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Introduction au monde quantique

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(1)

Introduction au monde quantique

Julien Cubizolles

Lycée Louis le Grand

vendredi 20 septembre 2019

(2)

Introduction au monde quantique

Julien Cubizolles

Lycée Louis le Grand

vendredi 20 septembre 2019

(3)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Historique

Au début du XX, des observations mettent en défaut la physique classique I catastrophe ultraviolette (expliqué par Planck 1900)

I effet photoélectrique (par Einstein 1905)

I stabilité des atomes et raies spectrales (Bohr 1913)

I élaboration de la théorie des quanta (Planck 1900, puis Einstein, Bohr, Heisenberg de Broglie)

I puis mécanique quantique 1925 (les précédents et Schrödinger, Dirac, Born, Pauli)

(4)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Historique

Au début du XX, des observations mettent en défaut la physique classique I catastrophe ultraviolette (expliqué par Planck 1900)

I effet photoélectrique (par Einstein 1905)

Heisenberg de Broglie)

I puis mécanique quantique 1925 (les précédents et Schrödinger, Dirac, Born, Pauli)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Historique

Au début du XX, des observations mettent en défaut la physique classique I catastrophe ultraviolette (expliqué par Planck 1900)

I effet photoélectrique (par Einstein 1905)

I stabilité des atomes et raies spectrales (Bohr 1913)

I élaboration de la théorie des quanta (Planck 1900, puis Einstein, Bohr, Heisenberg de Broglie)

I puis mécanique quantique 1925 (les précédents et Schrödinger, Dirac, Born, Pauli)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Historique

Au début du XX, des observations mettent en défaut la physique classique I catastrophe ultraviolette (expliqué par Planck 1900)

I effet photoélectrique (par Einstein 1905)

I stabilité des atomes et raies spectrales (Bohr 1913)

I élaboration de la théorie des quanta (Planck 1900, puis Einstein, Bohr, Heisenberg de Broglie)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Historique

Au début du XX, des observations mettent en défaut la physique classique I catastrophe ultraviolette (expliqué par Planck 1900)

I effet photoélectrique (par Einstein 1905)

I stabilité des atomes et raies spectrales (Bohr 1913)

I élaboration de la théorie des quanta (Planck 1900, puis Einstein, Bohr, Heisenberg de Broglie)

I puis mécanique quantique 1925 (les précédents et Schrödinger, Dirac, Born, Pauli)

(8)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Ruptures avec la physique classique

I dualité onde/corpuscule : pour le rayonnement et pour la matière

I superposition d’états quantiques (chat de Schrödinger)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Ruptures avec la physique classique

I dualité onde/corpuscule : pour le rayonnement et pour la matière I phénomènes de chocs pour la lumière (effet photoélectrique)

I phénomènes d’interférences pour la matière

I superposition d’états quantiques (chat de Schrödinger)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Ruptures avec la physique classique

I dualité onde/corpuscule : pour le rayonnement et pour la matière I phénomènes de chocs pour la lumière (effet photoélectrique) I phénomènes d’interférences pour la matière

(11)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Ruptures avec la physique classique

I dualité onde/corpuscule : pour le rayonnement et pour la matière I phénomènes de chocs pour la lumière (effet photoélectrique) I phénomènes d’interférences pour la matière

I superposition d’états quantiques (chat de Schrödinger)

(12)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

À notre échelle

I peu observable à notre échelle car les objets matériels ont des

« tailles » grande devant leur « longueur d’onde », ils n’interfèrent quasiment pas

l’évolution reste fondamentalement déterministe

I intrication quantique: états à plusieurs particules distantes, la réalisation d’une mesure sur l’une fixe l’état de l’autre, instantanément

(13)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

À notre échelle

I peu observable à notre échelle car les objets matériels ont des

« tailles » grande devant leur « longueur d’onde », ils n’interfèrent quasiment pas

I seuls certains états sont observables

I les résultats de mesure sontprobabilistesà notre échelle mais l’évolution reste fondamentalement déterministe

I intrication quantique: états à plusieurs particules distantes, la réalisation d’une mesure sur l’une fixe l’état de l’autre, instantanément

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À notre échelle

I peu observable à notre échelle car les objets matériels ont des

« tailles » grande devant leur « longueur d’onde », ils n’interfèrent quasiment pas

I seuls certains états sont observables

I les résultats de mesure sontprobabilistesà notre échelle mais l’évolution reste fondamentalement déterministe

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

À notre échelle

I peu observable à notre échelle car les objets matériels ont des

« tailles » grande devant leur « longueur d’onde », ils n’interfèrent quasiment pas

I seuls certains états sont observables

I les résultats de mesure sontprobabilistesà notre échelle mais l’évolution reste fondamentalement déterministe

I intrication quantique: états à plusieurs particules distantes, la réalisation d’une mesure sur l’une fixe l’état de l’autre, instantanément

(16)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12),

I

car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée) I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les

calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée) I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les

calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée) I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les

calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée) I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les

calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces

I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée)

I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces

I échecs ? jamais mise en défaut expérimentalement

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée)

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Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Succès et applications

I redonne la structure atomique (Démocrite) morcelée, décrit les structures atomiques (avec des précisions de l’ordre de 1e-12), I structure moléculaires, des solides (1/2 conducteurs et toute

l’électronique, supraconducteurs)

I régit aussi les naines blanches/étoiles à neutrons : objets dégénérés car très denses (1t/cm3et 1e9 t/cm3)

I autres objets dégénérés : électrons dans un conducteur ou 1/2 conducteur,

I depuis les années 2000 : nouveaux états de gaz

atomiques/moléculaires dégénérés : systèmes modèles d’étude de la physique de systèmes plus denses (supraconducteurs)

I intrication quantique utilisée pour lacryptographie quantique (permet de détecter qu’une communication a été interceptée) I vers l’ordinateur quantique? l’intrication permet de paralléliser les

calculs, algorithmes spécifiques beaucoup plus efficaces

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1. Dualité onde-particule pour la lumière et la matière 2. Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde 3. Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

(25)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

1. Dualité onde-particule pour la lumière et la matière 1.1 Descriptions classique et quantique

1.2 Comportement corpusculaire de la lumière 1.3 Comportement ondulatoire de la matière 1.4 Relations de Planck-Einstein

1.5 Limites classiques

2. Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde 3. Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

(26)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Mécanique classique du point

des actions extérieures à l’objet (forces) qui font varier la quantité de mouvement

(27)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Mécanique classique du point

I on étudie des objets dont la position est mesurable à chaque instant

I les lois de la mécanique régissent l’évolution de la position sous l’effet des actions extérieures à l’objet (forces) qui font varier la quantité de mouvement

(28)

Mécanique classique du point

I on étudie des objets dont la position est mesurable à chaque instant I les lois de la mécanique régissent l’évolution de la position sous l’effet

des actions extérieures à l’objet (forces) qui font varier la quantité de mouvement

(29)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Mécanique classique du point

Définition (Quantité de mouvement)

La quantité de mouvement, notée#»p d’un objet de massemet de vecteur vitesse#»v est le produit :

p =mv

(30)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Mécanique classique du point

Définition (Quantité de mouvement)

La quantité de mouvement, notée#»p d’un objet de massemet de vecteur vitesse#»v est le produit :

p =mv

I définition différente sivn’est pas négligeable devantc

(31)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Mécanique classique du point

Définition (Quantité de mouvement)

La quantité de mouvement, notée#»p d’un objet de massemet de vecteur vitesse#»v est le produit :

p =mv

I pour un objet non ponctuel, on s’intéresse aucentre d’inertie(cf.

cours mécanique)

I définition différente sivn’est pas négligeable devantc

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Mécanique classique du point

Définition (Quantité de mouvement)

La quantité de mouvement, notée#»p d’un objet de massemet de vecteur vitesse#»v est le produit :

p =mv

I pour un objet non ponctuel, on s’intéresse aucentre d’inertie(cf.

cours mécanique)

I définition différente sivn’est pas négligeable devantc

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Ondes en mécanique classique

I vagues sur une cuve à ondes, ondes électromagnétiques, son … I onde monochromatique caractérisée par la périodeT, la pulsation ω,

la vitessec, la longueur d’ondeλ=cT

(34)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Ondes en mécanique classique

I vagues sur une cuve à ondes, ondes électromagnétiques, son …

(35)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Ondes en mécanique classique

I vagues sur une cuve à ondes, ondes électromagnétiques, son … I onde monochromatique caractérisée par la périodeT, la pulsation ω,

la vitessec, la longueur d’ondeλ=cT

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Ondes en mécanique classique

Définition (Vecteur d’onde)

On définit le vecteur d’onde, notékassocié à une onde monochromatique de longueur d’ondeλpar :

k=2π λ La phase de l’excitation s’écrit alors ωtkx.

(37)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Ondes en mécanique classique

Définition (Vecteur d’onde)

On définit le vecteur d’onde, notékassocié à une onde monochromatique de longueur d’ondeλpar :

k=2π λ La phase de l’excitation s’écrit alors ωt−kx.

I pour une propagation à 2/3D, on utilise unvrai vecteurd’onde#»

k; la phase en un pointMs’écrit alors :

ωt−#»

k ·# » OM

I le vecteur d’ondekest relié au nombre d’ondesσ:k= 2πσ

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Interactions : entre particules

collisions entre points matériels au cours desquelles ils échangent de la quantité de mouvement(on peut montrer que le total reste constant)

(39)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions entre ondes : interférences

Exemple (Expérience des trous d’Young)

écran T

1

T

2

onde incidente

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Interactions entre ondes : interférences

Un trou découvert

(41)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions entre ondes : interférences

Un trou découvert Deux trous découverts

(42)

Interactions entre ondes : interférences

Un trou découvert Deux trous découverts

la somme de deux ondes non nulles peut donner un éclairement nul

(43)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

En fait, ces deux comportements sont deux aspects de tout système physique

(44)

1. Dualité onde-particule pour la lumière et la matière 1.1 Descriptions classique et quantique

1.2 Comportement corpusculaire de la lumière 1.3 Comportement ondulatoire de la matière 1.4 Relations de Planck-Einstein

1.5 Limites classiques

2. Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde 3. Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

(45)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

« Impacts » de lumière

les détecteurs de lumière (CCD par exemple) réagissent à des « impact » successifs de « grains de lumière », qu’on peut visualiser avec unesource émettant des photons uniques1

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interprétation

I quand on diminue (beaucoup) l’intensité lumineuse

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interprétation

I quand on diminue (beaucoup) l’intensité lumineuse

I *on n’observe pas simplement une image identique moins intense*

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Interprétation

I quand on diminue (beaucoup) l’intensité lumineuse

I *on n’observe pas simplement une image identique moins intense*

Photon

Les échanges d’énergie entre matière et rayonnement se font par quantités discrètes. On nommephotonle quantum d’énergie d’un rayonnement électromagnétique.

(49)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

1. Dualité onde-particule pour la lumière et la matière 1.1 Descriptions classique et quantique

1.2 Comportement corpusculaire de la lumière 1.3 Comportement ondulatoire de la matière 1.4 Relations de Planck-Einstein

1.5 Limites classiques

2. Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde 3. Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

(50)

Fentes d’Young avec des atomes

I on lâche des billes macroscopiques au dessus de deux fentes : on observe des impacts à la verticale des fentes

I avec des atomes d’helium métastable ultra froids ('2 mK) sont lâchés au-dessus d’une double fente (Shimizu et Shimizu 1992)

galette de détection double fente nuage ultrafroid

(51)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Fentes d’Young avec des atomes

I on lâche des billes macroscopiques au dessus de deux fentes : on observe des impacts à la verticale des fentes

I avec des atomes d’helium métastable ultra froids ('2 mK) sont lâchés au-dessus d’une double fente (Shimizu et Shimizu 1992)

une fente découverte deux fentes découvertes

(52)

comment relier caractéristiques ondulatoires et particulaires ?

(53)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

1. Dualité onde-particule pour la lumière et la matière 1.1 Descriptions classique et quantique

1.2 Comportement corpusculaire de la lumière 1.3 Comportement ondulatoire de la matière 1.4 Relations de Planck-Einstein

1.5 Limites classiques

2. Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde 3. Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

(54)

on doit trouver l’énergie et la quantité de mouvement associés au photon

(55)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Énergie du photon

Définition (Première relation de Planck-Einstein)

L’énergie d’un photon associé à une onde monochromatique de fréquence ν(de pulsation ω) est :

E= =}ω avech=6,63·10−34J·s la constante de Planck et

}=h/(2π) =1,05·10−34J·s la constante de Planckréduite.

I pour un photon visible :E'1·10−19J

I un photon ultraviolet est plus énergétique qu’un photon infrarouge

(56)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Énergie du photon

Définition (Première relation de Planck-Einstein)

L’énergie d’un photon associé à une onde monochromatique de fréquence ν(de pulsation ω) est :

E= =}ω avech=6,63·10−34J·s la constante de Planck et

}=h/(2π) =1,05·10−34J·s la constante de Planckréduite.

I pour un photon visible :E'1·10−19J

(57)

Introduction Dualité onde-particule pour la lumière et la matière Interprétation probabiliste associée à la fonction d’onde Quantification de l’énergie d’une particule libre confinée 1D

Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Énergie du photon

Définition (Première relation de Planck-Einstein)

L’énergie d’un photon associé à une onde monochromatique de fréquence ν(de pulsation ω) est :

E= =}ω avech=6,63·10−34J·s la constante de Planck et

}=h/(2π) =1,05·10−34J·s la constante de Planckréduite.

I pour un photon visible :E'1·10−19J

I un photon ultraviolet est plus énergétique qu’un photon infrarouge

(58)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I il faut une *fréquence minimale et pas une intensité minimale pour l’observer

I c’est donc quele rayonnement apporte l’énergie par quantités discrètes, dont le la plus faible est alors croissant avec la fréquence

(59)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I animation photoélectrique

I un rayonnement électromagnétique peut arracher des électrons à un métal (UV)

I il faut une *fréquence minimale et pas une intensité minimale pour l’observer

I c’est donc quele rayonnement apporte l’énergie par quantités discrètes, dont le la plus faible est alors croissant avec la fréquence

(60)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I animation photoélectrique

l’observer

I c’est donc quele rayonnement apporte l’énergie par quantités discrètes, dont le la plus faible est alors croissant avec la fréquence

(61)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I animation photoélectrique

I un rayonnement électromagnétique peut arracher des électrons à un métal (UV)

I il faut une *fréquence minimale et pas une intensité minimale pour l’observer

I c’est donc quele rayonnement apporte l’énergie par quantités discrètes, dont le la plus faible est alors croissant avec la fréquence

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I animation photoélectrique

I un rayonnement électromagnétique peut arracher des électrons à un métal (UV)

I il faut une *fréquence minimale et pas une intensité minimale pour l’observer

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Histoire

I la constanteha été introduite par Planck pour résoudre leparadoxe du « rayonnement du corps noir » : sans la quantification de l’énergie du rayonnement à l’aide deh, l’énergie émise par un objet du fait de sa température devrait être infinie

I effet photoélectrique(expliqué par Einstein 1905 en introduisant le photon)

I animation photoélectrique

I un rayonnement électromagnétique peut arracher des électrons à un métal (UV)

I il faut une *fréquence minimale et pas une intensité minimale pour l’observer

I c’est donc quele rayonnement apporte l’énergie par quantités discrètes, dont le la plus faible est alors croissant avec la fréquence

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Quantité du mouvement du photon

Définition (Deuxième relation de Planck-Einstein)

La quantité de mouvement d’un photon associé à une onde plane monochromatique de fréquenceνet se propageant dans la directionex

p = h λ

ex = c

ex=h¯#»

k avec:#»

kex =kex et:k≡2π λ .

I Eproportionnelle àppour le photon, mais pour une particule massive libre E=mv2/2 =p2/(2m)proportionnelle àp2

I Aun photon possède une quantité de mouvement et une énergie bien qu’il n’ait pas de masse

I la quantité de mouvement est vectorielle mais on ne s’intéressera qu’à des mouvements

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Quantité du mouvement du photon

Définition (Deuxième relation de Planck-Einstein)

La quantité de mouvement d’un photon associé à une onde plane monochromatique de fréquenceνet se propageant dans la directionex

p = h λ

ex = c

ex=h¯#»

k avec:#»

kex =kex et:k≡2π λ .

I Eproportionnelle àppour le photon, mais pour une particule massive libre E=mv2/2 =p2/(2m)proportionnelle àp2

I Aun photon possède une quantité de mouvement et une énergie bien qu’il n’ait pas de masse

I la quantité de mouvement est vectorielle mais on ne s’intéressera qu’à des mouvements unidimensionnels

(66)

Quantité du mouvement du photon

Définition (Deuxième relation de Planck-Einstein)

La quantité de mouvement d’un photon associé à une onde plane monochromatique de fréquenceνet se propageant dans la directionex

p = h λ

ex =hν c

ex=h¯#»

k avec:#»

kex =kex et:k≡2π λ .

I Eproportionnelle àppour le photon, mais pour une particule massive libre E=mv2/2 =p2/(2m)proportionnelle àp2

I Aun photon possède une quantité de mouvement et une énergie bien qu’il n’ait pas de masse

I la quantité de mouvement est vectorielle mais on ne s’intéressera qu’à des mouvements unidimensionnels

un photon ultraviolet a une plus grande quantité de mouvement qu’un photon

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Quantité du mouvement du photon

Définition (Deuxième relation de Planck-Einstein)

La quantité de mouvement d’un photon associé à une onde plane monochromatique de fréquenceνet se propageant dans la directionex

p = h λ

ex =hν c

ex=h¯#»

k avec:#»

kex =kex et:k≡2π λ .

I Eproportionnelle àppour le photon, mais pour une particule massive libre E=mv2/2 =p2/(2m)proportionnelle àp2

I Aun photon possède une quantité de mouvement et une énergie bien qu’il n’ait pas de masse

I la quantité de mouvement est vectorielle mais on ne s’intéressera qu’à des mouvements unidimensionnels

I un photon ultraviolet a une plus grande quantité de mouvement qu’un photon infrarouge

(68)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

I maximum local de densité d’énergie, qui se déplace I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau

I paquet d’ondes :

I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

I maximum local de densité d’énergie, qui se déplace I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

I maximum local de densité d’énergie, qui se déplace

I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

I maximum local de densité d’énergie, qui se déplace I ressemble davantage à une particule qui se déplace

2

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Position du photon ?

I onde monochromatique :

I ne doit pas avoir de limitation dans le temps ni dans l’espace : elle représente un flux de continu de photons

I densité de photons uniforme le long du faisceau I paquet d’ondes :

I formé de plusieurs ondes de pulsations proches de ω0(dans un intervalle∆ω)

I maximum local de densité d’énergie, qui se déplace I ressemble davantage à une particule qui se déplace

I Ace maximum se déplace à une vitesse strictement inférieure àcdite vitesse de groupe même si chacun des photons « va àc», dite *vitesse de phase

2

(76)

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

I un atome peut absorber un photon ou émettre un photon quand un de ses électrons change de niveau d’énergie

I son énergie et sa quantité de mouvement varient de celles du photon I les énergies interne et cinétique de l’atome changent

I sa quantité de mouvement totale change

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

3 modes d’interaction :

I émission induite/stimulée : idem mais le photon émis a même fréquence, même direction et est en phase avec le photon induisant l’émission

I en négligeant la variation d’énergie cinétique de l’atome, on a :=E2E1sur chaque processus

(79)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

3 modes d’interaction :

I absorption : un atome au repos acquiert une vitesse dans le sens du photon incident

I émission spontanée : l’atome acquiert une quantité de mouvement opposée (effet de recul) opposée à celle du photon émis

I émission induite/stimulée : idem mais le photon émis a même fréquence, même direction et est en phase avec le photon induisant l’émission

I en négligeant la variation d’énergie cinétique de l’atome, on a :=E2E1sur chaque processus

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

3 modes d’interaction :

I absorption : un atome au repos acquiert une vitesse dans le sens du photon incident I émission spontanée : l’atome acquiert une quantité de mouvement opposée (effet de

recul) opposée à celle du photon émis

chaque processus

(81)

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Descriptions classique et quantique Comportement corpusculaire de la lumière Comportement ondulatoire de la matière Relations de Planck-Einstein Limites classiques

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

3 modes d’interaction :

I absorption : un atome au repos acquiert une vitesse dans le sens du photon incident I émission spontanée : l’atome acquiert une quantité de mouvement opposée (effet de

recul) opposée à celle du photon émis

I émission induite/stimulée : idem mais le photon émis a même fréquence, même

I en négligeant la variation d’énergie cinétique de l’atome, on a :=E2E1sur chaque processus

(82)

Interactions atome - rayonnement : 3 processus

Émission spontanée

E2 E1

Absorption Émission stimulée/induite

3 modes d’interaction :

I absorption : un atome au repos acquiert une vitesse dans le sens du photon incident I émission spontanée : l’atome acquiert une quantité de mouvement opposée (effet de

recul) opposée à celle du photon émis

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