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Sur la dynamique en Relativité générale : gravitation et Théorie de jauges

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Un préambule...

Relativité générale et Théorie de jauges : deux conceptions de l'espace-temps jusqu'à présent inconciliables. Et si une lecture simple de la première en termes de dynamique, de localité, de procédures de mesures, et de détermination d'entité spatio-temporelle référence, était une clef possible ouvrant la voie à l'établissement d'un pont entre ces deux théories, genre de pierre de Rosette permettant la traduction des équations dans le formalisme de l'une en situations dans le cadre de l'autre, et de montrer qu'en dépit de leurs façons différentes de voir elles n'ont jamais cessé de dire les

mêmes réalités?... Reste à déterminer lesquelles. Et comment. C'est la proposition de ce travail.

Mais pour commencer reprenons en quelque sorte les choses en leur début et faisons mine de nous installer confortablement dans un endroit imaginaire mais d'une insigne renommée, et qui n'est autre que l'ascenseur de l'expériencede pensée du créateur de la Relativité généralelui-même, à savoir le grand Albert Einstein. Considérons le comme en chute libre dans un champ de gravitation et voyons qu' y ont été pratiquées deux ouvertures se faisant face, l'une au sol, l'autre au plafond, laissant passer à travers elles un objet en satellisation stationnaire par rapport à la source de champ attirant l'ascenseur, et dont on peut effectuer ainsi des mesures dynamiques. Complexifions un peu notre dispositif en faisant partir du plancher un autre objet de même masse que l'objet satellisé, de même vitesse que lui à cet endroit, et entrant en même temps dans un champ électromagnétique l'attirant vers le plafond de façon à ce qu'il y arrive au même moment que notre satellite stationnaire, les deux objets ayant eu en chaque point de leurs trajets parallèles des vitesses identiques l'un par rapport à l'autre. Puis, ayant toute confiance en l'infaillibilité des moyens qui ralentiront notre repère en chute libre bien avant qu'il n'atteigne le sol, remarquons que les équations du mouvement de nos deux objets doivent être

équivalentes, et comme des sortes de reflets inversés de celle de notre repère en chute libre, et pensons alors qu'une telle situation pourrait peut être trouver un équivalent par d'autres procédures permettant d'obtenir vis à vis d'un ensemble de différentiels de mesures une autre entité spatio-temporelle de

référence, sorte d'espace-temps composite de la comparaison ou de l'information...

Et ainsi bien confortablement installés dans notre cher local et tout autant déambulants qu'immobiles, laissons aller nos songes, puis nos questions prendre leurs places, puis venons en aux conjectures...

Sur la dynamique en Relativité générale : gravitation et

E.Sacramento

easter.sacramento@yahoo.fr

Théorie de jauges

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Principe d' équivalence de la Relativité générale : "Einstein trop loin, pas assez loin"?...

Et si la Relativité générale, telle qu'elle est souvent exprimée au travers de l'équation des géodésiques illustration du principe de transport parallèle et centrée autour de l'égalité de dérivation d'un vecteur local en espace-temps courbe : d(eiVi) = 0 , pouvait être au bout du compte envisagée comme une théorie plutôt statique que dynamique... et si il pouvait être d'un intérêt quelconque de lui rendre un peu de cette dynamique occultée en employant ces mêmes équations mais en les centrant cette fois autour de l'égalité : d(eiVi) = X différent de 0 , et en associant ceci à un certain parti pris "localiste"

pour le choix des valeurs des quantités en jeu ?...

...

Notons

Revenons à notre ascenseur et envisageons le comme un repère mobile C, en chute libre sans vitesse initiale le long du rayon R d'un champ d'attraction, que l'on peut par ailleurs assimiler à une géodésique dans un espace-temps courbe. Le long de ce rayon ce repère C allant d'un point A à un point B. Ces deux points A et B, que l'on tiendra comme infiniment voisins, étant donc à considérer comme deux repères immobiles ayant l'un par rapport à l'autre des valeurs d'espace-temps différentes. Notre repère C ayant lui selon les points de vue adéquats successivement celles de A puis de B. Et on considérera qu'il est présent dans un repère lorsque l'est son centre de gravité. Associons enfin à chacun de ces trois repères

un observateur constatant les phénomènes selon les valeurs d'espace-temps de son repère.

Notons pour le repère A : i, j, k, l (= 0, 1, 2, 3), les indices locaux ; ei , les vecteurs de la base naturelle locale tels que eiej+ejei = 2gij , gij étant le tenseur métrique local; Xi, les coordonnées d'espace-temps;

eiVi, Vi, etc, ses vecteurs vitesse tels que V = dXi . Fixons : ei/dT0 idXi = eµi(eµdxµ), (i = µ (= 0(t), 1, 2, 3)), avec eµeç+eçeµ = 2gµç , gµçétant le tenseur métrique pour l'espace-temps "universel" situé à l'infini de la source de champ, de coordonnées xµ, et d'indices : µ, ù, ç (= t, 1, 2, 3). Les deux bases étant

orthonormées.T0 (= ds/c) représentant le temps propre des objets concernés.

Notons encore pour ce repère A la fonction d'onde telleque vue par un observateur de ce repère, @ , grosso modo égale à : exp(i((amc²)X°+ c(b(eiPi+meiGi))Xi)/h°) , où eiPi représente la valeur de la quantité de mouvement selon A , a et b des coefficients de Dirac ect... et Gjla valeur pour ce repère A d'un quadripotentiel de champ lié à la gravitation (...), et ( peut être...) tel que G0= -GM/R , R étant lié à dXi et r l'étant à dxµ... et enfin Cijk

le symbole de Christoffel associé à ce repère.

Pierre de Rosette

Ecrivons trois équations du mouvement, toutes trois selon les valeurs spatio-temporelles de C a): celle de l'objet en satellisation stationnaire : mc((dVk/dT0) + Cijk

ViVj)(ek) = W ; b): celle de l'objet dans le champ électromagnétique : mc((dVk/dT0) + Cijk

ViVj)(ek) = qFkjVj,

Fkjétant le tenseur du champ électromagnétique selon A et C ; et la troisième

c): mc((dVk/dT0) + Cijk

ViVj)(ek) = 0 , celle d'un troisième objet dans l'ascenseur ayant la même vitesse initiale que les deux autres au départ de l'action, de même masse qu'eux, et insensible au champ

électromagnétique.

Remarquons que ces trois égalités peuvent être écrites sous la forme : mcd(ekVk)/dT0,

et que de façon logique : W = qFkjVj ...

pour finir abordons le fait que la différence entre la valeur de la vitesse de passage de l'ascenseur au Et

repére A constatée par l'observateur lié à ce repère, et celle de sa vitesse de passage au repére B

(3)

constatée par l'observateur de ce repère B, est égale à : d(ekVk) ... et qu'en divisant cette quantité par

dT0 et en multipliant le résultat par mc on obtient : W ...

Et arrivons ainsi, via une procédure particulière de mesure à "l'entité spatio-temporelle référence",

"sorte d'espace-temps composite de la communication et de l'information", évoquée au début de ce travail... Et peut être aussi à notre pierre de Rosette et à des propositions d'équations conséquentes, pas vraiment compliquées...

Mais avant cela forts des résultats obtenus dans nos aventures en ascenseurs de pensée peut être ne serait-il pas inintéressant de nous attarder encore un peu auprès de nos 2 merveilleuses formules d(eiVi) = 0, d(eiVi) = X, mais en les abordant cette fois selon une approche différente.

Espace de mesures

Reprenons les protagonistes de notre illustration précédente et pour simplifier posons la vitesse de C au départ de l'action en A comme nulle. Pour une telle situation il ne semblera peut être pas interdit de regarder d(eiVi ) = 0 comme un système de comparaisons de valeurs de vitesses, celle de la vitesse d'un mobile dans le repère C vue par C lui même lors de son pasage en B, avec la vitesse de ce mobile telle qu' elle est dans ce même repère C et vue par C lui même lors de sa présence en A au départ de l'action; et celle de ces 2 vitesses avec la valeur qu'aurait la première vue de loin dans un repère resté lui aux valeurs d'espace-temps de C lors de sa présence en A ou de A lui même selon les conditions posées au début. Mais arrivés à ce point arrêtons nous d'abord et remarquons qu'hors un lieu imaginaire, et même le résultat de la soustraction d'une vitesse relative supposée à une mesure concrète, par rapport à la réalité effective d'un mobile présent en B après son passage en A, bien que pleinement pertinente, une telle valeur de vitesse, selon A, B, ou C, n'a aucune existence, c'est en quelque sorte une fiction ...

Celà étant dit intéressons nous maintenant à d(eiVi) = X que l'on peut pareillement décomposer en la mise en relation de la vitesse du mobile en C au départ de l'action vue par C lui même ou A, avec la vitesse mesurée à la fin de l'action par C augmentée de la valeur de la vitesse relative supposée de C par rapport à sa vitesse de départ ( vitesse relative identique à celle mentionnée pour d(eiVi) = 0 , et pour les 2 égalités très étroitement liée à la déduction des valeurs d'espace-temps), le total de ces 2 vitesses, mesurée par C en B et relative étant égal par ailleurs à la vitesse du mobile que pourrait mesurer un observateur en B lors de son passage en ce repère; et la comparaison des vitesses de départ et augmentée, avec la valeur de cette dernière telle que vue de loin dans un repère resté lui aux valeurs d'espace-temps de C en A ou de A lui-même. Et remarquons alors que cette valeur de vitesse peut être, elle, observée concrètement à partir de A... du moins en théorie... mais quoiqu'il en soit la grande question peut se représenter alors de savoir si de ces 2 systèmes de visions il en est un que l'on pourrait considérer comme plus légitime que l'autre...

ou non...

Les équations

: -mc(gijViVj)1/2 + mGjVj ... pour le lagrangien classique... mais en ayant bien à l'esprit le type de situations phénomènologiques auquel se réfère cette formule. Les valeurs des coordonnées pour les dérivations étant les valeurs locales celles des repères A et C . Et l'on peut donc voir le terme supplémentaire +mGjVj comme l'équivalent pour la gravitation du terme -qAjVj pour le champ électromagnétique...

Possibilité d'étendre la formule par l'addition d'un terme (Z)£ij£ij ou (Z) est un facteur spécifique au champ et £ij un tenseur de champ provenant des dérivations de Gk , et présent dans l'égalité :

mcd(eidXi/ds)/ds = m£ij(ekdXk/ds) , avec peut être mais non oblgatoirement ( : avant d'être déterminés éventuellement en terme de GM/R , Gk et Q pouvant être vus comme renvoyant avant tout à une valeur de quantité d'énergie (ou assimilable ) etc... ), dans une situation de champ à symétrie sphérique et statique pour un déplacement radial £ij = -d(Q)/dR = GM/R² , Q étant un potentiel.

(4)

Les équations

Et pour l'équation de type Dirac en simplifiant sans les matrices de Dirac et en unitésnaturelles h°= c = 1 : i((d@/dXi) + (#)( Cjik

)@) = (m + mGi)@ ... Avec le même ajout possible d'un terme de densité

lagrangienne de champ de type (Z)£ij£ij. ((#) étant un facteur d'algèbre spinorielle). Cette équation, avec la fonction d'onde telle quedéfinie plus haut, ne différant de celle de Dirac en espace-temps courbe que par l'ajout du terme mGi@.

(h° pour la constante de Planck modifiée , i le nombre imaginaire , et exp la fonction exponentielle) J'associe également à tout ceci , avec Q= Q/c² = GM/Rc² (?) , et eiUi= ei(dXi/dX0), (i = µ = 1), pour le cas d'une chute libre depuis "l'infini" sans vitesse initiale avec un déplacement radial dans un champ de

gravitation à symétrie sphérique, les quelques hypothèses (dans l'hypothèse...) annexes suivantes : eiUi= ((Q²+2Q)c²/(1+Q)²)1/2 et d'autre part pour le coefficient et0

= e0dX0/etdxt: (et0

)² = (1 -(eiUi)²/c²) = (1 + Q)-2 = ( eµi

)-2, et cela plutôt que (et0

)² = (1 -(2GM/rc²)) , et en préférant donc ( eiUi)² à 2GM/r...

Concernant le problème que pourrait poser l'expression du potentiel d'un champ de gravitation utilisant le terme GM/R, et que l'on peut étendre à celui de l'expression dans un espace-temps courbe du potentiel de toute force attracto-répulsive utilisant un terme KQ/R, K étant une constante et Q une charge, il est probable qu'une juste conception des valeurs à adopter du rayon R du champ de gravitation, ou à l'intérieur de ce champ d'un rayon, soit un élément déterminant. Et dans un tel contexte, pour ce qui est de GM/R, faire ressortir et employer un paramètre qui soit la valeur du rayon en un point radial X quelconque d'un champ de gravitation, que l'on pourrait déduire de l'estimation faite selon les valeurs spatio-temporelles qu'aurait un observateur situé sur ce point de la vitesse de passage en ce point d'un objet en chute libre sans vitesse initiale, de celle de la vitesse orbitale à ce niveau d'un satellite de la source de champ, ou peut être également d'une mesure à ce niveau toujours du périmètre d'un cercle ayant cette source comme centre, etc, m'apparait comme une démarche digne de considération.

...

Comme espéré les systèmes de décélération de notre dispositif imaginaire ayant je crois parfaitement joué leur rôle nous voici donc rendus sans encombre au terme de nos pérégrinations gravifiques, cependant avant de refermer tout à fait la porte de notre cher vieux repère mobile j'aimerais que soit dirigée notre attention sur une sorte de petite entité anceps, toute de discrétion, et tant qu'elle semble s'être cachée à notre insu quelque part dans un des recoins quelconque de notre bon ascenseur C, bien que pourtant répartie sur tout l'ensemble des étendues de nos repères, et axe central peut être autour duquel ont gravité toutes ces considérations, élément de base de la géometrie différentielle, espace de la rencontre, du contact, espace de Minkowski sur toutes les géodésiques des espace-temps courbes de la Relativité générale, et hors duquel aucune des mesures expérimentales directes de cette théorie ou de la Physique quantique ne saurait être faite, le point, car qu'est ce avant tout qu'observer et mesurer directement dans le dispositif d'une expérience si ce n'est faire se rencontrer en des points, et élaborer des théories en Physique, les relier entre eux...

Juin 2020

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