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Propriété de deux suites sommables

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C.-A. L AISANT

Propriété de deux suites sommables

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 15 (1915), p. 166-169

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1915_4_15__166_1>

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(2)

[Ala]

PROPRIÉTÉ DE DEUX SUITES SOMMAMES;

PAR M. C.-A. LAISANT.

1. Un récent article de M. Alezais (*) attire l'atten- tion sur une question, d'ailleurs très simple sous sa forme primitive, qui a élé l'objet de plusieurs exten- sions intéressantes, et que nous rappelons : si l'on considère les deux progresssions par différences (a) 1 - 3 5 7 9 . . .

( a ) 1 ? 3 4 5 . . .

(') igi5, p. G4. Voir aussi Correspondance, 191 "i, p. n'j.

(3)

el si Ton prend dans la progression (a) des groupes successifs de termes dont les nombres sont indiqués par les termes de la progression (a), on obtient

(O (3 5) (7 9 H) •••

et la somme des termes du niè:ne groupe est /i8.

2. La généralisation a consisté à étendre la question à des progressions quelconques par différence. On peut la pousser beaucoup plus loin, en considérant des suites de nombres entiers telles que chaque terme soit une fonction de son rang, et qu'on sache en outre déterminer la somme des p premiers termes en fonction de p. C'est le cas, par exemple, d'une progression par quotient, ou de suites obtenues eu ajoutant des pro- gressions par quotient terme à terme, etc. Nous pou- vons appeler de telles suites entières des suites som- ma bles.

Considérons donc deux suites sommables, que nous pouvons écrire

{a) ( * )

et telles

/o

que

/(')H

/('•

<?(u

- / (

> • )

0 ?(3)

-H . . .

. . . / ( « ) . . .

. . . ç(«) . . .

+ƒ(«) = F(»),

Si nous formons, dans la suite (a) à partir d e / ( i ) , des groupes successifs de cp(i), 0(2), . . . termes, Je rang du dernier terino du /ilèmc groupe sera <£(/*); celui du dernier terme du groupe précédent serait <&(n — 1).

La somme, depuis / ( i ) jusqu'au dernier terme du nicmc groupe, est donc F [ $ ( / i ) ] et, par suite, celle

(4)

( '6H ) des termes de ce nlimc groupe est

F[*(»)] -F[*(/i —i)].

Il est clair que, si Ton avait formé dans la suite (a) des groupes successifs de f(i)-,f (2), . . . termes, la solution s'obtiendrait par la permutation des lettres F et <ï>.

3. Dans l'exemple 1res simple rappelé au début, nous avons

et le résultat est par conséquent

/ n(n-r-i)\* _ / / i ( ; i - - i ) \a = ^

\ ' > ) \ '->< /

En p r e n a n t au contraire 1, 3, 5, . . . termes dans la progression 1, 2, 3, . . . , on aurait

( ' 1 ) ( 1 3 1 ) ( 5 G 7 8 c j ; . . .

et la somme des termes du /iu'ino groupe serait donnée par la formule

n - ( n- -r-1 ) ( n — » /- [( n — 1 ) - -h 1 ]

'i À

= in*— 3 / *2- h 3 n - i = n*-4- (n — 1)*.

On vérifie en eiï'et que

3 - r - 5 = -2', 7 - f - c ) H - i i = 31, I 3 - T - I " » - H I ; + I 9 = 43, • • • ,

a - h 3 - h J = 2» -f- H , 5 -+- 6 -f- 7 -4- 8 -+- 9 = V -f- 2 ' , 10 -h 11 — i-2 -h i 3 -}-1 \ - h i 5 -f- iC) — 43 - ^ 33, . . .

1. J)ans le cas où les deux suites (a) (a) sont iden- tiques, les fonctions F , 4> le sont aussi et le résultat cherché est

(/i<)— F F ( # i — 1).

(5)

( '69 )

Par exemple, on vérifiera que les groupes

( i ) ( a 3 ) ( 4 5 6 ) . . .

ont pour sommes ^ ~r~l\ n indiquant le rang de cliacun d'eux, et que dans les suivants

( V ( 3 > 7 ) ( 9 » i i 3 i > 1 7 ) . . . ,

les sommes sont exprimées par

(n — i)1].

11 peut a r m e r que F<D(/t) et <I>F(/i) soient iden- tiques, sans que les fonctions F et <I> le soient. Ainsi, dans les deux suites ci-dessous

(a) J | 7 Kj 3 j | G i 91 . .,

( a ) i | 3 5 7 9 n i 3 i 5 | . . .

les groupes de même rang ont mêmes sommes de termes.

La loi de formation de la suite (a) est facile à reconstituer.

o. Comme dernier exemple, prenons la suite des nombres impairs, et formons des groupes successifs de i, 4Î 9, ••• termes, dont les nombres de termes sont les eairés de i, 2, 3, . . .

(0 (3 "J 7 9) 01 l 3 l 3 '7 19 2 I '^ 2 5 27) On a

et la somme des termes du /i'^mc groupe sera

/ t i ( _ n _ - \ - i ) ( - i n - i ) \ - / ( n

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