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La demande de travail par qualification : estimation sur un panel d'entreprises tunisiennes

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-01526920

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Submitted on 23 May 2017

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La demande de travail par qualification : estimation sur

un panel d’entreprises tunisiennes

Rim Ben Ayed Mouelhi

To cite this version:

Rim Ben Ayed Mouelhi. La demande de travail par qualification : estimation sur un panel d’entreprises tunisiennes. [Rapport de recherche] Laboratoire d’analyse et de techniques économiques(LATEC). 1995, 20 p., Table, ref. bib. : 2 p. 3/4. �hal-01526920�

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n° 9507

La demande de travail par qualification : estimation sur un panel d'entreprises tunisiennes

t-Rim Ben Ayed Mouelhi*

juin 1995

Enseignant-chercheur Faculté de Sciences économiques

(4)

La d e m a n d e de t r a v a i l d ' e n t r e p r e n e u r s t u n i s i e n s par n i v e a u de q u a l i f i c a t i o n

Résumé

Le principal objectif de ce travail est d'appréhender les p r i n c i p a u x déterminants de la demande de travail par qualification, sur des données de panel tunisiennes, exploitées pour la première fois.

Le choix de 1'input travail est fait en supposant que l'entrepreneur o p è r e sur d e s m a r c h é s en c o n c u r r e n c e m o n o p o l i s t i q u e et n o n en concurrence pure et parfaite comme il est souvent supposé dans les modèles de demande de travail. Cette dernière situation est en effet généralement inadaptée à la réalité des marchés de produits tunisiens.

Par ailleurs nous considérons l'existence de d i f f é r e n t s n i v e a u x de

q u a l i f i c a t i o n s au sein de l'entreprise. Ces d i f f é r e n t s n i v e a u x ne

r é a g i s s e n t p a s de la m ê m e façon à un changement d o n n é s u r v e n a n t dans l ' e n t r e p r i s e . Ceci nous amène à formuler des coûts d ' a j u s t e m e n t s qui d i f f é r e n t d ' u n e c a t é g o r i e à u n e a u t r e et a i n s i à a b o u t i r à d e s spécifications de demande de travail désagrégées (par c a t é g o r i e ) .

S u r le p l a n é c o n o m é t r i q u e , nous e s t i m o n s d e s s p é c i f i c a t i o n s dynamiques à erreurs composées. Dés lors, nous utilisons les m é t h o d e s des v a r i a b l e s i n s t r u m e n t a l e s à une ou deux étapes ( g é n é r a l i s a t i o n de

l'estimateur de Balestra-Nerlove (1966) ) jusqu'à leur g é n é r a l i s a t i o n et leur aboutissement à la méthode des moments généralisés ( G M M ) .

Finalement, les résultats sont interprétés et discutés en faisant des c o m p a r a i s o n s d e c o m p o r t e m e n t s des d i f f é r e n t e s c a t é g o r i e s d ' e m p l o i s considérées.

A b s t r a c t

T h e m a i n o b j e c t of this p a p e r is to a p p r e h e n d t h e p r i n c i p a l determinants of labor demand by qualification on a tunisian panel data ( industrial f i r m s ) .

The choice of labor input is formulated as a decision p r o b l e m ; that is a m a x i m i s a t i o n of profit function under different c o n s t r a i n t s . This maximisation is considered for a "maker price" firm, that is the case in a monopolistic-competitive environment for example. In this c o n t e x t , w e can make test about the structure of the output market.

In this paper, we consider the different categories of labor in the firm. These react differently to economic chocs and their adjustment costs d i v e r g e (Sevestre, K r a m a r z , A m a r 1990, 1 9 9 2 ) . A s a r e s u l t , w e h a v e different specifications for different categories.

T h e e c o n o m e t r i c a p p l i c a t i o n consists in e s t i m a t i o n of d y n a m i c specifications with components error. We use the principle of instrumental v a r i a b l e s at one or two stage ( the generalised i n s t r u m e n t a l v a r i a b l e ) (White 1982, Balestra-Nerlove 1 9 6 6 ) , and the GMM principle ( Hansen 1982, Arellano et Bond 1991, Ahn et Schmidt 1 9 9 2 ) .

Finally, the results of estimation are interpreted and d i s c u s s e d in terms of the divergence in comportment and reaction to economics chocs of the categories considered.

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1 I n t r o d u c t i o n

L'objet de cet article est d'appréhender les principaux d é t e r m i n a n t s de la demande de travail par n i v e a u de qualification sur des données de panel tunisiennes.

Les spécifications de demande de travail sont définies dans le cadre de marchés de produits en situation de concurrence m o n o p o l i s t i q u e , la concurrence pure et parfaite étant a priori

inadaptée aux marchés tunisiens.

Dans ce travail, nous tenons compte de l'existence de d i f f é r e n t s n i v e a u x d e q u a l i f i c a t i o n s au sein de l ' e n t r e p r i s e , s'ajustant différemment aux c h a n g e m e n t s de l'environnement de celle ci, afin de définir le mieux possible la dynamique de l'emploi.

Dans ce sens, nous procédons ainsi: nous consacrons une première section à la présentation des spécifications théoriques

formulées sous des hypothèses explicitées auparavant. Dans une deuxième section, nous procédons à la présentation des données d'entreprises puis à celle des résultats d'estimation en finissant par la discussion de ceux-ci.

2 Le m o d è l e théorique

1- Les hypothèses du modèle

Le modèle de demande de travail des firmes sera formulé sous les principales hypothèses suivantes:

Hl : les firmes sont situées sur des marchés en concurrence m o n o p o l i s t i q u e , la concurrence pure et parfaite étant une

s t r u c t u r e rarement observée dans la réalité des marchés tunisiens entre autres. Dès lors nous considérons que les p r o d u c t e u r s d i s p o s e n t d'une certaine l a t i t u d e dans la détermination des prix de leurs produits et sont par là des

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"price makers". De ce fait, l'entrepreneur doit tenir compte de la relation entre le prix du produit qu'il commercialise (p) et la demande qui lui est adressée (y) dans son problème de détermination du niveau de l'emploi optimal. Nous supposons que ce dernier fixe son prix en fonction de sa position sur le marché reflétée par sa part de marché (y/Q), et en tenant compte d'un indice de prix pratiqué au niveau de son secteur d'appartenance (ps) . Q représente la production globale du

secteur (Amar, Kramarz et Sevestre 1 9 9 0 ) . Ainsi:

T| est l'élasticité prix de la demande (elle est infinie en

concurrence pure et parfaite, auquel cas le prix est f i x e ) .

H 2: L'emploi dans une firme ne s'ajuste pas instantanément à son niveau d'équilibre car cet ajustement occasionne des coûts d'embauché et de licenciement (Oi 1 9 6 2 , Nickell 1 9 8 4 ) . Le travail est un facteur q u a s i - f i x e qui occasionne à la fois des coûts variables (les coûts salariaux) et des coûts d'ajustement. Ces derniers sont représentés par la fonction convexe des variations des effectifs (L):

qui traduit le fait que ces coûts croissent avec le nombre de personnes engagées (ou licenciées) d'une part et d'autre part que le recrutement ( ou le licenciement) a d'autant plus de chances de coûter cher qu'une fraction plus importante de l'effectif est considérée (Leban 1 9 8 6 ) . Par a i l l e u r s , nous considérons l ' e x i s t e n c e d e d e u x n i v e a u x d e q u a l i f i c a t i o n

au sein de l'entreprise (qualifié L1, et non qualifié L2) , ( H 3 ) .

Dès lors, nous tenons compte du fait que les niveaux d'emplois correspondant à différentes qualifications ne réagissent pas de la même façon à un changement donné de l'environnement de l'entreprise. Les coûts d'ajustement différent alors selon le type d'emploi considéré (Bresson, Kramarz et Sevestre 1 9 9 0 , 1 9 9 2 ) ; aux emplois les plus qualifiés sont associés des coûts d'ajustement élevés et aux emplois moins qualifiés des coûts plus faibles. A i n s i , nous associons aux deux c a t é g o r i e s

Pt = <*M Qt -î/Ti Pst (l-l) b/ 2( Lt - Lt_ x )2 ( 1 - 2 )

(7)

r e s p e c t i v e m e n t les deux fonctions de coûts d'ajustement suivantes :

A V 2 ( Lx t - L1 T_ I )2

( 1 - 3 )

a2/ 2( L2 t - L2 t_x)2

(a1 et a2 sont des paramétres positifs).

H 4: D'autres hypothèses d'ordre général sont retenues telle que l'hypothèse simplificatrice d'une forme C o b b - D o u g l a s représentant la technologie:

Y = ( L1 )AL ( L2) "2 ( K ) P ( 1 - 4 )

où K représente le stock de capital que nous supposerons un

f a c t e u r f i x e en courte période, ne générant pas des coûts d'ajustement.

N o u s retenons un schéma d'anticipations r a t i o n n e l l e s (Sargent 1 9 7 9 , Nickell 1 9 8 4 ) selon lequel la firme maximise une espérance conditionnelle du profit.

2 - L e m o d è l e t h é o r i q u e

Sous les hypothèses sus-mentionnées, l'entrepreneur cherche à m a x i m i s e r l'espérance conditionnée p a r l'ensemble de l'information disponible de la valeur actualisée de ses profits:

I L O 2

PT+x Yt+T ~ w T + x 1« T + x~ w T + x L t+ x

2 , ,_7 _ ? v 2

MAX 11= ET

a1/ 2( L1 t + x- L1 t + x_1) - a2/ 2 ( L2 t + T- L2 T + T_ I ) ( 2 - 1 )

ou encore, en remplaçant le prix par son expression ( 1 - 1 ) :

MAXLL= ET X T = 0 :i+r)T W ^ + t L LT + T ? 2 WZT + T L T + T PST+x g ( Yt + T) a1/ 2 ( L1 t + T- L1 T + T_ I) - a2/ 2 ( L2 t + T- L2 t +T- I ! ( 2 - 2

(w1 et w2 sont les coûts salariaux des deux qualifications

(8)

où g ( Yt + T) = 1 / T 1 Yt + T = g ( h \+X t L2 t + T)

Qt+x ( 2 - 3 ) ce qui suppose un niveau fixé de la production sectorielle à

court terme.

Les conditions de premier ordre d'Euler sont alors

an

=E 3 n - E , d L2 t + T ( 2 - 4 (-J— ) a2( L2 t + T+ i- L2 t +x) - a2( L2 t +x - L2 t + T- i ) - w2 t + T+ Pst + T ^ a i j t + T . = 0 L a r é s o l u t i o n d ' u n t e l s y s t è m e p a s s e p a r u n e approximation au voisinage de l'équilibre de long terme (où a1= a2 = 0 ) , ainsi qu'une linéarisation de g au voisinage de cet

équilibre telle que celle présentée par Nickell ( 1 9 8 4 ) ou Bresson, Kramarz et Sevestre ( 1 9 9 2 ). Nous aboutissons alors à deux équations différentielles de second ordre, respectivement en L1 et L2, dont les solutions générales s'expriment ainsi

(Sargent 1 9 7 9 , Nickell 1 9 8 4 ) :

h\= A ^ t - i + (1+A,!) ( 1 - o c A x ) X ( « î ^ i )X L l* t + x

T = 0

2 - 5 ) L2 t= k2L2t - l + (I+A.2) ( l- a2f c2) S (a2 ^ 2 )T L2*t + x

où et X2 sont les coefficients d'ajustement respectifs des

niveaux d'emplois effectifs des deux qualifications à leurs niveaux d'équilibre L1* et L2* (respectivement).

En supposant que les variations de l'emploi sont faibles d'une année sur l'autre pour les deux qualifications, nous

(9)

r e t r o u v o n s exprimées Kramarz et

les mêmes solutions en logarithmes (notées Sevestre 1 9 9 2 ) . ( 2 - 5 ) pour les en m i n u s c u l e s ) , variables (Bresson,

L1* et L2* sont les solutions du problème de maximisation du

profit dans le cadre statique de long terme suivant (en l'absence de coûts d'ajustement):

Y " 1 / T1 , o Maxll= ps Yt - w ^ L/ t - w2 tL t

Qt ( 2 - 6 )

L 1 , L 2

dont les conditions de premier ordre sont:

( 2 - 7 Y Y <*iPs ^ (^) ( 1 - 1/ T l ) = wit l \ Qt v v -^l a 2 p s (^) ( 1 - 1/ T i ) = w\ h \ Qt

où a i et 0 C 2 représentent respectivement les élasticités de la production par rapport aux deux niveaux de qualifications L1 et

L2. Les solutions de long terme sont alors:

T Tl - i / i - a i< X 2 T 7i a2/ i - a i - a2 v -I/TI ( i-cci-a2) Q / 1 Lx*t= cte (——M (^) (^) Kt^ 2 Ps w2 t Qt ( 2 - 8 ) L2 t= cte (^) (—-M (^) K p/i-o,«2 Ps w!t Qt

Pour f o r m u l e r des anticipations sur les v a r i a b l e s explicatives, nous retenons des processus autorégressifs d'ordre

1 (Sargent 1 9 7 9 , Nickell 8 4 ) . Finalement, il suffit de remplacer L1* et L2* par leurs dernières expressions ( 2 - 8 ) dans ( 2 - 5 ) pour

(10)

(2-9: Log Lx t = ( l - ^ L o g L1^ * ^ Log(^) - —Al -Log(^M +

-Tl(l-ai-A2) Q

t ( l - aRA 2 ) Ps

^lOC? T /W1^ v ^lP ,T, v

=L- ^ — L o g ( — M + Log(Kt) + cte

(l-ai-a2) w2 t ( l - ara i )

Log L2 t= ( l- X .2) L o g L2 t.1 + , / 2 L o g f f i -

77A

2 -Log(^|) +

-Tl(l-ai-A2) Q

t (l-ai-A2) Ps

L o g ( ^ ) + ^ L o g ( Kt) + cte

(l

-cxi

-ofc) w

x t

(l

-ax-a^

dans lesquelles les coefficients représentent des élasticités de court terme de l'emploi par rapport à ses d i f f é r e n t s déterminants. Les élasticités de long terme sont obtenues par simple division par les coefficients d'ajustement X{ et X0

respectivement.

L'estimation du système (2-9)

fournit des éléments de

comparaison quant aux réactions des différentes catégories de l'emploi aux chocs exogènes. Malheureusement, il est difficile de disposer, au niveau de l'entreprise, de l'information détaillée des salaires moyens par catégorie. Pour dépasser ce problème, Nickell (1984) retient l'hypothèse de stabilité des salaires relatifs selon laquelle:

wVw

2 = cte, et par là,

w

1

= ôw

et

w2=(l)w, w étant le salaire moyen toute catégorie confondue;

auquel cas le modèle à estimer devient, en introduisant la dimension individuelle (i) en plus de la dimension temporelle

(t) :

Log L 1 ^ ( l - ^ L o g L1^ . ^ ^ Log & - —Al Log(^-) +

-Tl(l-ai-A2) Qt (l-AI-(X2) Pst

Log(Ki t) + cte

(l

-ai-aj)

(2-10)

Log L2 i t = (l-X2)LogL2 i t_1 + ^ Logffi) - — -Log(-^-) +

-Ti(l-ai-A2)

Qt (l-ai-ai)

Pst

+ Log(Ki t) + cte

(11)

Il est à remarquer que lorsque T| tend vers l'infini, le coefficient associé à la part de marché tend vers 0 et nous retrouvons les spécifications de demande de travail en situation de concurrence pure et parfaite où le prix est une donnée du m a r c h é . Ceci prouve que la dernière spécification englobe différentes structures sur le marché du produit.

Il reste à noter qu'en présence de deux qualifications et sous l'hypothèse de stabilité de la structure de l'emploi désiré dans le t e m p s1, le niveau agrégé de l'emploi dans la firme

(L=L1+L2) suit un processus autoregressif d'ordre 2 et s'exprime

en fonction des retards d'ordre 1 des variables intervenant dans l'équation de l'emploi désiré (la solution d'équilibre de long terme) (Nickell 1984, 1986, Bresson, Kramarz et Sevestre 1992). L'emploi agrégé s'exprime alors ainsi:

logLit _ (X,J+ Xj) logLit.X - ^XÀ , 2 logLi t_2 + (Xi[i+X2-X2\i)

1 (-A.1A.2) . - T I( l- P ) 1 - l o g ( ^ ) -1—log (^-) + (-fiL)logKit Qt ( 1- P ) Pbi t i- P

^ l o g (^ii^L) + (-flL)i0gKit.1

-log(

- T L( l- P ) Q t - i ( 1- P ) Psi t - i 1- P

(2-11)

Ce sont ces spécifications de demande de travail (2-10 et 2-11) que n o u s a l l o n s estimer sur les d o n n é e s d ' e n t r e p r i s e s tunisiennes; les données et les estimations sont présentées dans la section suivante.

Ce qui implique:

1 *

— = cte,avec LX T =JLL LT* et L2 T =(l-(i)LT*

L t

(12)

3 Les données et les résultats des estimations

1- Les données

L ' é c h a n t i l l o n d'entreprises sur lequel n o u s a l l o n s travailler provient de l'enquête annuelle des entreprises publiée par l'Institut National de la Statistique. L'enquête a commencé en 1 9 8 3 , nous la suivrons jusqu'en 1 9 8 8 , période sur laquelle l'information a été saisie et traitée.

Le questionnaire de l'enquête comporte différents volets entre autre le volet "emplois et salaires" qui présente la répartition du personnel entre permanents et saisonniers d'une part, et entre deux qualifications d'autre part: cadres et agents de maîtrise (Ll - main d'oeuvre q u a l i f i é e ) , agents d'exécution ( L 2 - main d'oeuvre non qualifiée). Cette dernière qualification représente une part importante de l'emploi total et ceci dans tous les secteurs (aux alentours de 82% dans le secteur textile). Les salaires ainsi que les charges sociales supportées par l'entreprise, toutes catégories confondues, sont fournis par l'enquête.

Le fichier de base contient énormément d'incohérences et de lacunes, un traitement manuel de cette base de données a été effectué. Nous avons procédé à un cylindrage et au nettoyage des données originelles pour aboutir à un échantillon de 3 3 2

entreprises privées, réparties sur les six secteurs industriels (IAA, IMCCV, IME, ICH, ITHC, ID) . Cet échantillon retient sur la période une part importante de l'emploi salarié de toute

l'industrie manufacturière (20% dans le secteur de l'industrie textile ITHC en 1 9 8 3 ) ainsi que de la valeur ajoutée (Ben Ayed

1 9 9 4 ) . L'évolution dans l'échantillon de quelques variables importantes dans l'étude (emploi, valeur ajoutée, salaire...) a correspondu, plus ou moins, à leur évolution macro-économique, ce qui consolide et assure la représentativité statistique de notre échantillon. Les estimations sont menées secteur par

(13)

s e c t e u r , en r a i s o n de l'hétérogénéité des c o m p o r t e m e n t s sectoriels de demande de travail. Nous fournissons ici, les résultats obtenus pour le secteur ITHC ( 1 2 3 e n t r e p r i s e s ) , s e c t e u r d'importance majeure pour l'essor de l'économie tunisienne, étant gros employeur, accumulateur de capital du fait de sa p o l i t i q u e d'investissement et enfin grand exportateur.

2 - L e s r é s u l t a t s d e s e s t i m a t i o n s

La décomposition de la variance des variables clés dans cette étude a fait apparaître une extrême dominance de la variance inter-entreprises par rapport à la variance

intra-entreprises. Ceci nous a incité à considérer les spécifications dynamiques ( 2 - 1 0 ) et ( 2 - 1 1 ) avec des termes d'erreurs composés d'effets individuels en plus des effets variables à travers les deux dimensions temporelle et individuelle (modèles dynamiques à erreurs c o m p o s é e s ) . Les méthodes d'estimation théoriquement convergentes dérivent en général du principe des variables instrumentales, jusqu'à leur aboutissement à la méthode des moments généralisés, afin de corriger le problème de corrélation entre les variables explicatives et le terme d'erreur. Parmi celles-ci, nous utilisons la méthode de Balestra-Nerlove ( 1 9 6 6 ) ,

à une ou à deux étapes (B-N-G) , ainsi que la méthode des moments généralisée (Hansen 1 9 8 2 , Hall 1 9 9 3 , Arellano et Bond 1 9 9 1 ) .

Plusieurs essais de calcul ont été effectués en changeant la structure de retards, les variables instrumentales... Nous présentons ici que les résultats pertinents afin de ne pas alourdir la présentation.

Les estimations obtenues par la méthode de B-N-G sont satisfaisantes (Tableau Tl) . Cette méthode utilise les variables exogènes retardées du modèle comme instruments et tient compte de la structure non scalaire de la matrice de variances-covariances des erreurs.1 Sous l'hypothèse d'exogénéité stricte

1 Cette m é t h o d e consiste à estimer la matrice de variances-covariances

dans une première étape , à partir de laquelle une transformation du m o d è l e de départ est proposée de façon à la rendre s p h é r i q u e . Une

(14)

des v a r i a b l e s instrumentales utilisées et connaissant la structure exacte de la matrice des variances-covariances, cette méthode est efficace (White 1 9 8 4 ) . Dans le cas où cette

structure n'est pas connue, il est difficile de proposer une transformation qui rend le modèle sphérique, la méthode des moments généralisée (MMG avec les mêmes instruments) est alors adéquate. Ces deux méthodes nous ont fourni des résultats comparables, économiquement et économétriquement acceptables (cf Tableau T l ) .

Une autre méthode appliquée sur le modèle en différences p r e m i è r e s1 (Arellano et Bond 1 9 9 1 ) a été essayé. Il s'agit

d'une méthode des MMG qui préconise l'utilisation, comme instruments, des retards des variables prédéterminées et non nécessairement exogènes au sens strict. Ceci permet d'élargir l'ensemble des variables instrumentales, et par là même les conditions d'orthogonalité. Cependant, cette méthode n'est efficace que sous différentes hypothèses (Ahn et Shmidt 1 9 9 2 )

qui guarantissent la validité des conditions d'orthogonalité, en particulier l'hypothèse de non autocorrélation des erreurs d'un ordre supérieur à 1 (Arellano et Bond 1 9 9 1 ) . Les résultats obtenus par cette méthode sont un peu différents de ceux des deux premières; ils permettent cependant de tirer les mêmes commentaires quant à la différence de comportement entre les deux qualifications retenues (cf Annexe).

Les deux premières méthodes fournissent des élasticités, de court terme et de long terme, du bon signe et de valeurs p l a u s i b l e s pour les deux qualifications r e t e n u e s . Elles p r e n n e n t des v a l e u r s statistiquement d i f f é r e n t e s d'une qualification à une autre.

deuxième étape consiste à appliquer les instruments sur le m o d è l e s p h é r i c i s é . Il s'agit de la m é t h o d e des variables i n s t r u m e n t a l e s généralisée proposée par White (1982).

1 Le passage aux différences premières permet de se débarasser du

terme d'erreur spécifique qui est généralement en corrélation avec les variables explicatives du modèle.

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( T l ) E s t i m a t i o n d e l a d e m a n d e d e t r a v a i l p a r q u a l i f i c a t i o n s : s p é c i f i c a t i o n s (2-10) . Elasticités de CT Elasticités de L T 'it-1 ( 1 ) y i /Qt ( 2 ) ( 3 ) w l / P' t ( 4 ) R2 <<*) ( 5 ) Effet part cfe marché deLT ( 6 ) Effet salaire deLT ( 7 ) Effet capit-al deLT ( 8 ) D M A1 ( 9 ) premiè-re qualifie - a t i o n :2 - BNG3 0 , 5 9 ( 3 , 5 9 0 , 1 7 ( 2 , 3 3 ) 0 , 0 6 7 ( 2 , 1 5 ) - 0 , 0 8 5 ( -1.51) 0 , 6 5 ( 0 , 2 ) 0 , 4 1 - 0 , 2 0 , 1 6 1 ,4 - GMM4 0 , 5 1 ( 3 , 6 ) 0 , 1 9 ( 2 , 9 ) 0 , 0 6 5 ( 2 , 0 ) - 0 , 2 4 ( -3,5) 0 , 6 3 ( 0 , 2 6 ) 0 , 3 8 - 0 , 4 8 0 , 1 3 1 ,04 Deuxiè-me qualifi-cation5 - BNG 0 , 1 8 ( 1 . 7 ) 0 , 4 1 ( 6 , 5 ) 0 , 0 5 8 ( 1 , 2 9 ) - 0 , 3 4 ( -2.5) 0 , 3 1 ( 0 , 1 7 ) 0 , 5 - 0 , 4 1 0 , 0 7 0 , 2 1 - MMG ! , 0 , 0 5 ( 0 , 5 5 0 , 5 3 ( 1 7 , 5 ) 0 , 0 2 5 ( 0 , 5 5 ) - 0 , 6 ( -8.3) 0 , 2 3 ( 0 , 1 8 ) 0 , 5 5 - 0 , 6 3 0 , 0 2 6 0 , 0 5

(Les ratios t figurent entre parenthèses)

1 DMA: délai moyen d'ajustement= (1-X)/X .

2 Il s'agit des cadres et des agents de maîtrise.

3 II s'agit de la méthode de Balestra-Nerlove généralisée (BNG).

4 II s'agit de la méthode des moments généralisés (MMG) avec les mêmes instruments que BNG.

(16)

La variable d'intérêt part de marché est fortement significative dans les deux équations donnant lieu à une élasticité-demande finie indiquant ainsi la présence d'une structure de m a r c h é autre que la c o n c u r r e n c e p u r e et parfaite (pour laquelle l'élasticité-demande serait i n f i n i e ) . Dans une telle situation, le pouvoir de fixation des prix par l'entreprise lui permet de s'adapter facilement aux différents chocs sur la demande de biens ou sur les coûts des facteurs, et par là d'atténuer leurs effets sur l'emploi.

L'élasticité de la demande de travail par rapport au coût salarial (colonne 4) est négative et faible pour les agents de maîtrise, plus élevée pour les agents d'exécution à court comme à long terme. Les agents d'exécution paraissent plus sensibles aux coûts salariaux1 .

L'élasticité de la demande de travail par rapport au facteur capital (colonnes 3 et 8) prend plutôt des valeurs m o d é r é e s , significatives pour les agents q u a l i f i é s , non significatives pour les agents non qualifiés. Les agents qualifiés paraissent plus sensibles à la d i s p o n i b i l i t é du capital que les agents non qualifiés. Nous parlerons donc de l'existence d'une certaine complémentarité e n t r e la m a i n d'oeuvre qualifiée et le capital.

Finalement, pour ce qui est du délai moyen d'ajustement (colonne 9 ) , nous remarquons que la m a i n - d ' o e u v r e n o n qualifiée s'ajuste d'une manière nettement p l u s r a p i d e aux d i f f é r e n t s chocs économiques que la m a i n d'oeuvre qualifiée. Les coûts d'ajustement associés à cette dernière sont élevés, ce qui nuit à la flexibilité de ce facteur au sein de 1'entreprise.

1 Cependant, l'effet salaire est mal appréhendé ici étant donné que la

m e s u r e r e t e n u e pour ce dernier est grossière (coût s a l a r i a l m o y e n toutes qualifications confondues). Ses variations (hausse ou baisse) peuvent être dues à une variation réelle du coût m o y e n m a i s aussi à des changements au niveau de la structure de l'emploi (plus ou moins de cadres) .

(17)

L'estimation de la demande de travail agrégée (2-11) fournit des résultats (Tableau T2) semblables à ceux obtenus pour la catégorie non qualifiée. Ceci n'est pas étonnant dans la mesure où cette dernière catégorie représente la majorité du

facteur travail.

(T2) Estimation de la demande de travail agrégée par la méthode des moments généralisée:

spécification (2-11) v a r i -ables ' t- 1 ' t - 2 y il Vit-1 / Q t- 1 kit kit - 1 wit ' PS. wit - 1 / PSt- 1 R2 (O) Elast de C T 1 ( 9 , 6 ) - 0 , 0 6 ( - 0 , 5 9 0 , 3 3 ( 9 , 2 ) - 0 , 3 ( - 7 , 9 - 0 , 0 5 6 ( - 0 , 2 8 ) 0 , 0 5 5 9 ( 0 , 2 8 ) -0,43 ( - 7 , 1 ) 0 , 3 5 ( 5 , 6 ) 0 , 9 7 ( 0,17 Elasticités de LT Elasticité Part de marché 0,5 Elasticité Capital ~ 0 Elasticité Salaire - 1 ,3

(18)

C o n c l u s i o n :

L'objet de ce travail a été d'étudier le comportement de d e m a n d e de t r a v a i l par q u a l i f i c a t i o n , p o u r q u e l q u e s entrepreneurs tunisiens du secteur textile. Pour cela, nous avons retenu un environnement de concurrence monopolistique qui nous permet de tester en particulier la structure de concurrence pure et parfaite. Celle ci est effectivement inadaptée aux marchés considérés.

Les résultats auxquels nous avons abouti confirment la divergence de réaction selon qu'il s'agit de main d'oeuvre qualifiée ou non qualifiée. Cette dernière paraît peu sensible à la disponibilité du facteur capital, les agents de maîtrise y sont plus sensibles; nous constatons donc une complémentarité entre capital et main d'oeuvre qualifiée. Cependant, la demande d'agents d'exécution est plus sensible aux variations salariales que celle des agents de maîtrise. Par ailleurs, la main d'oeuvre qualifiée s'ajuste plus lentement aux différents chocs économiques, les coûts d'ajustement qui lui sont associés étant élevés.

Cependant, la désagrégation de l'emploi en deux niveaux seulement reste insuffisante, l'hétérogénéité garde une certaine influence sur les résultats. Il serait alors intéressant de considérer plus de deux qualifications si les données étaient disponibles.

(19)

Annexe

Les estimations par la méthode des MMG d1 Arellano et Bond

Elasticités de CT

Elasticités de LT

lit-1 yit/Qit kit w i t /

Pts R2 (o) Part de marché salaire capit­ al DMA Qualif ication 1 0 , 2 ( 1 . 2 ) 0 , 0 7 6 (1 , 0 5 ) 0 , 1 1 7 ( 0 , 7 2 - 0 , 1 7 ( 0 , 2 4 0 , 0 0 2 4 ( 0 , 2 4 ) 0 , 0 9 5 - 0 , 2 1 0 , 1 4 0 , 2 5 Qualif ication 2 0 , 1 7 ( 1 , 3 8 0 , 3 4 ( 7 , 9 ) 0 , 0 1 4 ( 0 , 4 2 - 0 , 4 5 ( - 6 , 6 0 , 0 9 5 ( 0 , 2 1 ) 0 , 4 - 0 , 5 4 0 , 0 1 6 0 , 2

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