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Avec une part de 51 % dans les recettes, la presse reste le principal support publicitaire, suivie de la publicité directe, avec 35%

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w

REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

TOUTE LA MAGIE DU CIRQUE À PROPOS D'UNE LOU

Ü3V AMOUR RETROUVÉ

0 Revue bimensuelle 7 novembre 1986 N° 21

Fr. 3.50

(2)

Les milliards de la pub

La Fondation statistique suis¬

se en publicité a réalisé une nouvelle enquête auprès de mille supports de notre pays. Il s'avère que le taux de croissan¬

ce global des investissements publicitaires nets, qui était de 7,9% en 1983, a passé à 6,3%

en 1984, puis a repris son élan et a atteint 9,1 % en 1985. Au cours de l'année 1984, les investissements publicitaires suisses ont dépassé les 3,2 mil¬

liards de francs, alors qu'en 1985 ce montant a passé à 3,5 milliards de francs, soit 545 francs de publicité par habi¬

tant.

Avec une part de 51 % dans les recettes, la presse reste le principal support publicitaire, suivie de la publicité directe, avec 35%. Lévolution des mé¬

dias ne semble pas avoir été uniforme, car en 1984 la publi¬

cité à la télévision ( + 11,2 %), la publicité extérieure (+10,1%), les annuaires (+ 13%) et la pu¬

blicité directe (+ 7,3%)onten- registré des taux de croissan¬

ce supérieurs à la moyenne En 1985, ce sont les journaux qui ont connu une augmentation (+ 12,6%), les publications spécialisées (9,5%), les ciné¬

mas (26%), les radios locales ( + 70,4%) et enfin la publicité extérieure ( + 12,7%). Lan pas¬

sé les recettes publicitaires de la presse se sont élevées à 1,8 milliard, dont 75% ont été réa¬

lisés par les journaux, 12% par les périodiques et 13% par les publications spécialisées La télévision, elle, a enregistré des recettes publicitaires de 150 millions de francs Avec un tel montant, elle est donc le média électronique le plus im¬

portant de Suisse

En 1983, la Fondation statisti¬

que suisse de publicité avait annoncé des recettes de 2,5 millions de francs pour onze radios locales. Ce montant a passé à 17,7 millions en 1984 et à 30,2 millions en 1985. Ces chiffres représentent une

Une très belle affiche qui date de 1936.

7£FOIREaux

PROVISIOJ ~

augmentation de 70% en une année Dans notre pays, 250 000 ménages possèdent déjà un téléviseur équipé du décodeur télétexte Ce nou¬

veau média a réalisé à ses dé¬

buts des recettes de 300 000 francs en publicité et de 1,2 million en 1985.

Les recettes publicitaires des cinémas ont connu en 1985 un développement extraordi¬

naire avec une augmentation de 26%. Ce taux a même at¬

teint 32% en Suisse alémani¬

que La publicité par affiches représente, avec 53%, la plus grande partie des investisse¬

ments de la publicité extérieu¬

re, dont le total des recettes s'élève à 229 millions de francs Le groupe des annuaires et des ouvrages de consultation a augmenté ses recettes de 13% en 1984, pour atteindre 58 millions, alors qu'elles étaient de 6,9% en 1985, avec un montant de 62 millions de francs

Parmi les domaines où la pub se fait de la manière la plus in¬

tensive, citons l'industrie auto¬

mobile, le commerce de détail, les banques, les vêtements, les appareils audio-visuels ainsi que les montres et les bijoux.

Il en ressort donc clairement que la publicité suisse, mar¬

quée par la croissance écono¬

mique et la stabilité, connaît une évolution réjouissante Elle se chiffre même par mil¬

liards, lesquels font vivre des milliers et des milliers de per¬

sonnes

Gérard Bourquenoud

2 FRBOURG

(3)

FRIBOUR©*

31, rte de la Glâne 1701 FYibourg Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Revue «FRIBOURG illustré»

31, rte de la Glâne - Case posta¬

le 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH - Im¬

primerie Fragnière S.A. - 1701 Fribourg.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Sarine - Lac - Singine).

(Huitième district).

Correspondants et collaborateurs:

Gérard Menoud (Gruyère).

Michel et Marie-Paule Angel (Veveyse).

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au numé¬

ro : Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction. Celle-ci n'assume au¬

cune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10, bd de PéroUes - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

4 A propos d'une loi...

5 La Veveyse en chansons

7 Le visage aimé de la patrie, par Gérard Menoud 9 La magie du Cirque Knie

10 L'architecture au cours des civilisations

14 Les armoiries de trois communes pour une réalisation

18 Roman-photo: un amour retrouvé

23 Payerne en effervescence 25 Le monde des livres et des arts 35 Reflets du Comptoir de Fribourg

42 Les sports: Une équipe de rugby à Fribourg Une course en gris-vert

L'épreuve Morat-Fribourg 45 Un drapeau pour les lutteurs fribourgeois 50 L'exorcisme par l'abbé Schindelholz

V y Couverture

Knte'Zoo

En attraction pour les petits visiteurs du zoo, les balades à dos d'élé¬

phant ou de poney. Aux enseignants comme aux élèves, le zoo et les ré¬

pétitions publiques quotidiennes de la famille Knie donnent une occa¬

sion idéale de leçons vivantes de zoologie. Les répétitions des chevaux ont lieu chaque jour (sauf le dimanche) entre 9 et 12 h sous le chapi¬

teau. Les visiteurs du zoo peuvent les suivre gratuitement. Si l'envie vous tente...

Photo Knie

FRIBOURG 3

(4)

.Entre croissants..

- Tu as vu les résultats des votations concernant la loi Eglise-Etat?

- Oui, tes référendaires ont ga¬

gné de quelque 600 voix je crois.

- Au fond, je suis bien con¬

tent. Depuis le temps qu'on nous dit «Amène» et nous

«Amen».

- Tu es bien amer ce matin.

Notre Eglise fait beaucoup de bien avec les impôts qu'on lui donne. Et ses charges sont in¬

nombrables.

certaine rancœur, mais je suis chrétien et je m'efforce d'ou¬

blier. Après tout, les prêtres et les laïcs engagés ne sont que des hommes avec leurs fai¬

blesses et leurs défauts, tout comme nous. Et rien n'est par¬

fait, même les lois. Sauf celle que le Christ a donné à son Eglise. «Tu aimeras ton pro¬

chain comme toi-même et ce que tu feras au plus petit d'en¬

tre les miens, c'est à moi que tu l'auras fait. » Toute la vie d'un chrétien se résume dans l'ac-

A PROPOS D'UNE LOI...

- Je ne conteste pus, mais j'ai encore sur le coeur ce fameux refus d'une paroisse de la ville d'offrir gratuitement sa salle pour le Noël des aînés solitai¬

res et handicapés.

- Mais n'était-ce pas l'assem¬

blée paroissiale qui, en bloc, avait refusé?

- Si, mais le curé n 'apas ouvert la bouche pour défendre la cause de 40 de ses paroissiens qui étaient invités à la fête. Et avec ça, à chaque sermon, on nous prêche la charité, l'amour des autres, le partage.

Des fxiroles, encore des paro¬

les... Mais c'est d'exemple que les fidèles ont besoin. Nous le savons, nous qui avons des enfants. Le prêchi-prêcha, per¬

sonne ne l'écoute. Mais les ac¬

tes. c'est autre chose...

- Commande encore un café pour l'adoucir... J'ai l'impres¬

sion d'assister à un règlement de comptes...

- Tu te trompes, je ne fais que dire tout haut ce que beau¬

coup fvnsent tout bas. Peut- être bien qu'il me reste une

complissement de ces paroles.

Je souhaite que le refus de cet¬

te loi va faire réfléchir tous les chrétiens. Du plus bas de la hiérarchie jusqu'au sommet.

On s'éloigne de plus en plus de la vérité. Il est grand temps de se remettre en question.

- Tu as raison sur ce point. La réflexion ne peut qu 'être sour¬

ce d'une meilleure compré¬

hension pour préparer l'ave¬

nir. On va réfléchir de chaque côté de ta barrière... Car pour l'instant, il y a barrière. Elle a besoin d'être levée pour créer à nouveau l'harmonie, le désin¬

téressement et l'amour au sein d'une Eglise à laquelle nous appartenons tous les deux.

- Alors, prenons patience et espérons... Dommage que no¬

tre époque est dominée par l'argent. Les vraies valeurs se perdent. Mais nous n'allons pas changer le monde.

- Si chacun dit ça...

R.-M. E

... et café chaud!.

Libre opinion.

Y'paraît qu'un type a récolté plus de 100 000 signatures.

Pour demander la suppres¬

sion pure et simple de notre armée. Des inconscients, je vous dis. Une Suisse sans ar¬

mée? Ça va pas la tête!... Pre¬

nez par exemple Morgarten.

Si on n'avait pas eu des ancê¬

tres forts et courageux pour balancer des troncs d'arbres sur la gueule de Léopold, eh bien moi je vous dis qu'au¬

jourd'hui on parlerait z'autri- chien et on irait tous au bal à Vienne pour le Nouvel-An.

quelqu'un viendrait à rouspé¬

ter, hop, un petit séjour dans un goulag de la Brévine. His¬

toire de lui remettre les idées en place. Bien sûr, une armée cela comporte quelques petits désagréments: tenez, mon pantalon militaire, il me grat¬

te un petit peu. Ma gamelle sent souvent le renfermé.

Mais ces inconvénients sont tellement mineurs que je me demande si ça vaut la peine d'en parler... D'accord, il y a quelquefois des petites échauffourées. Une petite

Une Suisse sans armée

Vous vous rendez compte? Et encore, je n'insiste pas sur les autres désavantages d'une tel¬

le situation: outre un prési¬

dent au passé plus que dou¬

teux, nous ne pourrions plus assister au palpitant duel en¬

tre les skieurs suisses et autri¬

chiens. La tuile quoi... Et la menace rouge? Vous remar¬

querez que j'ai la pudeur de ne pas les nommer explicite¬

ment. Eh bien, au sujet de cette menace rouge, je vous l'affirme comme deux et deux font quatre: sans nos léo¬

pards, sans nos rations de se¬

cours, sans Mabillard, au¬

jourd'hui on ferait la queue devant les magasins d'alimen¬

tation avec des tickets de ra¬

tionnement. Et si d'aventure

guerre par-ci, un petit combat par-là. Oh, jamais rien de bien grave. Et puis, de toute façon, on donne chaque fois une belle médaille à celui qui est mort, ou on inscrit son nom sur un imposant monu¬

ment. En plus, l'armée ça vous forme un homme. Ou¬

bliés les petits adolescents contestataires et tumultueux:

on apprend à se lever tôt, à marcher au pas, à saluer cor¬

rectement et respectueuse¬

ment ses supérieurs, à manier un fusil sans se coincer tout le temps le doigt dans la gâchet¬

te, etc... Bref, on y apprend la grande école de la vie...

Etarcos

PARLONS FRANÇAIS Capturer

A Sottens, début mars, on a entendu le présentateur des nou¬

velles matinales dire que les Iraniens avaient capturé plusieurs positions irakiennes dans la zone des marais !

On ne peut capturer qu'un être vivant, homme ou animal (par analogie, un navire, selon le Petit Robert: analogie justifiée par le mouvement).

Quand il s'agit d'une chose inanimée, on pFend, ou l'on s'empare de...

4 FRBOURG

(5)

NOTES MUSICALES

veveyse

Vingt-cinq printemps pour la

«Chanson de Bossonnens»

A événement d'exception, concert exceptionnel: la Chanson de Bossonnens, fêtait, les samedi 4 et dimanche 5 octobre, son 25' anniversaire à l'enseigne de «Sport et musique» au Centre de tennis de M. Paul Mamassis. Elle a offert à plus de 400 person¬

nes un mémorable concert en forme de comédie musicale. Un spectacle auquel les joyeux comédiens de la troupe théâtrale

«Les Perd-Vers» d'Attalens ont été bien inspirés de s'associer!

La Chanson et son directeur Georges Chevalley («John» pour les amis) ont porté un regard at¬

tendri sur le passé et profité du présent pour assurer les bases de l'avenir. Ce qui a fait le succès de la Chanson depuis 25 ans, c'est as¬

surément son travail, son talent et son perfectionnisme. Mais c'est aussi sa fidélité à un répertoire

«tout public» où les chants popu¬

laires (J. Bovet, P. Kaelin, mélo¬

dies tirées du folklore d'ici et d'ail¬

leurs), les pièces «classiques»

(Aznavour, Bécaud, Delanoë, etc...) et les chansons fantaisistes et amusantes se marient avec bon¬

heur et dynamisme.

Des allégories originales C'est ici qu'interviennent les co¬

médiens d'Attalens: ils ont in¬

carné Demoiselle Chanson, une jeune femme primesautière et mutine, Monsieur Populaire (un

brave armailli), Monsieur Classi¬

que (un parfait «gentleman») et Fantaisie, sorte de personnage à facettes, prompt aux jeux de mots et à cueillir la rose de la poésie.

Et n'oublions pas le Temps, inexo¬

rable, sous l'œil protecteur de sainte Catherine, patronne de la chapelle de Bossonnens.

Ces comédiens ont introduit avec originalité chacune des 25 chan¬

sons du programme et les 55 cho¬

ristes, les musiciens, le chœur d'enfants et le quatuor de l'ensem¬

ble ont offert au public un concert de très belle facture, ponctué de nombreux «bis» et des propos de bienvenue du président de la Chanson, M. Robert Cottet.

Cette fête du 25e anniversaire s'est prolongée dimanche: une exhibi¬

tion de tennis réunissant des grands champions de Suisse et de l'étranger a tenu en haleine les fer¬

vents adeptes de ce sport.

MPA

Le quatuor (de gauche à droite: Georges Chevalley, Berthe Savoy, Mady Chevalley et Frédy Monnard) en train de parodier les chorales d'antan.

Quelques comédiens des «Perd-Vers» d'Attalens ont prêté main-forte à ta Chanson pour son 25' anniversaire.

Vue d'ensemble sur le chœur et les musiciens de la Chanson.

FRIBOUPG 5

(6)

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Tournedos aux morilles Fondue Bourguignonne, Chinoise ou Bacchus et toute une gamme d'autres mets Spécialités de flambés TOUS LES SOIRS DÎNER AUX CHANDELLES

(7)

Un jubilé

Le groupe de la Gruyère et de la Veveyse du Heimatschutz a été fondé en 1936. Voici ce qu'écri¬

vait, à l'aube de l'action, le pre¬

mier président, M. Henri Naef, conservateur du Musée gruérien :

«En Suisse, la prospérité générale modifie les conditions de vie, les mœurs, l'architecture et, par con¬

séquent, les paysages à une vitesse prodigieuse, où le bon goût et le bon sens n'ont pas toujours la pri¬

mauté. Tellement qu'au lieu d'un petit peloton vigilant, nous de¬

vrions être une armée. »

Ce texte écrit en 1956 n'a rien per¬

du de sa valeur, par contre le mal s'est amplifié et l'on ne compte plus les attentats qui défigurent le pays. L'association jubilaire n'a cessé de mettre en garde et de prendre des initiatives. Le deuxiè¬

me président, M. Henri Gre- maud, et l'actuel, Me Claude Glasson, n'ont cessé de sonner le ralliement, mais les bataillons n'ont pas afflué, ni les moyens fi¬

nanciers qui permettraient de multiplier les actions. N'empêche que la dernière assemblée généra¬

le d'Albeuve aura marqué un tournant. Le recrutement des membres de la section a repris de l'élan et, grâce à l'interrogation centrale de cette réunion, l'urgen¬

ce de solutions va droit vers l'in¬

quiétude salvatrice.

Que deviendront nos

chalets d'alpages?

Il est juste de dire que les chalets d'alpages constituent une facette du patrimoine architectural fri- bourgeois. Mais les nouvelles conditions d'exploitation des al¬

pages, les transformations à ap¬

porter pour que le chalet soit ha¬

bitable, même pour une durée très courte, le mouvement qui s'ampli¬

fie portant des acquéreurs à trans¬

former une bâtisse de l'alpe pour en faire une résidence secondaire, toutes ces considérations mettent le chalet d'alpage en danger: de mort parfois, de vie amoindrie, souvent. Pour qui a le regard sain et contemple à l'aube et au crépus¬

cule - moments privilégiés - un de nos chalets parmi les plus typi¬

ques, ne peut que tressaillir d'émotion. Voilà une construc¬

tion qui semble née de la monta¬

gne, à laquelle il emprunte la no¬

blesse de ses matériaux - bois et pierre - et dont la couverture de

MON PAYS, C'EST...

Le visage

aimé

de la patrie

On s'est parfois gaussé de cette expression. Je la trouve très belle, c'est une image bien sûr, mais cette personnification du pays n'est pas ridicule. Nous avons en Suisse une «Ligue du patrimoine national», en allemand «Hei¬

matschutz», fondée au début du siècle. '

A la table du comité.

Flash sur l'assemblée. Photos J. Gapany

bardeaux a les reflets du velours usé ou de l'aile du «Krotséran».

Le chalet sur la montagne, c'est une musique vivante.

Le trio des défenseurs M. Pierre-Philippe Bugnard, his¬

torien, M. Denis Buchs, directeur du Musée gruérien, M. Auguste Glasson, le plus averti des pro¬

priétaires montagnards, s'adres¬

sent au publia Le premier pour montrer que le chalet, comme la cathédrale, est fonctionnel; du premier se dégage une magie na¬

turelle, de la seconde la magie du sacré. M. Glasson est bien sûr pour le maintien des chalets dans leur rude élégance, cependant des impératifs économiques et de simple confort exigent des trans¬

formations. On peut souhaiter qu'elles soient dans la ligne du res¬

pect de l'esthétique. Le directeur du Musée gruérien précise que nous avons dans notre canton quelque 1400 chalets. Ils sont me¬

nacés par des réparations brico¬

lées, des changements d'affecta¬

tion, des négligences qui conduisent à la ruine de certaines bâtisses. M. Marius Cottier, con¬

seiller d'Etat, est présent. Il s'in¬

terroge et interroge. Faut-il dres¬

ser l'inventaire de nos chalets, légiférer ensuite? Plus ou moins d'Etat? Parmi les interventions, celle de M. Marcel Delley, direc¬

teur de l'Ecole secondaire et du Collège, donne à penser qu'un élan nouveau va permettre de sen¬

sibiliser les étudiants. Il pense à une grande exposition. C'est un pas important, mais l'image et le

«modèle réduit» ne sauraient remplacer la contemplation direc¬

te, pense un autre intervenant qui voudrait qu'à la fin de sa scolarité tout étudiant ait vu l'exemple de Ballenberg.

Il faut s'attabler

D'une belle simplicité, la commé¬

moration du jubilé s'est terminée par une soupe de chalet, précisé¬

ment dans celui du Petit-Mont sur Grandvillard. A l'intérieur de cet¬

te bâtisse sobre, recouverte de ta- villons, nous avons compris au moyen de l'inégalable soupe et par le chant de l'abbé Bovet que nos chalets sont à la montagne ce que l'octave est à la musique.

Gérard Menoud FRIBOUPG 7

(8)

hOiel-resduirant de la gare VUADENS

Fam. Grangier-Bapst Tél. 029/2 74 66 RELAI8 ROUTIER

Menu et carte

SPÉCIALITÉS: Tournedos flambé sur ardoise Délices de la borne Scampis è l'indienne

et autres spécialités sur commande Grandes salles pour banquets et sociétés

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Grand PARKING Fermé le lundi dés 14 h

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RESTAURANT DES

COLOMBETTES SUR VUADENS Jambon de la borne Poulet au panier Grillades en plein air

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(9)

SPECTACLES

«foute la ftutgfe du cirque

La 68' tournée du Cirque Suisse des Frè¬

res Knie réunit des artistes du monde en¬

tier. Avec la famille Knie, ils font de leur mieux pour offrir au public suisse un spectacle de haut niveau et trois heures de merveilleuse détente. Aussi ne s'étonne- t-on pas que l'enthousiasme avec lequel ils pratiquent leur art difficile, et souvent dangereux, soit partagé par les specta¬

teurs, dont les applaudissements consti¬

tuent leur meilleure récompense.

C'est avec une Fiesta espagnole et un ballet de Madrid que la famille Knie ouvre le program¬

me. Quelle fête pour les yeux comme pour les oreilles! Une musique endiablée accompagne la démonstration de haute école sur des éta¬

lons pur-sang montés par Agi Rokos, Géral- dine-Katharina, Mary-José et Frédy Knie jun.

De Belgique vient l'équilibriste Pat Bradford.

Sa présentation est une extraordinaire combi¬

naison de danse artistique et de danse à cla¬

quettes. Germaine Knie, l'épouse aux multi¬

ples talents de Louis Knie, a imaginé pour cette saison un numéro très particulier: la voltige à dos de chameau.

George Sollveno est un Suisse authentique, bien qu'on le voie rarement dans son pays. Ce jeune jongleur étoile a conquis le monde.

Les Dogsi's chiens footballeurs ne passionnent pas seulement les fans du ballon rond. Le match que se livrent deux équipes de boxers, sous la direction de la juge de touche Agi Ro¬

kos et de l'arbitre Franco Knie, fait la joie de tous.

Avec le IHo Tony Alexis, ces clowns de la vieil¬

le école, on rit, c'est garanti, à se dilater la rate.

Louis Knie, onze ans, n'a pas peur des grands animaux. Avec son père Louis, et sans pour autant perdre son charme juvénile, c'est en véritable professionnel qu'il présente les élé¬

phants.

Les quatre membres de la famille italo- américaine Canestrelli exécutent un tourbillon de sauts périlleux et de pirouettes au trampoli¬

ne.

Les dix tigres de Louis Knie nous sont présen¬

tés dans un numéro de dressage dont la con¬

ception a été entièrement renouvelée.

Regina Moreno est une des rares femmes à pratiquer l'artistique à la corde volante. A con¬

sidérer l'élégance de sa prestation, on oublie¬

rait facilement la force qu'elle suppose.

La Poste hongroise, c'est-à-dire monter debout deux chevaux en en conduisant cinq autres, exige une endurance à toute épreuve. Ce dont témoignent superbement Mary-José et Franco Knie dans cette évocation.

Le Cirque Knie a de nouveau réussi à enga¬

ger des artistes de la République populaire de Chine. The Szechwan-Acrobatic-TVoupe, de T'cheng-tou, présente trois numéros tirés de la riche tradition de l'Empire du Milieu.

Le jeune clown français Francesco émaille le programme de ses reprises pleines de finesse, qui font fleurir les sourires sur les visages des spectateurs.

Knie 1986: trois heures de rire, de suspense, de musique, en compagnie de magnifiques artis¬

tes, dans une atmosphère cosmopolite, c'est-à- dire «toute la magie du cirque» !

A Fribourg, du 7 au 9 novembre, Comptoir de Pérolles.

Haute école de dressage de chevaux avec Mary José, Géraldine, Frédyjun. et Agi Rokos. Photo Geri Kunster

AU FRIBOURG

Location:

aux Grands Magasins La Placette

M?"g Comptoir de Pérolles et à la caisse du cirque à partir du

6 novembre 14 -18 h, jours suivants

ynh 'îS 10 - 21 h, dimanche 10 - 20 h

I nm 7 - 9 novembre

Mrrn Vendredi 20 h, samedi 15 + 20 h, Tél. 24 71 89 (9 - 23 h)

Zoo:

K0,

dimanche 14 h 30 et 18 h KNIE

6 novembre 14 -19 h 30 7/8 novembre 9 -19 h 30

toute la magie du cirque 9 novembre 9 -17 h 30

FRIBOURG 9

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REGARDS SUR...

Uarchitecture de ta cité de Zaehringen au cours des civilisations (III)

Le pont de Zaehringen ou Grand-Pont à partir de 1923.

CHAPITRE III

«LARCHITECTURE DEPUIS 1800»

UARCHITECTURE RELIGIEUSE

Le style néo-gothique devient vers 1870 le style chrétien par excellen¬

ce, étant bien accueilli par les pou¬

voirs politiques et religieux du canton. Les styles néo-roman et néo-byzantin restent d'importan¬

ce secondaire chez nous.

La Première Guerre mondiale causa des bouleversements dans la prospérité économique, et de ce fait la forme et le contenu de l'art pratiqué jusqu'alors furent mis en doute. Saint-Pierre à Fribourg, par Fernand Dumas, de 1928 à 1931, est la première église en bé¬

ton construite dans le canton.

Craignant d'exposer la nudité du nouveau matériau, on revêtit les murs de molasse.

LARCHITECTURE CIVILE ET URBAINE

Les moyens disponibles investis en 1834 et 1838-40 dans les ponts suspendus de l'architecte Joseph

Chaley (Zaehringen et Gottéron) ont été de pathétiques tentatives pour sortir Fribourg de son isole¬

ment.

Quant à la gare d'Adolphe Fraisse (1835-1900), elle devient en 1872 le nouveau centre d'affaires, des loisirs et de l'hôtellerie, d'où rayonneront les avenues de Pé- rolles, du Midi, de Beauregard et de Weck-Reynold. La ligne de chemin de fer Lausanne-Berne, malgré les obstacles naturels et politiques, passe maintenant par Fribourg.

Dans le quartier du Bourg, la Chancellerie, l'Hôtel de Ville, la Banque de l'Etat, la cathédrale et les marchés de la Grand-Rue de¬

meurent les symboles du pouvoir.

La bourgeoisie d'affaires, toute emplie des idées romantiques d'accord avec la nature, assure son prestige dans les cités-jardins du quartier de St-Pierre et de Gam- bach. La classe moyenne s'installe dans les immeubles à loyer des quartiers d'Alt et de Pérolles. Les plus démunis se retrouvent dans les H.L.M. construites sans grâce

La poste, au début du siècle, étonne par sa fonction et son style ambitieux.

aux abords de la ville, dans les quartiers du Schœnberg et de Beaumont.

La construction de la route des Alpes en 1906 ainsi que la mise en service du funiculaire en 1899 fa¬

vorisent bien l'emplacement choi¬

si pour la naissance de la nouvelle poste principale vers 1900, exécu¬

tée dans les meilleures conditions politiques et financières. L'archi¬

tecture, empruntée à l'église ro¬

maine et à l'aristocratie française, développe dans cette œuvre un ef¬

fet monumental de luxe qui s'étend à l'échelle nationale. C'est le cas des gares, des banques, des grands magasins et du Palais fé¬

déral construits à cette époque.

Même si la note française est do¬

minante, l'architecture est une création originale qui ne s'inspi¬

re d'aucun exemple. L'architecte Théodor Göhl implante un châ¬

teau de la Renaissance française et le transpose en immeuble admi¬

nistratif. Le choix des matériaux comme le calcaire, le granit, la pierre et le grès contribuent à prouver que la poste devait être un

10 FRIBOURG

(11)

monument représentatif de l'épo¬

que. Elle abrite aujourd'hui le central téléphonique depuis la construction de la nouvelle poste principale en 1973.

^ARCHITECTURE PAYSANNE

En campagne, le secteur du bâti¬

ment allait être lui aussi de plus en plus réglementé, particulièrement en raison des incendies; ce qui donnera naissance à de nouvelles formes de construction. Le souci de bâtir des maisons plus sûres se doubla d'une volonté de faire plus

«beau». Commence alors l'em¬

ploi de la pierre pour les habita¬

tions et les écuries et des toits en ardoise ou en tuiles pour des mai¬

sons bien espacées.

Peu après 1900 survient l'héritage culturel de la campagne. L'édifice possède une façade en bois tradi¬

tionnelle, sans pareil pour la qua¬

lité du détail; cependant, la mai¬

son est de conception moderne.

Le toit à la mansarde abrite une ou deux galeries aux motifs ajou¬

rés, repris fidèlement du XVIIIe siècle, dont les jambes de force sont toutes sculptées. Tout ça pour joindre au confort moderne

les productions de l'artisanat des villes et des campagnes.

Pendant la Deuxième Guerre, les façades se recouvrent uniformé¬

ment d'un crépi brut, mais tou¬

jours le toit est brisé et légèrement en croupe dont l'arc de pignon est soutenu par des bras de force en bois sculptés comme traditionnel¬

lement. Ce type, dont le plan est encore celui de l'ancienne maison paysanne qui groupait en lon¬

gueur et sous le même toit le loge¬

ment et le rural, va disparaître au début des années 1960.

Fribourg, fondée en 1157, est une ville dont l'âme se reflète princi¬

palement dans son architecture.

Les auteurs, complétés par le ta¬

lent des maîtres de la sculpture et du vitrail, ont créé des chefs- d'œuvre que l'on peut encore ad¬

mirer aujourd'hui.

Le but de cet article n'est pas né¬

cessairement de vous faire con¬

naître tous les noms et leur histoi¬

re (bien que ce soit accessible), mais simplement de vous faire prendre conscience afin que vous puissiez constater toute la beauté et tout le travail que représentent de tels ouvrages.

Denis Simard (Fin)

Maison paysanne typique près de Fribourg.

SOURCES Hermann Schöpfer

D'INFORMATIONS Docteur ès lettres

«HISTOIRE DU CANTON DE "

FRIBOURG»-Tomes 1 + 2

Jürg Stenzl

Professeur à l'Université de Fribourg

- Jean-Pierre Anderegg Docteur ès lettres - Etienne Chatton

Michel Terrapon

Chef du Département RTSR Conservateur des monuments Catherine Waeber-Antiglio historiques Docteur ès lettres

Suite logique

Ces cinq dessins forment une série logique. Ils peuvent don s'ordonner : il y a un premier, un deuxième, etc. Quelle est la règle logique?

Solution quelque part dans le journal.

Je m'intéresse à votre revue bimen¬

suelle et je souscris dès aujourd'hui un abonnement à

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IL ÉTAIT UNE FOIS

Une classe

de Chavannes'sous'orsonnens

Datant de 1932, cette photo permettra à bon nombre d'élèves de cette classe, tenue durant quarante ans par M. Joseph Rotzetter, instituteur, de se reconnaître et peut-être d'organiser des retrouvailles qui seraient, nous n'en doutons pas, très sympathiques. Ce souvenir d'autrefois nous a été remis par M. Marcel Blanc, de Chavannes-sous-Orsonnens, qui figure sur ladite photo et que nous remercions vivement.

Ja kotse dôii patè,

Nannèta

La Nannèta l'è na poura dzin, K'chintirè dou to bin avu pâ vouéro.

L'a dutrè tyivrè, on piti tsin,

Ke châ ta vouêrdâ chuto fére le krâno.

Li a grantin ke l'omo l'è rnouâ,

Dè batyi n'in chon dyêmé j'ou kapâbyo.

A nekoué bayèrâ-vo lè touâ?

Dremechan a pâ, tsakon po loti konto.

Nannèta l'è d'on piti dèpin, Fâ di j'atsè ti lè chat'a katouârdzè.

L'a prou lathi por li è chon tsin, Avu le richto n'in fâ di motètè.

On l'a vê pâ chyâ pèrmi lè dzin, Chè tin rèteria din cha karbola.

L'è vihya granta è chinpyamin,

Ch'info pâ mô di moudè dou dzoua d'ora.

Du le furi tantyè a l'outon, Ch 'inva deché delé pê lè tsarêrè.

Doulon di chindê è di kemon, Menâ chè bèthètè roudjyi lè ruvè.

Nannèta chè fâ prà dè pochyin, La bràna l'è pâ mé tota dzounèta.

L'a dèchidâ ke po l'an ke vin, Chin bayèrè ouna bala kotyêrla.

Chè vejin di tréto fâchèyâ, L'an dèchidâ dè li dzuyi na fâcha.

Vê le botsè a Dyan di Tsoumyà, L'an menâ in katson cha tyivra bràna.

Bin chu re k'apri on travê dè tin, La kotyêrla chè trovâye tru panthârda.

La Nannèta ke n'in chavi rin,

Chè bin krute ke cha bràna èthi gonhya.

Kan l'è j'ou têrmo l'a betâ bâ.

Nannèta li fâ, l'a vouitin dè grébo:

Menâdè-lè, menâdè-lè pâ,

A la Chin Dzojè tsevreyon kan mimo.

André a Dzojè a Marc

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Les

armoiries

de trois

villages Comme l'a relevé le Directeur de l'Instruction publique du canton de Fribourg dans son allocution

baignée de joie et de soleil, la construction d'une halle polyvalente et de sports a nécessité un cer¬

tain courage, de la ténacité et surtout une saine collaboration de la part de trois communes qui ont uni leurs efforts pour offrir ce bijou sportif et récréatif à la population d'une région. Cette réalisa¬

tion, les habitants de Le Bry, Gumefens et Avry-devant-Pont la découvre sur la place de l'église de ce dernier village. Son inauguration a eu lieu le samedi 4 octobre 86 au cours d'une manifestation animée par les productions de la fanfare, du chœur mixte et des enfants des écoles, lesquelles ont entrecoupé les allocutions de MM. Roger Cardinaux, syndic d'Avry-devant-Pont; Marius Cottier, conseiller d'Etat; et l'abbé André Maillard, curé de la paroisse.

Trois armoiries décorent la façade de cette œuvre collective.

Avry a donné le ton C'est la commune d'Avry-devant- Pont qui, en 1982, adopta la pre¬

mière le principe d'une salle poly¬

valente à caractère régional sur un terrain mis à disposition par le bé¬

néfice curial. Par la suite, une association intercommunale se constitua avec les communes du Bry et de Gumefens. Le choix de l'architecture fut confié à Jean- Claude Huguenot, architecte à Riaz, qui a eu l'heureuse initiative d'intégrer cette nouvelle construc¬

tion à l'environnement pittores¬

que d'Avry-devant-Pont. Cette halle polyvalente et de sports est complétée d'une place de 600 m1

destinée à des installations d'ath¬

létisme et de sports en plein air.

Sur l'une des façades de cette construction figurent les armoi¬

ries des trois communes qui l'ont financée.

Considérations techniques Dans cette halle polyvalente, les sports se pratiquent sur un plan¬

cher de bois construit sur amor¬

tisseurs et qui est protégé d'un re¬

vêtement super souple qui facilite les exercices physiques au sol et la pratique de la gymnastique. Lors¬

qu'elle est transformée en salle de spectacles, un tapis spécial peut être posé rapidement sur toute la surface de la halle qui peut ac¬

cueillir plus de 400 personnes.

Une scène mobile a également été aménagée pour les productions des sociétés locales et le théâtre, alors qu'un spécialiste étudie ac¬

tuellement le problème de l'acous¬

tique.

Le sous-sol comprend deux salles, l'une pour les répétitions, l'autre pour les maîtres de sports. 11 y a également une infirmerie, des ves¬

tiaires et des locaux sanitaires,

ainsi qu'un abri de protection ci¬

vile. La conciergerie de ce bâti¬

ment a été confiée à M. Yves Au- dergon, d'Avry-devant-Pont.

Aucune aide de Berne pour Avry

Pour cette halle polyvalente et de sports, dont le coût de la cons¬

truction s'élève à deux millions de francs, les trois communes en question ont bénéficié d'une con¬

tribution cantonale de 290 000 francs, ainsi que d'un prêt de 25 Vo de la LIM en ce qui concerne Le Bry et Gumefens, car Berne a j ugé que la situation financière d'Avry- devant-Pont était suffisamment saine. La Coupole fédérale n'a donc accordé aucune aide à cette dernière, laquelle avait constitué un fonds de 690 000 francs depuis l'élaboration du projet il y a qua¬

tre ans. Quant à la répartition de

la facture, elle se fera selon la clas¬

sification des communes et du nombre d'habitants. Pour ce qui est de la protection civile, un abri de 220 places, réservé uniquement à la population d'Avry-devant- Pont, a été construit au sous-sol.

Pour cette réalisation, la commu¬

ne précitée bénéficie d'une sub¬

vention de 130 000 francs sur un montant de 370 000 francs néces¬

saire à l'équipement.

Texte et photos G. Bd M. Roger Cardinaux, syndic d'Avry- devant-Pont, remettant la halle polyva¬

lente à la population.

14 FPBOUPG

(15)

REGARDS SUR..

pour une Italie polyvalente et de sports

Une halle de sports fort bien équipée.

M. Marius Cottier, conseiller d'Etat, apportant le message de l'autorité can¬

tonale.

Allocution de M. Marius Cottier, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'Instruction publique

du canton de Fribourg Dans un monde toujours plus do¬

miné par les machines, l'homme a besoin de retrouver des valeurs primordiales et fondamentales que le sport aussi peut lui appor¬

ter, valeurs telles que la force, le courage, la loyauté, le fair play.

Depuis une dizaine d'années, le sport connaît un immense déve¬

loppement, tant sur le plan du nombre des disciplines sportives pratiquées que du nombre de per¬

sonnes qui pratiquent régulière¬

ment un sport, soit dans une socié¬

té, soit individuellement.

En analysant ce phénomène, on constate que plusieurs raisons sont à la base de cet engouement. J'en relèverai quelques-unes: améliora¬

tion de l'enseignement de l'éduca¬

tion physique à l'école, augmenta¬

tion du temps réservé aux loisirs, construction de nouvelles installa¬

tions sportives, influence des mass media par ses reportages.

Grâce à l'introduction des trois le¬

çons d'éducation physique par se¬

maine dans les écoles pour les fil¬

les comme pour les garçons, le sport connaît, déjà dans le cadre de l'école, un développement cer¬

tain.

Un des objectifs principaux du sport à l'école est que le jeune homme ou la jeune fille prenne goût à cette activité pendant sa scolarité et qu'à la fin de celle-ci ils aient une activité sportive régulière au moins une fois par semaine pendant toute leur vie.

La population rassemblée.

Avec la diminution du nombre d'heures de travail, l'être humain dispose de plus de temps pour ses loisirs. Or, le sport est une activité de loisirs par excellence pour une grande partie des citoyens.

Dans le canton, depuis que le plan de construction et de subvention- nement des salles de gymnastique a été accepté en 1979par le Grand Conseil, de nombreuses commu¬

nes ont déjà réalisé leur projet, la conséquence logique fut l'aug¬

mentation des sociétés sportives dans ces villages; en effet, alors que dans la plupart des cas le seul emplacement était le terrain de football, terrain utilisé par les gar¬

çons ou jeunes gens de 7 à 30 ans environ, la salle de gymnastique peut maintenant être utilisée par toute la population, féminine et masculine, de tout âge.

Ainsi, une salle de gymnastique donne à toute la population la possibilité de pratiquer un sport et

FPBCXPG 15

(16)

HALLE POLYVALENTE ET DE SPORTS AVRY-DEVANT-PONT

chaque construction sportive spé¬

cifique contribue au développe¬

ment du sport.

Vous connaissez certainement les actions menées par l'ASS pour le FAIR PLAY dans toute activité sportive. Ce thème sera également traité dès cette année dans les cours de perfectionnement des en¬

seignants et des moniteurs J+S, une attention spéciale sera appor¬

tée au fair play dans le cadre de l'éducation en général et plus spé¬

cialement dans les leçons d'éduca¬

tion physique.

Je félicite l'Association intercom¬

munale d'Avry-devant-Pont, Gu- meferts et Le Bry d'avoir eu le cou¬

rage de décider cette construction et de la réaliser.

Je vous remercie de m'avoir asso¬

cié à votre ßte.

M. C La salle de répétitions pour tes sociétés locales.

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FRiBouRß - berne

& bulle

j (- J'espère qu'Alain ne prendra pas la chose au tragique...)

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UN MATIN UN PEU GRIS À ROMONT; LE TRAIN EN PROVENAN- j l CE DE LAUSANNE ENTRE EN GARE.

CHRISTINE, UNE JEUNE FEMME DE LA RÉGION QUI TRAVAIL-1_

LE DANS LA CAPITALE VAUDOISE DEPUIS UNE ANNÉE, EN H DESCEND RAPIDEMENT

*

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L'AIR PREOCCUPE, CHRISTINE AT¬

TEND L'ARRIVÉE DE SON AMI.

18 FRIBOURG

(19)

l'V •**

PLONGÉE DANS SES PENSEES, . ELLE N'APERÇOIT PAS TOUT DE SUITE LA VOITURE D'ALAIN QUI I S'APPROCHE.

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AVEC FOUGUE, LE JEUNE HOMME L'EMBRASSE SANS SE RENDRE COMPTE QUE LA JEUNE FILLE N'EST PAS VRAIMENT COMME D'HABITUDE.

UN PEU PLUS TARD, TOUS DEUX SE DIRIGENT VERS LE CHÂTEAU DE ROMONT.

I

RAPIDEMENT, ALAIN SORT DU VE¬

HICULE, TOUT HEUREUX DE VOIR SA FIANCÉE.

(- Il faut que je lui parle... Aujour¬

d'hui...)

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FRIBOURG 19

(20)

Christine explique alors à Alain qu'elle ne supporte plus cette exis¬

tence déchirée par les espoirs professionnels déçus, le manque d'argent et les longues nuits blanches passées à attendre Alain qui joue chaque nuit dans un club de la région.

DEVANT LA «ROUE DES ÉCU¬

REUILS», LES DEUX JEUNES . GENS PARLENT QUELQUES INS-

| TANTS DE TOUT ET DE RIEN. ET '~- I PUIS SOUDAIN CHRISTINE SE DÉ- I CIDE.

- Alain, il faut que je te dise... Nous deux, ce n'est plus possible. Mon sé¬

jour à Lausanne m'a permis de réflé¬

chir et... Je sais que tu veux réussir dans la chanson, mais pour moi cette vie ne me convient plus...

•IV ' \ f

■gSUj - N'ajoute rien, je t'en prie. Viens, j'ai envie de voir une dernière fois le Mu- { 'wVxk' bitement et je n'ai plus vraiment envie ! s^e clu vitrail avec ,oi-11 'ail froid ici su-

de parler de ça...

EN MARCHANT, ALAIN ET CHRIS¬

TINE NE SE DISENT PLUS RIEN. LE I I.J JEUNE HOMME TENTE DE SE H I RESSAISIR ET DE NE PAS LAISSER 1

|?4 PARAÎTRE L'ÉMOTION QUI LUI Iff NOUE L'ESTOMAC.

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20 FRBOURG

(21)

QUELQUES INSTANTS PLUS TARD À L'ENTRÉE DU MUSÉE DU VI¬

TRAIL.

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(- Je sais qu'au fond de lui-même souffre énormément... Et quand saura qu'un autre homme est dans ma vie et qu'il le connaît très bien...)

7.1»

- Francis est effectivement une relation professionnelle d'Alain. Musi¬

cien lui aussi, il a investi ses économies et toute son énergie dans un studio d'enregistrement très couru par des artistes réputés. Comme il semblait croire au talent d'Alain, il lui a donné à plusieurs reprises sa chance, lui permettant d'enregistrer des maquettes chez lui.

- Il faut que tu m'écoutes, Alain, c'est I très important. Il y a quelqu'un d'autre I dans ma vie maintenant. Et cet hom-1 me, c'est... c'est Francis.

- Quoi, Francis? Celui du studio?

- T'oublier? Ne me demande pas l'im¬

possible, Christine. De toute façon je suis certain que nous nous retrouve- 1 rons un jour ou l'autre.

-ù-

• Oui, c'est bien lui. Les circonstances j dans lesquelles je l'ai rencontré ne, sont pas importantes. Je ne sais d'ail- ) leurs pas si je l'aime vraiment, mais : j'ai besoin de recul...

"LTCsyj

f \ / - Je t'en prie Alain, ne commence pas I à te bercer d'illusions. Laisse venir les choses. Mais pour le reste, ne compli-1 quons pas nos rapports...

w

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Animaùon^L des stands-

Comptoir de Payerne

Une ligne de

conduite qui porte ses fruits

Le Comptoir de Payerne s'est, dès le début, défini une ligne de con¬

duite et s'y est tenu. Seules les maisons qui possèdent une surfa¬

ce de vente sur la place peuvent y exposer et les grandes entreprises n'y ont pas accès. Par ailleurs, les organisateurs comme les partici¬

pants le veulent attrayant et rien n'est laissé au hasard. Des direc¬

tives aussi précises que strictes président à la construction des stands.

Comme toujours, un hôte d'hon¬

neur est attendu. Cette année c'est la ville alsacienne de Colmar avec, entre autres, un restaurant de la

région qui enchantera certaine¬

ment les visiteurs par la qualité de sa cuisine. Si les villes accueillan¬

tes et accueillies sont connues pour leurs spécialités culinaires quelque peu semblables, nul dou¬

te qu'elles feront bon ménage, on connaît à la fois la courtoisie alsa¬

cienne et la cordialité payernoise.

Chaque édition comporte une in¬

novation et l'on verra, cette année, une exposition d'oiseaux de basse-cour organisée sous l'égide de la Société d'aviculture, cunicul- ture et colombophilie de la Broyé.

En outre, chaque soir est invitée une fanfare de la région qui se charge de créer l'ambiance de fête indispensable à un Comptoir.

L'ouverture en est attendue avec une certaine impatience, ce qui est en soi déjà un gage de succès.

Comme partout, beaucoup en font un but de sortie, de promena-

Un sympathique groupe folklorique étranger qui connut un grand succès l'an passé.

Traditionnellement, l'automne est la saison des Comptoirs.

C'est ainsi que la 38e édition de celui de Payerne se tiendra, du 14 au 23 novembre prochain, dans les locaux vastes et accueil¬

lants de la Halle des fêtes, sur une surface d'environ 4000 m1. On est bien loin des débuts qui, relevons-le, furent très durs. C'est à un groupe de «pionniers» que Payerne se doit d'avoir sa belle foire automnale. Dans les années d'après-guerre, un groupe de commerçants, dans le dessein de défendre leurs intérêts, organi¬

se le 1er Comptoir dans une salle de l'Hôtel de la Croix-Blanche.

Il ne compte guère qu'une quinzaine d'exposants et, pour beau¬

coup, ce n'est là qu'une sorte de «fête des étrennes», une maniè¬

re de fête de fin d'année Nombreux sont les sceptiques, contrai¬

rement aux promoteurs, les maisons Diinnenberger, Genier, Gillet, Jomini, Tipa, entre autres. Beaucoup ne croient pas au succès, et, pourtant, celui-ci s'annonce très vite. On doit cher¬

cher de nouveaux locaux, plus vastes, qui sont successivement ceux de la centrale de ramassage du tabac, une des halles de la place d'aviation et enfin, emplacement définitif, la Halle des fê¬

tes.

Un sourire vaudois toujours présent à Payerne.

FRBOURG 23

(24)

I REGARDS SUR...

Comptoir de Payerne

de ou de détente, ce qui est loin de nuire à la bonne marche des affai¬

res.

La manifestation payernoise étant une foire régionale, elle est, par essence même, un reflet de l'économie broyarde. Ses princi¬

pales branches seront présentes, avec une certaine prédominance pour ce qui touche à l'agriculture et à l'artisanat, le secteur ména¬

ger, le mobilier, sans oublier les loisirs avec les commerces de ra¬

dios et télévisions, les sports et, reine de notre époque, la voiture.

On ne saurait organiser une telle manifestation sans présenter les vins vaudois et, dans ce domaine, les caves de la région ne craignent personne. Gageons que nul ne s'en plaindra !

Si les commerçants se bousculent au portillon, si la liste d'attente est

Un Comptoir est toujours ouvert sur des notes musicales.

longue, les visiteurs, eux, sont au rendez-vous, et le nombre des en¬

trées est de 29 000 à 32 000 en moyenne, chiffre impressionnant pour une manifestation de cette taille.

En ce moment organisateurs et exposants travaillent d'arrache- pied à la bonne marche et à la réussite de leur foire, et nul doute qu'ils seront récompensés de leurs efforts.

Photos G. Bd D'avance FRIBOURG illustré souhaite que, comme d'habitude, le Comptoir de Payerne connaisse un plein succès.

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de Renée Raynaud

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Fernand Raynaud reste la star numéro un des comiques de langue française. Aucun artiste ne l'a remplacé. De¬

puis leur création, ses histoi¬

res n'ont pris aucune ride.

Fernand Raynaud est le té¬

moin des défauts et des qua¬

lités du genre humain. Ses sketches sont fondés sur les principes simples de la vie de tous les jours. Constamment à l'écoute des mots, des tour¬

nures du langage courant, il

a toujours écouté, avec acui¬

té, Monsieur Tout-le-Monde.

Tout ce qui venait du cœur, tout ce qui était franc le tou¬

chait.

Parfois, à cause d'une simple intonation, une histoire se dessinait, qu'il enrichissait d'émotions, récentes ou re¬

montant à son passé. Les his¬

toires de Fernand Raynaud sont issues de nos gestes, de nos paroles. «Heu-reux...»,

«Allô, Tonton, pourquoi tu tousses?», «J'aime pas les étrangers», «Ça a eu payé», ou «Y'a comme un défaut».

Instinctif mais ultra¬

perfectionniste, en scène comme à la ville, il pressen¬

tait tout, comme s'il était doué d'un sixième sens. On apprend ses textes dans les écoles françaises et même à l'Université de San Francis¬

co.

Ce livre écrit par sa femme, le récit de ces anecdotes qui sont authentiques, est la vraie vie de l'extraordinaire comique qu'était mon père.

Pascal Raynaud Editions Pierre-Marcel Favre 29, rue de Bourg

1002 Lausanne Tél. 021/22 91 75.

Faune australienne Hans D. Dossenbach, photo¬

graphe animalier suisse de ré¬

putation mondiale, sillonna durant neuf mois l'Australie jusque dans ses moindres re¬

coins à la rencontre des ani¬

maux peuplant le cinquième continent. Sur la base de son matériel photographique en¬

thousiasmant et de son texte d'accompagnement facilement

lisible, les Editions Silva pu¬

blièrent un album de 144 pa¬

ges illustré et 75 photos en couleurs venant tout juste de paraître. Les amis des ani¬

maux auront ainsi l'occasion de découvrir, aussi bien par le texte que par l'image, toute la richesse de la faune austra¬

lienne. Une répartition astu¬

cieuse en biotopes - le nord tropical, les forêts d'eucalyp¬

tus, les côtes, la brousse, les herbages et le désert, la Gran¬

de Barrière de Corail et la fo¬

rêt vierge - permet au lecteur de retrouver facilement les différentes espèces animales en fonction de leur habitat.

Un index et un carte géogra¬

phique complètent cet ouvra¬

ge grandiosement illustré et magnifiquement imprimé.

«Faune australienne», en vente auprès des Editions Silva, Zurich.

400 points Silva + Fr. 15.50 ( +frais d'envoi).

Souvenirs d'ici de Pierre Izard

A 80 ans, avec 60 ans d'ima¬

ges, Pierre lzard est sans dou¬

te un des Lausannois les plus connus.

Les 500 instantanés réunis dans son ouvrage, choisis dans une production immen¬

se, prouvent merveilleuse¬

ment son don de faire parler, par le noir et blanc, le village, la vallée, surtout les person-

w 111 Ul<j IZAllD SOUVENIRS D'ICI

nages civils et militaires. Des vieux métiers, aux engins étonnants et périssables; des grafittis rigolos, des scènes de rues, bâtiments, routes...

Ces images donnent avec douceur, tendresse et hu¬

mour, la vie, la chronique d'un pays.

Ouvrons donc pour saisir le niveau d'un tel photographe la page 164 par exemple - L'eau transformant les rues de Lausanne en torrents! A re¬

garder cette page, on pourrait craindre de se mouiller les pieds, tant elle est vraie. 1 .'his¬

toire fait irruption dans nos vies?

Pierre lzard est là: visite du Maréchal Pétain au Mont- sur-Ixiusanne... les soldats al¬

lemands à nos frontières... la débâcle...

Un trésor d'images inoublia¬

bles.

Aux Editions 24 Heures.

Andrée Fauchère

Le français malmené

«Une collection de perles»

par Jacques Adout Jacques Adout, une voix pré¬

cise que la radio a rendue fa¬

milière.

Une passion chez cet hom¬

me: le français.

Ce petit livre voué aux crimes quotidiens que nous commet¬

tons contre notre langue, tar pour bar, germanismes, vau- doiseries, pléonasmes et au¬

tres pataquès.

Des centaines d'exemples co¬

casses ou pendables livrés dans le but de nous aider à nous exprimer mieux.

En parlant net, c'est notre li¬

berté que nous préservons.

Jacque Adout nous apprend qu'«almanach» en bon fran¬

çais se prononce «almana».

Qu'on n'a pas l'air plus malin quand on dit « know-how»

au lieu de «savoir-faire»!

Par ailleurs, au lieu de

«check-up», terme anglo- saxon qui désigne un examen médical archico'mplet, on vous propose sans grand es¬

poir «Bilan de santé». Après

Jacques Adout

fLe .

français ené

tout, la cirrhose est interna¬

tionale...

Aux Editions 24 Heures.

Un petit livre à mettre dans sa poche.

Andrée Fauchère FRIBOURG 25

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Un couple heureux:

Pierre et Marie Baeriswyl

Il aura 80 ans au début de l'année prochaine Elle est de 12 ans sa cadette, pleine de vitalité et d'optimisme qu'elle ne cesse de communiquer à son mari. Tous deux issus de famille nom¬

breuse (elle est l'aînée des 18 enfants de la ferme d'Aegerten, lui le 3e d'une famille de 7 enfants), ils participèrent, dès leur plus jeune âge, aux travaux de la ferme et de la maisonnée

Leur première rencontre en octobre 1943, fut le coup de fou¬

dre Elle était merveilleusement belle, il était jeune et fort. Ils s'aimèrent, se marièrent et donnèrent naissance à trois en¬

fants Hélas, deux ont disparu trop jeunes, mais ils sont tou¬

jours présents dans leur cœur.

Après toutes ces années de vie commune, ils s'entendent en¬

core comme au premier jour. Il est toujours en admiration de¬

vant sa femme dont la beauté s'est épanouie Pour elle; il reste

«le patron», avec les décisions importantes à prendre Après une vie de travail intense alors qu'ils auraient droit à une re¬

traite paisible, ils continuent ce qu'ils ont toujours fait: se dé¬

vouer sans compter pour les autres

Tous deux amoureux de la nature ils partent aux premières lueurs de l'aube dans les forêts du Cibloux ou de la Singine Souvent, ils emmènent des connaissances et des amis et em¬

portent le pique-nique pour toute l'équipe Et la cueillette commence: fraises, myrtilles, framboises, sureau pour la con¬

fection de gelées maison qui feront la joie de beaucoup pen¬

dant l'hiver. Puis vient la cueillette des champignons Une merveille que ces pleins paniers de mélange aux couleurs au¬

tomnales et aux parfums délicats Mis au congélateur, ils agrémenteront les mets de fête mais ils trouveront aussi leur place sur des tables plus modestes

Cordon-bleu jusqu'au bout des ongles, Madame confection¬

ne tout dans sa cuisine Dès le début décembre, les prépara¬

tions commencent. Des couronnes de Noël, des petits fours savamment décorés, des fondants de toutes sortes et de tou¬

tes formes, des terrines, des tourtes et des bûches qui appor¬

teront un peu de la joie de Noël sur les tables de personnes oubliées par notre société de production. Le congélateur se remplit au fil des jours et les paquets sont préparés avec un soin jaloux. A chacun une note particulière: étiquette paille¬

tée, branche de sapin, étoiles ou rubans soyeux. Le plaisir de donner, de partager est l'idéal de Pierre et de Marie Cet idéal, ils n'ont jamais cessé de le suivre II est leur vie et mérite notre admiration.

Puissent-ils vivre heureux ensemble encore très très long¬

temps

R.-M. E.

FRBOURG

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Roselyne Crausaz et le sort de nos aînés une relation fabuleuse avec son grand-père a fait de Roselyne Crausaz une femme à fécoute de nos aînés et à la recherche d'une communica¬

tion plus intime avec toutes celles et ceux dont la neige a blanchi les cheveux et qui méritent notre respect, notre tendresse et notre gé¬

nérosité.

FI - Pourquoi. Roselyne Crausaz, cette séparation, voire ce ghetto dont la plu¬

part de nos aînés sont victimes actuel¬

lement, malgré les progrès de la méde¬

cine pour une meilleure qualité de vie ? R. C - Cette situation, qui fait que nos aî¬

nés, une fois la vie active terminée, se retrouvent dans des homes pour per¬

sonnes âgées, découle de plusieurs fac¬

teurs. Nous nous trouvons face à un phénomène d'éducation. Il faut ap¬

prendre ou réapprendre la «Politesse du cœur».

De gauche à droite: Roselyne Crausaz et Marie-Anne Heimo elle aussi active dans le secteur social. Photo R.-M. E.

FI - Qu'entendez-vous par là?

R. C - Pour moi, la «Politesse du cœur»

ne se limite pas aux belles manières que l'on déploie, mais s'ouvre sur une générosité qui vient du fond de soi.

Cette bonté spontanée recherche le bonheur des autres en passant par le respect et la reconnaissance à tous ces aînés qui ont œuvré dans l'ombre pour le bien de notre société Dans la situa¬

tion actuelle, nous nous trouvons en face de 3 groupes bien distincts Les jeunes, dans leur monde d'études, de disco, de jeux électroniques, nous au- tresl avec le travail et le stress (ce qu'on appelle boulot-dodo) et les aînés avec leur solitude Le «chacun pour soi» se glisse sournoisement et installe des barrières Le problème du logement est aussi la cause de ce clivage entre les jeunes et les personnes âgées Les cou¬

ples n'ont pas de place pour héberger leurs parents qui ne peuvent plus vivre seuls Certains architectes ont essayé de remédier à cet état de chose en créant, à l'image du Stöckli rural d'au¬

trefois, un grand appartement pour la famille et sur le même palier, un studio pour les grands-parents. Le temps où chacun avait sa place dans une grande

maison est révolu. De nouvelles disposi¬

tions doivent être prises dans les an¬

nées à venir.

FI - Comment transmettre ce message à nos jeu nés?

R. C - Au niveau de la famille, par une communication entre les générations.

Ne pas priver les enfants de leurs grands-parents qui, par leur expérien¬

ce, donnent une relation d'un autre or¬

dre et complémentaire de celle de leurs parents Nos aînés ont un messa¬

ge à transmettre Ne fermons pas la porte au patrimoine culturel et spiri¬

tuel dont ils sont les détenteurs Uécole doit aussi inculquer à la jeunesse le res¬

pect de l'être humain et des traditions FI - Certains de nos aînés ont été des sportifs émérites, des hommes de tête, des battants. Ils sont aussi tombés dans l'oubli. N'est<e pas une preuve de plus de l'égoïsme de notre société?

R. C - Hélas oui, l'égoïsme prend le pas sur les valeurs essentielles Mais il n'est pas trop tard pour changer cet état d'esprit si chacun y met du sien. Les mé¬

dias, nos sociétés, nos partis politiques, l'Eglise doivent mettre les anciens en valeur, ne pas oublier leur succès, leur dévouement et le désir caché qu'ils ont d'être toujours nécessaires et écoutés.

Ils sont toujours là et leur sagesse doit être le point de départ vers une ouver¬

ture sur un monde meilleur. R.-M. E.

Noces cfémeraude pour un couple de Berne

Quelle lumineuse journée que celle du 19 octobre dernier au cours de laquelle Léon Schorderet et son épouse, née Baumann, ont fêté leurs quarante ans de mariage

Depuis le premier jour de leur union, l'affection et l'amour ont toujours tenu une grande place dans leur cœur et leur foyer. Ils n'ont jamais perdu l'en¬

thousiasme pour les choses de la vie et leur fille unique aimerait leur dire par ce petit hommage un grand merci pour tout ce qu'ils ont fait pour elle Nous nous joignons aux vœux expri¬

més par Daniel et Denise Oeri-Schor- deret pour adresser à ce couple nos plus vives félicitations et nos souhaits de bonheur dans la vie à deux.

Unis depuis

soixante-cinq ans Cest plus que du diamant, ce n'est pas encore du platine, mais être unis de¬

puis soixante-cinq ans représente déjà une belle étape de la vie à deux. Victor et Vénérande Chassot, habitant «Les

Mésanges», à Fribourg, ont fêté récem¬

ment cet anniversaire dans l'atmo¬

sphère du home où ils vivent paisible¬

ment depuis quelques années.

A ces fidèles abonnés à notre revue, nous adressons nos plus vives félicita¬

tions et nous leurs exprimons nos vœux les plus sincères de santé et d'en¬

tente conjugale Photo G Bd i

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