91

1.15. Prénoms en rapport avec la richesse et la valeur ... 91

1.16. Prénoms en rapport avec les couleurs ... 91

1.17. Prénoms en rapport avec la sainteté et la pureté ... 92

1.18. P rénoms en rapport avec la perfection et l’exception ... 92

1.19. Prénoms en rapport avec les jours de la semaine ... 92

1.20.P rénoms en rapport avec les chiffres ... 92

1.21. Prénoms en rapport avec la survie ... 92

1.22. Prénoms en rapport avec l’abondance et la prospérité ... 92

1.23. Prénoms en rapport avec l’éternité ... 92

1.24. Prénoms relatifs à un ethnonyme. ... 93

1.25. Prénoms relatifs aux sobriquets et hypocoristiques ... 93

Conclusion générale ... 95

Réfférences bibliographiques ... 97

Annexes. ... 101

Résumés ... 105

(9)

Introduction générale

(10)

Introduction générale

12

Le nom propre occupe toujours une place très importante dans notre vie quotidienne car, il sert à classer, organiser et identifier les lieux et les individus les uns des autres. Cette importance du nom propre, donne naissance à une science appelée

« Onomastique », cette dernière fait partie de la lexicologie, elle étudie l’origine, la formation, l’évolution, et la signification de toute sorte du nom propre.

Le nom propre des personnes, fait l’objet d’étude de l’anthroponymie, l’une des deux branches de l’onomastique, et qui est le champ dans lequel s’inscrit notre présent travail, où nous avons focalisé notre analyse sur les prénoms plus précisément.

En réalité, le prénom indique l’identité des personnes, il distingue telle personne d’une autre. On ne peut pas imaginer un être humain sans identité et sans origine. C’est le prénom, donc, qui va lui donner ce statut. « Le prénom, est un acte que l’individu subit. Il le supporte malgré tout et s’y habitue aussi. A vrai dire, le prénom constitue une partie majeure de l’identité, car il sert à indiquer un trait de caractère de la personne désignée » (N. Dadoua Hadria : 145).

Notre mémoire est intitulé « Étude anthroponymique des prénoms de la région de Ziama Mansouriah de 1950 à 2015 ». Nous avons choisi de travailler sur ce thème, d’abord, parce que nous nous dit que le prénom est un choix libre et personnel des parents, pour leurs enfants. Mais il est également une pratique sociale qui change de sens, d’un pays à un autre et d’une langue à une autre, selon des faits culturels quelconques, car l’acte de nommer est toujours déterminé par plusieurs facteurs : historiques, idéologiques, sociologiques et culturels…

Le choix de la région de Ziama vient de notre curiosité de travailler sur une commune riche en anthroponymes. Ziama Mansouriah se situe au sud-ouest de la wilaya de Jijel, est une région kabylophone dont la plupart de ses habitants pratique le berbère, elle est historique et côtière, cela fait d’elle un endroit très riche en cultures et en langues.

Ce qui nous a assuré l’accessibilité du terrain d’étude et la disponibilité de notre population d’enquête.

Notre échantillon d’étude est constitué d’une liste des prénoms de la commune de

Ziama Mansouriah. Afin d’obtenir cette liste nous nous sommes rapprochées de l’état civil

de l’APC de Ziama Mansouriah, les travailleurs de ce service nous ont mis à notre

(11)

Introduction générale

13

disposition les archives des prénoms de 1950 jusqu’à 2015. Nous les avons consultées, recopié tous les prénoms et effacé toutes les répétitions, pour arriver vers la fin à dégager une liste finale de (416) prénoms.

Notre principal objectif, était de savoir la spécificité et la particularité du processus de la dénomination dans la région de Ziama Mansouriah. Notre recherche a visé à exposer l’origine linguistique, la forme, ainsi que la signification de tous ces prénoms.

Alors, et c’est pour cela que nous avons posé plusieurs questions, à titre d’exemple : quelle est la spécificité du processus de la dénomination à Ziama, sur le plan morphologique et sémantique ? Quelle est l’origine linguistique de ces noms de personnes ? Et à partir de quelle forme sont- ils construits?…

Pour répondre à toutes ces questions posées, nous avons opté alors à la reformulation des réponses provisoires suivantes, nous avons supposé que les prénoms de la région de Ziama, seraient issus de plusieurs langues, aussi ils pourraient avoir des diverses formes. Ainsi, que ces prénoms auraient un sens et ils appartiendraient à des différentes catégories thématiques.

Le travail que nous avons fait consiste à mener, une analyse morpho-lexicale, lexico-sémantique et thématique de (416) prénoms qui constituent notre corpus, de ce fait nous avons devisé notre mémoire en quatre grands chapitres :

Le premier chapitre est consacré pour le cadrage théorique et méthodologique de notre étude, où nous avons lancé d’abord : le sujet de recherche, les motivations, les objectifs, la problématique et les hypothèses de notre recherche, ainsi la méthodologie suivie dans le travail. Ensuite nous avons défini quelques notions de base qui avaient relation avec notre thème et notre champ d’étude.

Dans le deuxième chapitre, nous avons effectué une analyse morpho-lexicale des

prénoms. Nous avons commencé d’abord, par une transcription phonétique et en graphie

arabe de tous les prénoms. Ensuite, nous sommes passées à classer ces prénoms, selon leur

origine linguistique. Puis, nous avons présenté les différentes catégories grammaticales,

sous lesquelles sont-ils formés. Enfin, nous avons classé notre échantillon d’étude, selon

leur forme.

(12)

Introduction générale

14

Le troisième chapitre était consacré, pour mener une analyse lexico-sémantique des prénoms de notre corpus, dans le but de dégager leurs différentes significations.

Finalement, le dernier chapitre était pour établir un classement des anthroponymes selon

leur catégorie thématique.

(13)

Chapitre I :

Cadrage théorique et

méthodologique

(14)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

15 1. Protocole de la recherche

La dénomination est considérée d’après quelques personnes comme un acte hasardeux et que les prénoms attribués aux enfants n’ont aucune signification, alors que d’autres estiment que ces noms ont un sens et qu’à partir du nom d’une personne nous pourrons découvrir cette personne (son identité, sa religion, sa culture, etc.). C’est ce que confirme Michel BREAL : « Si l’on classe les noms d’après la quantité d’idées qu’ils éveillent, les noms devraient être en tête, car ils sont les plus significatifs de tous, étant les plus individuels » (1897 :198).

1. Présentation du sujet de recherche

Ce présent travail est inscrit dans le domaine de l’onomastique plus précisément dans le domaine de l’anthroponymie, dont l’intitulé est : « étude anthroponymique des prénoms de la région de Ziama Mansouriah de 1950 à 2015.

Notre étude est menée sur une analyse morpho-lexicale, lexico-sémantique et thématique des prénoms de la région de Ziama Mansouriah, dans une période qui s’étendait de 1950 à 2015. Nous nous somme interrogées donc, sur l’origine, la forme, ainsi que le sens de tous les prénoms figurants dans notre échantillon d’étude.

1.2. Choix et motivation

Notre volonté de travailler sur ce thème nous a poussé de nous investir dans un domaine de l’onomastique, car il nous a donné l’occasion de faire une recherche dans l’univers des anthroponymes, essentiellement les prénoms et les interroger sur ce qu’ils portent sur le plan sémantique et morphologique. Nous avons choisi de travailler sur la région de Ziama, car c’est une ville historique, côtière et touristique, et cela fait d’elle une ville riche en diverses cultures et civilisations, ainsi elle est très riche en noms propres en général et en anthroponymes en particulier.

L’étude de ces anthroponymes, était le chemin vers une recherche approfondie, sur

la relation qu’avaient ces noms de personnes avec d’autres domaines de notre vie, tels que

la religion, la culture et l’histoire...

(15)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

16 1.3. Objectif de recherche

Le processus de la dénomination des personnes joue un rôle important, dans la construction de diverses sociétés. Il permet de déterminer l’appartenance sociale, familiale, lignagère ou professionnelle des personnes. Il permet également à chacun d’affirmer sa singularité et son identité au sein de la société. Le prénom sert à identifier un individu d’un autre. Nous ne pouvons pas imaginer un individu sans un prénom et sans un nom de famille.

Notre étude a consisté à mener une analyse morpho-lexicale, sémantique et thématique de tous les prénoms de notre corpus, afin de connaitre la spécificité et la particularité et que ce qu’il détermine le processus de la dénomination, dans la région de Ziama Mansouriah à la wilaya de Jijel. Nous avons visé notre travail à dégager l’origine linguistique de ces différents prénoms d’une part, et leur forme d’une autre part, ainsi leurs significations, afin de savoir à quel domaine et à quelle famille thématique appartiennent les noms de personne de notre corpus.

1.4. Problématique

Notre volonté de savoir la particularité de la dénomination des personnes dans la commune de Ziama Mansouriah et que ce qu’il caractérise ce système appellatif, nous a poussées à poser un ensemble de questions auxquelles nous avons tenté de répondre, et qui sont les suivantes :

 À partir de quelles langues les prénoms de la région de Ziama sont-ils issus ?

 Sous quelles formes ces prénoms sont- ils manifestés ?

 Quelles sont ses différentes significations ?

 À quelle catégorie thématique appartiennent les noms de personnes de notre corpus ?

1.5. Hypothèses

Généralement ne pouvons pas considérer un prénom comme un fait aléatoire et

hasardeux, il a toujours un sens et une représentation soit dénoté ou connoté, car, la façon

de nommer les personnes peut donner des idées sur la personne elle-même et sur son

(16)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

17

identification sociale. Donc chaque individu est désigné et distingué de tous les autres, dans son entourage par son nom.

À partir de cela, les hypothèses retenues pour notre recherche sont les suivantes :

 Généralement les prénoms de cette région, viendraient de plusieurs langues soient maternelles, à savoir l’arabe et le berbère ou des langues étrangères.

 Les prénoms de la région de Ziama, se manifesteraient sous des différentes formes, c'est-à-dire un mélange entre les prénoms composés et les prénoms simples.

 Dans le cadre de ce travail, nous supposons que le prénom porterait du sens, et que ce nom de personne pourrait avoir plusieurs significations.

 Ces prénoms pourraient avoir des rapports avec des différentes catégories thématiques, autrement dit aux différents thèmes tels que : la religion, la nature, les couleurs, les objets...

1.6. Présentation du terrain d’étude

La connaissance du terrain d’étude est un facteur important dans la réussite de n’importe quelle recherche scientifique. Concernant notre corpus, il est constitué d’une liste de (416) prénoms jijeliens de la commune de Ziama. Pour recueillir ces prénoms, nous nous sommes déplacés plusieurs fois à la mairie de la région de Ziama Mansouriah. Cette dernière est une commune côtière de la wilaya de Jijel en Algérie, elle est une région kabylophone, dont la plupart de ses habitants pratiquent le berbère, dans sa variante (tasahlite), avec la langue arabe, elle se situe en petite Kabylie à environ 42 Km au sud- ouest de Jijel dans le golfe de Bejaïa, elle est le chef-lieu de la Daïra de Ziama Mansouriah.

Pour l’obtention de cette liste des prénoms, nous avons contacté le service de l’état

civil de l’APC de Ziama, les autorités responsables nous ont permis de consulter les

registres des prénoms, depuis 1950 jusqu’à 2015. Après avoir recopié tous les prénoms et

supprimé tous ceux qui se répètent, nous sommes arrivés à obtenir une liste de (416)

prénoms sur laquelle notre étude est basée.

(17)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

18 1.7. État d’art

Il existe une rareté des travaux de recherche dans le domaine de l’onomastique, en général, et l’onomastique algérienne en particulier, car cette dernière est considérée comme, une discipline assez récente et vierge.

D’après Moustapha Tidjet, Les travaux sur l’onomastique, aussi bien pour la toponymie que relatifs à l’anthroponymie, remontent très loin dans le temps, nous pouvons trouver des traces d’intérêt pour cette donne linguistique depuis les années 1860.

En Algérie c’est F. Cheriguen d’ailleurs qui a introduit les études onomastiques à l’université algérienne, par la publication de plusieurs ouvrages et articles, d’une part, à savoir : le premier ouvrage est publié en 1993 dont l’intitulé était : « Toponymie algérienne des lieux Habités (les noms composés) », en 2005, il a publié un autre ouvrage

« Régularités et variations dans l’anthroponymie algérienne », suivi par« Essais de sémiotique du nom propre et du texte » en 2008..., etc.

D’autre part, par la direction des travaux de recherche. Nous pouvons citer, entre autres, une thèse de magister soutenue à l’université d’Alger en 1996, sous le titre de :

« Toponymie et études des transcriptions françaises et francisées des noms de lieux de la région de Tiaret », réalisé par F.Benramdane. Celui-ci à son tour a publié d’autres articles et travaux, qui s’inscrivent dans le domaine de l’onomastique, nous citons deux articles, dont le premier est intitulé : « Des noms et des …noms Anthroponymie et état civil en Algérie » publié en 2005,deuxième est nommé « Nomination et Dénomination des noms de lieux, de tribu, et de personne en Algérie » publié en 2007, ces deux article sont réalisé en collaboration avec d’autres chercheurs.

Ce qui en concerne l’anthroponymie algérienne, O. Yermeche était la première à publier un travail de recherche dans ce domaine, il s’agit de sa thèse de doctorat

« Anthroponymie algérienne : étude morphologique, lexico-sémantique et sociolinguistique » soutenue en 2008, à l’université de Mostaganem et sous la direction de F.Cheriguen.

Dans l’exécution de ce présent travail, nous sommes inspirées des travaux de

Ourdia Yermeche et Foudil Cheriguen, sans ignorer les différents travaux, qui ont été

élaborés dans ce domaine par Farid Benramdane, Yones et Nafissa Geoffroy, Al Khayat

(18)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

19

Gh, Dallet J-M… qui représentent une source incontournable en matière d’informations dans le domaine de l’onomastique.

Nous avons consulté également plusieurs travaux, lors de la rédaction de notre mémoire. Nous citons à titre d’exemple ; une thèse de doctorat réalisé par Moustapha Tidjet en janvier 2013, dont l’intitulé était « La Patronymie dans les Dairas De Timezrit, Sidi-Aich et Chemini »à l’université de Mouloud Mammri, Tizi Ouzou. L’objectif de cette thèse était de mener une l’étude morpho-sémantique des patronymes, tels qu’ils sont inscrits dans l’état civil, à travers leurs différentes transcriptions dans les états-matrices des listes électorales des communes, dans trois daïras de la Kabylie.

Un mémoire de master qui portait le titre de « Etude onomastique des anthroponymes de la région d’Akbou. Cas des prénoms », réalisé au niveau de l’université Abderrahmane Mira, à Bejaia, en 2016. Et un autre mémoire de master réalisé au niveau de la même université, en 2018, sous la direction de Hania Akir, intitulé « Etude morphologique et sémantique des anthroponymes de la commune de Tichy. Prénoms de l’année 2017 ».

Les réalisateurs de ces deux travaux ont tenté à dégager les caractéristiques et les particularités des prénoms dans les communes étudiées. Et nous nous sommes inespérées de la méthodologie suivie dans ces deux travaux, car elle est adéquate pour notre étude.

Tout cela démontre que, notre travail n’était pas totalement original.

1.8. Difficultés rencontrées

Pendant la réalisation de ce travail nous avons rencontré plusieurs difficultés qui étaient dues :

D’abord, à la rareté et la dissémination de la documentation. Selon O.Yermeche :

« Les études onomastiques et plus précisément anthroponymiques concernant le Maghreb en Générale et en Algérie en particulier sont rares est le champ d’investigation est vaste et vierge » (2008 : 33).

Puis, aux erreurs commises par les travailleurs de l’APC, lors de la saisie des

prénoms, nous avons trouvé des suppressions des phonèmes qui appartiennent aux

prénoms, écriture incompréhensible et illisible. La rareté et presque l’inexistence des

(19)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

20

prénoms dans les années 2000 à cause du déplacement et transfert du service de la maternité, vers Jijel centre ou vers la wilaya de Bejaia.

Ainsi, au problème de la polysémie des prénoms, car ces prénoms avaient de différentes origines et différentes interprétations et significations, c’est ce qui nous a compliqué le classement sémantique et thématique des prénoms.

1.9. Répartition de travail de recherche

Pour bien mener le travail, nous avons divisé notre mémoire en quatre principaux chapitres :

Le premier chapitre est consacré pour la théorie et les notions de bases. Dans le deuxième chapitre, nous avons effectué une analyse morpho-lexicale du corpus collecté, cette étude a commencé d’abord, par une transcription phonétique et en graphie arabe de tous les prénoms. Ensuite, nous avons fait un classement linguistique de ces anthroponymes. Puis, nous avons présenté les différentes catégories grammaticales sous lesquelles sont-ils formés. Enfin, nous avons passé à la classification de ces prénoms selon leur forme.

Quant au troisième chapitre, il est consacré pour mener une analyse sémantique de tous les anthroponymes figurants dans notre corpus ; c’est- à –dire nous avons déterminé leurs différentes significations, car chaque prénoms peut avoir plusieurs sens.

Dans le dernier chapitre, nous avons établi un autre type de classification de ces

prénoms, c’est celui de la thématique, pour savoir au quel thème renvoient les noms de

personnes de Ziama Mansouriah dès l’année 1950 jusqu’à 2015.

(20)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

21 2. Définition de notions de base

2.1. L’onomastique : domaine d’étude de nom propre

Selon A.Dauzat, l’onomastique est définie comme : « une recherche systématique de l’étymologie des noms propres » (1980 :07). En effet c’est une science assez récente, qui est issue du grec « onomastikos » (Larousse, 1979 : 1280). Elle s’intéresse à l’étude de toutes sortes de noms propres, elle tente à chercher leur formation, leur interprétation, leur étymologie et leur transformation au fil du temps à travers les langues et les sociétés.

Le dictionnaire de la linguistique et des sciences du langage a donné une définition de l’onomastique comme : « une branche de la lexicologie étudiant l’origine des noms propres. On divise cette étude en anthroponymie concernant les noms propres de personnes et toponymie concernant les noms de lieux » (Dubois, 2001 : 334).

Hania Akir affirme dans son mémoire de magister, « Étude toponymique de Bejaïa, Tichy et Aokas : approche sémantique et morphologique », qu’il est nécessaire de savoir l’impact de différents faits : historiques, géographiques et sociologiques, dans l’explication des créations et formations des noms, c'est-à-dire dans les études onomastiques en fait recourt à ces faits pour expliquer les processus de la dénomination. D’après elle : « il faut bien se rendre compte qu’il est souvent possible d’expliquer l’onomastique par l’histoire, la géographie ou plus encore par la sociologie puisqu’elle est toujours liée aux rapports sociaux et qu’en général l’usage des noms propres est déterminé par la société » (2003 :03).

2.2. Le nom propre

Le nom propre possède une place particulière dans notre société, car il est considéré comme une marque qui désigne les lieux ou identifie des individus. D’après Benveniste,

« ce qu’on entend ordinairement par un nom propre est une marque conventionnelle d’identification sociale, telle qu’elle [peut] dégager constamment et de manière unique un individu unique » (1974 : 200).

Le nom propre n’a pas la même définition pour tout le monde, car il est un sujet de

controverse en linguistique. Pour Kristol, le nom propre : « n’est pas considéré comme un

vrai signe linguistique parce qu’il n’aurait pas de sens » (2000 : 105). Saussure voit ainsi

(21)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

22

que le nom propre, n’a pas de sens, il est «isolé » et « inanalysable », c'est « un signe sans son signifié ».

À ce propos, Grevisse explique que « le nom propre n’a pas de signification véritable, de définition, il se rattache à ce qu’il désigne par un lien qui n’est pas sémantique, mais par une convention qui lui est particulière ». (1986 : 45). Ceci, confirme que le nom propre ne peut être défini, car il n’a pas de véritable sens.

D’après Billy : « Le nom propre est un mot par lequel on désigne individuellement une personne(…) mot par lequel on désigne individuellement un animal(…) mot qui sert à distinguer tel pays, tels cour d’eau, tel navire, tel ville, etc. » (1993 : 03).Le nom propre permet donc, d’identifier un individu précis par rapport aux autres membres de sa communauté, et de différencier un lieu d’un autre.

2.2.1. Les types du nom propre

Rey Debove distingue par rapport au lexique français trois types de nom propre, qui sont :

2.2.1.1. Nom propre opaque

D’après lui, ce type de nom propre n’appartient pas au lexique d’une langue, parce qu’il ne possède ni explication ni signification, au milieu des locuteurs, autrement dit ce type de nom est incompréhensible.

2.2.1.2. Nom propre démotivé

Selon le même auteur, ce second type est contrairement au premier, il fait partie du lexique actuel de la langue contemporaine parlée, sa formation peut être construite à partir d’un seul morphème. « La signification linguistique produite par la remotivation, est une connotation de signe propre » (Debove, 1998 : 112 ). On appelle la liaison qui relie un nom propre à un mot lexical un sobriquet.

2.2.1.3. Nom complexe motivé

Selon Debove, le nom complexe motivé est composé de plusieurs mots,

contrairement au nom propre opaque, il peut permettre de décrire et démontrer le sens

dénotatif, car il est de type descriptif. Ainsi que ce genre du nom est codé, la codification

transforme un syntagme en nom propre officiel.

(22)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

23 2.2.2. Les classes du nom propre

Pour citer les différentes classes du nom propre, nous avons pris une typologie présentée par Souad Bouhadjar, dans sa thèse de Doctorat, où elle voit que« le nom propre renvoie à un référent déterminé qu’il soit de type réel ou imaginaire » (2016 :24). De ce fait, elle a organisé les noms propres en six classes principales qui sont les suivantes : 2.2.2.1. Les anthroponymes : sont les noms des personnes individuelles qui détermine une personne d’une autre, comme les pseudonymes, les prénoms, les gentilés…ou les noms des groupes, ils peuvent être : des patronymes, des, partis, des organisations et ensembles artistiques (2016 :24).

2.2.2.2. Les toponymes : ce sont les noms de lieux, pays, villes, micro toponymes, hydronymes, oronymes (2016 :24).

2.2.2.3. Les ergonymes : sont considérés généralement comme, le nom d’une marque d’un produit, d’un nom d’entreprises, d’un nom des parties politiques, un titre d’un ouvrage ou d’un film… (2016: 25).

2.2.2.4. Les praxonymes : ils renvoient aux noms de maladies, d’événements culturels et sociaux, ainsi que les noms de périodes historiques d’un pays (2016 :25).

2.2.2.5. Les phénonymes : sont pour les noms des astres, les ouragans, les zones de basse et de haute pression, et des comètes (2016 :25).

2.2.2.6. Les zoonymes : des noms d’animaux domestiques, autrement dit les animaux les plus apprivoisés par l’homme, comme les noms de lapins, de chats, de chiens ou d’oiseaux, (2016 :26).

2.2.3. Les fonctions du nom propre

Le nom propre possède trois fonctions essentielles, il sert d’abord à identifier,

ensuite à classer et enfin à signifier, son porteur.

(23)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

24 2.2.3.1. La fonction d’identification

Selon Moinaecha, l’une des principales fonctions du nom propre est d’identifier les individus. Selon cet auteur, Le nom propre réfère généralement à une chose ou un fait réel.

« Il a un double référent qui est un individu bien déterminé, mais aussi un objet concret ou un symbole » (2000 : 205). Le nom propre alors, est une description symbolique de l’individu qui le porte.

2.2.3.2. La fonction de classement

Bosanquet affirme que « les noms propres sont classifiables en fonction de leur emploi dans les langues (anthroponymes, toponymes… etc.) »(1999 : 158), donc le nom propre sert à classer les individus ainsi que les lieux.

Jean Molino confirme à son tour, que les noms propres ont une fonction de classification dans l’organisation sociale, puisqu’ils constituent les classes d’équivalences, dans lesquelles se rangent tous ceux qui partagent un même élément de nomination (1982 :209).

2.2.3.3. La fonction de signification

« Le nom propre est porteur de signification » (Molino, 1982 : 209). Mais il faut bien prendre garde aux ambigüités du mot, autrement dit, savoir que signifie le nom propre pour l’ethnologue, pour le donneur de nom, et pour le porteur de nom même ,

Le nom propre d’après Molino, alors, participe à la distinction des règles de réception, de compréhension et de production (1982 :209).

2.2.4. La spécificité du nom propre

André Thibault, professeur de linguistique comparée des langues modernes met l’accent sur ce qui caractérise le nom propre du nom commun et précise en effet la divergence entre les deux types de noms par les critères suivants :

2.2.4.1.La majuscule

Les noms propres s’écrivent avec une majuscule à la différence des noms communs

qui s’écrivent avec une minuscule.

(24)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

25 2.2.4.2.Critère de la détermination

Les noms propres s’emploient toujours sans déterminant, alors que les noms communs doivent s’employer avec un déterminant.

2.2.4.3.Critère de la traductibilité

Le nom propre ne se traduit jamais, car on ne trouve pas son équivalent, il est donc intraduisible.

2.2.5. Le nom propre selon la tradition arabe

Mounir Hamouda voit qu’au sein de la société arabe, on peut attribuer à chaque individu un ensemble de qualificatifs, pour le distinguer et déterminer très précisément son identité. Le prénom obtenudès la naissance, n’est que le premier des éléments constitutifs de son nom et de son identité sociale et culturelle. Ces éléments peuvent être assez nombreux

1

.

Par ailleurs, Younes et Néfissa Geoffroy, indiquent dans « le grand livre des prénoms arabes », les éléments constitutifs du nom propre, et qui sont donnés, par ordre d’importance, nous allons reprendre ces éléments, avec une illustration tirée de notre corpus :

Le prénom (ism) : est la première et la seule dénomination qui détermine l’identité de l’individu ; comme Ali, Fatima, Ahmed…c’est le premier nom attribué à l’enfant dès sa naissance.

Le nom de paternité (kunya) : ce type de nomination est composé du mot « Abû », qui veut dire (père) en arabe, existé dans notre corpus sous la forme « Bou », ou du mot « Oum », qui signifie (mère), féminin de Abou, suivi par le prénom du fils ainé ; tels que : Bouzid (père de zaid), Boualem (père de Alem), Oumsaad (mère de saad), sont des prénoms tirés de notre corpus.

Le nom de filiation (nasab) : cette dénomination est composée du mot « Ibn » (fils de) ou « Bint » (fille de), suivi directement du prénom du père. Le mot « Ibn »

1 HAMMOUDA, Mounir. « L’onomastique littéraire », cours et idées en ligne disponible sur URL : http://ciel.id.st/l-onomastique-littéraire-c19111815,consulté le (21/06/2019).

(25)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

26

se manifeste dans notre corpus sous la forme « Ben » ; comme Benyamine (fils de Yamine) et Belkacem (fils Kacem).

Le nom d’origine (nisba) : pour indiquer l’origine, le lieu de naissance, le lieu de résidence, ou l’appartenance à une tribu ; dans notre corpus existent des prénoms sous cette forme comme ; Larbi (originaire de l’arabe).Ainsi le nom deLhachemi (originaire de la tribu de beni- hachim).

Le surnom (laqab) : il peut être en rapporte avec la religion ou le pouvoir, il est honorifique avec une grande valeur, comme : Imadeddine(le pilier de la religion), Charefeddine (l’honneur de la religion), sont des prénoms existés dans notre corpus.

2.3. L’anthroponymie : étude de noms des personnes

Benramdane indique que : Le mot « anthroponymie », est formé à partir de deux termes, dont le premier est "anthropos" qui veut dire "homme" et le deuxième est «nymie"

qui signifie "nom», Selon lui elle fait partie avec la toponymie, de l’onomastique, la science des noms propres (2005 :07). L’anthroponymie alors, est une branche de l’onomastique qui tente à étudier les noms de personnes réels ou imaginaires (les personnages des romans).

Par ailleurs, l’anthroponymie : « est à la fois une science auxiliaire de l’histoire, de la socio-anthropologie, de la linguistique et de la psychologie, est aussi une discipline qui a son objet propre : l’étude diachronique et synchronique des noms de personnes » (ATOUI, 2007 :83). Donc, l’étude anthroponymique prend en compte l’histoire du groupe familial et la psychologie sociale. Ce qui l’a confirmé F.Benramdane :« rien n’est en fait plus identificatoire et significatif qu’un prénom ou un nom de famille » (2005 : 58).

2.3.1. L’anthroponymie algérienne

D’après O.Yermeche le processus de la dénomination en Algérie et originellement

berbère, malgré toutes les occupations et les nombreuses influences, qu’a connu le pays, ce

processus est encore existé de manière vivace, soit pour la toponymie ou l’anthroponymie.

(26)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

27

Selon la même auteur, le mode de nommer les personnes en berbère est fondé essentiellement sur la filiation lignagère et ethnique, c’est à dire que l’individu attribue à sa naissance un nom personnel, autrement dit un prénom, suivi par le nom de son géniteur mâle (son père) « […] par une désignation de type patrilinéaire qui réfère aux aïeux (grand-père, arrière-grand-père…) » (Yermeche, 2008 : 650), fini par une désignation ethnique, c'est-à-dire par rapport à son tribu.

À ce propos Yermeche a donné une classification de l’anthroponymie algérienne, selon trois aspects, que nous allons représenter avec quelques illustrations tirées de notre corpus :

2.3.1.1. Au sein de la famille restreinte

Généralement l’individu berbère, dans la famille restreinte, est d’abord désigné par un nom personnel (prénom), attribué à sa naissance comme : Massinissa, Mezian,Tassadit, Hdda, Youghurta … ou par un autre type de nomination secondaire qui est encore très vivace et existant dans les sociétés berbérophones. Dans ce sens Yermeche a dit que dans les sociétés berbérophones contemporaines « presque toutes les personnes se voit affublées d’un sobriquet ou d’un surnom » (2013 : 48).

2.3.1.2. Au sein du groupe

Selon Yermeche, dans les sociétés berbères le mode de nomination est lié aussi au lien du sang, « … dans le groupe communautaire le libyco-berbère est essentiellement désigné par sa filiation qui permet de lui situer et de lui identifier parmi les différents membres du groupe » (2013 : 49).

Pour ce faire, elle affirme que la désignation individuelle est insuffisante, on fait toujours recours à « une déclinaison généalogique patrilinéaire », c’est-à-dire, un nom construit par un prénom suivi du nom de ses ascendants directs (son père et rarement sa mère) ; comme : Mohand Ou Rabah (Mohand fils de Rabah).

Cette chaîne de dénomination permet d’affilier l’individu, à un clan ou une tribu,

nommée par Yermech un arbre généalogique du côté paternel.

(27)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

28

2.3.1.3. À l’extérieure du groupe clanique ou tribal

L’individu n’existe que par rapport au groupe auquel il appartient, dans lequel il a attribué une autre désignation, appelée par Yermeche « désignation ethnonymique », où l’individu est attaché par le nom de son village ou de sa région.

Pour Yermeche, cette désignation ethnique, qui occupe une place très importante en berbère, se construit de type composé à base de la particule « Ait », signifié« ceux de » qui est le pluriel de « Ou », qui a le sens de « fils de », ou de la locution « Nait » signifiant

« de la tribu de », comme : Ait Menguellet, ceux de Menguellet. Ainsi par une autre forme simple, consiste à mettre le nom d’égo de l’ancêtre ou de son activité, suivi par la marque du pluriel en kabyle « i…ene » à l’exemple de : imessaoudene (ceux les descendants de Messaoud) (2013: 50).

2.3.2. L’anthroponymie berbère sous les influences étrangères

Le nord d’Afrique, et plus précisément l’Algérie a connu depuis la nuit des temps, une succession d’occupations étrangères, qui nous a permis de dire que les noms algériens sont le produit d’une histoire complexe. À ce propos Yermeche affirme que :

« Le nom propre, paradigme important de l’identité individuelle et sociale, a toujours été un enjeu de pouvoir » (2013 :07).

Pour parler de l’anthroponymie algérienne, il faut prendre en considération la vision de OuardiaYermeche, qui estime que :

« L’anthroponymie algérienne est intéressante à étudier du fait qu’elle est

composée d’éléments endogènes mais aussi allogènes, résultat de

l’histoire perturbée de l’Algérie, pays qui a été de tout temps une terre de

confluence de peuples et de civilisations. Le mixage de différentes

cultures et de langues diverses a donné naissance à un système de

nomination original dans lequel se mêlent et s’entremêlent éléments

autochtones (berbères) et apports exogènes (hébraïque, latin, grec, arabe,

turc, français, etc.) » (2013 : 233 ).

(28)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

29

Donc, la dénomination en Algérie a connu un bouleversement et un changement au fil du temps, car elle est passée par plusieurs formes sous l’influence de différentes langues et cultures.

2.3.2.1. L’influence hébraïque

« La présence hébraïque dans les noms de personne dans le territoire maghrébine est significative » (Yermeche ,2013:51). D’après Yermeche, la dénomination magrébine, plus précisément algérienne est marquée, par la présence de plusieurs noms hébraïques, qui relèvent généralement du domaine religieux et sont probablement passés au berbère par l’arabe, à l’exemple de:Yousef (Josef), Aïssa (Jésus), Moussa (Moïse), Elias (Elie), Yakoub (Jacob), Zakaria (Zakharie), sont des prénoms hébreux arabisés existants dans notre échantillon d’analyse.

2.3.2.2. L’apport latin

« La présence romaine sur le territoire africain, qui s’est étendue sur plusieurs siècles, n’a pas fondamentalement bouleversé l’anthroponymie locale» (Frezouls, 1990:166), selon Yermeche, la raison vient du fait que le mode de dénomination romain rassemble à celui qui est en Algérie.

Pour masquer les origines onomastiques du libyco-berbère, des formes hybrides originales ou «gentilices exotiques», se sont créées selon le procédé du rajout (noms dont la racine lexicale est berbère accompagnée avec la désinence latine –is comme Zrumanis pour Zruman), ainsi la suppression de la finale -an du nom berbère, comme dans Massinissa pour MSNSN et Yugurtha pour YWGRTN… (2013 : 52).

2.3.2.3. L’impact de la présence arabe

D’après Yermeche toujours, l’Algérie a connu à partir du VII

ème

, un changement

remarquable dans le système anthroponymique, car ce dernier est concurrencé par une

vague d’arabisation, qui a intégré plusieurs formes arabes à la dénomination algérienne,

ces formes sont par la suite berbèrisées. « Les berbères vont s’approprier de nombreux

noms arabes qu’ils vont berbèriser » (2013 : 54).

(29)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

30

Le champ de la dénomination en Algérie après l’arabisation, devient très riche en noms à caractère religieux, qui sont nommés par Yermeche « les noms théophores » ; qui sont à base de « Eddine » (Imadeddine, Djamaleddine, Badereddine…).

Ainsi que les noms relatifs à la pratique et les fêtes religieuses comme ; (Achour, Laid, Ramdane, Chaabane …). Mais aussi ils existent, des noms qui ont relation avec la vie quotidienne, appelé d’après la même auteur « le lexique profane »à l’exemple de : Nedjma, Fatma, Dehbia, Soufiane…

2.3.2.4. La présence turque

À partir d’une conception d’O.Yermeche qui dit que, la présence turque, dans le territoire algérien dure très longtemps (du XVI

ème

au XIX

ème

siècle), et elle est manifesté, surtout dans des cités côtières : Tlemcen, Alger, Cherchell, Bougie et Djidjel.

Cette présence turque en Algérie n’a pas changé et bouleversé le processus de dénomination en Algérie car, « Le désintérêt des Ottomans quant aux populations autochtones et l’usage de l’arabe comme langue officielle, l’osmanli étant réservé à un usage strictement privé, a fait que le système onomastique algérien n’a pas été fondamentalement bouleversé » (2013 : 56).

En revanche de nombreux noms de souche turque sont manifesté dans le système anthroponymique algérien, renvoyant notamment à des fonctions et à des titres de l’armée ottomane, ainsi que les pratique sociales, comme Bey/el Bey « gouverneur de province ».

2.3.2.5. La colonisation française

Selon Yermeche, l’administration française et pendant la période coloniale, a imposé son système de dénomination, selon un modèle patronymique. C'est-à-dire que ce système est basé sur des patronymes, qui a causé une facture et un changement radical dans le mode de nomination. (2013 : 58).

Alors, on passe d’un système anthroponymique originalement fondé sur « la

filiation lignagère » et sur une organisation sociale« X fils de Y » ( Lassere, J.M

,

1987 :

95) à un système anthroponymique de deux parties (nom, prénom) exemple : Ali ben

Mohammed devient Ali Tlemsani.

(30)

Chapitre I Cadrage théorique et méthodologique

31 2.3.2.6. Après l’indépendance

Selon Yermeche, en 1962, « Les Algériens, héritaient d’un système anthroponymique profondément malmené. Alors qu’une politique anthroponymique s’imposait pour corriger certains dysfonctionnements de l’état civil » (2013 : 60).

En effet, les Algériens après 1962 ont été trouvé dans une grave situation, surtout ce

qui concerne le mode de dénomination, à cause des lois imposées par le colon ; à savoir la

francisation de tout ce qui est arabe et l’impôt d’un système patronymique pour effacer

l’identité du pays. Ce qui mène à une restructuration, pour corriger le dysfonctionnement

de l’état civil après l’indépendance.

(31)

Chapitre II :

Analyse morpho-lexicale des

prénoms

(32)

Chapitre I I Analyse morpho-lexicale des prénoms

32 1. Analyse morpho-lexicale des prénoms

Dans ce chapitre nous allons présenter une analyse morpho-lexicale des prénoms, cette étude commence d’abord par une transcription phonétique et en graphie arabe de chaque prénom, ensuite nous allons les classé selon leur origine linguistique afin de savoir l’étymologie de ses anthroponymes, et à la fin et pour déterminer la formation de ces prénoms, nous allons effectuer un classement selon leur forme et leur catégorie grammaticale.

Afin d’établir cette analyse nous nous sommes inspérées d’une méthodologie suivie dans un mémoire de master dont l’intitulé est « étude morphologique et sémantique des anthroponymes de la commune de Tichy. Prénoms de l’année 2017 » réalisé par Khoufache.Y et Hamza.S , au niveau de l’université de Bejaia, car est une méthodologie est très pertinante et adiquete pour notre analyse.

1.1. La transcription phonétique et en graphie arabe des prénoms

Pour faire la transcription phonétique des prénoms, nous nous sommes appuyées d’une part, sur la transcription proposée dans le dictionnaire kabyle-français de J-M.

Dallet (1982) pour transcrire les prénoms arabes et berbères, et d’autre part sur l’alphabet phonétique international (API) pour transcrire les prénoms étrangers.

1.1.1. Liste des prénoms de 1950 à 1960

Prénoms Transcription En graphie arabe

Transcription Prénoms Transcription En graphie arabe

Transcription

Abdallah الله دبع /ɛabd/ /alah/ Madjid ديجم /majid/

abdelkarim ميركلا دبع /ɛabd/

/el/ /karim/

Mahmoud دومحم /maḥmud/

Abderrahmane نمحرلادبع /ɛabd/

/eraḥman/

Malika ةكيلم /malika/

Ahcen نسحا /asḥen/ Marcel

Joseph

فيزوج لاسرم /marsel / /ʒozef/

Ahmed دمحا /aḥmed Maamar رمع م /mɛamar/

Aicha ةشئاع /ɛica/ Mebarek ك رابم /mbarek/

Aissa ىسيع /ɛisa/ Menaouar رونم /menawar/

Akila ةليقع /ɛaqila/ Meriama ةمايرم /meryama/

Ali يلع /ɛali/ Meriem ميرم /meryem/

Ammar رامع /ɛamar/ Messaoud دوعسم /mesɛud/

(33)

Chapitre I I Analyse morpho-lexicale des prénoms

33

Ardjouna ةنوجرع /ɛarjuna/ Messaouda ةدوعسم /mesɛuda/

Ayach شايع /ɛayac/ Mohammed دمحم /moḥamed/

Bachir ريشب /bacir/ Moukhtar راتخم /muxtar/

Barkahoum مهاكرب /barkahum/ Mouloud دولوم /mulud/

Baya اياب /baya/ Mourad دارم /murad/

Belkacem مساقلب /belqasem/ Moustapha ىفطصم /mustafa/

Boualem ملاعوب /buɛlam/ Nedjima ةميجن /nejima/

Boubaker ركبوب /bubaker/ nedjma ةمجن /nejma/

Boudjamaa ةعمجوب /bujamɛa/ Noureddine نيدلا رون /nur//din/

Bouzid ديزوب /buzid/ Oumssaad دعسلا ما /um//saɛd/

Chemissa ةسيمش /cemisa/ Alain André يردنوا نلا ا /alɑ ̃ / /ɑ̃dre/

Cherif فيرش /cerif/ Pierre Jean رايب نوج /pjer//ʒɑ ̃/

Cherifa ةفيرش /cerifa/ Rabiaa ةعيبر /rabiɛa/

Dahbia ةيبهد /dahbiya/ Rachid ديشر /racida/

Djaloul لولج /jalul/ Rebiha ةحيبر /rebiḥa/

Djamal لامج /jamal/ Rekia ةيقر /rekiya/

Djamila ةليمج /jamila/ Saad دعس /saɛd/

Djemaa ةعمج /jemɛa/ Saada ةدعس /saɛda/

Djouhra ةرهج /juhra/ Saadi يدعس /saɛdi/

Fadila ةليضف /fadila/ Saadoune نودعس /saɛdun/

Farid ديرف /farid/ Said ديعس /saɛid/

Farida ة ديرف /farida/ Salah حلاص /salaḥ/

Fatiha ةحيتف /fatiḥa/ Saleh حلاص /saleḥ/

Fatima ةميطف /fatima/ Saliha ةحيلص /saliḥa/

Fatma ةمطاف /fatma/ Salima ةميلس /salima/

Ferhat تاحرف /feraḥat/ Sebti يتبس /sbti/

Ghania ةينغ /ɣaniya/ Simoucha ةشوميس /simuca/

Guemra ةرمق /gemra/ Slimane ناميلس /sliman/

Hadda ةدح /ḥada/ Smail ليعامس /smaɛil/

Hassiba ةبيسح /ḥasiba/ Taher رهاط /taher/

Jean Claude دولك نوج /ʒɑ ̃/ / klod/ Taldja ةجلث /talja/

Khadra ةرضخ /xadra/ Tarkia ةيكرت /tarkiya/

Khlifa ةفيلخ /xlifa/ Tayeb بيط /tayeb/

Laid ديعل /lɛid/ Tayoucha ةشويط /tayuca/

Laldja ةجلعل /lɛalja/ Yamena ةنماي /yamena/

Lalia ايلاعل /lɛalya/ Yamina ةنيمي /yamina/

Larbi يبرعل /lɛarbi/ Zoubida ةديبوز /zubida/

Layachi يشايعل /lɛayaci/ Zouina ةنيوز /zwina/

Mabrouk كوربم /mabruk/ Zoulikha ةخيلوز /zulixa/

Tableau N°01 : Transcription des prénoms de 1950 à 1960

(34)

Chapitre I I Analyse morpho-lexicale des prénoms

34 1.1.2. Liste des prénoms de 1961 à 1971 Prénom Transcriptio

En graphie arabe

Transcription Prénom Transcription En graphie arabe

Transcription

Abdelaziz زيزعلا دبع /ɛabd/ /el//

ɛaziz/

Lakhdar رضخل /laxdar/

Abdelhafid ظيفحلا دبع /ɛabd/

/el//ḥafid/

Laakri يركعل /lɛakri/

Abdelhamid ديمحلا دبع /ɛabd/

/el//ḥamid/

Laamri يرمعل /Lɛamri/

Abdelkader رداقلا دبع /ɛabd/

/el//qader/

Leila ىليل /layla/

Abdelmadjid ديجملا دبع /ɛabd/

/el//majid/

Lhachemi يمشاهل /lhacmi/

Abdelouadoud دودولا دبع /ɛabd/

/el//wadud/

Louiza ةزيول /lwiza/

Abdelouahab باهولا دبع /ɛabd/

/el//wahab/

Lyakout توقايل /lyakut/

Abdessalam ملاسلا دبع /ɛabd/ /esalam/ Massika ةكيسم /masika/

Achour روشاع /ɛacur/ Mehdi يدهم /mehdi/

Aldjia ةيجلع /ɛljiya/ Metaich شيطم /metayc/

Atika ةقيتع /ɛatiqa/ Metaicha ةشيطم /metayca/

Atmane نامثع /ɛtman/ Moussa ىسوم /musa/

Aziza ةزيزع /ɛaziza/ Nachida ةديشن /nacida/

Azzeddine نيدلازع /ɛaz/ /edin/ Nadjia ةيجن /najiya/

Badis سيداب /badis/ Naima ةميعن /naɛima/

Boubaker- Seddik

قيدص ركبوب /bubaker/

/sediq/

Nouara ةراون /nwara/

Brahim ميهارب /brahim/ Noura ةرون /nura/

Chaabane نابعش /caɛban/ Nouria ةيرون /nuriya/

Chafia ةيفاش /cafiya/ Omar رمع /ɛomar/

Diab بايد /diyab / Ouarda ةدرو /warda/

Djahida ةديهج /jahida/ Ourida ةديرو /wrida/

Drifa ةفيرض /drifa/ Rabah حبار /rabah/

El khéier ريخلا /el xayer/ Rachida ة ديشر /racida/

Faroudja ةجورف /faruja/ Rahouadja ةج ا وهر /rahwaja/

Fateh حتاف /fateh/ Redouane ناوضر /redwan/

Fatma – zohra ةرهز ةمطاف /fatma/

/zohra/

Sabiha ةحيبص /sabiḥa /

Foudil ليضوف /fudil/ Saida ةديعس /saɛida/

Habiba ةبي ب ح /ḥabiba/ Seddik قيدص /sediq/

Hafsi يصفح /aḥfsi/ Smati يتامس /smati /

Hamida ةديمح /ḥamida/ Toufik قيفوت /tufiq/

Hassina ةنيسح /ḥasina/ Yazid ديزي /yazid/

Hemama ةمامح /ḥmama/ Youcef فسوي /yusef/

Kamel لامك /kamel/ Zahia ةيهز /zahiya/

Khadidja ةجيدخ /xadija/ Zahir ريهز /zahir/

(35)

Chapitre I I Analyse morpho-lexicale des prénoms

35

Khamsa ةسماخ /xamsa/ Zahra ةرهز /zahra /

Khireddine نيدلاريخ /xir//edin/ Zaidi يدياز /zaydi/

Khoudjia ة ي جوخ /xujiya/ Zakia ةيكز /zakiya/

Khoukha ةخوخ /xuxa/ Zineb بنيز /zineb/

Tableau N°2 : Transcription des prénoms de 1961 à 1971 1.1.3. Liste des prénoms de 1972 à 1982

Prénom Transcription En graphie arabe

Transcription Prénom Transcription en graphie arabe

Transcription

Abdelhak قحلا دبع /ɛabd/

/el//ḥaq/

Khalida ةديلخ /xalida/

Abdelhakim ميكحلا دبع /ɛabd/

/el//ḥakim/

Linda ةدنيل /linda/

abdelhalim ميلحلا دبع /ɛabd/

/el//ḥalim/

Meziane نايزم /mezyan/

Abdelmalek كلاملا دبع /ɛabd/

/el//malek /

Mohammed Akli

يلكا دمحم /moḥamed/

/akli/

Abderrezak قازرلا دبع /ɛabd//erazaq/ Mohammed Ameziane

نايزما دمحم /moḥamed/

/amezyan/

Adel لداع /ɛadel/ Mounia اينوم /munya /

Aghiles سلايغا /aɣiles/ Mounir رينم /munir/

Aida ةدياع /ɛayda/ Mounira ةرينم /munira/

Akcel لسكا /aksel/ Nabil ليبن /nabil/

Amina ةنيما /amina/ Nabila ةليبن /nabila/

Anissa ةسينا /anisa/ Nadia ةيدان /nadya/

Benyamine نيماينب /benyamin/ Nadir ريدن /nadir/

Chadia ةيداش /cadiya/ Nadji يجان /naji/

Chahla ةلهش /cahla/ Nadjib بيجن /najib/

Dalila ةليلد /dalila/ Nafissa ةسيفن /nafisa/

Derradji يجارد /deraji/ Naim ميعن /naɛim/

Djameleddine نيدلا لامج /jamal//edin/ Nassima ةميسن /nasima/

El hadi يداهلا /el //hadi/ Nawel لاون /nawel/

Fahima ةميهف /fahima/ Oumlkhir ريخل ما /um//lxir/

Fairouz زوريف /fayruz/ Rafika ةقيفر /rafiqa/

Fares سراف /fares/ Ramdane ناضمر /ramdan/

Fella ةلف /fela/ Ratiba ةبيتر /ratiba/

Hamza ةزمح /ḥamza/ Razika ةقيزر /raziqa/

Hayette ةايح /ḥayet/ Rima ةمير /rima/

Hiba ةبه /hiba/ Safia ةيفص /safiya/

Houas ساوح /ḥawas/ Salim ميلس /salim/

Houda ىده /huda/ Salima ةميلس /salima/

Idris سيردا /idris/ Samia ةيماس /samiya/

Ilhem ماهلا /ilhem/ Sarra ةراس /sara/

Ilias سايلا /ilyas/ Souhila ةليهس /suhila/

Imad دامع /ɛimad/ Soumia ةيمس /sumiya/

Ismahane ناهمسا /ismahan/ Tarek قراط /tareq/

(36)

Chapitre I I Analyse morpho-lexicale des prénoms

36

Kahina ةنيهك /kahina/ Tassaadit تيدعست /tasaɛdit/

Karima ةميرك /karima/ Tefaha ةحافت /tefaḥa/

Kenza ةزنك /kanza/ Tiziri يريزيت /tiziri/

Khaled دلاخ /xaled/ Wahiba ةبيهو /wahiba/

Tableau N°3 : Transcription des prénoms de 1972 à 1982 1.1.4. Liste des prénoms de 1983 à1993

Prénom Transcription en graphie arabe

Transcription Prénom Transcription En graphie arabe

Transcription

Abdelbaki يقابلا دبع /ɛabd/

/el//baki/

Kaltoume موثلك /kaltim/

Abdelfattah حاتفلا دبع /ɛabd/ /el/

/fataḥ/

Kaoutar رثوك /kawtar/

Abdelghani يناغلا دبع /ɛabd/ /el/

/ɣani/

Lamine نيمل /lamin/

Abderrahim ميحرلا دبع /ɛabd//eraḥim/ Marouane ناورم /merwan / Alaeddine نيدلا ءلاع /ɛala//edin/ Mehdia ةي دهم /mehdiya/

Amel لما /amel/ Mehraz زرحم /meḥraz/

Amena ةنما /amena / Mouhand دنحم /muḥand/

Amine نيما /amin/ Mouhcene نسحم /muḥsen/

Amir ريما /amir/ Nasredine نيدلا رصن /naser/

/edin /

Anouar رونا /anwar/ Nesrine نيرسن /nesrin/

Bilal للاب /bilal/ Nour

El Houda

ىدهلارون /nur/

/el//huda/

Chahira ةريهش /cahira/ Oussama ةماسا /usama/

Chahrazad دازرهش /cahrazad/ Rida اضر /rida /

Charafeddine نيدلا فرش /caraf//edin/ Saber ربا ص /saber/

Djaouida ةديوج /jawida/ Sabrina ةنيربص /sabrina/

Fouad داؤف /fuad/ Sid Ali يلعديس /sid//ɛali/

Fouzia ةيزوف /fuziya/ Souad داعس /suɛad/

Hanane نانح /ḥanan / Wafa ءافو /wafa/

Ibtissem ماستبا /ibtisem/ Yassmina ةنيمساي /yasmina /

Islam ملاسا /islam/ Zina ةنيز /zina/

Tableau N°04 : Transcription des prénoms de 1983 à 1993 1.1.5. Liste des prénoms de 1994 à 2004

Prénom Transcription en graphie arabe

transcription Prénom Transcription en graphie arabe

transcription

Abbas سابع /ɛabas/ Ishak قاحسا /isḥak/

Abdelmoumene نموملا دبع /ɛabd/

/el//mumen/

Lamdjad دجمل /lamjad/

Abla ةلبع /ɛabla/ Lazhar رهزل /lazhar/

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