HAL Id: jpa-00234502
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L’absorption des sons et ultrasons dans les gaz
Maurice Dubois
To cite this version:
téristique qui
est àl’origine
du nom de «mésons
V »donné
quelquefois
à cesnouvelles
particules
instables.
Moins dedix clichés
dutype
II ontété
obtenus par lasuite
[40], [41]
et l’onpeut
simplement
dire
que la masse de laparticule
chargée
émise estsupérieure
à celle de
l’électron.
On
connaîtmaintenant
unecinquantaine
de clichés dutype
1[40], [42].
Il esttrès difficile
d’évaluer la
masse des deuxparticules’
chargées produites qui
peuvent
être deux mésons u, unméson p
et unméson x
ou encore unproton
etun
méson
(x
ouji).
Dans cedernier
cas, la masse de laparticule
neutreprimaire
serait ~ 2300 m0
si desparticules chargées
seules sontémises
[43].
En
résumé,
l’existence
departicules
instables
plus
lourdes que les mésons xsemblent maintenant
prouvée,
bienqu’il
soitimpossible
actuellement
d’enpréciser
lespropriétés caractéristiques.
Deplus,
rien
ne
permet
d’affirmerqu’il s’agisse,
dans tous lesexemple
précédents,
d’untype unique
denouvelle
particule.
Manuscrit reçu le 6 avril
I g5 I.
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1099.L’ABSORPTION DES SONS ET ULTRASONS DANS LES
GAZ
Par
MAURICE
DUBOIS,
Facultés
Catholiques. Angers.
Sommaire.. - La
propagation
du son àpartir
d’une sources’accompagne
toujours
d’uneperte
d’énergie.
Onnéglige,
engénéral,
celle-ci dans lesproblèmes
fondamentauxd’acoustique :
propagation
d’une ondeplane, propagation
dans untuyau, interférences,
etc.En
fait,
lapropagation
d’un son dans l’air libre esttoujours
amortie;
mais lephénomène
est trèscomplexe,
difficile à étudier et encore assezimprécis.
Le
problème
considéré ici estgénéral :
c’est celui de l’amortissement d’une ondeplane
au coursde sa
propagation
en raison despropriétés
du fluide:viscosité, conductibilité,
et des modifications localesproduites
par le passage de l’onde :surpression,
élévation detempérature,
voirmême,
à l’échellemoléculaire,
les variations del’énergie
de translation et de vibration des molécules.Ce
problème général
est trèsvaste,
car on associe auxfréquences
audibles lesfréquences
ultrasonores dans le domaine leplus large
possible (en
fait,
lesexpériences
ont étépoursuivies jusqu’à plusieurs
mégacycles).
L’étude ainsienvisagée
estpoursuivie
defaçon théorique
etexpérimentale;
ellepeut
donner desprécisions
sur lesphénomènes
moléculaires dans les gaz etmélanges
de gaz.On trouvera ci-dessous brièvement les
principaux
facteursd’absorption,
leurs caractères propres et lacomparaison
avec les résultatsd’expériences.
I. -
L’absorption classique.
On range habituellement
sous cetitre les eff ets
de laviscosité,
dela
conductibilité,
du
rayonnement
et de ladiffusion.
1.
Viscosité. -
L’équation
habituelle
depropa-gation
du son netient
compte
d’aucun mécanisme
dedestruction
del’énergie acoustique.
Stokes
[77]
l’a modifiée
enintroduisant
un termequi
tient
compte
de laviscosité
dugaz
Il
s’en suit pour la vitesse
du son unelégère
dimi-nution,
du secondordre,
avecla
viscosité,
àpeu
près
sans
importance.
Ils’ensuit
surtout uncoefficients
d’absorption répondant
àla
loiet
donné par la
formuleStokes
neconsidère
qu’un
coefficient de
viscosité -,,,
en
s’appuyant
surla
relation
2-~+
3X = oqu’il
établit
enadmettant
qu’une
réduction
homothé-tique
d’un volume defluide
visqueux s’accomplit
sans
travail
des forces deviscosité.
Bon nombre
d’auteurs,
dont Kneser[ 4 ~
]
etTisza
[78],
discutentmaintenant
cetteproposition
etpréfèrent
considérer
deuxcoefficients de
viscosité,
d’où la forme de
l’équation
depropagation
du
sonet
le
nouveaucoefficient
d’absorption
De
toutefaçon,
l’absorption
due à laviscosité
croîtavec le
carré
dela
fréquence
etl’expression
A
devrait
N2être
constante.2.
Conductibilitécalorifique. -
On suppose
habituellement
quela
propagation
du son sefait
defaçon
adiabatique.
Les
régions
de condensation
présentent
alors unetempérature plus
élevée
queles
régions
dedilatation.
Laconductibilité
calorifique
dufluide
peut
causerdes
échanges
de chaleur et uneatténuation
del’énergie acoustique.
,Stokes
[77],
Kirchoff
[29], Rayleigh [61]
exposent
cet
effet
d’absorption
etétablissent
lecoefficient
K,
coefficient
de
conductibilité
thermique;
C,
chaleur
spécifique
àpression
constante;
y,
rapport
des deux chaleursspécifiques
C à
c;p, masse
spécifique.
Ici aussi
l’absorption
croît avec lecarré
dela
fré-quencejusqu’à
desfréquences
de
plusieurs
méga-cycles.
Pourles
fréquences plus
élevées l’étude
plus
complète
prouve
quel’absorption
tend vers unelimite
(cf.
Rocard
[68]).
3.
Rayonnement. -
Demême,
le
rayonnement
entreles différents
points
d’uneonde
sonorepeut
être cause de
dissipation d’énergie,
d’où
lecoefficient
d’absorption
établipar Kirchoff
etLord
Rayleigh .
h d T
exprimant
l’énergie rayonnée
parseconde
par l’élément
devolume échauflée
ded T au-dessus
del’ambiance.
4.
Diffusion. -Y. Rocard
étudie,
à
la suite
deBrillouin
etS.
Chaman, l’absorption
due à la
diffusion
desconstituants d’un
mélange
gazeux, le
gaz le plus léger
diffusant
desrégions
decompression
vers
les
régions
de dilatation.
Ilétablit le
coefficient
lys,
massemoléculaire
équivalente
dumélange;
.D,
coefficients
de diffusionréciproque
desdeux
constituants;
a,
coefficient
numérique qui dépend
dumodèle
moléculaire choisi.
L’effet
estrigoureusement
proportionnel
aucarré
dela
fréquence.
On
appelle
souvent causesclassiques d’absorption
les
causesprécédentes par opposition
avec cellesqui
suivront.
Prises
globalement,
elles donnent
uneabsorption
qui
croît
avec lecarré
dela
fréquence (jusqu’à
quelques
mégacycles pour l’air).
Lapremière
est debeaucoup prépondérante
etdonne pour l’air
uncoefficient environ
dixfois
supérieur
aux autres.L’étude successive
de chacune estfaite
parY.
Rocard[68], [68 bis], [69],
aveccomparaison
desvaleurs
numériques
pour l’air.
Beaucoup
d’auteurs
les
rappellent
audébut
deleurs
exposés
surl’absorp-tion et
plus spécialement
l’étude
de lapremière
est souventreprise
avec desaspects
nouveaux, tant pourles gaz [41], [46], [78]
quepour les
liquides (1).
Cependant
les valeursexpérimentales
du coeffi-cientd’absorption dépassent
notablementcelles
prévues
ci-dessus :
trois fois environ pour
l’air,
plu-sieurs
centaines
defois pour le
C02.
(1)
LucAs R. - J.II. -
Absorption
moléculaire.Les notions
quantiques
del’énergie
desmolécules
ontpermis
dereprendre
le
problème
del’absorption
avec
d’autres
méthodes et enparticulier,
pour les
gaz polyatomiques,
de tenircompte
deséchanges
entreles
différentes formesd’énergie
des molécules :énergie
detranslation,
derotation
et devibration. -
Ceséchanges s’accomplissent
avec uncertain
retarddont
ladurée
a unegrande
importance.
On
endéduit
de nouvellesexpressions
du facteurd’absorption.
Ces
considérations
sont souventappelées
«absorp-tion moléculaire », «
absorption quantique
», «absorp-tion de relaxaabsorp-tion », etc.
Nernst
paraît
avoir
été unprécurseur
de cettethéorie
enconsidérant
lapropagation
d’une ondeFig.i.
’
sonore dans un
gaz
entrain de
sedissocier.
A.Eins-tein
[9]
s’est
intéressé à laquestion
et en aproposé
une étude.Herzfeld
[19]
aexposé,
lepremier
semble-t-il,
cette
théorie pour les gaz polyatomiques
et lespoints
essentiels
en ontpeu varié.
Bourgin
en afait
uneétude
théorique particulièrement importante
dupoint
de vue de lamécanique statistique [6].
Kneser
a
fait
de nombreuses etimportantes publications,
tant sur lathéorie
que surles
mesuresd’absorp-tion
[30], [41],
ainsi
que Knudsen[42], [45].
Depuis 1933
environ presque
tous les auteurs enfont
mention,
même dans des étudespurement
expérimentales
pour
comparer leurs résultats avec ceuxprévus pour
«l’absorption
moléculaire
».En même
temps
qu’une absorption,
les
phéno-mènes
considérés doiventproduire
unedispersion
dela
vitesse
du son :celle-ci
variantdepuis
la valeurnormale pour
legaz
polyatomique
considéré auxfréquences
audibles
jusqu’à
une valeurplus élevée,
voisine
ouégale
à celled’un gaz
monoatomique,
pour les
fréquences
très élevées.
Beaucoup
d’auteurs étudient simultanément ces deux effets :absorption
et
dispersion,
intim’ement liés
dans lathéorie;
plu-sieurs référencesci-dessous,
qui paraissaient
inté-ressantes,
sont relatives à ce secondsujet.
Néanmoins
la documentation sur cepoint
n’est
sans doute pascomplète.
Y. Rocard
[68]
et W. T.Richards
[65]
donnentdeux
exposés
très
accessibles et sensiblement diff é-rents del’absorption
moléculaire.
1.
Exposé
descriptif
simple
de Kneser[39].
-Considérons
une onde àprofil
carré poursimplifier.
Toute
réduction
de volumes’accompagne
d’uneaugmentation
depression,
donc d’uneaugmentation
del’énergie
de translation desmolécules. Un
échange
s’accomplit
en untemps
très
court entrel’énergie
detranslation
etl’énergie
derotation
ouprincipa-lement
l’énergie
devibration
des molécules et lasurpression
en estpartiellement
réduite. Lors d’une dilatation lephénomène
contraire
s’accomplit.
Si l’on
reporte
maintenant les variations simul-tanées dep
et v sur ungraphique
on obtient unecourbe
fermée
( fig. i).
L’énergie correspondante
est transformée encha-leur ;
elletire
sonorigine
del’onde
sonore dontl’énergie
estpartiellement
absorbée.
2.
Énergie
detranslation,
de rotation et de vibration desmolécules.
Temps
de relaxation de ceséchanges d’énergie. -
Cesdiverses formes
d’énergie
sontétudiées
dans lesOuvrages
deThermo-dynamique (2).
Selon les auteurs de la
théorie,
sur Nmolécules
qui
existent
dans le volumemoléculaire,
n1possèdent
un
quantum
hvd’énergie
intramoléculaire
(rotation
ou
vibration)
etnon’ en possédent
pas.On
selimite
habituellement pour
simplifier
à ces états 0 et 1des
molécules.
En l’absence de toute
perturbation,
ilexiste
l’équi-libre
statistique
Cet
équilibre
n’empêche pas
unrythme d’échanges
d’énergie.
Les n1 moléculesparticulières, qui
possé-daient
à uninstant donné
unquantum,
décroissent
en nombre
suivant la
loi0
s’appelle
letemps
de «relaxation
».C’est
celui aubout
duquel
le
nombre desmolécules
précédemment
«
activées »
a étéréduit
de 1 .
·e
En même
temps,
unepartie
des
nomolécules
setrouve « activée », d’où
diminution
de no selon uneoi
semblable
L’équilibre
moyen estmaintenu; nI
et nopris
commevaleurs
effectives
àchaque
instant nevarient
pas.Si maintenant
survient uneperturbation (passage
de
l’onde),
il y a unevariation
de n,donnée par
ou, selon la forme
proposée
par
plusieurs
auteurs,
foi
etflu
sont deuxcoefficients
qui dépendent
des(2)
Entre autres : BRUN E. - Les chaleursspécifiques,
«
temps
derelaxation
» oudes
«durées
devie moyenne
»des états 1
et0.
A
l’équilibre
on a,bien
entendu,
6
suffit
pourdéterminer
le processus de cesphéno-mènes.
3.
Propagation
d’une ondeElle
nes’accomplit plus
de
façon
adiabatique.
La relation
correspondante
doit
être modifiée.Voir,
parexemple,
Y Rocard
[68].
Soit
(,) lafréquence
del’onde;
Ac,,
lafraction
dela chaleur
spécifique
à
volume constantcorrespondant 8
l’énergie
intramolé-culaire
variable;
ci,
la fraction
principale
de
lachaleur
spécifique-correspondant
aux formesd’énergie
inva-riables.
La
relation
nouvellepeut s’écrire,
lorsque
le nombre
desmolécules excitées
estrelativement
faible,
L’équation
depropagation
d’une
ondeplane,
jointe
à laprécédente
etrésolue par les
imaginaires
pour
uneonde
dela
formedonne les valeurs de V
etA
Bien
entendu,
iln’existe
aucunedispersion
du sonpour les
gaz monoatomiques
etla théorie
précédente
ne
peut
leur
êtreappliquée. L’expérience
leconfirme
la vitesse
des sons ouultrasons
y est constante :307,8
M : s dansl’argon
à oo, valeur
conforme à lathéorie
C 5
théorie
c
3
°c 3
4.
Dispersion
du son. -On
distingue :
lavitesse
desondes
defréquences
très faibles
Vo,
lavitesse
des
ondes defréquence
très élevées
V 00
et la
vitesse
pour lesfréquences
intermédiaires
donnée
parl’expression générale
de V ci-dessus( fig. 2).
Ladispersion
estlocalisée
dans un certaindomaine
defréquence
dont lespériodes
sontvoisines
de0.
Lemaximum
dedispersion correspond
à une fré-quence (th pourlaquelle
on aLa
loi
dedispersion
peut
s’écrire
en fonction dela
fréquence
Fig. 2
5.
Absorption. -
Enposant
tt)m= - 1
,0
l’expression précédente
de
Apeut
êtreramenée
àla
forme habituelle
On voit
que,mis
àpart
la
lentecroissance
deV,
A croît
comme, W2et non
plus
commewl,
A croît
comme
+ et non
plus
commeW2,
w2+w2m .
ainsi
que levoulait
l’absorption
classique. A
est nulpour
lesfréquences
très faibles
etcroit progres-
-sivement
vers lavaleur limite
pour
lesfréquences
élevées;
pour la
fréquence
parti-culière
w,n, et donc pour despériodes
voisines
de6,
la
moitié
de cettevaleur
limite
estdéjà
atteinte.
Encomparant
numériquement l’absorption
clas-sique
etl’absorption
moléculaire,
onarrive
auxconclusions
suivantes, compte
tenu de lagrandeur
de
tùm(de
l’ordre de
’
io
Les variations
respectives
de cesquantités
ont laforme
générale
ci-contre
( fig. 3) (Y.
Rocard
[68 bis)~ :
AH
viscosité;
_A2,
conductibilité
thermique;
A3,
absorption
moléculaire.
20
Jusqu’à
desfréquences
de 100 kcenviron,
Fig. 3.
l’absorption
globale
resteproportionnelle
à w2à
1/zooe
près,
mais
le termed’absorption
moléculaire
l’emporte
debeaucoup
surles
autres,
cequi justifie
les
grandes
valeurs
expérimentales
trouvéespour
A etinex-pliquées antérieurement,
etceci
sansdétruire
laloi N 2
= const.,
bien vérifiée dans
cet ordre defré-A
quences.
supérieures,
lavariation propre
del’absorption
moléculaire
sefait sentir
( fig. 4).
Fig. @.
L’absorption
parlongueur
d’onde
doit passer par
un maximum pour etdécroître
vers zéro aux
fréquences
très élevées. C’est
sous cette forme quepresque
tous lesspécialistes
fontl’étude
del’absorption
moléculaire.
Quelques-uns
consi-dèrent A),2
ou:2
(variation analogue).
N2
4° A défaut
de données surles
fréquences
très
élevées,
,onpeut
considérer la relation
générale, qui
peut
s’écrire
Deux
couples
devaleurs de w
et A suffisentthéori-quement
pour
toutdéduire :
Wnz,Ai,,
(et
même
à ci).
C’est la méthode
qu’emploie
Stewart
pour
l’hydro-gène [76].
6.
Lesfréquences remarquables. -
Les auteursen
considèrent
plusieurs, qu’ils
nommentdiverse-ment ;
c’est
unedifficulté pour
leslecteurs.
. Nous les
désignons
par lespulsations
correspon-dantes :
tùo
- 1
satisfait
à cetteformule
etn’a
pasd’autres
propriétés.
Il
sembleplus
correct de poserwo -
20n
-
mais
celacomplique
les
expressions
sans aucunavantage;
.wm = I c1+Ac1+R
donnele maximum
deA A.
liée
0 c1+ R
visiblement
à wo et un peusupérieure
à
celle-ci;
Voo
wi
=lù m
2013
donne le
point
â’inflexion
dela
courbeV0
de la vitesse
(maximum
dedispersion)
unpeu
supérieure
à wm,égale
àsi l’on
néglige
ladis-persion
dans l’étude
de A.~
"-En
fait,
le manque deprécision
surles
mesuresde A ne
permet
guère
dedistinguer
numériquement
ces
fréquences.
VoirStewart
[76]
pour
H.7. Les valeurs
numériques. -
Pourl’absorp-tion,
elles sont assez peuprécises. Longtemps
les chercheurs sont restés en échec pourl’hydrogène,
dont
le
temps
de relaxation estparticulièrement
court[65], [ ~2], [73], [79].
Les ordres de
grandeur
sontles suivants :
’8. Variation avec la
pression. -
Letemps
derelaxation
0dépend
de lapression,
demême
quef.,
et fio
dans la
relation
Y
Rocard écrit
cetterelation
comme uneloi d’action
de masseV,
volume
qui
contient
no+
nimolécules
Les déductions
sontles
mêmes,
mais
cecifait voir
que 110
estde la
formeil
estproportionnel
à
p et e estinversement
proportionnel
à p.Le
produit 6p
doit être
constant,
de mêmeque §
N h
et
N.
On
peut
donc comparer
ensemble etréunir
pen un même
graphique
lesrésultats
d’expériences
relatifsà
unmême gaz
età
plusieurs pressions,
à condition
deprendre
commedonnée
ouabscisse
-p
ou 2013
(N
=fréquence).
C’est
ce que fontbeaucoup
p .
’
d’auteurs
[7], [22], [25], [26], [76], [79].
Lesrésultats
sontsatisfaisants
dansl’ordre
d’approximation
assezlarge
deA,
cequi
confirmel’hypothèse
6 p
= const.9.
Variation avec latempérature. 2013
Bender
[3]
rappelle
le
rôlethermodynamique
de latempérature.
V
Il
fait l’étude
deT
en fonction de T.Les résultats
VT
d’expériences
donnent
une courbe et unevaleur
àpeu près
constante,
commele
veut la théorie.Il
déduit ensuite l’allure
générale
de lavariation
de 2013~
avecla
fréquence.
La
région
dedispersion
seJ7~
déplace
versles
hautesfréquences
quand
Tcroît
( fig. 5).
Fig. 5.
Quand
Tdevient très
faible,
lesmolécules
perdent
leurénergie
de vibration et aussi de rotation etprennent
lecomportement
de moléculesDe nombreuses
études
àtempérature
variable
ontété
accomplies ( 10], [ 11 ], [43], [51], [56]
et,
enparti-culier,
celle des bassestempératures
par
VanItterbeck
[25], [26].
Théoriquement,
ilpeut
yavoir
plusieurs régions
dedispersion correspondant
àplusieurs
changements
deniveau
d’énergie, régions qui
seraient distinctes
ou se
recouvriraient
partiellement.
Il ne semblepas
que les
expériences
aient
conduit lesspécialistes
dans ce sens. Atempérature
ordinaire,
il estbien
connu que
c’est
l’énergie
devibration
qui
intervient,
l’énergie
derotation étant entièrement excitée.
Laspectrographie
apporte
ici desrenseignements
utiles. A
température
plus basse,
la
dispersion pourrait
provenir
deperte
d’énergie
derotation.
Atempé-rature
très
basse,
on retrouvele
comportement
mono-atomique.
10. Données moléculaires. -
Théoriquement,
à
partir
dela
dispersion
et del’absorption
onpeut
calculer
0,
LBcl, ’J fréquence
dela vibration
intra-moléculaire.
0 est
la
donnée que
l’onatteint le
plus
facilement
(à
partir
de W,n ouVoici
quelques
ordres de
grandeur (variables
avecles
auteurs) :
Le
temps
moyen
entreles
chocspar translation
étant
io-9 selonHerzfeld,
onpeut
endéduire
lenombre élevé
decollisions nécessaires pour produire
un
quantum
d’énergie
devibration.
Voir
Berg-mann
[5],
p.1+3
et[33], [35], [63].
Ac1
estdéduit
avecplus
desûreté
de ladispersion.-En
eff et,
Les
données
del’absorption
sont souventtrop
peu
précises
pourdéterminer
.:lC1.
Rocard calcule
o,otE65
par mol-g
pour l’air
[68];
Kneser calcule
1,765
par mol-g pour CO, [38];
Piele-meier
s’y oppose
avec0,849
parmol-g
pour CO2 [56].
Assez peu d’auteurs
abordent cesrecherches
difficiles à
coordonner.v,
la
fréquence
devibration
del’atome,
qu’on
peut
déduire
de esttrès
rarementrecherchée.
Les
quelques
valeurs
proposées
sontde l’ordre
derol2.
L’étude
théorique
montrequ’elle
dépend
peu dela
valeur deàci
etgarde
sans doute le mêmeordre
degrandeur
pour
beaucoup
degaz.
Les
comparaisons
de ces valeurs avec lesdonnées
dela
spectroscopie
sont intéressantes. Certaines sontsatisfaisantes.
Cellesqui
sontomises
leseraient-elles ?
11.
Effets d’addition de gazétrangers.
-Cette addition
peut
entraver oufavoriser les
change-ments deniveau
d’énergie
desmolécules.
De très nombreuses études ont étéfaites
sur cesujet,
parti-culièrement
surl’addition
de vapeur d’eau[2], [11],
[12], [38], [39], [43], [45], [56], [67], [70], [71], [79].
L’addition d’un gaz
monoatomique
esttoujours
sans eff et
(argon).
L’addition
devapeur d’eau
dansl’azote
est sanseffet aux
fréquences
audibles,
mais l’effet
esttrès
sensible pour l’air
etcinq
fois
plus
pour l’oxygène
pur (Kneser
[43]).
Les
auteursrecherchent par
cemoyen des
rensei-gnements
surles
phénomènes
moléculaires.
Signa-lons,
entreautres,
l’étude de
Kneser[38],
où
15gaz
ou
vapeurs
sontconsidérés
etla
rapide synthèse
deBergmann [5], p. 145.
III. -
Relation entre le coefficientd’absorption
et la différence dephase
entrep
et p.Cette
relation
estsimple
etfacile à
établir
sansque
l’on ait à considérer les
causesde
cedéphasage
9,Richards
[ 65],
p.4 I.
Posons pour les variations
sp
et3p
et
considérons
une ondeplane
En
portant
toutes cesvaleurs dans
l’équation
dés
petits
mouvementson
obtient
desrelations donnant V
etA
et enparti-culier
l’absorption
par
longueur
d’onde
Plusieurs
auteursproposent l’expression
’
expression qui
n’est valable que pour
depetites
valeurs
de j
oude A),.
Rappelons
d’ailleurs
que A estle coefplcient
d’absorp-tion de
l’amplitude
de l’onde
sonore.L’absorption
de
l’énergie
de l’onde
estdonnée par
d’une
onde sonore,apportera
une sorted’hystérésis,
peut
être caused’absorption.
Lindsay [4G]
reprend
dans cetesprit
laconsidé-ration
deplusieurs
causesd’absorption.
Voir aussi
Kneser[4].
Toutes ces considérations
croissent
enimportance
à mesure que l’on
poursuit
les recherches vers desfréquences
plus
élevées.
Signalons
enterminant que, pour l’absorption
des
sons et ultrasons dans les
liquides,
untravail
derecension
analogue
à celui-ci a étéfait
(3).
Les
théories
et les méthodes y sontr apidement
parcourues. Lesrésultats
d’expérience
de ioo auteurs y sontrassemblés
en tableaux sur 70pages
avectoutes les
précisions
données par ceux-ci(p,
T,
F).
(3)
SETTE. - NuoroCimenfo,
ig4g,
Supplément
6,
nO1,
1 à
145.
Manuscrit reçu le
24
mars1951.
BIBLIOGRAPHIE.
Les articles
marqués
*permettent d’acquérir
assezrapide-ment des notions
générales
surl’absorption
moléculaire.[1]
ABELLO P. T. -Absorption
des ondes ultrasonores parl’hydrogène
et le gazcarbonique,
Proc. Nat. Acad.Sc.
Wash,
1927,13,
699.
[2]
ABELLO P. T. -Absorption
des ondes ultrasonores par divers gazCO2,
H2, N2,
H,,
Phys.
Rev.,
1928,
31,
1083-1091.
-Étude
expérimentale
à la fré-quenceunique
de 612 kc. Les ultrasons traversentun tube dont les deux bouts sont fermés par deux
fines feuilles de celluloïd. Le tube contient de l’air
avec divers
pourcentages
des gaz choisis. L’onde transmise est étudiée parquartz
etamplificateur.
L’eflet des feuilles de celluloïd est étudié àpart.
On observe une variationlogarithmique
del’énergie
transmisequand
croît lepourcentage
du gazmélangé
à l’air. La croissance du coefficientd’absorption,
pour une addition de I pour 100 en volume du gaz est :
CO2:0,029; N2O:0,034; H2:0,014; He:0,0025.
Avecmélange
d’argon,
aucuneabsorption
n’est observée.L’auteur étudie aussi l’eflet de réflexion sur les feuilles de celluloïd : il
dépend
dumélange
de gaz contenu àl’intérieur,
selon la théorie dupouvoir
réflecteur(cinq
graphiques).
[3]*
BENDER D. - Vitesse des ultrasons dansl’azote,
lebioxyde
d’azote et le gazcarbonique
entre 20 et 200°. Mesures par un nouveauprocédé,
Ann.Physik,
1940,
38,
199-214.
-Étude théorique
et expéri-mentale. Méthodeinterférométrique.
Brefrappel
du rôlethermodynamique
de latempérature.
Étude
deV/~T
en fonction deT, courbes,
valeur à peuprès
constante. Alluregénérale
de la variation deV/~T
avec la
fréquence.
[4]
BELJAWSKAJA L. -Une nouvelle méthode pour la
mesure du coefficient
d’absorption
des ultrasons dans les gaz(en allemand),
Bull. Acad. Sc. U. R. S.S.,
1937, 7, 917.
[5]*
BERGMANN. 2014Ultrasons,
édit.allemande, 1938,
VDI-Verlag,
Berlin. Traductionaméricaine,
JohnWiley
andSons, New-York,
1948. Absorption
desultra-sons dans les gaz, p. 151-160.
[6]*
BOURGIN D. G.2014 Nature,
1928, 122,
133(bibliographie);
Phil.Mag.,
1929, 7, 821;
Phys. Rev.,
1929, 34,
521-526; Phys. Rev., 1932, 42,
721-730;
Phys. Rev.,
1936,
49, 411
(bibliographie);
Phys. Rev., 1936,
50,
355. -Ample
théoriemathématique
embrassanttous les
aspects
de ladispersion
et del’absorption
moléculaire dans les gaz.
Exposés
fondamentaux pourl’aspect mathématique
de laquestion.
[7]*
BUSCHMANN. 2014 Z.Phys. Chem.,
1941, B. 50, 1-2,
73-99.
- Relation entre letemps
derelaxation,
la
pression
et lafréquence
dansCO2, NH3, N2O.
Dispersion
du son et excitation par chocs.[8]
CLAEYS J. et SACK H. -Quelques
remarques surl’absorption
des ultrasons dans les tubes(en
alle-mand),
Bull.Belgique,
1937,
23,
659.
[9]
EINSTEIN. 2014 Une théorie pour la détermination dudegré
de dissociation d’un gazpartiellement
dissocié,
Sitz. Berl.
Akad.,
1920, 380.[10]
EUCKEN A. et BECKER R. -Le passage
d’énergie
de translation enénergie
de vibration par chocs de moléculeshétérogènes
commeprincipe
de mesure dedispersion
des sons, Z.Phys.
Chem.,
1933,
B.20,
467.
[11]
EUCKEN A. et BECKER R. -L’impulsion
de chocs de vibrations intramoléculaires dans les gaz etmélanges
de gaz commeprincipe
de mesure dedispersion
des sons, Z.Phys.
Chem.,
1934,
B.27,
219 et 235.[12]
EUCKEN A. et JAACKS H. 2014 Mêmesujet (suite),
Z.Phys.
Chem., 1935,
B.30,
85.[13]
FRANZ J. et EUCKEN A. - Z.Phys.
Chem.,
1933,
B.20,
460.
-Échange
del’énergie
de translationen
énergie
de vibration dans les processus de chocs moléculaires.[14]
GÉMANT. 2014 Frictionalphenomena,
J.Applied Physics,
1941, 12,
718-724.
2014Exposé
del’absorption
due à laviscosité,
à la conductibilitécalorifique
et àl’énergie
de vibration des molécules. L’ensemble se retrouveéquivalemment
dansBergmann
[5].
[15]
GROSSMANN. 2014 Mesure del’absorption
du son dans lesgaz à haute
fréquence,
Ann.Physik,
19 3 2,
sérieV, 13,
681-702.
-Étude
générale descriptive
etnumérique
qui
utilise les résultats de nombreux auteurs :Pierce,
Pielemeier, Abello,
principalement
pourl’air,
leCO2
et aussiSO2;
Mesures par la méthode dePierce;
courbes des émetteurs et
récepteurs.
Nombreuxgra-phiqués.
[16]
GROSSMANN. 2014 Bandesd’absorption
des sons dansl’oxyde
decarbone,
Physik
Z.,
1932, 33,
202.[17]
GRÜNEISEN E. et GOENS E. - Vitesse des sons dans leperoxyde
d’azote. Une limite inférieure de sa vitesse dedissociation,
Ann.Physik,
1923,
sérieIV, 72,
193.
[18]*
HERZFELD et RICE. -Dispersion
etabsorption
des ondes sonores de hautefréquence,
Phys.
Rev.,
1928,
31,
691-695.
- Brève étudemathématique
del’absorp-tion moléculaire.
Comparaison
avec les valeursexpérimentales.
[19]
HERZFELD. 2014 Ann.Physik,
1935, 23, 465.
-L’absorp-tion du son dans
He
estbeaucoup
plus
grande
quene
prévoit
la théorie. L’auteur examine si ungradient
de vitesse par
trop
élevépeut
en être la cause. Lescorrections ainsi
apportées
àl’absorption
sontbeau-coup
trop
petites.
[20]
HUBBARD J. C. - L’interféromètreacoustique
réso-nateur,
I. Lesystème acoustique
et sonéquivalent
Étude
de l’émission et de lapropagation
d’une onde.Application
au cas où la source est unquartz
main-tenu en vibrations forcées. Le circuitélectrique
équivalent
auquartz
et lacolonne
fluidecouplée
se trouve être le même que
pour
lequartz
seul avec modification de R et de C.[21]
HUBBARD J. C. - L’interféromètreacoustique
réso-nateur. II. Vitesse etabsorption
ultrasonique
dans les gaz,Phys.
Rev.,
1932, 41,
523-535. - Lamajeure
partie
de cette étude concerne la théorieélectrique
de ce résonateur.Quelques
valeurs de la vitesse et del’absorption
dans l’air et le gazcarbonique
à lafréquence 597
kc.[22]
HUBBARD J. C. et HODGE A. H. -Rapport
des chaleursspécifiques
del’air,
de l’azote et du gazcarbonique
comme fonction de la
pression
par la méthode desultrasons,
Phys. Rev.,
1936,
49,
194.
[23]
HUBBARD J. C. et HODGE A. H. 2014 Mêmesujet,
J. Chem.Phys.,
1937,
5,
978.
[24]
HUBBARD J. C. 2014 Méthode d’interférométrieacous-tique
pour la mesure de la vitesse et del’absorption
du son dans les gaz,Phys.
Rev.,
1936,
35,
1442.
[25]*
ITTERBECK Van et MARIENS P. -Physica, 1937,
4,
609-616.
- Extension de la théoriequantique
dela vitesse et de
l’absorption
auxtempératures
ordi-naires et aux basses
températures
dansO2, H2,
N etCO2 (entre
+ 110 et -100°).
L’eflet de lapression
est aussi étudié et se trouve anormal pourO2
auxenvirons de 13°. En
général,
les coefficientsd’absorp-tion sont un peu
plus larges
que ceuxprévus
par lathéorie courante.
[26]
ITTERBECK Van. -Physica, 1940, 7, 938-944.
-Absorp-tion du son dans
l’hydrogène
et l’hélium. Pression variable. Tableaux de valeurs.[27]
KLEIN E. et HERSHBERGER D. W. -Usage
del’inter-féromètre
acoustique
de Pierce pour ladétermi-nation de
l’absorption
des ondes sonores de hautesfréquences
dans les gaz,Phys.
Rev.,
1930, 36,
1262.[28]
KLEIN E. et HERSHBERGER D. W. - Interféromètressupersoniques,
Phys.
Rev.,
1931, 37, 760.
[29]
KIRCHHOFF G. - Sur l’influence de la conductibilitécalorifique
sur ladispersion
du son dans un gaz,Pogg.
Ann.,
1868, 134,
177.[30]
KNESER H. 0. - Sur la vitesse des sons dans legaz
carbonique, Physik
Z.,
1931,
32,
179.[31]
KNESER H. O. 2014 Théorie de ladispersion
des sons, Ann.Physik,
1931, 11, 761.
[32]
KNESER H. 0. - Ladispersion
des sons de hautesfréquences
dans leCO2,
Ann.Physik, 1931,
11,
777.[33]
KNESER H. O. et ZUHLKE J. - Relaxation del’énergie
de vibration deCO2
etN2O,
Z.Physik, 1932,
77,
649.
[34]
KNESER H. 0. -L’absorption
dans les gazpolyato-miques,
Ann.Physik,
1933, 16,
337.
[35]
KNESER H. O. -L’interprétation
del’absorption
anormale du son dans l’air etl’oxygène
enrapport
avec les collisionsmoléculaires,
J. Acoust. Soc.Amer.,
1933,
5,
122-126. -Étude
mathématique.
[36]
KNESER H. 0. 2014L’excitation de la vibration du noyau de
l’oxygène
par chocsmoléculaires,
d’après
lesmesures
d’absorption
des sons, Z. Techn.Phys.,
1934, 15, 559.
[37]
KNESER H. 0. et WALLMANN M. H. - Sur laquestion
de la relaxation de la chaleur de rotation del’hydro-gène,
Naturwiss.,
1934, 22,
510.[38]
KNESER H. O. et KNUDSEN V. O. - Letemps
de relaxation del’énergie
de vibration dansl’oxygène
et l’influence de gaz
étrangers,
Ann.Physik,
1934,
21,
682-696,
2014 Brefrappel
de la théorie del’absorp-tion moléculaire.
Étude
de la diminution de l’inten-sité du son dans une chambre de réverbération enfonction du
temps
(4 s)
avec diverspourcentages
de gazétrangers (12
gaz :H2, He;
CO, CO2, H2S,
C2H2,
C6H6,
... ). Fréquences
de3,
6 et 10 kc émises parhaut-parleur
et reçues parmicrophone.
Résultatsexpérimentaux
del’absorption
pour l’air etl’oxygène
à 20°. Eflet d’addition de vapeur d’eau ou d’ammo-niac. Déductionsnumériques
pour lacinétique
des molécules : 15 gaz ou vapeurs sont considérés.[39]*
KNESER H. O. 2014Absorption
moléculaire du son dans les gaz, Z. Tech.Phys.,
1935, 16, 213-219.
- Notionde
l’absorption
classique
et del’absorption
molécu-laire.Exposé descriptif simple
de la seconde. Valeursnumériques
pourO2, CO2.
Eflet de gazétranger
ouvapeur
d’eau;
graphiques. Bibliographie.
La trèsgrande
partie
de cette étude estreproduite
dansBERGMANN,
Ultrasons[5].
[40]
KNESER H. O. 2014Abaque d’absorption
du son, J.Acoust. Soc.
Amer.,
1945,
16,
273-274.
[41]
KNESER H. O. 2014 Viscosité detransport
et de p dans les gaz, Ann.Physik, 1949,
6,
253-256. 2014 A côtéde la viscosité ordinaire
(~)
detransport
on considèreune viscosité de
P(03B6) qu’on
peut
évaluer par les mesures del’absorption
du son. En accord avec lathéorie
cinétique,
ona 03B6
= o pour un gazmono-atomique.
[42]
KNUDSEN V. O. -L’absorption
du son dans l’air et la vapeurd’eau,
Phys.
Rev.,
1933,
43,
1051.[43]
KNUDSEN V. 0. -Absorption
du son dansl’air,
l’oxy-gène
et l’azote. Eflet de l’humidité et de latempé-rature,
J. Acoust. Soc.Amer.,
1933, 5,
112-121.-Mesure de la décroissance de l’intensité du son en
fonction du
temps
dans une chambre deréverbéra-tion. Eflet de la vapeur d’eau.
Étude
pour tous lesdegrés
d’humidité,
pour destempératures
allant de 2014 15° à+ 55° et des
fréquences
de 3 à 10 kc. Dansl’ensemble,
l’absorption
croît avec latempé-rature et avec la
fréquence.
Très nombreuxgra-phiques.
Conséquence
pourl’acoustique
des salles : lesfréquences
audibles élevéesrisquent
d’êtretrop
diminuées.[44]
KNUDSEN V. O. 2014L’absorption
du son dans les gaz, J. Acoust. Soc.Amer., 1935,
6,
199.[45]
KNUDSEN V, O. et OBERT L. 2014 Le transfert del’énergie
de translation enénergie
de vibration dansl’oxygène
influencé par depetites impuretés
de vapeur d’eau oud’ammoniac,
Phys.
Rev.,
1935,
47,
256.[46]*
LINDSAY R. B. 2014 Transmission du son dans l’air à bassepression,
Amer. J.Phys.,
1948,
16,
371-377.
2014L’équation classique
depropagation
du son estmodifiée pour tenir
compte
d’une « relaxation »entre les variations de
pression
et les variations de densité de l’onde sonore. Il s’ensuit un coefficientd’absorption.
Sonexpression
estprécisée
dansdiflé-rents cas
(viscosité,
conductibilitécalorifique)
confor-mément à la théorie
cinétique.
L’auteur étudie etprésente
engraphiques
diversesapproximations
pourdes
fréquences
allantjusqu’à
109 c : s et despressions
très faibles(moins
de 1 mm demercure).
[47]
MOKHTAR M. et SHEHATA M. - Ladispersion
des ondes ultrasonores dans les gaz, J. Acoust. Soc.Amer.,
1950,
22,
16-19.
-Description
détaillée dudispositif expérimental
utilisé et des résultats obtenusdans une gamme de
fréquences
de 80 à 1000 kcpour
O2,
CO2
et l’air.Interprétation
théorique
des résultats.[48]
NOMOTO. 2014 Démonstrationsimple
des formulesd’absorption
et dedispersion
du son, Proc.Phys.
Math. Soc.
Japon, 1940,
22,
77-90.[49]
NEKLEPAJEW N. - Surl’absorption
des ondesacous-tiques
courtes dansl’air,
Ann.Phys ik,
1911, 35, 175.
[50]
OBERST H. 2014L’absorption
des sons dans les gaz dans le tube deKundt,
enparticulier
souspression.
Laparticipation
moléculaire del’absorption
dans lestubes,
Akust.Z.,
1937,
2,
76.
[51]
OVERBECK. 2014 Effet de latempérature
et de lafréquence
sur la vitesse des