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Calcul des probabilités de transfert d'énergie application a la relaxation de vibration du radical CS en présence d'argon

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207326

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207326

Submitted on 1 Jan 1972

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Calcul des probabilités de transfert d’énergie application a la relaxation de vibration du radical CS en présence

d’argon

E. Gauthier

To cite this version:

E. Gauthier. Calcul des probabilités de transfert d’énergie application a la relaxation de vibra- tion du radical CS en présence d’argon. Journal de Physique, 1972, 33 (11-12), pp.1005-1012.

�10.1051/jphys:019720033011-120100500�. �jpa-00207326�

(2)

CALCUL DES PROBABILITÉS DE TRANSFERT D’ÉNERGIE

APPLICATION A LA RELAXATION DE VIBRATION DU RADICAL CS

EN PRÉSENCE D’ARGON

E. GAUTHIER

(Mme)

Département

de

Recherches Physiques,

Laboratoire Associé au CNRS

N° 71,

Université Paris VI

(Reçu

le 6

juin 1972)

Résumé. 2014 Ce travail porte sur l’étude de la relaxation de vibration par collisions du radical CS

en

présence d’argon.

Les résultats

expérimentaux

sont

comparés

aux résultats

théoriques

obtenus

par la résolution

numérique

de

l’équation générale

de relaxation. Nous avons pour cela calculé les

probabilités

de transition V-T, d’une part par la méthode Fodwa et d’autre part, par la méthode

« exacte » de

Cheung

et Wilson.

(Les probabilités

de transition V-V utilisées sont les mêmes dans les deux

cas.)

Un accord

théorie-expérience

satisfaisant est obtenu si nous admettons une variation

importante

avec le temps de la

température

de translation du milieu.

Abstract. 2014 The collisional vibrational relaxation of the CS radical in the presence of Ar has been studied.

Experimental

results are

compared

with the theoretical ones obtained

by

numerical

resolution of the relaxation

equation.

Two methods are used for the calculation of the V-T transi- tion

probabilities :

the Fodwa method and the

Cheung

and Wilson’s « exact » method.

(The

V-V

transition

probabilities

used are the same in the two

calculations.)

A

satisfactory

agreement is obtained between

theory

and

experiment

if a

significant

time-varia- tion in the translation temperature is assumed.

Classification

Physics Abstracts

13.30

Introduction. - Le

phénomène

de relaxation molé- culaire fait intervenir le transfert par collisions entre les trois formes de

l’énergie

des molécules :

énergies

de

translation,

de vibration et de rotation.

Nous nous intéressons ici

uniquement

aux

échanges d’énergies

vibration-vibration

(V-V)

et vibration-trans- lation

(V-T).

Shuler et ses collaborateurs

[1], [2], [3]

ont résulu

théoriquement l’équation

de relaxation à l’aide de diverses

hypothèses

sur la

température

de

translation,

la distribution de

population

initiale et les

probabi-

lités de transfert

d’énergie.

Ils ont montré que la validité des résultats obtenus

dépend

essentiellement des

hypothèses

faites sur les

probabilités

de transfert

V-V et V-T. En raison de la

grande pression partielle

de gaz inerte

considérée,

nous nous sommes

particu-

lièrement attachée au calcul des

probabilités

V-T.

Nous avons résolu

l’équation

de relaxation en uti- lisant les

probabilités

V-T que nous avons calculées

numériquement

par deux méthodes

(l’une approchée,

l’autre « exacte

»).

A l’aide d’un modèle d’évolution de

la température,

nous en avons déduit deux

systèmes

de courbes de variation des

populations théoriques

que

nous avons alors

comparés

aux courbes

expérimen-

tales.

Résultats

expérimentaux.

- Les travaux effectués

ont consisté d’abord en une étude

expérimentale

de

la relaxation de vibration de radicaux CS

plongés

dans une

atmosphère

de gaz inerte :

l’argon.

La

photolyse

par éclair est la méthode

employée

pour obtenir des radicaux CS vibrationnellement excités. La relaxation se

produit

par collisions suc-

Fie. 1. - Variation de la population du niveau de vibration m

en fonction du temps (n = 0, 1, 2, 3, 4).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019720033011-120100500

(3)

1006

cessives entre oscillateurs CS et atomes de gaz inerte

(transfert V-T)

et entre oscillateurs eux-mêmes

(trans-

ferts V-V ou

V-T).

On suit l’évolution avec le

temps

du

spectre

d’ab-

sorption

de CS. La mesure des intensités relatives des

bandes

permet

de connaître la

population

relative des niveaux de vibration à

chaque

instant. Pour le

mélange

de

0,5

torr de sulfure de carbone dilué dans de

l’argon

sous une

pression

de 380 torrs, nous obtenons les

courbes de la

figure

1.

Résolution de

l’équation

de relaxation. -

L’équation générale

de relaxation s’écrit :

xn

représente

la fraction normalisée de molécules

se trouvant au niveau de

vibration n ;

T la

température

de

translation ; N(l)

la fraction d’atomes de gaz

inerte ; N(2)

la fraction de molécules de gaz

relaxant ;

Z est le nombre de collisions que subit une molécule par unité de volume et par unité de

temps ;

Pn-+m;p-+q(T) > représente

la

probabilité

moyenne de transfert

d’énergie V-V ;

Pn") (T) > ; P(2)jm(T)

>

représentent

les pro- babilités moyennes

respectivement

de transfert d’éner-

gie

V-T molécule-atome et molécule-molécule.

a)

CALCUL DES PROBABILITÉS V-T. - On admet un modèle de collision frontale linéaire

(Fig. 2) x

donne

la

position

de l’atome A par

rapport

au centre de

masse G de la molécule

BC, y

est la distance inter- nucléaire de l’oscillateur.

FIG. 2. - Modèle de collision pour un atome A et une molé- cule diatomique BC.

Le

potentiel

total du

système peut

s’écrire :

vo(y)

est le

potentiel

de la molécule isolée BC ,considérée comme un oscillateur

harmonique puisque

seuls les

premiers

niveaux de vibration nous inté-

ressent ;

V’(x, y)

est le

potentiel

entre les atomes A et B

qui

entrent en collision :

De nombreux auteurs admettent un

potentiel

pure- ment

répulsif

de forme

exponentielle

L est un

paramètre

constant. Pour tenir

compte

des forces attractives avec Herzfeld

[4],

nous utilisons :

- Pour le

potentiel d’interaction, l’expression (5)

avec L N

ro/17,5 (ro,

tabulé pour de nombreux

gaz

[5],

est la distance internucléaire pour un

poten-

tiel nul dans la formulation de

Lennard-Jones).

- Pour le calcul de la moyenne

thermique

des

probabilités,

une fonction de distribution de vitesses modifiée faisant intervenir la

profondeur

s’ du

poten-

tiel de Lennard-Jones.

Après

avoir

séparé

le mouvement du centre de masse

du

système, l’équation

de

Schrôdinger

pour les trois

particules

s’écrit :

Il est la masse réduite de BC et

m, E

et e

respecti-

vement la masse

réduite, l’énergie

totale et la fonction

d’onde du

système

en collision BC-A.

Cette fonction W doit vérifier les conditions aux

limites suivantes :

(4)

où kp représente

le nombre d’onde

correspondant

à

l’état p

de la

particule

isolée et l’indice I

désigne

l’état

initial. Les

Hn(y)

sont les fonctions propres de l’oscil- lateur

harmonique.

Puisque

par

définition,

la

probabilité

de transfert

d’énergie lorsque

la molécule

diatomique

passe de l’état I à l’état n est

égale

au

rapport

du flux de

parti-

cules diffusées

inélastiquement

au flux de

particules

incidentes :

le calcul de ces

probabilités

se ramène à celui des

An.

Pour la résolution de

l’éq. (7)

avec comme conditions

aux limites les

éq. (8),

nous avons utilisé deux méthodes : La méthode Fodwa

[6] (first

order dis- torded wave

approximation)

d’abord introduite par Jackson et Mott et

complétée

par

Schwartz, Slawsky

et Herzfeld

(SSH) [7], [8]

et la méthode « exacte »

de

Cheung

et Wilson

(CW) [9].

Dans le cas des collisions peu

énergétiques,

une

solution

analytique approchée

en fonction de l’éner-

gie peut

être déterminée à l’aide de la méthode de Fodwa.

Notons que les conditions de validité des expres- sions

analytiques

des

probabilités P1-+n

> fournies par SSH

[7], [8]

ne sont pas réalisées. Nous les avons donc calculées

numériquement.

Les

probabilités P1-0

> et

P0-->1

> obtenues sont données par les courbes de la

figure

3. Les autres

probabilités PI-,±,

> s’en déduisent à l’aide des relations :

Les

probabilités

relatives à

l’échange

de

plus

de un

quantum

ont été calculées et les valeurs obtenues sont

négligeables.

FIG. 3. - Variation des probabilités V-T Fodwa moyennes P1,0 > et Po,l > avec la température.

Récemment

Cheung

et Wilson

[9]

ont étendu la

méthode de Shuler et

Zwanzig [10],

valable pour une interaction dite de

« sphère rigide »,

à un

potentiel quelconque

en

l’approchant

soit par une série de marches

[9a],

soit par une série de droites

[9b].

Pour

appliquer

la méthode de

Cheung

et Wilson

au cas de l’oscillateur

harmonique

CS entrant en col-

lision avec un atome A nous avons

approché

le

poten-

tiel

exponentiel (éq. (5))

par deux droites

(Fig. 4).

FIG. 4. - Approximation linéaire du potentiel d’interaction intermoléculaire.

En écrivant dans

chaque région

les conditions aux

limites pour les solutions de

l’équation

de Schrôdin-

ger et leurs

dérivées,

le

problème

du calcul des pro- babilités se réduit à la résolution d’un

système

linéaire

dont les coefficients sont des

intégrales

à calculer.

Nous avons limité notre calcul aux

cinq premiers

niveaux de vibration parce que nous n’observons pas,

expérimentalement,

de bande dont le niveau initial est v" > 4. Les résultats

numériques

obtenus sur ordi-

nateur

(CDC 3600) [11] ]

relatifs aux

probabilités P1-+n

> avec

0 I 4 et 0 n 4

sont

repré-

sentés par les courbes des

figures 5,

6 et 7. La moyenne

thermique

a été effectuée de la même manière que pour les

probabilités

Fodwa.

On remarque alors que :

- Dans le cas d’une

excitation,

les

probabilités

de transition directe de 2

quanta

ou

plus

sont nette- ment

négligeables

pour des

températures

basses

(300

à

600 oK).

Elles deviennent

plus

notables pour des

températures plus

élevées mais restent

toujours

au

moins d’un ordre de

grandeur

inférieur aux

proba-

bilités de transition d’un seul

quantum.

- Par contre, dans le cas d’une

désexcitation,

les

probabilités

de transition directe de 1 et 2

quanta

ont des valeurs

beaucoup plus

voisines et cela d’autant

plus

que le niveau considéré est

plus élevé,

ce

qui

aura

pour effet

d’augmenter

la

rapidité

de la relaxation.

-

Toujours

dans le cas d’une

désexcitation,

les

probabilités

varient assez peu avec la

température

surtout pour les niveaux initiaux élevés.

(5)

1008

FIG. 5. - Variation avec la température des probabilités V-T

« exactes » moyennes pour les états initiaux 1= 0, 1 et 2.

FIG. 6. - Variation avec la température des probabilités V-T

« exactes » moyennes pour l’état initial 1= 3.

FIG. 7. - Variation avec la température des probabilités V-T

« exactes » moyennes pour l’état initial 1 = 4.

Ainsi,

par

rapport

aux

probabilités

V-T

Fodwa,

d’une

part,

les

probabilités

de transition directe de

plusieurs quanta

ne sont

plus négligeables,

et d’autre

part,

si les

probabilités

CW sont du même ordre de

grandeur

que les Fodwa

correspondantes

aux

tempé-

ratures

ordinaires,

elles deviennent

beaucoup plus petites

aux

températures

élevées. L’évolution des

populations

sera par

conséquent

moins sensible à la variation de

température quand

nous

utiliserons

les

probabilités

CW.

b)

CALCUL DES PROBABILITÉS V-V. - Tandis que le

problème

du transfert

d’énergie

lors d’une colli- sion atome-molécule

diatomique

a fait

l’objet

de

nombreuses

études,

peu d’attention a été

portée

au

problème

d’une collision molécule

diatomique-molé-

cule

diatomique [12], [13], [14].

Les deux molécules étant considérées comme des oscillateurs

harmoniques,

seul est

important

le trans-

fert V-V « résonnant ».

L’échange d’énergie

entre

la vibration et la translation est

négligeable

et

P,,"’M

> = 0. Le modèle de collision entre deux molécules

diatomiques

est donné par la

figure

8.

Comme

précédemment

nous avons

adopté

un modèle

de collision frontale linéaire.

FIG. 8. - Modèle de collision pour 2 molécules diatomiques

AB et CD.

FIG. 9. - Variation avec la température des probabilités V-V

moyennes.

(6)

Contrairement au cas

A-CS,

la condition

d’appli-

cation de la méthode

semi-classique

est réalisée pour les collisions CS-CS c’est-à-dire que l’on

peut

cal- culer la

trajectoire x(t)

à

partir

des

équations

clas-

siques

du mouvement.

En

prenant

comme

hypothèses

celles de

Zelechov, Rapp

et

Sharp [14],

les

probabilités

de transitions résonnantes sont données dans notre cas par le tableau II de leur article. Nous avons

complété

ce

tableau pour les cas où le nombre total de

quanta

est inférieur ou

égal

à 8. La

figure

9 illustre la varia-

tion,

en fonction de la

température,

des

probabilités

V-V

Pn-+m;p-+q

>. La moyenne

thermique

a été

effectuée sur une distribution de vitesses

analogue

à

l’éq. (6).

Le calcul

[11] ]

montre que, pour les états initiaux

considérés,

les

probabilités

V-V avec

échange

de

plus

de deux

quanta

sont

négligeables ;

les

proba-

bilités

d’échange

d’un

quantum

se ramènent à

Pl-0;0-1

> par les relations :

où ô est le

symbole

de Kronecker.

Les

probabilités d’échange

de deux

quanta

sont

également proportionnelles

à

Pl-1;1-2

>.

De même que pour les

échanges

V-T des calculs exacts ont été tentés. Wilson et ses collabora- teurs

[15], [16]

ont effectué un calcul semblable à CW pour deux molécules

diatomiques

mais il semble que

leur méthode ne soit pas au

point quant

au calcul

numérique.

Résultats. - Pour résoudre

l’équation

de relaxa-

tion,

nous avons utilisé comme

probabilités

V-V celles

de

Zelechov, Rapp

et

Sharp

et comme

probabili-

tés V-T celles obtenues soit par la méthode

Fodwa,

soit par la méthode de

Cheung

et Wilson.

I. Résolution à

partir

des

probabilités

V-T Fodwa.

- L’utilisation des

probabilités

V-T Fodwa revient à admettre la

règle

de sélection w = + 1.

L’équation générale

de relaxation

(éq. (1))

est alors

modifiée. En effet :

Dans nos

expériences N (2)

=

1,65

x

10-5

et

N(l)

= 1 -

1,65

x

10-5 -

1.

Comparons

les termes

suivants :

Le terme

(1)

ne

peut

pas être

négligé

devant le

terme

(2),

les

probabilités

V-T entre niveaux

adjacents

variant entre

10-’

et

10-4

et les

probabilités

V-V

également

entre niveaux

adjacents

variant entre

10-4

et

10-2.

Par contre, les termes du

type (3)

sont

négli- geables,

les

probabilités d’échange

de deux

quanta

étant

102

fois

plus petites,

en moyenne, que celles entre niveaux

adjacents.

En tenant

compte

du

principe

du bilan

détaillé,

des

éq. (10)

et

(11), l’éq. (1)

s’écrit alors :

0 =

hv/kT,

v

fréquence

de

l’oscillateur,

a(t)

est le nombre moyen de

quanta

par oscillateur

Les coefficients

de xn

dans

l’éq. (12) dépendent

de

la

température

de translation T et seraient faciles à calculer si la variation de T en fonction du

temps

était

connue. En l’absence de cette

donnée,

nous avons

cherché une courbe de T

qui,

en tenant

compte

des conditions

expérimentales, permette

de se

rapprocher

au mieux des résultats de la

figure

1. Il est

probable,

vu la

grande

dilution de

CS2,

que la

température

moyenne reste peu élevée

(inférieure

à 1 000

OK)

et

diminue

rapidement ;

pour un retard

supérieur

à

100 ps seuls les niveaux 0 et 1 étant

peuplés,

la

tempé-

rature doit peu varier et cela d’autant moins que la

relaxation sera avancée : T est alors peu

éloignée

de

la

température

ambiante

(300’DK).

Nous avons résolu

numériquement

le

système d’équations

différentielles du

premier

ordre

(12)

en

utilisant les différentes courbes de

température

de la

figure

10. Ces courbes ont un maximum de

300, 400, 500, 600,

700 ou 800 °K à

l’origine (t

= 0

gs)

et

décroissent linéairement

jusqu’à

300 °K à t = 100 us.

La résolution du

système (12)

nécessite la connaissance des conditions

initiales,

c’est-à-dire des

populations

au

temps t

= 0. Le

premier point expérimental

ne

pouvant

être obtenu

qu’à

20 ps, nous avons

extrapolé

les

populations

et trouvé diverses distributions ini- tiales

possibles

mais peu différentes. La

comparaison

de résultats

correspondant

à une même courbe de

température

mais à des distributions de

populations

initiales différentes nous

permet

de conclure que ces

(7)

1010

dernières n’influencent pas l’allure de la relaxation Nous avons

gardé

le

système

comme étant le

plus simple.

Fm, 10. - Courbes de température en fonction du temps.

La

comparaison

des courbes

théoriques

et

expéri-

mentales des

populations

des niveaux v" =

0, 1,

2 et 3 pour les courbes de

température

de la

figure

10 montre

que la

température

n’est certainement pas constante et

égale

à 300 OK

[11].

Les meilleurs résultats sont obtenus pour un maximum de T

compris

entre

600 et 700 OK. L’évolution du niveau 3 montre

qu’on peut

admettre que la

température

croît entre 0 et

30 us ce

qui peut s’expliquer

par la durée de l’éclair

photolytique (environ

50

us).

Ceci nous a incité à modifier nos courbes de tem-

pérature

de

façon

à avoir un maximum

toujours compris

entre 600 et 700 OK mais situé à un instant différent de t = 0

(Fig. 11).

FIG. 11. - Courbes modifiées de la température en fonction

du temps.

Nous avons résolu

l’équation

de relaxation pour

ces nouvelles courbes de

température.

Les

figures 12, 13,

14 et 15 montrent que la courbe de

température

3

dont le maximum se trouve à 700

OK,

donne une évo- lution se

rapprochant

au mieux des résultats

expéri-

mentaux,

malgré

une diminution un peu

rapide

du

niveau v" = 3. Cette

température

élevée

pourrait

être

expliquée

par le fait

qu’après

la réaction de

photo- lyse,

il

pourrait

se

produire

des réactions fortement

exothermiques [17], [18].

La différence entre les courbes

expérimentales

et

FIG. 12. - Evolution de la population du niveau de vibration U" = 0 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les Fodwa moyennes.

(IX (2), CID, (4) courbes obtenues pour les courbes de tempéra-

ture de même numéro de la figure 11.

(5) : courbe obtenue pour une température constante

et égale à 300 °K.

FIG. 13. - Evolution de la population du niveau de vibration v" =1 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les Fodwa moyennes. La correspondance des numéros est la même que dans la figure 12.

FIG. 14. - Evolution de la population du niveau de vibration U" = 2 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les Fodwa moyennes. La correspondance des numéros est la même que dans la figure 12.

(8)

théoriques, peut s’expliquer

pour le niveau v" = 2 par le fait que

théoriquement,

avec

l’hypothèe d’échange

d’un seul

quantum

le niveau v" = 3 se

dépeuple

au

profit

du niveau v" = 2 : durant les 30

premières microsecondes,

la

population

du niveau

v" =

3,

très élevée au

départ,

diminue de moitié et

explique

le maximum de

population théorique

du

niveau v" = 2.

FIG. 15. - Evolution de la population du niveau de vibration v" = 3 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les Fodwa moyennes. La correspondance des numéros

est la même que dans la figure 12.

II. Résolution à

partir

des

probabilités

V-T

« exactes ». - Pour les mêmes raisons que dans le

cas

précédent,

nous ne considérons que les

échanges

V-V pour des niveaux

séparés

par un seul

quantum

mais les autres

simplifications

ne sont

plus

valables.

Nous avons résolu

l’équation

de relaxation

(1)

pour les mêmes courbes de

température

que

précédemment

par un nouveau programme

numérique. Mais,

comme

on a pu le constater sur les courbes des

figures 5,

6 et 7

FIG. 16. - Evolution de la population du niveau de vibration

v" = 0 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les CW moyennes. e correspond à la courbe de tempé-

rature 3 de la figure 11. Les valeurs de Ti indiquées sont les tem- pératures maxima initiales des courbes de température de la

figure 10.

FIG. 17. - Evolution de la population du niveau de vibration v" = 1 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les CW moyennes. Les résultats sont présentés de la même

manière que dans la figure 16.

FIG. 18. - Evolution de la population du niveau de vibration

U" = 2 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les CW moyennes. Les résultats sont présentés de la même

manière que dans la figure 16.

FIG. 19. - Evolution de la population du niveau de vibration = 3 en fonction du temps. Les probabilités V-T employées

sont les CW moyennes. Les résultats sont présentés de la même

manière que dans la figure 16.

(9)

1012

les

probabilités

V-T varient peu pour les

grandes températures ;

ceci entraîne des différences assez

faibles entre les courbes de relaxation relative aux

différentes courbes de

température.

Les

figures 16, 17, 18,

19

présentent

la relaxation

respective

des niveaux v" =

0, 1,

2 et 3 pour la courbe de

température

3

de la

figure

11 et pour celles de la

figure

10 dont les

maxima sont

300, 400, 500,

600 et 800 oK.

Les écarts obtenus pour la relaxation à T constante et

égale

à 300 oK et pour T variant

jusqu’à

800 OK

sont

beaucoup

moins

grands

que dans le cas de la méthode

précédente.

On constate que la

population

du niveau v" = 3 diminue

plus

lentement et que le maximum de

population

du niveau v" = 1 est moins élevé

qu’expérimentalement ;

ces faits sont liés

puisque

les

échanges

de 2

quanta

sont autorisés. Dans

ce cas, la relaxation

théorique

du niveau v" = 2 se

rapproche davantage

que

précédemment

de la relaxa- tion

expérimentale. Puisque

les faibles valeurs de

population

sont souvent

prises expérimentalement

nulles faute de

pouvoir

les déduire des

spectres,

les

temps théoriques,

pour

lesquels

les

populations

des

niveaux v" = 2 et v" = 3

s’annulent,

sont

plus grands

que les

temps expérimentaux correspondants.

Conclusion. - Les

probabilités

obtenues par les méthodes Fodwa ou CW conduisent chacune à des courbes de relaxation assez

proches

des valeurs

expé-

rimentales. Les deux méthodes nous amènent à

adop-

ter une courbe de

température

dont le maximum est à 700 OK.

Par contre, en

comparant

l’allure des courbes de relaxation

expérimentales

et

théoriques,

nous remar-

quons que les

probabilités

«exactes» semblent don-

ner des résultats

plus proches

de la réalité

physique

que les

probabilités

Fodwa. Cette meilleure coïnci- dence

peut s’expliquer

par la

possibilité d’échange d’énergie

de

plusieurs quanta.

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