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Sur la somme des puissances semblables des nombres naturels

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Academic year: 2021

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(1)N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES. E. C ATALAN Sur la somme des puissances semblables des nombres naturels Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 15 (1856), p. 230-235. <http://www.numdam.org/item?id=NAM_1856_1_15__230_1>. © Nouvelles annales de mathématiques, 1856, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal. php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/.

(2) SUR LA SOMME DES PUISSANCES SEMBLABLES DES NOMBRES NATURELS; PAR E. CATALAN La plupart des traités d'algèbre donnent la relation générale. dans laquelle S p représente la somme des puissances p des /* premiers nombres entiers. Cotte relation permet de calculer assez rapidement les valeurs^e Sj , S 2 , S 3 , S4;.

(3) (aft ) mais elle devient presque illusoire dès que l'indice p surpasse 4- H y a dix ans, M. Puiseux, probablement frappé de cet inconvénient, donna, dans le Journal deM. Liouville, la valeur de Sp en fonction explicite de n et de p. Malheureusement, la méthode employée par ce savant géomètre est assez compliquée (*)•, en outre, les valeurs qu'il trouve pour les coefficients de S,,, très-satisfaisantes en théorie, le seraient fort peu s'il s'agissait de passer aux applications numériques (**). La méthode suivante, dont le germe se trouve dans le grand ouvrage de Lacroix, sera peut-être, à cause de sa simplicité, capable d'intéresser les élèves. I. On a identiquement n7 z= n (n — i) -f- n.. En multipliant les deux membres par. on trouve n3 = n ( n — i ) ( /? — 2 -f-. ou n? •=. n [n — 0( / 2 — 2) -f- 3n (n — 1) -h n. Multipliant les deux membres de cette nouvelle égalité (*) Cette observation, qui n'est pas une critique, s'applique également à un Mémoire de M. Pépin inséré dans les Nouvelles Annales (janvier i856). Du reste, Fauteur, dont je n'ai connu le travail qu'après avoir terminé le mien, dit expressément, en parlant de la formule trouvée par M. Puiseux : « L'expression générale de la fonction rsm est fort mal appropriée au calcul. » (**) Par exemple, le coefficient 35o serait donné par ce calcul : 46 — 3 36 -h 3. 2e — 1 __ /J096 — 2187 H- 192 — 1 __ 2100 __.

(4) par =. (iï. —1)4-1,. on aura encore ,-3)4-3 + 3 OU. n* = (« — i ) -f-. La loi des résultats est actuellement évidente \ de sorte qu'en désignant par An,p le nombre des arrangements de n lettres, prises p à p, et par B p , C p v . . , L p , ( p — 2) coefficients, indépendants de n, on peut écrire : (A) nP = An>/, + B^ AWj/,_, H- C^ An>y>_2 -+-...-f- L^ An>2 + n. II. Pour démontrer, par le raisonnement connu, la généralité de cette relation et pour trouver la loi des coefficients, supposons. et multiplions les deux membres de cette égalité par n=:(n—p -h 1)+(/> — 1) = (« — / * +• 2) + (/* — 2 ) = . . . = (n—1)+ i,. nous aurons. et, par conséquent, —1),. (B). 0^=0^, + (^ — 3)0^,, . . ^ = 1 + 2K/,.,..

(5) (233 ) III. Ainsi que Ta fait remarquer Lacroix (*), le calcul des coefficients B^, Cp,..., Lpè&ifort simple. En effet, si Ton suppose successivement p= i , a, 3, 4 , . . . , on trouve, par les formules (B), p A, B,. c.. E,. G,. I. I. 2. 1. I. 3. I. 3. I. 4. I. 6. 7. i. 5. I. 10. 25. i5. I. 6. I. i5. 65. 90. 3i. 1. 7. I. 21. i4o. 35o. 3oi. 63. 8. I. 28. 266. io5o. 1701. 966. 127. 9. >. 36. 462. 2646. 6g5i. 7770. 3o25. 45. 75o. 19980 22827. 42525. H, —t. 10. 255. 34io5 g33o. 1. 5u. 1. Il résulte, de la formation de ce tableau, que le lieme ternie d'une colonne verticale quelconque est égal au terme écrit au-dessus augmenté de 1 fois le terme placé à la gauche de celui-ci (**). Par exemple 1701 = 3oi 4- 4»35o. IV. Si l'on écrit ainsi les nombres contenus dans le (*) Et aussi M. Pépin. ' C (**) Pour plus de régularité, on a représenté par A le coefficiêitóde An coefficient égal à l'unité. Le Mémoire de M. Pépiu contient également le tableau ci-dessus..

(6) tableau précédent : I. I. 1. 1. 1. 1. I. 1. 1. I. 3. 7. i5. 3i. 63. 127. 255. 5n. I. 6. 25. 90. 3oi. 966. 3025. 933o. I. 10. 65. 35o. 1701. I. i5. i4o. io5o. •. 21. 266. 2646. •. 28. 462 19980. I. 36. 750. I. 45. 1. 7770 34io5. 6951 42525 22827. — I. on voit que les termes de Ia première ligne horizontale sont tous égaux à l'unité , et que ceux de la deuxième ligne sont égaux aux puissances successives de 2, diminuées de l'unité. En outre, un terme quelconque Nr,i occupant le rang r dans la llème ligne horizontale, est égal à \fois le terme écrit à sa gauche , augmenté du ternie écrit au-dessus. Il n'est pas bien difficile de conclure de là :. (C). Cette fprmule générale, beaucoup moins commode que la règle précédente, a été trouvée par M. Puiseux. V. Revenant à l'équation (À), nous aurons, en ehan-.

(7) géant n en n — i, n — a,..., 39 2 , 1, et ajoutant, 1. S^ —. A , ^ , , ^ 4- ~-. L^. P—. 1. -X" An-t-i,3 H A/i+i 2 O 2. ou Jn. 7,. B. P. /î . . ,^/2 —ƒ? 4 - 2J. P (E). Par exemple, la somme des sixièmes puissances des nombres 1, 2, 3,..., 10 sera - i i . 10.9.8.7 7 .. 6 . 5 -f--£-11.10.9.8.7.64--=-11.10.9.8.7 0 o #. QO o 3l I 4 - y - n . 1 0 . 9 . 8 4--5- 1 1 . 1 0 . 9 4 - - 11.10 =. 110(2160 4- 7 5 6 0 4 - 6 5 5 2 4 - 1620 4- 93) 4 - 5 5. = 1978405. En effet, i c 4-2 6 4-.. . 4- io«= i 4- 644- 7794-4°96-f- i5625 4- 46656 4- 117 649 4- 262 144 4- 531 44£ "+*ï 000000 =r 1 978405..

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