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Le développement économique de l'Afrique et le secteur des produits de base en ce qui concerne plus particulièrement le commerce intra - africain

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

3istr.

LLilTEE

20 octobre FRANCAIG Orisinal :

h

19G1 ANGUIS

Ca.3vIISGI0N ECONa.lIQUE POUR L'AFRIQUE

Journees dfetude africaines sur lee problemes internationaux des produits de base

organisees sous les auspicec commune de la CNUCEOr de la CEA et de l'OUA a. Addis-Abeba, du 23 au 27 noverabre 19Cl

LE DEVELOPPEiVIEMT SCONa;iQUE DE L'AFRIQUE ET LE GSCTTEUR UE3 PRODUITG DE 3AGE EN CE QUI CONCSRrJS PLUS

tE^CCMMERCE INTRA-AFRICAIN

(2)
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eca^st/wp.i/5

TABLE DES MTIERES

Paragraphes

I. INTRODUCTION ■ 1-5 1

II. POLITIQUE EN MATIERE DES PRODUITS

DE BASE EH AFRIQUE -~ 6-13 2

III. STRUCTURE BU SECTEUR DES PRODUITS

DE BASE __ 14-22 4

IV. COMMERCE ET BEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

AFRICAIFS —— 23-25 7

V. COMMERCE INTRA-AFRICAIN ET SECTEUR

BES PRODUITS DE BASE 26 - 34 10

VI. RESUME ET CONCLUSIONS — 35 - 38 15

(4)

I. IHTRX1UCTIGH

1« Nul n'ignorc que lee economies dec pays africainc ne disposent pas d'une •

production divercifiee avec dec resultats d1exportations (a predominance de

produits de base) reprecentant une part iraportante de la production totale caus

constituer dac excedentc.de la .production intirieure. Jane la plupart dec cas, de norabreux pays africains sont tributairec d'un ou de cleux produitc de base ' :

d'exportation. Les cours et le voluble dee ventee de noribre de cec produits Ce base sont extr&nement inctables : lec.courc dec exportation^ des produite raineraux

cont tree largement influencee par le cycle comaereial dec pays industrialises, tandis que ceu;: dec produitc de base agricolec a I1exportation subiccent en outre

l'influence clu volume dec recoltes. Lorcque lee" exportations de produitc de base cont tres concentreec, I1evolution doc courc exerce proportionnellement et, dans

certainc cao, d'une fa9on non proportionnelle, une influence profonde cur lac recettec d'e^ortation. II va cans dire que 1?. valeur et l'accurance de la

disponibilite de cec recettec dcterminent le doveloppe;.ient aconorrdque de l'Afrique..

2. Par ailleurs, les iraportations dec pays africainc representent une ar^e part de leur consomniation globale et des moysne de production dont ile dicpocent, ce qui fait que le developpement economique -:'e l'Afric;ue ect intinerient lie au secteur dec produits de base, tant du point de vue de l-fexportation que de celui

de I1 importation0 Cec contraintec des echangec conc.itionnent dano une grande inesure la structure et le proceecuc du developperaent 6conomique danc la plupart dec pays

africainc, si bien qu'il leur ect difficile d1adopter et de mettre en oeuvre de nouvellec politiqyec gsnerales a court terms.

3« L'interet particulier que presente pour lee payc africainc le cecteur des produitc de base tient au fait que les relations actuellec entre ledit secteur et le modele de dcvelopperaent econoniicrue a eiipSch6..1a realisation de la plupart de leura aspirations socialec et ocononicniec. Tant que ce secteur (exportations et iii^ortations) sera axe cur I'ezterieur de. l!Afriqus, le.cercle vicietu:

(pauvrete due a une faible production, faibls production due au souc-developpement

et au manque de devisee dtrangeroc a cause de la depenrf.ance vie-?.-vie de 1 < exportation d'un ou deux protluito de base primairec, deoendance vic-a-vis des exportationc

de produitc de base primaireo \ cauce, notpjnraent, ^Iu cinque de aavoir-fairs en

matiere de traitement dec inatieres prei-iierec, du manque de savoir-faire et de devises etrangerec a cause de la pauvreto, etc0.) ne pourra etre rompu. Pour bricer ce

cercle vicieux, d'autrec poacibilitec en raatiere de politioue den produitc de base ont ete propoceee, pocsibilitoc qui doivent' 5"tre uicec \ l'opreuve avec serieux afin cV assurer que le secteur des produitc de base apporte lk ineilleure contribution

possible au d4veloppei;ient econoi::ique de 1'Afrique.

4. II est indicpencable de pourr.uivre une nouvelle-strategic a cet egarri et ce, pour plusieurc raiconc. On peut citer parrai collsc-ci le fait que les resultats d'un certain nonbre de payc af.ricains danc le domaine dec exportations sont

contrecarrec par lee politiruec poureuiviee par lee pays developpec, qui praferent in^orter les produitc de base prirnairec (me;ae contiix3entee) et s'opposent a la fabrication dans les paye africains en ddvelopperaent de produits destinec a l!exportation verb lee paye ihrluctrialicda* En taat que ctratsgie perraettant au::

pays africains de promouvoir le daveloppement econonu-que en faisant du cecteur

dec produito de base le principal uoteur du devolopper.xint, I»e3spansion dec echanges

xntra-aincainc ia5rite une e;:aiaen et une organisation judicieu:-:.

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eca/ct/tjpu/S

Pase 2

5» En consequence, le present document a notamuent pour objet a'examiner comment le secteur des produits de base, dans le cadre dec echanges intra-africains, peut aider a la promotion et a la stimulation, du developpement economi-que de l'Afrique

(c'est-a-dire de determiner si une modification, de la politique africaine en matiere de produits de base peut contribuer a la creation et au developpement d'induistries africaines de fabrication, promouvoir I1 integration economique de

l'Afrique et en reduire la dependance vis^a-vis d'un ou deux produits de ,

base d'esiportation) , de determiner dans quelle raesure 1g secteur des produits

de base.peut etre le levier dec echanges intra-africains a court terme ainsi que dans le fnoyen terme et dans le long terme, de mer.ie que si le secteur des prorluits de base peut servir de base a la realisation cle l"autonomie collective*

Ila P0LIT3QIE EK ilATIERS Dj] PRODUITS ;jE BASE EN AFRIQUS

£• Nul ne conteste que le principal objectif de le. politique en matiere de produits de base en Afrique devrait etre cl1 aider a promouvoir le developpement socio-ecionomique du continent. Recte a repondre a la question fondamentale de savoir quel est le meilleur moyen d'atteindre ce resultatn

7« A cet egard, il y a lieu Co rappeler riae jucqu^a. present, dans la plupart des pays africains, le secteur d&s produits de base a etc surtout concidere , . coinme un fournisseur de devises apportant des ressources pour le developpement, au lieu d'une serie de processus et de relations aocio-econowiques aboutissant a. la production des biens necessaires au developpement et lies a divers titres aux autres secteurc produisant les biens necessaires,

C» Le fait quo les politiques en matiere do produits de base ont presque

exclusivement pour objectif de fournir des devises ctrangeres se traduit generalement par une integration tres elevce entre ce secteur et 1'economie monrlialej ainsi

que par uns depend?.nce d'ordre commercial, financier et technologique par rapport

au moflde d.eveloppe» .

9« Hn revanche? les politiques en matiere de produits de base, sans negliger bien entendu les aspects lids aux devises etran^eres devraient insister Gur la production de biens susceptibles de satisfaire les besoins huniains et correspondre aux strategies de developpement axees sur l:autosuffisance et 1Eintegration du.

secteur des produits de base avec les autres secteurs de lveconomie nationale, ainsi que dans une certaine raeaure, au detachement des econoraies des pays industria lises en faveur d"une liaison au sein de la cous-rcgion ou de la region»

10. La notion dsautosuffisance collective est axee sur le renforceriient des liens entre les pays d'une sous-region "ou d'une region, visant a la fois a- atteindre en coiamun la satisfaction des besoins._ materiels de la population ds la. zone donnee et ' a traiter d'une maniere collective avec les autres regions du inonde* II convient .;

egalement d1observer, qu'un. element indispensable de la mise en application d'une politique d'autosuff isance est la necessito ds assurer que les tiiodeles en place

de production, de distribution, de concommation d'accur.iulation (epargne) sur le

plan social et de relations exterieures qui peuvent parfois s'ecarter de ladite politique soient redefinis et reorganises coiiime il convient c

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11. II ne fait aucun doute que la realisation de 1*integration sous-regionale ou regionale et de 1'autonomie collective n'eet guere possible sane le secteur des produits de baseo Dans ce secteur, la transformation peut permettre d'ameliorer

l'autosuffisance sur le plc,n sous-regional, la concoinmation et I1 integration sous-

regionaless par la promotion de la complementarity d1economies juxtaposees et des echanges k l'interieur des aouG-regions et entre celles-ci, de meme que de reduire la dependance et la vulnerabilite a l'egard de l'exterieur* L'existence de

liaisons entre ie secteur des produits de base et les autres secteurs de l'economie cpntribue a creer de nouvelles activites liees a I'autonomie collective, facilitant ainsi l'integration en amont.

l.^t,.. Les possibilitcs de produire. en commun des intrants pour le necteur des produits de base a l'intention des marches sous-regionaux ou regionaux afin de

remplacer les importations, dependent d&ne une large mesure de la correction de ia

formulation et de la mise en oeuvre de politiques en natiere de produits.de base

>par les pays africains0 Le nombre et la yaleur des produits de base qui entrent en jeu dans lee echanges intra-africaina ne sont pas encore connus avec certitude .

du..fait de I'iRiportanQe du coinmercQ_. noh comptabilise (fraude) o II est clair

toutefois que le potentiel des .echanges intra-africains est loin d'etre negligeable, comme on pourra le constater r. la lecture de la section V du present document..

II est tout aussi clair que le aeveloppenent des echanges intra—africains, que ce soit a 1*echelon sous-regional ou au niveau u continent africain? a partir du secteur des produits de base, et le tfaitement de certains produits de base contribuerait largement a la promotion dfun developpement economique national,

i * regional dans^l'optique de 1'aUtonomie et de laautosuffisance.

13w_ Comme on l*a deja dit, le lien le pluc evic^enc entre une approche forK3ee

"sUr Xsautocuffinance et une politique en matiere de produits-de base serait

de tenter de consommer le groc de ces produitc localenent ou au niveau sous-regional en organisant la distribution en fonction des beeoins effectifso II convient de noter que plus la transformation an aval ect developpee, plus elle tend vers la consommation des produits de base brute au niveau local ou sous-regional.; scion ses caracteristiques raaterielles et techniques, le produit de base est a un moment

donne consomme dsune maniere productive par la transformation et la fabrication,

m&ne s'il n'a pas neeessairernent atteint son emploi final, Cependant, ineme a des

niveaux relativement bas, la transformation pourrait avoir une incidence sensible

en augmentant 1'integration de 1'economic et en reduisant la vulnerabilite a.

l'egard de 1'exterieur^ Uh autre apport possible de la transformation aux

strategies d'autosuffisance pourrait etre le developpement de produits nouveaux a partir des produitc primaires de baee inclus dans le processus et l'expansion

de l'economie locale, L'etude sur le sucre etablie par D.K,N Alleyne l/ continet

des exemples de complexes industriels possibles fondes sur le secteur "du sucre, allant de la production de betail et de produits laitiers au moyen de sucre de canne et melasse en tant qu'intrants de base a l'utilisation de la bagasse - transformee - comme raateriau de construction et a la production d'alcool pour 1'alimentation de moteurs0

1/ -D«H,N Alleyene, The International Sugar Ireiustry and the Third World,

document No* 9 du Third World Forum0

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III. STRUCTURE TjU SECTSUR DKG PROJUITG !jE BASE

14.: -'■ Le secteur rles produits de base peut generalement se repartir dans les pays africains entre deux cous-secteurs; le sous-secteur commercialise,

caracterise par les activites d1exportation et le sous-oecteur de subsistence,

caracterise par la paysannerie. iJans le secteur dea produits de base commercialises, les principaux agents de 1'activite economique vont des agriculteurs africains

mal organises et Rial equipes a des societes transnationales bien organicecs qui s'occupent d'extraire et d'exporter toute une serie de produits mineraux et aussi aux offices de commercialisation,

15. Du fait de son orientation vers l^xterieur et de la recherche de deviseo etrangeres par les gouvernements africains, le sous-secteur dec produits de bace comraercialises est' devenu dominant et interecse cl'une maniere tres active le secteur prive aussi bien que le aecteur public. JJans ce souc-secteur, une tres large part du volume total dec investissements a ete consacree a la production et a I1exportation drun ou deux produite de base, par les pays africainc, vers les

pays developpes a economie de marche. Le tableau 1 ci-apres illustre la dependance bien connue qui en resulte des economies africaines par rapport a un nombre reduit

de produits de base. '

Tableau 1

Dependance de certains pays africains par rapport aux exportations de produits de base Pourcentage du

Pays Produits de base total dec exportationa

2ambie Cuivre . 94/- . ,-

Haurice ,Gucre 9-t;

Gambie ■ Arachide et d'Uuile d'e.rachide ?37}

Hauritanie lanerai de fer 77^

Burundi Cafe 1%-

Zai're Cuivre • CJ/j ' ■

Ghana Cacao 62J.

Soudan Coton . . £j£.

Congo Bois d'oeuvre 57/-*

Sthiopie Cafe 53r

Egypte Coton 47r

Haute-Volta Coton . h?A

Liberia Hinerai de fer 73/- Caoutchouc

Sao Toae-et-Principe Cacao * 7# Cafe ()

Namibie Cuivre 63' Plomb (26?,) %

Ougaoda ■ ' .Cafe . . 59,' Coton . (20^) 79%

Rwanda Cafe 57/ Stain ,(l9f) 1&% x

Malawi Tabac *0/- The (2^) 62J

Togo Phosphates 33/ Cacao (35fO Cafe 86%

Source ! L*N. Rangaraaan, Commodity Conflicts, (London Crieam Helm, 197?) p«°0 a /3

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Arachide

Mineral de fer Plomb

Manganese

Viande et produits a base de viande Huxle de palrae Phosphate

Caoutchouc 3ucre The

Bois d'oeuvre Etain

Tabac Zinc

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16 • Les pourcentages des exportations par pays indiquent 1 ■ importance pour lesdits pays de3 exportations de produits de base, non settlement du point de vue des recettes en devises etrangeres, maic egalement sous l'angle de 1'activite de production et des relations exterieures avec le reste du monde* Par e;:emple, les exportations de petrole representent une part tres elevens des exportations totales du Nigeria, de la Libye et de l'Angola. Selon la Banque' mondiale, les exportations de petrole representent actuellement pas moins de 43,5 P« 100 des exportations totales de l'Afrique sub-saharienne, la part du Nigeria e'tant evaluee a. 95*5 p» 100, Dans le secteur des produits de base commercialises, des produits tels que : *

Bananes Bauxite Chrome Cacao Cafe

Cuivre Coton

sont a. I'origine de certaihes des principales activites des secteurs de 1'exportation de nombre de pays africains.

17 • Si I1 on veut analyser le processus du developpement economique de l'Afrique, il faut tenir conq>te du role que joue le secteur des produits de base et1 accoitler une attention particuliere a la partie du sou3-secteur des produits de base

commercialises qui produit dec bienc dfexportation destines aux pays industrialises.

Parmi les questions cruciales qui se posent a cet egard, on peut citer : • Dans quelle mesure les effprtc deployes, au point de vue dec ressources humaihes et des f onds se pre"tant aux investissenents, pour chaque produit de base ou groupe de produits de base contribuent-ils au developpement economique du ou des pays interesses ? Comment In. picduction de produits ,de bace facilite-t-elle le

developpemont d'un systerae economique integre a l"echelon national ou sous-regional ' lc» Dans le sous-secteur des produits de base commercialises, certains sont

produits et echanges a l?interieur d'un pays donne ou d'une sous-region donnee*

Dans le cas ou ces produits de base sont consommes a l'interieur des frontieres politiques d'un pays, il importe de definir lo role qu'ils jouent dans la promotion du developpement economique.,Les produits de base qui appartiennent a cette categoric se retrouvent dans la plupart des cas dans le panier de, la menagere0 On trouve dans cette categorie le mais, la viande et les produits a base.de viande, le riz, les

haricots, le poisson (surtout seche ou frais). La plupart de3 marclies nationaux

af ricains produisent et consomment le lait de me*me que la viande de chevre et de mouton« Pour des raisons deja mentionnees, il ne fait aucun doute que la

transforniation de ces produits contribue oouvent ou est capable de contribuer au developpement economique de l'Afriqueo

19» L'autre sous-secteur des produits de base que lfon retrouve dans la quasi-totalite, cinon dans la totalite des pays africains, eet le sous-secteur des produits de base de subsistance domine par des agriculteuro dont les activites economiques sont le plus souvent coupees des xonea d*importation et dfexportation«

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Ghaque paysan s'efforce de produire suffisamment de nourriture pour sa famille.

La gamme de cultures et d'animaux produits est tree limitee et le processus de production est axe sur dec techniques traditionnelles et non scientifiques.

20. . /Ju fait que les activites de ce sous-secteur sont limitees a. la production

de produits de base alimentairec (vegetaux et anintaux) et a cause du bac niveau

de la productivite, il n'est pas integre aux autres secteurs economiqueGj si bien que ca contribution au developperaent econoraique n'est pas optimalisee; eh outres

qu'il ne contribue pas de fagon notables a I1integration economise sous-regionale et

ne facilite pas les echangec commerciaux intra-africains. Ge sous-secteur des

produits de base coincide en fait avec le secteur rural caracterise pai la

pauvrete et le sous-developpement• Bien entendu, il ne faut pas oublier que certains des problemes du developpement rural resultent directement de la negligence dont fait l'objet et secteur des produits de base. En derniere analyse, un mauvais developpement de 1fagriculture correspond a une production insuffisante de

produits de base, laquelle constitue un "frein au developpement d1infrastructures d'appui telleo que routes, installations de stockage et services de transport,

21. En fait, le developpement des pays africains devrait reposer cur la

production de produits de base visant a. satisfaire les besoins interieurs (nationaux;

sous-regionaux ou regionaux) ainci que les besoinc exterieurso Une telle etrategie s'appuie dans toute la saesure du possible sur la trancfornation des produitc de base bruts aux fins de consoramation locale et d1exportation vers les pays voisins.

HeYie une trancforraation axee sur l'exportation pourrait §tre introduite afin de maximaliser les liens locaux et de stimuler la croissance d^utres cecteurs de I1economic En d'autres termes, le secteur dea produits de base peut et doit servir de raoyen d'introduire l'autonomie collective dans les zones ruraleo, ainsi

que de promouvoir le developpement econoraique. i.ialheureuseraent, cfest rarenient

le cas» Ainsi par exenple, dans de nbnibreux pays africains, les cereales tel^es que le maxs doivent etre transportee dans les zones urbaines ou les minoteries sont installees, apres quoi la farine est transportee dans les zones rurales, ce qui a pour effet de priver cellec-ci des activites productrices de valeur ajoutee suscitees par la transformation.

22. Ainci, la structure du secteur des proc-uits de base dans la plupart des pays africains exige une transformation radicale visant a etablir un lien net entre les objectify globau;; du developperaent et les activites de ce cectcur.

Tant que leo produits de base seront produits hors d'une politique pertinente clairement definie et qu'ils ne seront pas relies a des voies clairemsnt etablies de developpement et de croissance economises, la contribution du secteur des produitc de base au developpoiiient economique et social risquera de rester i sinon entierement negative.

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IV. ECKANGES CO^-iEHCIAlK ET DEVELOPPEMEm1 ECOm.CIQUE jE L'AFRIQUE

23» La part du commerce africain dans les echanges mondiaux est tree faible,

passant de 3>"5 P« 100 a. 4,70 P» 100 des echanges nondiaux au cours de la periode

1970-1979* Comrae l'indique le tableau 2, lee expectations de llAfrique representent un pourcentage des exportations mondiales relativement plus eleve que le

pourcentage des importations de l'Afrique par rapport aux importations mondiales pour la periode 1973-1979- La croissa.nce .annuelle moyenne de I1ensemble dec echanges mondiaux a ete de 17,3 p. 100 pour ladite periode, au cours de laquelle les echanges globaux c!e llAfrique ont represents 10,5 p. 100; en ce qui concerne les pays cl'Amerique latine en developpement, la croissance annuelle moyenne a ete

d1environ 20,3 p. 100 pour la m&me periode, Les importations de l'Afrique sont

passees de 3,7 P» 100 dec importations mondiales en 1970 a 4 p. 100 en 1979, la part des exportations de l'Afrique demeurant superieure a 4 P» 100 au cours c-e la periode consideree. Ces chiffres ne nous renseignent guere sur les incidences des echanges comiaerciaux sur le developpement economique, a ceci pres que les recettes en devises etrangeres qui staient superieures a la facture des importations en

1970 etaient considerablenient reduites en 1979 et suffisaient tout juste a. financer

les importations en 197^> coiraae on peut lc voir au tableau 2«

24* Comme on l'a cleja indique, la structure des exportations de produits

de base a une influence directe sur le developpement economique de llAfrique.

Comme I1indique le tableau 3, le continent africain a ete un importateur net de produits de base entrant dans les categories ci-apres :

CTCI CTCI

(0

(2 CTCI (3)

l) aliment et betail sur pice!, boissons et tabac;

4) luatieres premieres (a l'exclusion des combustibles)

plus huilec et graisses anini&les et vegetales luineraux, combustibles et matieres apparentees

25- ^ Parmi ces trois categories, les excellents reexportations les plus importants ont ete enregistres pour les mineraux, combustibles etc., les excedents les plus fai les concernant 1'alimentation et le betail sur pied. Toutefois, sur dix grou- pes de produits de base, le continent africain a ete exportateur net de produits de "base que 1'on ne retrouve que da.ns trois groupes et un importateur net de cine groupes (voir tableau 3). II est en outre, particulierement interessant de noter cue les categories dans lesoruelles le continent africain est exportateur net se composent essentiellement de matieres premieres ou de produits semi-manufactures.

En ce qui concerne les cine categories restantes (produits chimiques, machines, materiel de transport, produits manufactures, autres produits manufactures et biens non classes par types), le continent africain a ete importateur net au cours de la periode envisaged. Les excedents les plus importants d'importations ont eU enregistres, dans l'ordre, dans les produits manufactures de base, les

«n^,v,o« .+ ^WHI a* transport. les oroduits chimicrues et biens manufactures

1 1

o

-J J-.J ;—p l-j

O O CD

3

o Tro

(11)

fenminionsdedollarsde00 T) Totaldeeechangesmondiaux surscourantesenmillionsdedollars Etats-Unis) itions^portation;? LOO 500 500 500 iOO 300 '.00 )00 )00

200 314 372 517 768 788 896 1018 1175 1

000 100 300 900 900 000 500 500 800

Total 574100 642400 755900 1048500 1542600 1589000 1806900 2O63400 2382500 3010700

^changesafricains

(Valeurs courantes en millions de

dedollarsdesTitats-Unis) 11020 12640 13880 18170 28420 37960 38510 48100 %900 60620

580 OOC 21 39530 35170 4256O 49020 45810 65820

2^>600 25640 ?9200 39760 67950 73130 81070 97120 102710 126440

Partdesschangesafricainsdane lesexchangesmon- '■■di-aux:(en^) ImportationsImportationsTotalImportations 3,74

3,85

3;61 3;43 3,66 3,73 A,2.? 4,61 4,71 4.0

4,49 4,13 4,11 4,16 5,.14 4,45 4,74 4,79 4/

Total 4,11 > 4,71 4,31 4s20 lensueldestatistioue.OrgsnisationdesNationsUnies,Vol.Fo.2,fcvrier1981.

(12)

L97O

CTCI

(en millions de dollars des Utats-Unis)

Ibcpor-Impor- ta-ta- tionstione

19721974 ISxpor-Impor-Sxpor- tionstionstions

1976 Impor- tionstions 3070192831864892516552486088

1977 Impor-E&por-Impor- ta-ta-ta- tionstionstionc 645981377423

ta.- 2440632288015-155879145348791983A9940084T 198318515482375661410796 4070 145 68

667 1164 6338

6 294 2 778 23 260 3 125 26 865 3 6?5 30 794 3 850 ?7

I892563 114117363322734 124194853313456 1142^4p>024983

2 400 3 855 2 087 8 254 3 803 9 905 2 97C 12 606 3 140 1£ 089 3 1/

122101481314796321183870542634413563?4974776257707440\ ?imbabwe. senttableaunecorrespondpasaceluicuifiguredansletableau1,acauseessentiellementde lecgdernier.Leschiffresportantparticulierementsurlesimportations(fBo."b.)sontsujets raisemblablementplusbas,aprescorrection,cu'ilsn'apparaissenticie isti-ruesde1»OM-juin1978,juillet1980. NationsUnies-1979-

(13)

Page 10

V, IES ECHAtfOSS 2TTTRA-AFRICATFS TCT L?<J SECTOR DI& raODTIITr ]>] BABE

?6, Ainsi ru'il est expos-.' dans le Plan cl' action, lo doveloppement de la region

africaine appelle la transformation radicale d'un certain nombre de secteurs, et notamment celui des a'chan^es, Les structures dee- ochangen ' ui nont esrentielle- roent orientces vers 1'er rtieur doivent cbsolument etre raodifiees afin de les orienter vers 1'intjrieur, c'est-a-dire vers les marches africainp, de facon rue le potential dss ech^rges irtr >-afrioains puisse etre entieremant e-ploito et cue I1 on puisse tirer parti de sa contribution sensible oventuelle au developpement

oconorairue*

27» L'exploitation du potentiel des ^changes intra-africains sera fonction notam-- ment de la mesure dans lac.uelle les gouvernenients, les producteurs et toutes les institutions commerciales africaines s'eng'ageront a definir l^s produits de case se pretant a un cchange entre pays africains, einsi oue des efforts mi seront deployis pour orienter effectivement leur production et les activity commerciales

vers les marches -.fricains- L?existence de differences prodondes entre, d'une part, la denwnde et la conFormnation et, d'autre part, 1'offre et la production dans chacun des marches nationau-: on sous-regionaux pour certains produit^ de "base indicuo a 1: evidence 1'existence possible d'e^codents e^portaliles ou de doficienccs dn la production cue d'autres pays africains ou d'r.utres sous-regions rlu continent pour- raient exploiter. Tbutefois, pour conMer le fosse separant la demande et 1'offre dans un pays ou une rsous-rogion d'Afrirue par les echanges, les producteurs devraient

accroitre leur production et, sans aucun doutef leur productivite, en ce <^ui concerne oes r/roduits do base particuliers,. Cola exif-e le developpement d' infrastructures plus

efficaces de transports et de communications, ainsi cue 1'amelioration des reseaux de commercialisation, De cette maniere, le ^ecteur des produits de hase pourrait

devenir un instrument efficace de promotion, non ceulement des 5changes intra-africaim

mis 'Ipalement du 'Vfiveloppement cconoroicue du continent.

^ l^expanuion des ^charges intra-africginp repose sur l»at)titude des

pavs a organiser et a gorer la trinrforaation des matieros premieres pour les

rU^trihuer dane la region, Cependant5 si l«on vent produire'des produits manufac ture pour assurer 1'ichange intra-afriotvin desdits produits, il importe rue les producteurs actnelr et possibles connairsent les conditions du marcho de la region, D'ou la n;tcensite imp^rieuse de drvelopper des services d'information

commerciale ax;'s sur les echanges intrp-afri

°?^ Le tableau 4 prosente un ochantillonnage des importations et exportation de certains produits oi;i entrent goneralement d^ns In. cat^gorie des aliments et

Kitail sur pied, L'exccdent des importations par rapport aux exportation?- pour In. periode 1976-1<?78 reflete un accroissement de la demande concernant la plupart de ces produits de base. On trouve Cgalement dans ce tableau les deficits

globs.ur. des echanges africains et les e::ccdents pour certains produits de base, Ainsri par oxemple, en 19f65 les importations de viandes en boite ont dspasse

les exportation;-, de 17^55 millions de dollars des ?tats-Unis: une annee plus tardj les importations dipasraient loir, exportation^ <Je 45,879 rnillionr; do

dollars et en 1978S les importations reprcsentaient 58.652 millions de dollars de p3us cue les exportation?.,. Felon les estimations de la FAf> pour 1973 1f, les

1/ Annuaire du commerce - FAO, l""(^. Vol. 32,

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plus grands exportatevrs de conserves de viande etaient le Kenya, le Zimbabwe, la Republioue-Unie de Tanzanie, Madagascar, I'THhiopie, le Swaziland et la Somalie* Le gros de ces exportation ctait destine aux marches europeens, tandis cue d'autres pays africains importaiont des conserves de viande d'^urope, d'Anwricue du Sud et de Fouvelle-Zelande.

30, Le tableau 4 montre egalement one le continent africain o, ete un importateur net de saucisses et de viande conditionnee et en conserves, Des pays tels cue 1'Angola, le Botswana, l'ffthiopie, le Soudan. Madagascar, le Tchad, le Kenya? le Swaziland et le Zimbabwe sont parmi les pl"<" sros exportateurs o'e viandes fraiches,

refrigeree et congelee (boeuf, veau? mouton, pore, et volaille). J■■'■'■ potentiel

des ©changes-intra-africains de viandes est onorme, a cause notamment de I'impor- tance relative de la population bovine, ovine, caprine, porcine et avicole; cela tient egalement a 1'accroissement de la domande en viandes fraiohes, en produits de transformation de la vi^nde, cela a cause de la hausse du pouvoir dfacha,t dans nombre de pays africains et enfin, des difficultes de plus en plus graves en matiere de commercialisation dans lee marchos traditionnels de 1'Europe et de la concurrence serree des autres regions h lacruelle se heurte la viande africaine au Moyen-Orient.

31 Des produits tels oue le beurres le fromage et le lait caills, le lait condense en poudre et frais et les oeufs non transform^ cui proviennent danc une tres large mesure du betail offrent des possibilitoo de dcveloppement danr le cadre dee

echanges intra-africains. Le continent est exportateur net de produits de base tels rue tomates fraiches, oranges, mandarines, bananes, cafe vert et torrefies, graines de cacao, tabacs non manufactures, arachide et huile d'arachide, etco, comme l'indicue le tableau 4, Les principaux exportateurs africains de tomates fraiches sont le Maroc et I'Tdgypte, Bien oue les tomates fraiches soient exportees a 1'etranger, la majo- rite des pays africains importent der-; produits dorives de la tornate tels oue la puroe ou le jus*

32. En ce rui concerne I1exportation de fruits et legumes en boiteo ou en bouteil- les vers la Cr^.7 la Cote d'lvoire =t le Kenya, nui bc'necicient du libre acces au mo.rche de la C^A. en application de la Convention de Lome, sont les principaux fournisseurs, surtout d'anajias, Le J'Taroc exporte vers la Prance et la Republinue foderale d'AllemagnS, tandis rue la Tunisie e:cporte des legumes en boites, surtout vers 1'Europe, Les importations africaines d'huile de graines de coton sont

environ ?.O fois superieures aux export ;,tions. Le commerce intra-af ric^.in de l'huile de graines de coton est dominc par le Soudan en tant ru'exportateur, et par l'Sgypte en tant -u'importateur. Dans la mesure ou la demande de l'Africue

en l'huile de graines do coton est largement satisfaite par les importations venant de I'ext6rieur de la rogion, il semble aie la production a.it un vrxte potentiel, de

meme rue la diversification, surtout en R^publi' ue-Unie de Tennanie, en Ouganda, au Mo?.amMcue et en Angola, si los echanges intra-africpins sont utilises comme

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Tableau4- africainsendedollarsdes3tats-Unis)

O Importa tionsExporta-

19771978

Balancecommerciale(exporta tion--importation 197619771973 Importa- tionsExporta- tionsImporta tionsImporta tions rigeree, ou 3P3Ci-(012)

(014)

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470 789 540

77 2 33

395 590 885

268 6

65

257 144

87?

88 2 20

760 573 873

3434166?347-9507 otam- tion-(014,2)58851759238294

9028 70507 14752

2765

11 855

126

■2197 -17655 -5707

-179497 3571 45006 8944

!74069 6265 58652 \A626

(014,9)

(001,1) (001,2) poudre, (022) (023) 1:: 04S?

' 046)

alent1

45 115 47 428 112 53 17 227 761 253 192

535 070 972 424 All 342 412 124 297 037 866

31 116 64 3 1 15 3 94 20

016 705 930 39^. 683 114 530 480 104 240 499

56 202 82 504 114 70 31 255 1716 541 209

613 608 312 987 325 510 530

985

58O 191 822

19 127 79 1 1 11 5 71 19

336 373

989

924 859 545 523 727 485 134 310

55 256 63 601 182 56 300 2155 833 "271

735 066 2?1 142 395 746

855

245 796 217 592

11 153 130 3 2 15 6 55 5?

191 953 997 860 778 201 273 990 828 028 779

-14 1 16 -425 -110 -16 -211 -1758 -158 -172

519 635

958

030 728 228 882 644 823 79V 367

-37 -75 2 -503 -112 -31 -244 -1711 470 -198

27V 235 323 063 965 007 258 057 51?

-Ad -102 67 -597 -179 -84 -56 -2148 -778 -211

5/M 113 706 282 617 582 965 813

(16)

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-13,, Une fois de plus, il apparait c<u»il existe im vaste potentiel pour les echan£es intra-africain& d'un certain nombre de produits de base du type produits petrochimiquos lourds, produits pharmaceutirues, engrais divers (phosphates, super phosphates, ammonium, etc) bois et caoutchouc, "bauxite et produits a base

d'aluminium, produito a "base de cuivre, gas et produits plastioues tels cue sacs, conduites, "batteries et materiel de conditionnement, produits en fer et en acier, cuirs et produits en cuir, machines agricoles telles oue charrues, herses,

socs circuiaires, Tsatteuses, etc., produits a "base de sine et d'otain, ruincaillerie.

4 lono- terme, il ne fait aucun doute rrue la production d'un certain nombre de ces produits de "base et leur mise sur le marche, non seulement dans le cadre d'echanges avee les pays voisins, mais egalement avec d'autres pays du continent africam, a.

condition rue les services de transport le permettent, contrihueraii; largement a la promotion d'une croicsance et d'un doveloppement economirues autonomes et

auto-entretenus en Afrioue=

M-. A court et a mover, termes, les perspectives d'une telle expansion des echanges intra-africains5 semblent suffisamment bonnes, a condition ru'elle soit fondee su-r ur certain nombre de produits de base- II s'agit de proBuits a base de viandes,

de l'huile vegctale, du poisson et des produits de transformation du poisson - essen-

tiellement poisson en boites et Bocho, chaussures de fabrication locale et peu couteuses ('"babouches) t textiles de coton a "bon marcho, poudre de lait, jus de mangues, mangues en tranches, puree'de tomates, cuirs et peanx, fromage, ananas

en boite et jus d*ananasc

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VI., RESUME ET CONCLUSIONS

35, II est certain aue la question des relations entre le secteur des produits de "base et le dcveloppement economioue global dane les pays africains du point de vue d'une strategie de developpement fondee cur l'autonomie collective appelle une nouvelle approche des directives generales types generalement ovocuees au cours du debat actuel sur le developpement, II devrait egalement etre "bien etabli aue 1'etablissement de relations solides entre le secteur des produits de base et le developpement economirue global des pays africains recuiert une transformation radicale des systernes cconomioues en place. II en resulte ou'il faudra inevitablement resoudre certains problemes tres difficiles, du moins dans les premiers temps, Quoi ou'il en soit, compte tenu du rythme actuel du^develop- pement economicue et du niveau de vulnerability economirue cree par la dependance viB_a-viE de 1'exterieur, le nombre des options oui s'offrent a la region afri- caine dans son ensemble et aux pays pris separementT en particulier, semble tres limite. L'une de ces options est l'emploi systematicue et bien planifie du secteur des produits de base en 1'utilisant comme fondement de la promotion des echanges intra-africains et du developpement aconomioueB

~>>6, En outret la mise en oeuvre d'une strate^ie d'autosuffisance exige certaines modifications fondamentales dans 1'organisation et 1•orientation de la production, de la distribution et de 1?accumulation ("opargne), Les donnees dont on dispose semblent indiruer aue le secteur des produits de base, dans la majorite des pays africains, doit etre restructure de fa5on a faciliter la realisation des activites de develop pement definies, Cette necessite tient en particulier au fait r:ue la politirue en matiere de produits de base est generalement definie dans le cadre de strategies de dcveloppement visant essentiellement un ajustement plus favorable de l'economie n^-tionale, au lieu de rechercher des voies et moyens specifinues pour reduire la dopendance vis-a-vis du monde industrialise0

37. Cette revision en profondeur de la politique en matiere de produits de base nui est necessaire exige une recherche scrieuse des relations entre le secteur des produits de base et les strategies plus gRnerales du developpement socio- economirue. II importe de considerer le secteur des produits de base comme l'une des plus importantes bases possibles du dcveloppe.nent economic"ue, dans la mesure ou les echanges intra-africains seraient utilises a.u maximum comme une

strategie de developpement des competences en matiere dfidentification, d'extraction et de transformation des matieres premieres agricoles et minerales existant locale- ment <.

38. Enfin, la promotion des echanges intra-africains fondes sur le secteur des produits de base devrait etre envisggee comme un moyen permettant de progresser dans la voie de la transformation et de 1'industrialisation fondle sur les

ressources et de favoriser la cooperation sociale et economiaue entre pays africains.

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