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Les limites de validité de la loi des tensions electriques dans les métaux (2e loi de Volta)

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(1)

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Les limites de validité de la loi des tensions electriques

dans les métaux (2e loi de Volta)

O. Scarpa

To cite this version:

(2)

LES LIMITES DE

VALIDITÉ

DE LA LOI DES TENSIONS

ELECTRIQUES

DANS LES

MÉTAUX (2e

LOI DE

VOLTA)

Par O. SCARPA

(1).

Laboratoires d’Electrochimie et de Chimie

physique

de l’Ecole R.

Polytechnique

de Milan. Sommaire. 2014 L’auteur, démontre, théoriquement et expérimentalement que la loi des tensions électriques dans les circuits métalliques, isothermiques a des limites de validité. Elle n’est pas valable si les métaux con tiennent, en plus des électrons, des ions mobiles. C’est le cas des métaux liquides et, probablement, c’est aussi le cas des métaux solides

aux hautes températures.

La loi des tensions

électriques

dans les circuits

complètement

métalliques (2°

loi de

Volta)

affirme que la différence de

potentiel

entre deux métaux en contact ne

change

pas

si l’on intercale entre eux d’autres métaux en nombre

quelconque,

à condition que la

température

reste la

même,

et

qu’elle

soit

unique

tout le

long

de la chaine.

La validité absolue de cette loi n’a

jamais

été mise en doute. On a cru en effet

qu’elle

est,

pour tous les métaux

(solides

ou

liquides)

à toutes les

températures,

une

conséquence

des

principes

de la

thermodynamique.

Mais il est

aujourd’hui

bien certain que la

majorité

des métaux sont

capables

de

réagir

directement entre eux et de se diffuser l’un dans rau tre pour donner naissance à

des

composés

et à des solutions

intermétalliques.

Ces

phénomènes

ont des vitesses

qui

sont très

grandes

à l’état

liquide

et notables à l’état solide surtout à haute

tempéra-ture

(~).

J’ai

pensé

que la diminution

correspondante

de

l’énergie

utilisable

peut

être

accompagnée

dans des conditions

al)propi-iées,

par une

production d’énergie électrique

dont on n’a pas tenu

compte

dans la déduction

théorique

de la loi des tensions dans les métaux. J’ai

pensé

aussi que si les métaux en contact sont des

alliages liquides

avec concentrations telles qae l’on

puisse

appliquer

les lois des solutions

idéales,

on pourra réaliser des

piles

métalliques isothermiques

de

diffusion,

analogues

à celles constituées avec des

électrolytes.

Si ces

hypothèses

sont exactes et si l’on considère un circuit fermé

isothermique,

constitué de

plusieurs

métaux,

convenablement

choisis,

on déduit que dans un tel circuit

peut

être

engendré

un courant

électrique permanent, qui

durera autant que durent les réactions et les diffusions considérées.

Si on examine le

problème

de

plus près,

il est facile de voir que la

production

du courant est

possible

à la condition que non seulement les électrons libres

(de

conduction)

mais aussi les ions

positifs

et

négatifs

contenus dans les métaux en étude

(ou

au moins dans leurs

régions

de

contact)

soient doués de la mobilité

électrochimique,

c’est à-dire soient

capables

de se

déplacer

sous l’action des forces

électriques.

A ce propos,

je rappelle

que dans le mercure

liquide

à la

température

ordinaire,

les ions

positifs

auraient une concentration de 13 pour 100 selon

Bradley (3)

et de 5 pour 100 (1) Voir mes notes aux : Rendiconti del R. Inslituto Lombardo di Scienze (Série II, vol. 57, aprile1929).

-Rendiconti R. Accad. dei Lincei (Série IX, vol. 6, giugno 1929). - Memorie R. Accademia d’Italia

(Vol 1 , 1930) 2013 cc

/

/

vol. 27, 1930). 2013Z?.

lq3O) - Procès-verbaux

de la

Soc. de Chimie

Physique

(Journal de Chimie

Physique,

vol. 27, i9O). - Zeit.

fiir phys. Chem. (A. vol. 156,

1931). ~

Rapports de la Réunion Int. de

Chimie-Physique.

Paris-Hermann

1933, etc.

(2) Presque tous les métaux liquides sont solubles mutuellement, et, dans ces conditions la vitesse des diffusions est grande.

La vitesse de diffusion à l’état solide est petite à basse température, mais elle augmente beaucoup avec

la température (expérience de Sir Roberts Austin, de Spring, etc ).

Un exemple caractéristique est donné par le thallium et le bismuth. Si l’on mélange des particules de thallium (point de fusion 302o C) et des particules de bismuth (point de fusion 271o C) et si, après avoir

comprimé ces mélanges pour produire un contact intime entre les particules, on chauffe pendant 5 heures à 120o C on trouve que la diffusion mutuelle est parfaitement décernable avec les méthodes micrographi-ques (expériences de Masina, etc.).

(3) lVature, I3 octobre 1928, page 513.

48.

(3)

726

selon

Skaupy

(’),

par

rapport

aux concentrations

atomiques.

Mais dans les

amalgames

liquides

existent aussi des ions

négatifs

de mercure

qui proviennent

évidemment des

agrégations

d’atomes de mercure avec des électrons

(Expériences

delvremann sur

l’électro-lyse

des

amalgames (2).

Les

expériences

de Kremann ont montré aussi que dans les

amalgames liquides

de

sodium,

de

calcium,

de cadmium et de

zinc,

les métaux dissous donnent lieu à des ions

positifs.

Toutefois dans certaines conditions de

concentrations,

il

paraît

que le

sodium,

le

potassium

et

quelques

autres métaux donnent lieu à des ions

négatifs,

et le mercure à des ions

positifs.

Tous ces ions sont doués de la mobilité

électrochimique.

++

La théorie

électronique

des métaux conduit à

l’expression

suivante de la force électro-motrice de contact.

Considérons une chaine 1VIBA:VI entièrement

métallique

fermée sur

elle-même,

le métal M étant de la même nature que celui constituant le circuit du

galvanométre

G. La

tempéra-ture du circuit t total soit

unique

et constante.

D’après

la théorie

électronique

il existe à

chaque

contact

bimétallique

une f. é. m.

qui

est fonction de la

température,

de la concen-tration des électrons et des

potentiels

des

électrons,

considérés selon l’idée de Lorentz

(3).

Selon la théorie de Lorentz on a :

ou R et S

indiquent

d’une manière

générale

les

symboles

d’un

couples

de métaux en contact.

La force électromotrice totale

(Ee)

active dans le circuit fermé serait donc nulle comme

l’exige

la 2e loi de

Volta, puisque :

Mais les résultats sont tout à faits différents si l’on considère des métaux en contact

qui

possèdent

non seulement des électrons

libres,

mais aussi des ions doués de mobilité

électrochimique.

Si par

exemple

les deux métaux

A,

B sont des

alliages

binaires

liquides homogènes,

par

exemple

des

amalgames

du même métal à des concentrations

différentes,

et si l’on admet que le métal M est

chimiquement

inerte par

rapport

à A et à B et que dans M les ions

ont une mobilité nulle ou

négligeable

par

rapport

à celle des électrons

(comme

par

exemple

dans le

platine

à la

température

ordinaire)

alors que A

et B

contiennent des ions

mobiles,

on a un cas

qui peut

être traité

théoriquement

avec une certaine facilité.

Les détails sont

exposés

dans les notes

publiées

en 1929 et 1930. Je

rappelle

que si l’on considère seulement t des diffusions pures

(c’est-à-dire

si l’on considère les diffusions entre

amalgames liquides

suffisamment

diluées)

le raisonnement

cinétique

est

analogue

à celui que Plank

(~1)

et Henderson

(5)

ont fait pour calculer les forces électromotrices de contact entre

électrolytes

dilués.

L’application

de

l’équation

de Henderson se montre

particulièrement

intéressante. ,

+

-Si l’on

indique

par u et par v les mobilités

électrochimiques

des ions

positifs

et

C)

Phys.

Zeit., 23, f920 p. 591 et suiv.

(l) Samm. Chem. und Chem. Tech. Vartrage, 28, 1926.

(3) Applications de la théorie des électrons : lYe Conseil de Physique, Paris 1927. Le potentiel des électrons est indiqué par Lorentz avec la lettre V; je l’indique avec q, la lettre V étant ici réservée pour

indiquer d’autres grandeurs. 40 (1890), p. 561.

(4)

+ -

+

-négatifs (ions

et

électrons)

et par c et par c leurs concentrations et par n et n les nombres

de leurs

charges

élémentaires

libres,

et si l’on écrit pour le métal A :

et des

expressions analogues

pour le métal B

qui

est en contact direct avec

A;

et si l’on admet que dans ce contact on

peut

considérer des zones dont chacune est constituée par

un

mélange

de tous les

composants,

on déduit que la différence de

potentiel

entre A et B est donnée par :

Si l’on

considère

que les ions

négatifs

sont constitués aussi par les électrons libres

(élec-trons de

conductibilité)

et que dans le métal solide M la mobilité des ions a des valeurs

négligeables

par

rapport

à celle des

électrons,

on

déduit,

pour n ‘

1,

en tenant

compte

des

potentiels

des électrons dans

A,

B et

M,

(après

avoir

développé

en

série,

les

loga-rithmes et fait les

simplifications qui

sont

possibles

si l’on considère la

grandeur

des

rapports

entre les mobilités des ions et des électrons dans les

alliages

liquides) :

Dans cette formule

CrA

et

~rB indiquent

les concentrations

atomiques

relatives

(en

pour

100)

du métal allié au mercure,

et -q

représente

une fonction des mêmes

concentrations,

des

degrés

de dissociation des atomes du métal et du mercure en ions et électrons

(a

et

~3),

des

degrés

d’association entre les électrons et les atomes du métal et du mercure

(2*

et

13*),

et des mobilités des ions et des électrons.

L’expression

de

est la suivante :

dans cette

expression

on a

indiqué

avec les lettres C’ les concentrations absolues du métal dissous dans les

amalgames A

et

B,

et avec C" les concentrations absolues du mercure. En

plus

on a

posé :

ou v

indique

la mobilité des

électrons,

que l’on

peut

supposer être la même dans les deux

amalgames.

Il s’en suit que même si

CrA - CrB

a une valeur

positive,

le

signe algébrique

de

L’c

peut

être

positif

ou

négatif

selon le

signe

du coefficient r.

Pour

= 0 la valeur de

E,

(5)

728

..

Pour

exprimer

la force électromotrice active dans les circuits

métalliques

isother-miques,

on

peut

aussi

appliquer

la théorie

thermodynamique

de la force électromotrice des

piles. Représentons

par - AU

l’augmentation d’énergie

interne

qui

serait

produite

dans f

le circuit

métallique

total à la

température

constante T par le passage à travers les soudures de 96574 coulombs

(1)

dans la direction

opposée

à celle du courant

engendré

par la force électromotrice de la

pile métallique isothermique.

On a

Il faut noter que si A U= 0

(cas

qui correspond

à la diffusion des ions dans les solution idéales

auxquelles

est

rigoureusement applicable

la loi des gaz

parfaits),

il en résulte :

Cette

équation correspond

à celle déduite par voie

cinétique.

Elle

indique

que

l’énergie

électrique produite correspond intégralement

à une transformation de

l’énergie thermique

empruntée

au

thermostat, grâce

aux effets Peltier

qui

ont lieu aux contacts

intermétal-liques

à la suite des passages des ions et des électrons.

* .

)f .

Mes mesures de force électromotrice ont été faites seulement à la

température

ambiante. En effet

j’ai

voulu lever tous les doutes relatifs à l’existence des forces électro-motrices

thermoélectriques

dans les

circuits,

forces électromotrices

qui

auraient pu dériver des différences de

température

éventuelles causées par les thermostats fonctionnant à des

températures

notablement différentes de celles de l’ambiance.

Les mesures ont été faites dans deux

grandes

chambres à

température

constante,

spécialement

construites au Laboratoire de Chimie

Physique

et d’Electrochimie de l’Ecole

Polytechnique

de Milan.

Dans

chaque

chambre est installé un thermostat à eau non

chauffée ;

dans

lequel

on

dispose

les

piles métalliques

à examiner. Derrière des écrans

thermiquement

isolants

sont

placés

les

galvanomètres

dont les déviations sont lues à deux mètres de distance par la méthode de

Poggendorff.

Le seul

interrupteur placé

dans le circuit était contenu dans une boîte étanche

plongée

dans le

thermostat,

il était manoeuvré à distance. Tous les circuits se trouvaient ainsi dans des conditions

isothermiques

aussi

parfaites

que

possible.

Je me suis

généralement

servi d’un

galvanomètre

construit par la

maison Kipp

et Zonen

ayant

une sensibilité de

1,~

X 10-9

ampères pour 1

mm de déviation sur l’échelle à 2 m

de distance. La résistance intérieure étant de 10 ohms et les

piles métalliques

ayant

une résistance très

petite

par

rapport

à celle du

galvanomètre,

il est

possible

de déceler dans le circuit des forces électromotrices de

quelques

cent-millionièmes de volt. Celles

qui

ont été mesurées sont en

général

bien

supérieures

à cet ordre de

grandeur,

d’autant

plus

que,

très

souvent,

j’ai

constitué des batteries de 10 à 20

piles métalliques

mises en série. Je n’ai pas mesuré les forces électromotrices des

piles métalliques isothermiques,

par les méthodes

potentiométriques,

parce

que je

voulais éliminer autant que

possible

tous les con tacts

mobiles, ces

contacts

pouvant donner

naissance à des forces électromotrices

thermoélectriques.

Les

piles

les

plus caractéristiques

que

j’ai

étudiées sont celles examinées au début de

mon

étude,

c’est-à-dire les

piles :

(1) L’augmentation de l’énergie interne du système aurait pour origine les réactions causées par

(6)

Leur force électromotrice à 15°C est de l’ordre d’un millionième de volt pour la

pile

au

cadmium et de

0,7

millionième de volt pour la

pile

au zinc. Le cadmium et le zinc consti-tuent les

pôles négatifs.

Ce fait est en accord avec

l’existence d’ions

positifs

de zinc et de cadmium dans leurs

amalgames liquides. (Expériences

de Kremann sur

l’électrolyse

des

amalgames).

J’ai construit ces

piles

sous

plusieurs

formes

(par

exemple

celles des

figures

1 et

2).

La

figure

3 montre une batterie de 9 éléments.

J’ai donné aux métaux en contact avec le

mer-cure la forme de fils dont seule l’extrémité infé-rieure touche à

peine

le mercure. Il se forme ainsi dans les cas du zinc et du cadmium et de

quelques

autres

métaux,

une

goutte

d’amalgame

qui

s’inter-pose entre la surface du mercure et l’extrémité du métal solide et suffit à maintenir le contact

élec-trique.

La

petitesse

des

phénomènes

de diffusion à travers cette

goutte

d’amalgame empêche

une

production

sensible de

chaleur,

et retarde énor-mément l’altération du mercure.

Fig. ’1. Fig. 2. Comme

exemple

des

piles

avec deux

amalgames

liquides

en

contact,

je

citerai celles

Fig. 3.

qui correspondent

aux

précédentes,

c’est-à-dire les

piles (1) :

Cu/Pt/amalgame

de

Cd/amalgame

de

Cd/Pt/Cu

conc. 1 clone. 2

Cu/Ptjarrïalgame

de

Zn/amalgame

de

Zn/Pt/Cu

conc. 1 conc. 2

J’ai donné aux

piles

à deux

liquides

métal-liques plusieurs formes;

les

figures 4

et 5 en donnent un

exemple.

Leurs forces électromo-trices sont

indiquées

dans les

diagrammes

6

et 7 pour le cas où

C~,,,B

= 0.

Il est intéressant d’observer que la force électromotrice de ces

piles

croit linéairement

avec la concentration pour les

amalgames

de

cadmium et presque linéairement pour les

amalgames

de

zinc,

et

qu’elle

devient

égale

à la force électromotrice des

piles

constituées avec le mercure

liquide

et le cadmium et le zinc à l’état

solide,

aussitôt que la

concentra-tion de

l’amalgame liquide

atteint la valeur de saturation.

En

effet,

les

diagrammes d’équilibre

des

systèmes

cadmium-mercure et zinc-mercure

indiquent

que les concentrations de la

phase

liquide

en

équilibre

avec les solides sont de 8 pour 100 pour les

amalgames

de cadmium à 99°G et de 7 pour 100 pour les

amalgames

à

19°C ;

tandis que les

diagrammes

des forces électromotrices montrent que les maxima

sont atteints à

7,8

pour 100 pour les

amalgames

de caclmium et à

5,7

pour 100 pour les

--

(1) 11 ne faut pas confondre ces piles avec ce1les qui contiennent un électrolyte, par exemple avec les

(7)

730

amalgames

de zinc. Si l’on tient

compte

des erreurs d’évaluation

qui

sont notables surtout pour les

diagrammes

d’état

(valeurs

obtenues

par

interpolation

graphique),

on peut

Fig.4.

conclure que les valeurs déduites des mesures des forces électromotrices coïncident avec les valeurs vraies de

saturation à la même

température.

La cause de ces faits est démontrée dans mes.

mémoires

publiés précédemment.

Dès le début de mes

recherches,

j’ai

étudié aussi d’autres

piles complètement métalliques,

formées par le mercure en

contact,

avec

l’argent,

le

cuivre,

l’or,

le

nickel,

le

plomb,

le

bismuth,

le

fer, l’aluminium, etc.,

l’autre électrode étant le

platine.

Toutes

présentent

des

phénomènes

analogues,

elles.

ne diffèrent que par l’ordre de

grandeur

des forces élec-tromotrices.

Cependant,

dans certains cas, elles sont aux limites de la sensibilité de la méthode de mesure.

Le cas des

amalgames

de bismuth mérite de retepir l’attention parce que les

amalgames

de ce métal

pré-sentent une

polarité positive

par

rapport

au mercure. If

en résulte que dans ces

amalgames

le bismuth donne lieu à des ions

négatifs.

Ce fait est en accord avec le~

résultats sur

l’électrolyse

des

amalgames

de bismuth. Deux ans

après

la

publication

de mes

expériences

et de ma

théorie,

M. K. Schwartz

(1)

a fait

Vienne)

des

expériences

analogues

aux miennes. Les résultats

qu’il

a

publiés

concordent avec les miens

dans la limite des erreurs

d’expérience.

Il est à noter

qu’il

a même observé certaines

singu-larités

qui figurent

dans mes

diagrammes.

Par

exemple,

il a confirmé le fait que les forces électromotrices des

piles

constituées avec des

amalgames

de cadmium

augmentent

linéaire-ment avec la

concentration,

tandis que pour les

amalgames

de

zinc,

on observe une faible courbure entre les valeurs de concentration

atomique

de 0 et de

5,5

pour 100.

Conclusion. - La théorie que

j’ai

esquis-sée et les preuves

expérimentales

que

j’ai

données montrent que la loi des tensions

élec-triques

dans les métaux

(2e

loi de

Volta)

ainsi que les lois

qui

en dérivent

(par exemple

la loi du métal intermédiaire pour les forces électro-motrices

thermoélectriques)

doivent être regar-dées non pas comme des lois absolues

(valables

dans tous les cas, c’est-à-dire pour tous les métaux

indépendamment

de l’état solide ou

liquide qu’ils possèdent),

mais seulement comme des lois

qui

sont vérifiées

lorsque

les métaux ne contiennent pas d’ions mobiles

(dans

le sens

électrochimique).

Fig. 5.

(8)

à des

températures proches

de la

f usion,

ces lois ne sont donc pas

valables,

au’ moins d’une manière

rigoureuse.

~

Fig. î.

La loi des tensions

qui

a été

jusqu’à présent

admise comme une loi absolue rentre

ainsi,

comme presque toutes les lois de la

physique

expérimentale

dans la

catégorie

des lois limites.

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