Commande N ARTICLE et EDF R&D Site de Chatou LNHE 6 Quai Watier CHATOU

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Décembre 2014

Note technique – Suivi de la reproduction de la truite sur le Lignon du Forez en aval du barrage de Vaux (Loire, 42) automne-hiver 2014 - 2015

Mars 2015

Commande 8610 – 4320017100 N° ARTICLE 00010 et 00020 – 1060000339

EDF R&D Site de Chatou LNHE 6 Quai Watier

78400 CHATOU

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Rédacteurs

Mathieu SCARAMUZZI, technicien milieu aquatique Pierre GRES chargé d’études

Fédération de la Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ZA le Bas Rollet

6 allée de l’Europe 42480 LA FOUILLOUSE

TEL 04 77 02 20 00

Mail : flppma@federationpeche42.fr

Sommaire

Contenu de la note :

REDACTEURS ... 2

SOMMAIRE ... 2

REMERCIEMENTS : ... 2

1 INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE : ... 3

2 SUIVI DE LA GRANULOMETRIE FAVORABLE A LA REPRODUCTION DES TRUITES FARIO : 5 3 SUIVI DES CONDITIONS MORPHODYNAMIQUES DES NIDS DE FRAIE : ... 6

3.1 PRESENTATION DE « L’INDICE DE QUALITE DES NIDS DE TRUITE FARIO » : ... 7

3.2 PRESENTATION DES RESULTATS DE LA QUALITE DES NIDS : ... 9

4 SUIVI DE LA REPRODUCTION DES TRUITES FARIO : ... 10

5 EXPERIMENTATION SUR LA SURVIE INTRA-GRAVIERS DES ŒUFS DE TRUITES FARIO : ... 11

5.1 MISE EN PLACE DE CAPSULES D’INCUBATION : ... 11

5.2 RESULTATS DES SURVIES DES CAPSULES D’INCUBATION : ... 15

6 RELEVES THERMIQUES POUR DETERMINER LA DUREE D’INCUBATION : ... 17

ANNEXES ... 18

Remerciements :

Monsieur le Président de la FDPPMA du Puy de Dôme et Monsieur Marc Mestas, pisciculteur, pour la fourniture des œufs de truites.

Monsieur Fabrice MASSEBOEUF, de la FDPPMA64 qui nous a très gracieusement prêté des capsules d’incubation

Monsieur Henri Buttazzoni (AAPPMA Pêcheurs du Lignon) et M. Valentin Guérard (stagiaire FDPPMA42) pour leur aide sur le terrain.

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1 Introduction et problématique :

La Fédération de la Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique a réalisé durant 5 années, lors des automnes 1998 à 2002, le recensement des nids de fraie de la truite fario et l'estimation des surfaces de granulométrie favorable à la reproduction sur les tronçons court-circuités (TCC) du Lignon du Forez (Loire) dans le cadre des études de la "Cellule Débits Réservés" pour le Compte d’EDF. Ce suivi a été poursuivi en 2006 afin de mieux appréhender les problèmes de la reproduction sur ce tronçon (particulièrement déficitaire en graviers servant de substrat de ponte des truites) sur le TCC de Saint Martin en aval du barrage de Vaux (cf. carte ci-dessous).

Le Lignon du Forez est un cours d’eau affluent rive gauche de la Loire situé au centre ouest du département du même nom. Il mesure 55 km de long. Sur la zone d’étude, zone de piémont, le cours d’eau mesure entre 6 à 12 m de large, le module est de 3 m³/s (Débit réservé officiel 270 l/s), la pente oscille entre 15 et 30 pour mille entre 500 et 450 m d’altitude.

C’est un cours d’eau salmonicole strict dont le peuplement est composé de truites, chabots et de rares vairons. La qualité biologique et physico-chimique est bonne ainsi que les conditions thermiques au regard des preferenda de la truite. Les habitats physiques sont composés d’alternance de radiers- escaliers, plats courants, plats profonds avec une granulométrie très grossière, une prédominance de gros blocs créant l’essentiel des abris piscicoles. La ripisylve est trés fournie et couvre bien le cours d’eau. L’encaissement de la vallée rend le cours d’eau peu sensible au réchauffement estival.

Vue du cours d’eau (FDPPMA nov. 2014 et mars 2015)

Les suivis antérieurs ont mis en évidence un déficit net de zones favorables à la reproduction de la truite fario en aval du barrage de Vaux en lien avec l’interception du transit alluvionnaire créée par la retenue. EDF R&D site de Chatou réfléchit à la mise en place d’une opération de réinjection de sédiments grossiers en aval du barrage de Vaux, sédiments qui seraient issus de prélèvements dans le remous hydraulique de la queue de barrage puis disposés en aval selon différentes méthodes qui restent à définir.

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Le barrage de Vaux est a priori de type TS4 ou TS5 (étanche au charriage, seuls transfert de sables éventuels lors des vidanges). L’important stock actuel de sédiments sablo-graveleux en queue de retenue est aussi en grande partie issu du déstockage massif de sédiments lors de l'effacement du seuil de Rory en 1996-1998. Comme le TCC de Vaux est déficitaire en sédiments grossiers, l’objectif du projet consisterait donc à prélever une partie des alluvions stockées en queue de retenue pour les réinjecter en aval. Ce projet s’inscrit dans les programmes actuels sur la continuité sédimentaire et écologique sur les cours d’eau de France.

Afin de disposer d’un état des lieux avant travaux, l’actualisation des données sur la reproduction des truites fario et de leur dynamique des populations était nécessaire, cela porte sur :

 N°1/ l’évaluation de la surface de granulométrie favorable ;

 N°2/ l’inventaire des frayères (nombre de nids de fraie à l’automne) ;

 N°3/ l'évaluation de la survie des œufs (capsule d’incubation selon le protocole INRA) ;

 Et N°4/ pour la poursuite des inventaires piscicoles sur trois stations (Pont Neuf REF, Pont du Diable PON2 et amont usine St Martin VAU2), stations suivies depuis le départ dans la cellule débit réservé en 1997 et inventaires portés par la FDPPMA42 depuis 2003 en fin d’été au mois de septembre.

La présente note a pour objet de présenter les interventions et les suivis N°1, 2 et 3 réalisés au cours de l’automne et hiver 2014 -2015 selon la commande 8610-4320017100 du 23/10/2014 (n° d’articles 00010 et 00020 – 1060000339) :

 n° d’article 00010 – 1060000339) : SUIVI DE LA REPRODUCTION DE LA TRUITE FARIO : prospections frayères et mesures de la SGF sur l’ensemble du linéaire soit 2250 m à l’automne 2014 ; validation finale exhaustive du nombre de nids au hublot en fin de période de reproduction ;

 n° d’article et 00020 – 1060000339) : SUIVI DE LA SURVIE EMBRYONNAIRE DE LA TRUITE FARIO : Mise en place et relève de thermographe pour calcul des °C*jours ; Mise en place et relevés de capsules d’incubations avec des œufs de truites fécondés en pisciculture.

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2 Suivi de la granulométrie favorable à la reproduction des truites Fario :

Le 30/10/2014, la globalité du TCC de Vaux a été parcourue avec le débit réservé de 270 l/s, afin de recenser et mesurer les placettes favorables à la reproduction des truites fario, ainsi que la granulométrie favorable disponible dans lit mineur à débit réservé. La granulométrie visée est composée d’éléments assez grossiers (graviers fins et gros graviers selon Wentworth¹) compris dans la fourchette de 4 à 64 mm de diamètre.

Pour rappel, toute placette supérieure ou égale à 400 cm² (soit 20x20 cm) est répertoriée (selon Delacoste, 1995²) quelque soit son position dans le faciès d’écoulement où elle se trouve. . Ensuite, sa prise en compte en surface « utile » se fait si les critères suivants sont respectés et combinés :

1. Vitesse de courant suffisante (>20 cm et < 60 cm/s) pour l’oxygénation du potentiel nid et limitant son colmatage ;

2. Hauteur d’eau suffisante (H min 0.20 m) portant le nid en hors gel et hors assec en débit réservé.

Dans le cas ou l’une des conditions n’est pas présente la surface est qualifiée de « disponible » et non « utile ». Globalement, afin de qualifié un secteur toutes les surfaces de plus de 400cm² sont prises en compte et donnent un pourcentage de recouvrement qui se qualifie comme suit :

Dans ce cas, le TCC a été découpé en 7 tronçons (3 stations et 4 tronçons inter-stations) afin d’avoir un gradient amont aval et de mieux comprendre l’impact du barrage (détails en annexes).

Tableau 1 - Résultats de mesure de la SGF sur le Lignon du Forez TCC de Vaux à l’automne 014

Il en résulte donc une faible à très faible quantité de surface granulométrique favorable à la reproduction de la truite fario sur l’ensemble du TCC de Vaux. Cela se traduit par la très faible quantité de truite fario dite 0+

1 WENTWORTH C.K., 1922. A scale of grade and class terms for clastic sediments. Journal of Geology,30, 377-392

2 DELACOSTE, M (1995). Analyse de la variabilité spatiale de la reproduction de la truite commune (Salmo trutta L.) Étude à l'échelle du micro et du macrohabitat dans 6 rivières des Pyrénées Centrales. Thèse INPT, Sci. Agro., n° 1009, 133 p.

Classes PGF Signification

<0,25% Très faible pot ent iel de reproduct ion nul à t rès f aible

0,25 à 0,5 % Faible pot ent iel de reproduct ion f aible, sat urat ion SGF

de 0,5 à 1 Moyenne pot ent iel de reproduct ion moyen, sat urat ion SGF possible

1 à 5% Forte pot ent iel de reproduct ion illimit ée et opt imal, l'habit at de reproduct ion ne peut pas êt re sat urée

> 5% Très Forte

surface diponible en m²

surface utile en m²

surface totale en m²

Pourcentage de recouvrement du tronçon

Aval Vaux 3 5,3 2,1 7,4 0,28

Vaux 3 1,8 0,3 2,1 0,22

Amont Vaux 3 aval Vaux 2 1,7 2,1 3,8 0,14

Vaux 2 1,0 0,4 1,4 0,15

Amont Vaux 2 aval Vaux 1 9,2 5,3 14,5 0,21

Vaux 1 0,3 0,0 0,3 0,04

Amont Vaux 1 0,0 0,0 0,0 0,00

Global TCC Vaux 19,3 10,2 29,5 0,18

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chaque année sur la station de pêche de Vaux 2. En effet, la majeure partie de population est composé d’individus d’âge 1+ et >=2+.

D’autre part l’année 2014 s’inscrit dans les plus critiques en termes de pourcentage de la SGF, comme on peut le voir sur la figure 1.

Figure 1 - Comparatif du Pourcentage Granulométrique Favorable entre 1999 et 2014 sur les 3 stations du TCC de Vaux (Lignon du Forez).

3 Suivi des conditions morphodynamiques des nids de fraie :

Au cours des automnes 2006 et 2014, il a été relevé différents paramètres caractérisant les nids de fraie de la truite fario : type de faciès, positionnement du nid, distance à la berge, sens du courant et d’autres métriques : profondeur du nid, vitesse du courant (en surface et sur le fond), gamme granulométrique composant le nid (note de 1 pour dominant, 2 presque dominant à 3 pour marginal), ainsi qu’une estimation de la survie potentielle (0 pour nul, 1 pour moyenne et 2 pour bonne).

Voici un exemple pour 2 nids qui ont pu être relevés au cours de l’automne 2014 :

Une fois toutes ces données relevées, un « indice de la qualité du nid » a été développé afin de pourvoir les comparer mais aussi de suivre l’évolution globale au fil des années (dernier relevé datant de 2006, FDPPMA42).

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0

VAU 1 VAU 2 VAU 3

Evolution PGF TCC de VAUX

1999 2000 2001 2002 2006 2007 2008 2009 2014 seuil de 0,5%

type n° DistB P

en m cm ^FOND ^{SURFA CE} ^<5mm ^{5-20 mm} ^20-40mm 40-60 mm >60 mm est im opérat eur

Plat Lent 1 0,20 3 20 cm d'un blo c et de la berge 12 21 33 ³ ² ¹ ¹

Radier escalier 2 0,90 2 en amo rtit derrière un blo c 9 0 0 ³ ² ¹ ³

dans sens1, en co ntre co urant2, o u perpendiculaire3 au co urant principal

Position p/r courant Vitesse cm/s Gamme Granulométrique

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3.1 Présentation de « l’indice de qualité des nids de truite fario » :

Les paramètres qui ont été pris en compte sont des caractéristiques morphodynamiques, issues de la bibliographie des frayères à truites, considérées comme favorables à la survie intragravellaire des œufs et des embryons :

La profondeur, dont l’optimum est de 20 à 60 cm, est paramètres non négligeable étant donnée que le TCC du Lignon peut subir des gelées très intenses des structures situées sous de faible profondeur. La répartition de la note suit comme ci-dessous avec un maximum de 5.

La vitesse au fond, avec un optimum de 20 à 60cm, reste un paramètre important (donc un poids relatif plus important que la profondeur) en termes de survie intragravellaire, car il est responsable du renouvellement de l’eau, de l’oxygénation du nid et de son colmatage par les fines et limons. La vitesse a été mesurée à l’aide d’un courantomètre et la répartition de la note suit la répartition du tableau ci-dessous :

La granulométrie composant la structure joue un rôle essentiel dans la circulation de l’eau dans le dôme et donc dans la survie des œufs et des larves. La répartition de la note est présentée dans le tableau ci-dessous avec un maximum de 5 pour la gamme optimale (20 à 60 mm).

S’ajoute à ceci un estimatif de la survie potentielle selon l’opérateur permettant de lisser ou d’affirmer la note avec un maximum de 2 point pour un nid ou l’on estime visuellement si la survie peut être bonne.

L’ensemble de ces notes sont cumulées et donne une valeur sur 20 points permettant ainsi d’évaluer et de comparer la qualité potentielle de survie des pontes selon les classes de qualité des nids retenues :

hauteur de la lame d'eau (cm)

nombre de point attribué 0 0

65 2

10 15 20 70

2 3 5 3

60

Profondeur du nid

gamme de vitesse en cm/sec

70 10

2 4

20 8

60 4

65 2 15

vitesse de l'eau sur le nid

1 de 50 à 100% 0 0

2 de 25 à 49% 0 0

3 moins de 25% 0 0

3 2 40

2 5

0

3 2

gamme granulométrique (mm)

60 5 1

note sur le terrain, dominance

correspondance au

pourcentage 5 20

note sur le terrain 1

significattion optimale

moyenne nulle

1

Estimation de la survie (selon opérateur)

2 3

< = 5 > = 16

mauvaise très bonne

classe de qualité des nids en fonction de sa note

6 à 8 9 à 11 12 à 15

médiocre moyenne bonne

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Pour rappel, il s’agit d’un indice strictement interne mais qui permet néanmoins de quantifier la fonctionnalité du nid, au travers de ces paramètres morphodynamiques qui sont clés et vitaux pour la survie intragravellaire des œufs et embryons.

Photo 1 : exemples de nids aux typologies et survies différentes, nid n°50, n°18, n°20

En haut à gauche (nid n°50) est localisé nid dans un plat lent avec des vitesses faible et une grosse granulométrie avec des risque de colmatage comme en témoigne la couleur des galets à proximité (survie moyenne, note 10/20).

En haut à droite (nid n°18) est estimé une survie plutôt bonne avec des vitesses plus importantes et une granulométrie optimale avec un bloc en amont servant de protection en cas de coup d’eau (note 14/20).

En bas, plusieurs nids (dont le n°20) situés dans un contre courant très sableux avec des vitesses faible à nulle. Le nid sera très vite colmaté (quelques jours) et peu oxygéné du fait de l’absence de vitesse mais aussi lié à une granulométrie très fine (note 6/20).

Voici le détail de la description de chacun de ces trois nids ainsi que leur note et leur classe de qualité attribuée.

n° type n° DistB P

en m cm FOND SURFA CE <5mm 5-20 mm 20-40mm 40-60 mm >60 mm est im opérat eur Note

Radier escalier 18 1,20 3 derrière 2 blo cs, à l'abris 21 17 14 ² ¹ ¹ 14

Plat Profond 2 0 0,20 2 en co ntre co urant, sur atterrissement sableux 21 0 4 ² ¹ ³ ³ 6

Vaux2 Plat Profond 5 0 2,50 1 dans la zo ne en queue de plat 27 10 14 ² ¹ ³ ² 10

dans sens1, en co ntre co urant2, o u perpendiculaire3 au co urant principal

Position p/r courant Vitesse cm/s Gamme Granulométrique

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9%

38%

32%

13%

8%

Qualité des nids en 2014

Mauvais Médiocre Moyen Bon Très bon

5%

24%

38%

24%

9%

Qualité des nids en 2006

Mauvais Médiocre Moyen Bon Très bon

3.2 Présentation des résultats de la qualité des nids :

Suite à cette notation, il en résulte, pour les 88 nids sur lesquels des mesures ont été réalisées en 2014, une faible proportion en bonne et très bonne qualité (21%), soit moins d’un quart de la globalité.

En effet, cela est principalement lié à des vitesses de courant très faibles, elles mêmes liées au positionnement peu adapté des surfaces de graviers favorables.

Il faut en effet rappeler que le peu de granulométrie disponible se trouve dans des amortis derrière des blocs et en bordure dans de faibles hauteurs d’eau à la limite de l’exondation et soumis au gel hivernal (en correspondance avec la faible disponibilité qui a été mise en évidence précédemment).

Evidement, on retrouve une forte part de nids qualifié de médiocre à moyen, dénotant ainsi les faibles chances de survie intragravellaire, pouvant

ainsi expliquer les faibles recrutements en juvéniles sur l’ensemble du TCC.

On peut comparer cela entre les deux campagnes de terrain (2006 et 2014) sur le TCC où il y a eu des mesures sur les nids. Pour rappel, toutes ces données ont été collectées dans des conditions identiques de débit réservé à 270 l/s.

Sur les 74 nids mesurés en 2006, une part plus importante de nids de qualité bonne et très bonne (33%) est observé et, par conséquent, une plus faible quantité de nids en classes mauvaise et médiocre. Cela est à mettre en relation avec le pourcentage granulométrique favorable plus élevé en 2006 (cf. suivi de la granulométrie favorable à la reproduction des truites Fario).

Globalement, on peut dire que le TCC n’offre pas

beaucoup de zones de frayères optimales avec nombres de nids potentiellement peu ou non viables. Il en ressort clairement que les truites fario du tronçon, frayent où elles peuvent avec des réussites faibles.

Il est donc normal de trouver très peu de 0+ lors des pêches d’inventaires de septembre.

Cependant, cette méthode n’a pas été testée sur un secteur où le recrutement en juvéniles est très important, permettant ainsi de comparer la robustesse et la fiabilité des ces indices maisons.

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4 Suivi de la reproduction des truites fario :

Début et fin de la phase de reproduction, nombre et taille des géniteurs observés :

Les premiers actes reproducteurs ont débuté vers mi octobre 2014 comme chaque année. La gamme de taille moyenne des poissons est, comme les années précédentes, de l'ordre de 20 à 35 cm, correspondant bien à ce qui est mesuré lors des pêches électriques de fin d'été.

Les prospections ont eu lieu les : 23, 30 octobre ; 7 et 13 novembre et 02 décembre 2014.

Nombre de nids de fraie observés :

Au cours de l’automne 2014, 114 nids ont été comptabilisés sur la globalité du TCC, cela reste proche du chiffre observé en 2006: 102 avaient été recensés alors. On constate un gradient amont aval marqué, lié de près à la SGF (voir cartographie des nids sur le TCC sur fond cadastral en annexes).

Les résultats des nombres de nids observés en fin de saison de reproduction en 1999, 2000, 2001, 2006 et 2014, sur les trois stations Vau1, 2 et Vau3 sont présentés dans le tableau et graphique suivants :

Il s’avère qu’au cours de la campagne 2014, le nombre de nids de truites fario comptabilisés et validés sur ces trois stations est nettement inférieur aux années antérieures. Ceci est en rapport logique avec la forte régression de la surface disponible sur ces stations et globalement sur l’ensemble du tronçon court-circuité. Notamment la station de Vaux 1 localisée 160m en aval du mur du barrage, présente un très fort déficit en support de ponte. En effet, sur ce genre de secteur les poissons frayent un peu n’ importe où (entre les galets, dans des amorties avec vitesse nulle au fond), dans de mauvaises conditions. Les poissons profitent aussi des montées d’eau pour se reproduire sur les zones de bordure plus favorables à haut débit et où subsistent, par effet de chasses en hautes eaux, des dépôts de graviers habituellement largement au dessus du fil d’eau (quand le cours d’eau est au débit réservé).

Cela est fortement problématique car on retrouve ensuite ces nids hors d’eau ou très peu alimenté et soumis au gel hivernal.

Photo 2 : exemples de nids à la survie très compromise en bordure sous moins de 5 cm de lame d’eau (structure de fraie réalisée lors d’une montée d’eau et soumise au gel probable)

station 1999 2000 2001 2006 2014

VAUX 1 8 7 8 6 2

VAUX 2 8 15 15 14 12

VAUX 3 9 7 13 10 5

moyenne 8,3 9,7 12,0 10,0 6,3

Nombre de nids

0 2 4 6 8 10 12 14 16

VAUX 1 VAUX 2 VAUX 3

Evolution du nombre de nids de truite fario

1999 2000 2001 2006 2014

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Photo 3 : Œufs d'une frayère du TCC de Vaux en novembre 2014 : les œufs étaient déposés entre deux galets que nous avons soulevés pour faire ce cliché : une telle structure n’a donc aucune chance de résister à une petite crue.

5 Expérimentation sur la survie intra-graviers des œufs de truites fario :

5.1 Mise en place de capsules d’incubation :

La méthode consiste à tester la survie du stade œufs des truites fario au sein du TCC de Vaux, afin de connaitre plus finement les causes du faible recrutement de juvéniles sur le tronçon. En effet, si un nombre de nids non négligeable a pu être recensé depuis les débuts des investigations en 1999 :

 certains presque hors d’eau en débit réservé sont soumis au gel et au manque d’oxygénation ;

 mais aussi, et surtout, prés de 80% des structures de fraie, même sous une lame d’eau suffisante, sont mal alimentées au fond (vitesse trop faible) et soumis au colmatage (dépôt de limons…) (ceci ayant été mis en évidence lors des recensements des hauteurs d’eau et vitesses au fond en 2006 et confirmé en 2014).

Il parait donc assez évident que la phase embryo-larvaire est un stade clé qui n’a encore jamais été étudié finement. En 1999, la FDPPMA42 avait procédé, avec le CSP, à des carottages de nids afin d’estimer le nombre d’œufs moyens. La comparaison entre la dépose relative et le nombre de juvéniles en fin d’été avait permis de mettre en évidence une très faible survie, mais sans que l’on sache qu’elle était vraiment la phase délicate (sous gravier, émergence, croissance ?). Compte tenu des caractéristiques du milieu (qualité des eaux, thermie, qualité biologique et richesse trophique ad hoc avec la croissance des juvéniles de truites), nous avons toujours émis un doute sur la survie du stade embryolarvaire sous graviers.

Afin de vérifier cette hypothèse, un test de survie a été réalisé selon un protocole (capsules d’incubation de DUMAS et MARTY, 2006³) mis en place par la fédération des Pyrénées atlantiques (Évaluation de la fonctionnalité des frayères à salmonidés sur le bassin

versant du Gave d’Oloron - Rédacteur : Fabrice MASSEBOEUF, FDPPMA64 - Novembre 2010/Mars 2012, 20 p). La FDPPMA64 nous a très gracieusement prêté, pour l’occasion, 60 capsules d’incubation (photo ci-contre).Les capsules sont des petites crépines en inox de 6 cm de long pour 1,4 cm de diamètre fermée à une extrémité par un bouchon amovible et à l’autre par un bouchon collé sur lequel est également fixé un fil plastique de couleur de 80 cm de long environ. Celui-ci doit servir de repère sur la frayère et permettre de la retirer plus aisément à l’issue de l’expérience

3DUMAS J., MARTY S., 2006 : A new method to evaluate egg-to-fry survival in salmonids, trials with Atlantic salmon, Journal of Fish Biology, 68, 284-304.

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Il a été choisi un placement d’œufs dans ces capsules d’incubation sur 3 frayères aménagées dans le TCC et 3 frayères aménagées sur le site de référence en amont du TCC (pont neuf, amont confluence du ruisseau de Courbillon). Chaque frayère est donc garnie de 10 capsules contenant chacune 10 œufs de truite fario en provenance de Besse-en-Chandesse (pisciculture de la Fédération de Pêche du Puy de Dôme).

La manipulation a été réalisée au cours de la journée du 25/11/2014. Les œufs fécondés le jour même, (une heure avant manipulation, micropyle fermé, manipulation possible pendant 7 à 8 heures selon Marc Mestas pisciculteur) ont été ensuite placés dans les capsules entre de petits graviers, afin de reproduire aux maximum les conditions naturelles et d’éviter tout contacts entre eux en cas d’agents pathogènes (bactériose, mycose…). Ensuite, le transport a été réalisé en glacière à l’humidité et au frais.

Mise en place des œufs dans la capsule à la pisciculture de Besse en Chandesse (FDPPMA63)

Œufs et graviers dans la capsule en place avant recouvrement par du gravier de classe de taille adéquate Photo 4 : Mise en place des œufs de truite en capsule et capsules en cours de placement pour l’expérimentation

de survie embryolarvaire sur le Lignon du Forez TCC de Vaux en 2014

Les capsules ont été enfouies, sous 10-15 cm de graviers et petits cailloux, dans des placettes préalablement repérées et choisies selon plusieurs critères représentatifs des zones de frayères habituelles des truites fario du TCC⁴.

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3 types de frayères similaires entre le TCC et site référence ont été utilisés:

Le premier type T1 est considéré comme optimal (donc rare sur le TCC) en se

trouvant dans une zone de bordure bien oxygénée et peu soumise aux fortes vitesses de

courant en cas de crue et composée d’une granulométrie grossière adaptée avec très peu d’éléments fins et pas de dépôt

potentiel.

(Estimation de survie a priori maximale) Le second T2 est moins favorable mais se trouve sur une grande placette (très peu fréquente sur le TCC) utilisée quand même par les truites,

avec tout de même des conditions moyennes et plus

soumise au remous hydraulique en cas de crue. Les

vitesses au fond sont moins favorables, un contre courant

peu créer du dépôt.

(Estimation de survie a priori moyenne) Le troisième T3 se trouve en

zone plus lentique en contre courant avec des vitesses trés

faibles au fond et une granulométrie plus fine (<20 mm), il s’agit également d’une zone utilisée par défaut par les

truites (en 2014 : 7 nids comptabilisés sur le site de la

photo ci-contre) et pouvant s’ensabler sur de petits coups

d’eau.

(Estimation de survie a priori minimale, voir nulle).

Photo 5 : Position des trois types de nids de fraie dans lesquels des capsules d’incubation ont été placées le 25 novembre 2014 sur le Lignon du Forez (TCC de Vaux)

Une semaine après la pose des capsules, une seule a été retirée (puis remise en place) sur la placette optimale T1 du TCC afin de voir si la survie après transport et manipulation était bien effective. 9 œufs sur 10 étaient vivants (1 soit non fécondé soit mort durant la manipulation).

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Parallèlement, la pisciculture de Besse-en-Chandesse conserve séparément, dans un incubateur, environ 1000 œufs de cette même ponte (1 femelle et 3 males), afin de comparer également les taux de survie en milieu protégé.

Photo 6 : Les œufs sont trés clairs car le cliché a été pris peu de temps après fécondation, quelques dizaines de minutes plus tard ils deviennent plus translucides comme on peut le voir pour une partie (Photo FDPPMA42,

pisciculture de Besse ; 25/11/2014).

A l’issue de la phase d’incubation, sur la claie contenant le même pool d’œufs que ceux utilisés pour la manipulation, Marc Mestas a noté une taux d’éclosion de 85% fin février 2015 sachant que l’alimentation en eau est faite à partir d’une source aux eaux thermiquement plus stables qu’en milieu naturel et permettant un développement embryolarvaire plus rapide.

(15)

5.2 Résultats des survies des capsules d’incubation :

Les relevés des capsules ont été réalisés le 12 mars 2014 au moment précis de la phase d’éclosion des œufs embryonnés en lien avec les suivis thermiques et le nombre de degrés*jours cumulés (430°C ; cf. suivi thermique § 6), les capsules ont été définitivement retirées.

Initialement nous avions prévu de ne relever que 50% des capsules et de revenir ensuite avant émergence vers la mi avril ; mais après réflexion, nous avons préféré tout retirer avant l’ouverture de la pêche à la truite pour éviter tout risque d’enlèvement par des pêcheurs curieux.

Le détail des survies par capsules et par nids est donné dans le tableau et le graphe suivants :

C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 Total NB

Œufs morts 10 2 7 8 1 8 4 40 57%

Larve mortes 0 0%

Œufs vivants 5 3 1 6 2 6 23 33%

Larves Vivantes 3 1 3 7 10%

Œufs morts 6 6 7 5 4 1 4 7 8 48 48%

Larve mortes 0 0%

Œufs vivants 4 3 6 3 5 5 8 6 3 2 45 45%

Larves Vivantes 1 4 1 1 7 7%

Œufs morts 8 7 5 8 8 7 5 5 53 66%

Larve mortes 0 0%

Œufs vivants 2 3 5 1 2 1 5 4 23 29%

Larves Vivantes 1 2 1 4 5%

C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 C10 Total NB

Œufs morts 8 9 10 10 9 10 10 10 10 7 93 93%

Larve mortes 1 1 1%

Œufs vivants 1 1 1%

Larves Vivantes 2 3 5 5%

Œufs morts 10 10 5 7 7 10 4 8 4 8 73 73%

Larve mortes 1 1 1%

Œufs vivants 2 3 2 1 4 1 13 13%

Larves Vivantes 2 1 6 1 2 1 13 13%

Œufs morts 4 7 2 6 4 4 4 7 6 44 44%

Larve mortes 0 0%

Œufs vivants 1 2 1 4 4%

Larves Vivantes 6 3 10 8 4 6 5 4 2 4 52 52%

Suivis des taux de survie du stade œufs entre le TCC de Vaux et le Pont neuf relève des capsules le 12/03/2015

Vaux frayère

T3 100

44%

56%

Vaux frayère

T1 100

94%

6%

Vaux frayère

T2 100

74%

26%

Pourcentage

Pourcentage 34%

Pont neuf frayère T1

70

100

80

Capsules enlevées par l'AAPPMA de Chalmazel

2 capsules rétirées (car exondées du

granulat) le 09/01/2015 (FDPPMA42)

57%

43%

48%

52%

66%

57%

48%

66%

94%

74%

43% 44%

52%

34%

6%

26%

56%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Pont neuf T1 Pont neuf T2 Pont neuf T3 Vaux T1 Vaux T2 Vaux T3 Taux de survie et mortalité par frayères et site

œufs embryonnés ou larves morts œufs embryonnés ou larves Vivants

57%

71%

43%

29%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

référence Pont Neuf

TCC de Vaux

Taux de survie et mortalité par site

œufs embryonnés ou larves morts œufs embryonnés ou larves Vivants

(16)

Photo 7 : relève des capsules et observation des œufs embryonnés et larves vivants ou morts après ouverture des capsules d’incubation sur le Lignon du Forez sur les stations référence « Pont Neuf » et « aval barrage de Vaux »

le 12 mars 2015.

Il apparait nettement que le taux de survie par site est plus important sur la station de référence (43%

Pont Neuf) qu’en aval du barrage de Vaux (29%) dans le TCC en débit réservé : le postulat initial sur la qualité intrinsèque des structures de fraie moins favorables et potentiellement plus colmatées dans le TCC que sur la référence se confirme donc par les suivis de la survie intragravellaire.

Par contre nous avions émis des hypothèses sur les chances de survie en fonction du positionnement des frayères sur l’aval de Vaux sur les nids de type 1 (très favorables) ; 2 (moyennement favorables) et 3 (défavorables) mais en fait les taux de survie sont totalement inversés : T1 = 6% T2 = 26% T3= 56%

(17)

6 Relevés thermiques:

La mise en place d’un thermographe enregistreur à pas horaire (marque PROSENSOR, modèle HOBO U22 Pro v2,) a été réalisée en novembre 2014 avant la mise sous graviers des capsules d’incubation. La sonde est fixée sur un pieu battu en berge prés du fond ; au débit réservé une veine d’eau permet un bon renouvellement.

Cela a été réalisé afin de déterminer les différents stades de développement embryonnaire dépendant de la température. Ce thermographe a été relevé en janvier et mars 2015, les données ont été traitées informatiquement sur place à l’aide d’un ordinateur portable afin de pouvoir calculer le nombre de degré*jours et voir quel stade de développement était atteint au moment de la relève.

Un premier relevé mi janvier (env. 235°C jour) nous a permis d’estimer le moment probable d‘atteinte de l’éclosion. Nous avons pu planifier la relève vers la mi mars 2015.

Cette sonde a été laissée en place afin de suivre toute la phase d’expérimentation (au moins trois ans soit fin 2018). L’utilisation du logiciel MACMASALMO permettra de définir les métriques les plus importantes des régimes thermiques des cours d’eau vis-à-vis de la truite fario (i.e. : MACro Excel d’Aide au calcul de variables thermiques appliquées aux Milieux Aquatiques SALMOnicoles - Version 1.0 -mars 2010 - Q. DUMOUTIER, L. VIGIER, A. CAUDRON Rapport SHL 293.2010FDP74.10/03, 29 pages).

Figure 2 : Relevés thermiques de novembre 2014 à mars 2015 sur le Lignon en aval du barrage de Vaux au droit des sites d’expérimentation de la survie intragravellaire d’œufs de truites placés en capsules.

0 2 4 6 8 10 12

Temp, °C(LGR S/N: 10147100)

25/11/14 au 12/03/153 moy max min

dégrés *jours cumulés 429 492 377

T empérature de la période °C 3,93 9,63 0,30 Valeurs mesurées

(18)

Annexes

 Mesure des surfaces de SGF sur le TCC du Lignon en aval du barrage de Vaux à l’automne 2014

 Résultats des relevés morphologiques sur les frayères à truites sur le TCC du Lignon en aval du barrage de Vaux le 11/12/2014

 Carte de localisation des nids de fraie sur le TCC du Lignon en aval du

barrage de Vaux à l’automne 2014

(19)

Mesure des surfaces de SGF sur le TCC de Vaux en 2014

Date = 30-oct-14 Station =

Opérateur = Mathieu Scaramuzzi, Anthony Fédix (FD42)

Aval Vaux 3 L l S L l S L l S L l S L l S Total

disponible 50 20 0,10 45 80 0,36 20 20 0,04 25 40 0,10 0,00

disponible 30 20 0,06 45 50 0,23 20 30 0,06 50 25 0,13 0,00

disponible 30 30 0,09 20 20 0,04 30 50 0,15 60 20 0,12 0,00

disponible 40 120 0,48 30 70 0,21 25 50 0,13 20 20 0,04 0,00

disponible 30 40 0,12 35 70 0,25 25 40 0,10 50 20 0,10 0,00

disponible 40 30 0,12 30 20 0,06 40 40 0,16 50 75 0,38 0,00

disponible 40 60 0,24 60 150 0,90 40 105 0,42 35 40 0,14 0,00

1,21 2,04 1,06 1,00 0,00 5,31

Utile 40 30 0,12 50 35 0,18 0,00 0,00 0,00

Utile 30 70 0,21 30 100 0,30 0,00 0,00 0,00

Utile 35 80 0,28 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 60 40 0,24 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 130 40 0,52 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 45 40 0,18 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 35 12 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00

1,59 0,48 0,00 0,00 0,00 2,07

Longueur 362,0 m

Largeur 7,20m

Surface 2606,4 m² / station

7,4 0,28

m² %

classe Faible Débit = env l/s soit du module

Aval Vaux 3 disponible Total

Aval Vaux 3 Utile Total

SGF Placettes hors d'eau : soit % de la SGF

totale

Vaux 3 L l S L l S L l S L l S L l S Total

disponible 150 55 0,83 20 20 0,04 0,00 0,00 0,00

disponible 25 30 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 25 20 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 15 25 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 60 50 0,30 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 30 45 0,14 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 50 60 0,30 0,00 0,00 0,00 0,00

1,72 0,04 0,00 0,00 0,00 1,76

Utile 25 50 0,13 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 40 25 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 35 20 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

0,30 0,00 0,00 0,00 0,00 0,30

Largeur 7,40m

2,1 0,22

m² %

classe Très Faible Vaux 3 disponible Total

Vaux 3 Utile Total

totale

(20)

Amont Vaux 3 aval

disponible 70 30 0,21 30 30 0,09 0,00 0,00 0,00

disponible 40 25 0,10 90 25 0,23 0,00 0,00 0,00

disponible 25 30 0,08 70 35 0,25 0,00 0,00 0,00

disponible 40 40 0,16 50 25 0,13 0,00 0,00 0,00

disponible 30 50 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 30 30 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 50 45 0,23 0,00 0,00 0,00 0,00

1,01 0,69 0,00 0,00 0,00 1,70

Utile 80 40 0,32 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 50 200 1,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 80 100 0,80 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

2,12 0,00 0,00 0,00 0,00 2,12

Largeur 7,20m

3,8 0,14

m² %

classe Très Faible Amont Vaux 3 aval Vaux 2 disponible

Total

Amont Vaux 3 aval Vaux 2 Utile Total

totale

disponible 40 70 0,28 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 30 50 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 100 30 0,30 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 40 25 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 45 40 0,18 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

1,01 0,00 0,00 0,00 0,00 1,01

Utile 20 40 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 50 70 0,35 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

0,43 0,00 0,00 0,00 0,00 0,43

Largeur 7,60m

1,4 0,15

m² %

classe Très Faible Vaux 2 disponible Total

totale

(21)

Amont Vaux 2 aval

disponible 30 50 0,15 30 30 0,09 30 40 0,12 30 50 0,15 80 65 0,52

disponible 35 40 0,14 40 40 0,16 70 90 0,63 20 30 0,06 40 40 0,16

disponible 60 35 0,21 ²⁰ ⁴⁰ 0,08 ³⁰ ³⁰ 0,09 ²⁰ ³⁰ 0,06 ³⁰ ²⁰ 0,06

disponible 20 20 0,04 40 20 0,08 70 40 0,28 40 60 0,24 20 20 0,04

disponible 40 40 0,16 20 20 0,04 40 30 0,12 20 20 0,04 20 30 0,06

disponible 40 35 0,14 ²⁵ ³⁰ 0,08 ⁶⁰ ⁷⁵ 0,45 ⁹⁰ ³⁰ 0,27 ⁴⁵ ⁴⁰ 0,18

disponible 60 40 0,24 40 20 0,08 120 100 1,20 40 60 0,24 30 30 0,09

disponible 20 30 0,06 35 25 0,09 40 50 0,20 60 20 0,12 0,00

disponible 60 40 0,24 100 75 0,75 30 50 0,15 70 40 0,28 0,00

disponible 30 40 0,12 30 35 0,11 30 20 0,06 70 45 0,32 0,00

1,50 1,55 3,30 1,78 1,11 9,23

Utile 80 25 0,20 50 30 0,15 70 30 0,21 0,00 0,00

Utile 60 35 0,21 ⁴⁰ ⁴⁰ 0,16 ⁶⁰ ⁴⁵ 0,27 0,00 0,00

Utile 70 85 0,60 45 70 0,32 0,00 0,00 0,00

Utile 35 30 0,11 80 170 1,36 0,00 0,00 0,00

Utile 30 60 0,18 100 50 0,50 0,00 0,00 0,00

Utile 70 30 0,21 40 65 0,26 0,00 0,00 0,00

Utile 60 50 0,30 ⁵⁵ ⁵⁰ 0,28 0,00 0,00 0,00

1,80 3,02 0,48 0,00 0,00 5,30

Largeur 7,20m

14,5 0,21

m² %

classe Très Faible Amont Vaux 2 aval Vaux 1 Utile

Total

totale Amont Vaux 2 aval Vaux 1 disponible

Total

disponible 20 30 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 40 25 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 25 25 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 20 30 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00

disponible 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

0,28 0,00 0,00 0,00 0,00 0,28

Utile RAS 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Utile 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Largeur 6,90m

0,3 0,04

m² %

classe Très Faible

totale Vaux 1 disponible Total