le caractère C^1
5
sin
0
6
1/2
1/2
à justifier
7
8
6
9
10
(vrai aussi si k=0) 0
si k non nul.
11
Le théorème d’inversion locale affirme alors que phi est un C^1-difféomorphisme local, et comme phi est bijective, c’est un difféomorphisme global.
12
Universit´e Pierre et Marie Curie
Pr´eparation au capes de math´ematiques Ann´ee 2008-2009
Fr´ed´erique Petit
Corrig´e de la premi`ere ´epreuve du CAPES agricole 2008
Premi`ere partie
1. L’application t !→ e−t est continue sur R+ o`u elle est donc localement int´egrable. De plus, pour tout nombre r´eel A >0, on a :
! A
0
e−tdt="
−e−t#A
0 = 1−e−A.
Comme e−A admet une limite (nulle) lorsque Atend vers +∞, il s’ensuit que l’int´egrale $+∞ 0 e−tdt est convergente (et vaut 1).
L’application t!→e−t2 est continue sur R+ o`u elle est donc localement int´egrable. Compte tenu de la croissance de la fonction exponentielle, pour tout nombre r´eel t≥1, on a l’encadrement :
0≤e−t2 ≤e−t,
de sorte que, d’apr`es le crit`ere de comparaison des int´egrales des fonctions positives, la convergence de l’int´egrale $+∞
1 e−tdtentraˆıne celle de $+∞
1 e−t2dt et donc celle de$+∞
0 e−t2dt.
2. a.
r Cr
Qr
Q′r
r√ 2
b. De la double inclusion Qr ⊂Cr ⊂Q′r et de la positivit´e de l’application f, on d´eduit la double in´egalit´e demand´ee.
1 Exercice 143
c. Pour tous nombres r´eels strictement positifs a etr, on note
Q(a, r) = {(x, y)∈E;x≥0, y ≥0, x2 +y2≤a r2}. Calculons$ $
Q(a,r)f(x, y)dx dy(ces int´egrales existent puisqu’on int`egre une application de continue sur un domaine born´e). On passe en coordonn´ees polaires : x=ρcosθ, et y=ρsinθ.
! !
Q(a,r)
f(x, y)dx dy=
! π2
0
! r√a 0
f(ρcosθ,ρsinθ)ρdθdρ=
! π2
0
! r√a 0
e−ρ2ρdθdρ
=
! π2
0
dθ
! r√a 0
e−ρ2ρdρ= π 2
%
−1 2e−ρ2
&r√a 0
= π
4(1−e−ar2).
Comme Q(1, r) =Qr etQ(2, r) =Q′r, il s’ensuit que Jr = π4 (1−e−r2) et Jr′ = π4(1−e−2r2).
d. Comme Ir = $ $
Cre−x2e−y2 dx dy = $r
0 e−x2dx $r
0 e−y2dy = '
$r
0 e−x2dx(2
, la double in´egalit´e Jr ≤Ir≤Jr′ se traduit par
π
4 (1−e−r2)≤ )! r
0
e−x2dx
*2
≤ π
4 (1−e−2r2).
e. Comme π4 (1−e−r2) et π4 (1−e−2r2) tendent vers la mˆeme limite π4 lorsque r tend vers +∞, on d´eduit de l’encadrement pr´ec´edent que '
$+∞
0 e−x2dx(2
= π4, c’est-`a-dire que $+∞
0 e−x2dx = √2π puisque cette derni`ere int´egrale est positive (on int`egre de 0 `a +∞ une fonction positive).
Deuxi`eme partie
Quelques propri´et´es de la fonction Γ
1. Soit x≥0.
L’application t !→ txe−t est continue sur [0,+∞[ donc elle y est localement int´egrable. Comme tx+2e−t tend vers 0 quand t tend vers +∞, il existe un nombre r´eel strictement positif A tel que :
∀t≥A, 0< tx+2e−t≤1, donc tel que ∀t≥A, 0< txe−t≤ 1 t2. Comme $+∞
A dt
t2 converge (int´egrale de Riemann avec α = 2 > 1), le crit`ere de comparaison des int´egrales des fonctions positives entraˆıne que $+∞
A txe−tdt converge aussi. Ainsi, l’int´egrale
$+∞
0 txe−tdt est convergente pour tout nombre r´eelx positif ou nul.
Soit x <0.
L’application t !→txe−t est positive et continue sur ]0,+∞[ donc elle y est localement int´egrable.
2
compact
(à rédiger)
2017-2018 M1EEF – UGA
Feuille 4 : Topologie dans R
nZZ
(x,y)2Q(a,r)
f(x, y)dxdy = ZZ
(⇢,✓)2[0,rpa]⇥[0,⇡2]
f(⇢cos✓,⇢sin✓)⇢d⇢d✓ = ZZ
(⇢,✓)2[0,rpa]⇥[0,⇡2]
e ⇢2⇢d⇢d✓
=
Z rp a 0
e ⇢2⇢d⇢
! Z ⇡/2 0
d✓
!
= ⇡ 2
h 1
2e ⇢2irp a
0 = ⇡
4(1 e ar2).
c. Pour tous nombres r´eels strictement positifs a etr, on note
Q(a, r) = {(x, y)∈E;x≥0, y ≥0, x2 +y2≤a r2}. Calculons$ $
Q(a,r)f(x, y)dx dy(ces int´egrales existent puisqu’on int`egre une application de continue sur un domaine born´e). On passe en coordonn´ees polaires : x=ρcosθ, et y=ρsinθ.
! !
Q(a,r)
f(x, y)dx dy=
! π2
0
! r√a 0
f(ρcosθ,ρsinθ)ρdθdρ=
! π2
0
! r√a 0
e−ρ2ρdθdρ
=
! π2
0
dθ
! r√a 0
e−ρ2ρdρ= π 2
%
−1 2e−ρ2
&r√a 0
= π
4(1−e−ar2).
Comme Q(1, r) =Qr etQ(2, r) =Q′r, il s’ensuit que Jr = π4 (1−e−r2) et Jr′ = π4(1−e−2r2).
d. Comme Ir = $ $
Cre−x2e−y2 dx dy = $r
0 e−x2dx $r
0 e−y2dy = '
$r
0 e−x2dx(2
, la double in´egalit´e Jr ≤Ir≤Jr′ se traduit par
π
4 (1−e−r2)≤ )! r
0
e−x2dx
*2
≤ π
4 (1−e−2r2).
e. Comme π4 (1−e−r2) et π4 (1−e−2r2) tendent vers la mˆeme limite π4 lorsque r tend vers +∞, on d´eduit de l’encadrement pr´ec´edent que '
$+∞
0 e−x2dx(2
= π4, c’est-`a-dire que $+∞
0 e−x2dx = √2π puisque cette derni`ere int´egrale est positive (on int`egre de 0 `a +∞ une fonction positive).
Deuxi`eme partie
Quelques propri´et´es de la fonction Γ
1. Soit x≥0.
L’application t !→ txe−t est continue sur [0,+∞[ donc elle y est localement int´egrable. Comme tx+2e−t tend vers 0 quand t tend vers +∞, il existe un nombre r´eel strictement positif A tel que :
∀t≥A, 0< tx+2e−t≤1, donc tel que ∀t≥A, 0< txe−t≤ 1 t2. Comme $+∞
A dt
t2 converge (int´egrale de Riemann avec α = 2 > 1), le crit`ere de comparaison des int´egrales des fonctions positives entraˆıne que $+∞
A txe−tdt converge aussi. Ainsi, l’int´egrale
$+∞
0 txe−tdt est convergente pour tout nombre r´eelx positif ou nul.
Soit x <0.
L’application t !→txe−t est positive et continue sur ]0,+∞[ donc elle y est localement int´egrable.
2
( () )
(exercice 3)
(exercice 3)