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Recherches sur la toxicité et la valeur trypanopréventive du moranylate d'éthidium. I.

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Recherches sur la toxicité et la valeur

trypanopréventive du moranylate d'éthidium

I.

Note de présentation

par

R. SAUVEL

et

M. THOMt.

L'histoire des complexes à base de Moranyl (ou suramine dans les pays de langue anglaise), débuta en 1942, lorsque LOURIE observa que le mélange d'une solution de suramine et de dio-midines donnait naissance à un sel insoluble, présentant des propriétés pharmacologiques différentes de celles de ses constituants.

GUIMARAES et LOURIE (1951), SCHNEIDER et MONTEZIN (1954), COSAR et Collaborateurs (1954), BEAUDIMENT et Collaborateurs (1954), montrèrent par la suite que chez les animaux de laboratoire et chez l'homme, ce sel possède une toxicité inférieure et des propriétés préventives supérieures à celles des diamidines employées seules.

WILLIAMSON ET DESOWITZ (1956) eurent alors l'idée de former des complexes analogues avec les trypanocides utilisés dans les trypano-somiases animales : bromure d'Ethidium, Antry-cide, Bérénil qui, comme les diamidines, pos-sèdent des propriétés basiques. Les premiers essais réalisés par ces auteurs les amenèrent à la conclusion que c'est le complexe d'Ethidium qui possède les propriétés préventives les plus marquées, mois que, malheureusement, les réactions provoquées par son administration sont trop importantes et le rendent pratiquement inutilisable.

Néanmoins très intéressés par le remarquable pouvoir préventif de ce complexe, nous avons voulu reprendre son étude pour voir si les con-clusions de nos confrères anglais s'appliquaient à nos zones d'expérimentation ainsi qu'aux ani-maux dont nous disposions.

Reçu pour publication : février 1961. Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1961, 14, no 2.

C'est ainsi que nous avons fait entreprendre plusieurs séries d'expériences qui ont débuté en

février 1957 et qui ont été réalisées à Forcha,

Fort-Lamy (République du Tchad), à. Bouar

(République Centrafricaine) et à R.iggil et Suifa (République du Cameroun).

Au déport, tant à Bouor qu'à Farcho, les

études ont porté sur les propriétés physiques, la toxicité locale et la toxicité générale du morany-late d'Ethidium. Nous nous sommes intéressés ensuite très rapidement aux qualités préventives de ce produit.

Les résultats satisfaisants obtenus à. Riggîl et à

Bouar nous ont amenés à entreprendre une expé-rimentation d'une plus grande envergure dans les conditions de brousse à Suifa. Cette expé-rience prouva la valeur tryponopréventive cer-taine du moranylote d'Ethidium, mais montra également que, lorsque la surveillance et les précautions n'étaient plus aussi strictes que celles du laboratoire, les réactions locales représen-taient un obstacle à la généralisation de l'em-ploi du moranylate d'Ethidium.

Considérant que la valeur préventive du pro-duit méritait une étude plus poussée, nous avons décidé de foire reprendre l'étude de la toxicité du moranylate d'Ethidium en l'utilisant sous des formes et avec des excipients différents et en l'introduisant dans l'organisme par diverses voies.

Ces

expériences ont été menées à Bouar et à

Forcho mois plus particulièrement à. Farcho.

Ces différentes expérimentations dont nous

venons de parler sont exposées dons des notes à

part publiées sous les noms de ceux qui furent chargés de ces expérimentations.

Pour avoir une vue générale de ces études qui ont porté sur quatre années, nous avons pensé 185

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qu'il était préférable d'en résumer les résultats dans cette note de présentation.

A. - Mode et forme d'administration Les essais entrepris par voie sous-cutanée, infra-musculaire, intra-veineuse en utilisant le moranylate d'Ethidium en solution aqueuse, avec addition de gel d'alumine, en excipient huileux (avec ou sans cortisone), avec de la lano-line (avec ou sans cortisone) ou sous forme d'im-plants plus ou moins délitables (avec ou sans cor-tisone) permettent de conclure que c'est en exci-pient huileux ou, mieux, sous formes d'implants introduits en sous-cutanée dans le fanon que le moronylate d'Ethidium provoque les réactions

locales les plus faibles. Quant à la dose

il

semble

qu'elle ne doive pas dépasser 5 mg/kg pour évi-ter tout phénomène de toxicité générale.

B. - Pouvoir trypanopréventif

En région de galeries forestières où les condi-tions d'infestation naturelle sont très dures et interdisent tout élevage (infestation au bout de 14 à 52 jours selon l'époque de l'année), le mora-nylate d'Ethidium a conféré aux animaux traités

une protection qui n'a pas été inférieure à six

mois et qui a pu atteindre un an.

En région sahélienne type «steppe» où l'in-festation trypanosomienne est moyenne les ani-maux traités ont été protégés plus d'une année et même deux ans.

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