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Academic year: 2022

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Texte intégral

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La violence n'attire que la violence. Les guerres sont déclenchées par la violence. Mais la Mort peut être un repos paisible. Seuls les initiateur de la violence souffrent dans la mort. Une seule créature est autorisée à la

distribuer, et une punition est infligée à ceux qui se croient posséder ce pouvoir, une punition qui les mènera là où seul le diable exerce son pouvoir....

Chapitre 2 : Correction et explications

La boue recouvrant tout son corps, Bridgess vit, impuissante, celle qu'elle avait cru être sa victime s'en aller sans la moindre égratignure. Non, cette fille n'était pas normale.

Elle dégageait une force incroyable compte tenu de son âge et présentait encore moins de sensibilité que Bridgess. Elle cachait forcément un secret, il devait y avoir une explication logique. Bridgess s'était battue avec des filles bien plus costauds que celle qui venait de

l'envoyer dans trois flaques de boues différentes en quelques minutes, ne récoltant même pas des éclaboussures.

– Bridgess, hasarda Maelys, sa va ?

– A ton avis, mollusque ? Une fille vient de m'envoyer, moi, dans la boue sans que je puisse le lui faire payer, et tu me demandes si sa va !? Je rêve !

– C'est que, tu vas t'énerver, mais j'ai cru un moment qu'elle allait vraiment te tuer.

– Vraiment ?

Elle était inquiète à présent.

– Oui, affirma Lyz. Lorsque nous avons tenté de l'attaquer, j'ai parfaitement perçu ce qu'elle a fait. En nous voyant arriver, elle s'est crispée et sa main à un instant cherché la poche de son sweet.

– Comme si elle avait une arme pour nous égorger toute les deux avant d'en finir avec toi, Bridgess.

– Et puis là, elle a sauté juste avant qu'on ne la percute ! C'était incroyable ! C'est allé vachement vite en plus : j'ai percuté Maelys et je suis tombée en arrière. Quand j'ai réussi à la retrouver, elle fonçait sur toi.

– Et son regard était encore plus bizarre qu'avant, il était....comment dire...

– Féroce ? – Oui.

– Bridgess ?

Elle ne bougeait pas. Elle venait seulement de comprendre que cette fille aurait très bien pu la tuer sans même s'essouffler. Des millions de questions se bousculaient dans sa tête, et aucune n'avait de réponse. Les paroles qu'elle avait prononcées avant leur affrontement revinrent à la surface de son esprit '' Il se peut que ton coeur ne batte plus demain....ça

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m'arrangerais que tu partes et que tu ne reviennes jamais....Vraiment dommage ''Cela ne voulait rien dire. Cette fille lui avait dit qu'elle était capable de la tuer, mais son ton avait était calme, comme si elle lui proposait une ballade au bord de l'eau, et juste après, sur le même ton de conversation, elle avait affirmer qu'elle ne voulait plus la voir. Si elle le voulait vraiment, pourquoi ne l'avait-elle pas tuée ?

Elle sursauta quand Lyz la secoua. Les élèves étaient sortis de leur cachette et échangeaient les gains et les pertes de leurs paris.

– c'est bon. Rentrez chez vous, j'ai une dernière chose à faire.

– Tu ne vas quand même pas retourner te battre avec cette fille ! – Non Mae'. Dit moi plutôt où elle est partie et depuis quand.

– Tu es folle tu ne....

– Répond moi !

– Bien. Elle est partie il y a … cinq minute vers l'ancienne zone industrielle qui servait d'entrepôt avant d'être laissée à l'abandon. Elle doit surement se rendre chez elle, dans le lotissement qui se trouve de l'autre côté. C'est d'ailleurs bizarre qu'elle y aille à pied...

– Merci ! La coupa Bridgess, et surtout, ne me suivez pas, compris ?!

Sans attendre de réponse, elle fila dans la direction que lui avait indiqué Maelys. Elle devait absolument savoir qui était vraiment cette fille, et la suivre lui semblait être sa meilleure option, vu qu'aucun registre ne contenait son nom.

****

Elle arriva rapidement à l'ancienne zone industrielle et aperçut sans mal la jeune fille.

Elle marchait lentement sur le côté droit de la route, longeant les entrepôts abandonnés.

Bridgess ralentit le pas et la suivit discrètement. Elle remarqua alors que Cygne avait un main dans la poche droite de son sweat. Lyz et Maelys avaient raison, elle devait avoir quelque chose de louche dans cette poche.

Elle oublia ses réflexions lorsque la fille bifurqua soudain entre les entrepôts, et elle se mit à courir pour la rattraper, mais lorsqu'elle arriva à l'endroit où sa rivale s'était

engouffrée, elle ne vit personne. Ecoutant attentivement, elle perçu alors le son de pas

précipités qui résonnaient, loin vers sa droite. Son instinct lui criait de faire demi-tour, mais elle refusait de s'avouer vaincue une fois de plus face à ce monstre, et elle s'élança vers le bâtiment. Elle dut slalomer entre les grandes caisses, les hangars, et les autres entrepôts pour arriver à destination. Alors qu'elle contournait un dernier bâtiment, des coups de feux retentirent, suivi par un cri d'agonie qui firent frissonner la jeune fille. Se plaquant contre le mur, elle jeta un coup d'œil au bâtiment.

Il s'agissait des anciens bureaux. L'immense construction s'élevait sur deux étages et sa façade était revêtue de vitres translucides. La double porte en verre et féraille était entre- ouverte, et elle vit un homme, habillé en noir, un revolver à la main, foncer vers celle-ci.

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Retenant son souffle, Bridgess se plaqua le plus qu'elle pu contre le mur et observa avec des yeux angoissé la scène devant elle. A l'intérieur, d'autres coups de feu retentirent. L'homme ouvrit en grand la porte d'entrée et s'apprêta à faire feux, lorsqu'il fu devancer par

quelqu'un à l'intérieur et tomba en arrière, mort avant d'avoir touché terre.

Horrifiée, Bridgess étudia les alentours et vit d'autres hommes dans le même uniforme, et armés jusqu'aux dents, qui couraient le long des passerelles extérieures. Il devaient surement...traquer quelqu'un ou quelque chose à l'intérieur du bâtiment. Certains entraient, d'autres criaient des ordres, et d'autres encore tiraient à travers les rares fenêtres ouvertes.

Soudain, l'une d'elle se brisa sous l'impact d'une balle qui percuta l'un des deux hommes qui se tenaient près à entrer par la porte à côté d'eux. Il trébucha en arrière et failli faire basculer son acolyte en tombant sur le dos. Celui-ci se retourna vivement vers les restes de la grande vitre, mais celle-ci vola en éclat. Quelqu'un avait foncé dedans pour percuter l'homme qui bascula dans le vide en hurlant. L'étrange personnage pointa son arme sur lui et un nouveau coup de feu retenti. Avant d'avoir dégringolé tous les étages, l'homme poussa un dernier cri étouffé en recevant la balle.

Relevant les yeux, Bridgess tenta d'identifier celui ou celle qui avait tué les deux hommes si rapidement. D'après ce qu'elle pu voir, il s'agissait d'une fille...une jeune fille d'à peu près son âge. Elle ne put pas poursuivre son examen, car déjà les autres ''combattants'' en noir qui se trouvaient sur les passerelles accourraient. La fille fit feu et reparti à

l'intérieur après avoir éliminer un des hommes.

Bridgess n'en revenait pas. '' Ça ne peut pas être elle ! Je doit m'être cogné la tête ! On envoi jamais une délégation entière pour tuer quelqu'un et ça m'étonnerai qu'une personne sensée décide d'attaquer autant d'homme...je dois rêver.... ''. Puis, décidant que quitte à rêver, autant agir de façon irrationnelle. Il n'y avait plus d'homme sur les passerelles extérieures, tous étaient rentrés se jeter dans la course-poursuite (Bridgess pouvaient voir leurs ombres se déplacer et parfois tomber à travers les vitres encore intactes.). Elle couru donc aussi vite que possible jusqu'au bâtiment, ignorant les battements affolés de son cœur.

Elle se plaqua contre le mur et jeta un coup d'œil par la porte. Elle donnait sur l'ancien hall, une vaste pièce avec les restes d'un comptoir d'accueil au centre. La pièce devait occuper la moitié de la surface au sol. Le mur du fond partait du rez-de-chaussé et s'élevait jusqu'au plafond. En levant les yeux Bridgess remarqua qu'elle pouvait apercevoir le premier et le deuxième étage du bâtiment. Des couloirs donnant sur le vide d'un côté,

menaient aux bureaux et aux différentes administrations de l'établissement. Certaines portes avaient basculés de leur gonds et étaient tombée au rez-de-chaussé en passant par dessus les barrières.

Les coups de feu, qui lui avaient semblé lointains quelques minutes plutôt, semblaient se rapprocher à présent, mais pas au même niveau qu'elle, plutôt au premier, et elle se

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rendit compte que, toute à son observation, elle était rentrée dans le vaste hall abandonné.

En se répétant qu'elle était vraiment folle, elle longea le mur de droite en direction des escaliers de fer qui menaient à l'étage supérieur, mais des bruits de pas résonnant au dessus d'elle la paralysèrent dans son mouvement.

En face d'elle, dans le couloir ouvert du premier, un homme pointait son arme sur elle.

Elle ferma les yeux en attendant le coup, mais celui-ci ne vint pas de là où elle l'attendait, mais d'au-dessus d'elle, sur le couloir, et donc, pile en face de l'homme qui bascula par dessus bord et s'écrasa mollement sur le sol. La personne qui l'avait tué ne s'attarda pas (Bridgess doutait même du fait qu'elle se soit arrêtée pour viser) et elle repartit en direction de la deuxième partie du bâtiment, qui avait du servir d'ateliers.

Se demandant si elle pouvait trouver un endroit à l'abri des coups de feu pour observer la ''bataille'', elle balaya la grande salle du regard, et tomba sur le cadavre de l'homme en face d'elle. Poussée par la curiosité, elle s'approcha et fut paralysée de stupeur.

La peau de l'homme était d'un gris clair légèrement bleu, mais ce n'était pas le plus étonnant. Il … n'avait pas de bouche. Son visage était lisse, et l'endroit qu'aurait du occuper la bouche était remplacé par un...une sorte de creux. Son front était dépourvu de sourcils et Bridgess eu du mal à distinguer les paupières, car le seul élément ''normal'' de se visage était bien ses yeux qui, encore ouvert, avaient une étrange teinte rouge pâle. Ses vêtements

étaient fait de toile fine et légère d'un noir profond, il portait des bottes tout aussi fines, mais en cuir.

Désormais persuadée qu'elle rêvait, Bridgess se précipita vers les escaliers de fer en colimaçon et suivi le bruit des détonation.

****

Le nombre d'assaillants avait fortement diminué lorsque Bridgess arriva sur le palier supérieur, du côté de l'affrontement, et il réduit encore lorsque deux hommes qui l'avaient repérée furent abattus par Cygne, qu'elle reconnu cette fois sans peine.

Elle se déplaçait avec souplesse et agilité entre ses adversaires, leur envoyant des coups dans l'estomac, leur fauchant les jambes, frappant le dos. Elle les dépassait, s'éloignait

d'environ un mètre, et en abattait le plus possibles avant qu'ils ne se ressaisissent et repartait aussitôt à l'attaque, effectuant des allers et venues mortels.

Les ''hommes'' semblaient avoir du mal à s'adapter, mais au bout du quatrième

passage (ils avaient encore diminués de moitié), ils réussirent à encercler la jeune fille blonde, qui s'immobilisa à son tour. Dans un même mouvement synchronisé, ils levèrent leurs

armes...mais deux d'entre eux firent une erreur : positionnés de part et d'autre de leur cible, ils tirèrent en même temps. Cygne se baissa et se remit en mouvement lorsque les deux hommes furent frappés de la balle de l'autre. Aussitôt, leur compatriotes ouvrirent le feu.

Les prenant au dépourvu, elle lâcha son arme et se précipita vers l'homme le plus proche

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d'elle. Croyant sa dernière heure arrivée, il se mit à tirer autant que possible, mais ne parvint pas à toucher sa cible, qui arriva vite sur lui alors qu'il tirait encore, complètement déboussolé. Cygne se redressa et pivota en empoignant fermement le poignet de son

adversaire, le dirigeant comme une marionnettiste. Quatre hommes s'écroulèrent. Elle pivota avec une force incroyable cependant que les tirs reprenaient. Elle fit basculer l'homme qu'elle tenait toujours fermement en l'exposant aux tirs de ses compagnons, qui cette fois-ci ne ratèrent pas la (mauvaise) cible.

Cygne lâcha le corps dépourvu de vie et s'élança de nouveau...

Il ne restait que trois hommes. Ils ne bougeaient presque pas et semblaient abandonner, car ils tiraient à une cadence moins rapide qu'au début de l'affrontement. Cygne slalomait entre eux, mais ne distribuait plus des coups de poings ou de coudes, se contentant d'éviter les balles.

Rapidement, l'un de ses adversaires eut besoin de recharger, il plongea donc

précipitamment la main dans sa poche, mais Cygne lui arracha la revolver qu'il ne tenait plus qu'à une main, et il fut projeté en arrière. La jeune fille rechargea l'arme avec ses

propres munitions (mais qu'y avait-il encore dans ses fichues poches ?!) et en moins de deux secondes, les deux hommes s'écroulèrent.

Derrière elle cependant, le dernier ''survivant'' se relevait, un poignard à la main. Il s'élança à une vitesse époustouflante et abattit sa lame...dans le vide. Cygne avait esquivé le coup en se baissant, et l'homme, déséquilibré, trébucha. La jeune fille se leva et empoigna fermement le poignard, l'arrachant de la main de son adversaire. Celui-ci se retourna vivement...et s'immobilisa presque aussitôt, un poignard planté au milieu de la poitrine.

Bridgess était pétrifiée. Comment une telle chose pouvait-elle exister ? Qui était vraiment cette fille ? Et ces hommes ? Et elle, elle allait faire quoi ? Partir en courant ? Impossible, ses jambes ne bougeaient pas, et puis, elle aurait raconté quoi ? '' Elle a tuée une vingtaine d'hommes à elle seule en moins de temps qu'il ne faut pour le dire '' ? Non... Et puis après tout, elle allait surement se réveiller dans son lit, sa mère lui crierait dessus pour les vêtements sales et le fait que ses amies avaient dut la ramener. Oui, elle allait se

réveiller...

– Tu es restée...

Non, pas cette voix trop calme ! Trop vraie ! Non ! – Ils t'ont coupé la langue ou quoi ?

Trop calme, trop calme !

– Tsss... toi qui parlait si bien tout à l'heure, te voilà tremblante et muette maintenant ! C'est plus simple de parler, mais plus les gens parlent, moins ils sont courageux devant plus forts qu'eux...ou moins bavard.

– Qui....qui est-tu au juste ? Personne n'est capable de tuer autant de monde comme ça...et pourquoi ils t'ont attaqués d'abord ? Pourquoi, hein ? C'est vrai que je n'aime

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pas les gens peu bavard, mais toi c'est encore pire ! Tu parles peu, et quand ça arrive, tu parles pour ne rien dire ! A t'entendre, on dirait que tuer est une activité anodine ! – Peut être...mais ai-je tort ?

– Ce n'est pas le problème !

Bridgess criait à présent, et sa voix, résonnant dans le grand espace vide, lui donnait

confiance. Après tout, dans l'histoire, c'était bien à elle de tirer les réponses, de dévoiler au grand jour le monstre avec qui elle parlait...

– Il vaut mieux que tu ne connaisses pas le vrai problème...

– Vraiment ? Tu ne m'aides pas là...

– Ce n'est pas mon but...

Ah, un terrain praticable ! Maintenant que le sujet était lancé, Bridgess pourrait aisément lui soutirer les informations qu'elle voulait...plus peut être !

– Et c'est quoi ton but alors ?

– Je t'ai dit qu'il valait mieux que tu ne connaisses pas le vrai problème.

– Donc le problème concerne ton but, j'ai raison ?

Pas de réponse. Juste ce regard vide et exaspérant... Il allait falloir trouver mieux...'' Jouons le bluff... ''

– Ok, donc c'est bien ça !

Cette fois, Cygne '' réagit ''. Poussant un soupir, elle se mit à marcher en direction de la porte juste derrière elle. Ne voulant pas laisser échapper sa proie, Bridgess se précipitat derrière elle.

– Si tu crois que tu vas m'échapper aussi facilement, tu te trompes lourdement petite ! Je ne te lâcherai pas tant que je ne serais pas satisfaite !

– Je t'aurais prévenue...

Elle avait répondu sans même s'arrêter ou la regarder...

– Les mises en gardes, je les écoute rarement ! – Tu devrais.

– On ne parle pas de moi !

Ce que le calme pouvait être énervant ! – C'est toi qui veux parler, pas moi.

– Et bien je vais te faire parler, moi ! Il me semble que tu me doit des explications. Tu en connait beaucoup toi, des gens capables de faire comme toi ?

– Non, aucun.

– Moi non plus tu vois, alors j'aimerai assez que tu me dises qui tu es vraiment ! A part dans les films, très peu de gens se font attaquer par autant d'hommes bizarres et généralement, dans les films, ils ne s'en sortent pas seuls !

– On est pas dans un films.

– C'est ce que je dit. Tu as une explication ?

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– Non.

– Menteuse ! N'essaie pas de me cacher quoique ce soit ! Qui es-tu ?

Cygne s'arrêta. Se forçant au calme, Bridgess attendit la réponse. Celle-ci tarda à venir, mais vint...

– Cygne Noir.

– Mais ça ne veut rien dire ça ! – Je crois que si, au contraire.

– Explique-toi !

– Tu l'auras voulu : le problème, c'est que je ne sais pas. (elle se remit à avancer). Ça fait un an que je suis ici. Et je ne sais toujours pas.

– C'est impossible, tes parents ont du...

– Je n'en ai pas.

– Mais...les registres disent que...

– Oui, mais ils ne disent pas que je suis le Cygne Noir.

– Mais comment tu sais que tu es ce truc ? T'es pas un animal...quoique pour massacrer les gens et parler peu...

– Tu as peut être raison. Mais comme je te l'ai dit, mes souvenirs ne remonte qu'à mon arrivée ici il y a un an, et la seule chose que je sais, c'est que je suis le Cygne Noir.

– Et ces hommes ?

– Cela fait trois fois qu'ils m'attendent à la zone industrielle. Ils sont arrivés en petit nombre la première fois, puis ils sont devenus plus nombreux. Ils voulaient quelque chose, une relique je crois.

– Et tu les as tous tué ? – Oui.

– Mais comment tu as appris à te battre ?

– Je ne sais pas. Ou du moins, je ne le sais plus. De même que j'ai toujours eu ce revolver sur moi, et je n'ai jamais manqué de munitions. J'ai du apprendre un jour, oui, mais il y a plus d'un an.

Les deux jeunes filles arrivaient maintenant aux lotissements où (normalement) vivait Cygne...Cependant, Bridgess n'était pas prête de rennoncer : depuis le temps qu'elle voulait de l'action !

– Tu devrais rentrer chez toi...conseilla Cygne, toujours impassible.

– Bah ! Que je rentre dans un mois ou ce soir, ma mère me servira le même discours ! De plus, y a bien trop de truc bizarres avec toi, c'est bien plus simpa.

– Je ne vois pas tellement ce qu'il y a de ''simpa'' chez moi...

– Moi si : je suis certaine que si on trouve le...la...le machin que cherchaient ces hommes, on trouvera pleins d'explications !

– Tu as trop lu de livres de sciences fiction....

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– Et toi, tu mériterais d'en être l'héroïne ! – …

– Tu ne veux pas savoir qui tu es ? Demanda-t-elle, malicieuse.

– Parce que tu le sais, toi ?

– Mais on a une piste en or ! On peut trouver cette chose, et sinon, on fait un interrogatoire aux fous qui veulent te tuer !

– Ben teh ! Et tu vas t'y prendre comment, hein ?

– Mets y un peu du tiens ! Cherchons d'abord avec ce qu'on a sous la main.

– D'accord, alors, c'est quoi pour toi, une relique ? – Heu...un truc qu'on met au musée ?

– Et c'est à moi que tu demande de faire des effort.

Réponse toujours aussi plate...

– Bon, sa va hein ! T'as pas un truc de valeur ? Style bijoux incrusté de pierres précieuses et d'un certain âge ?

– …

– Hé ho ! Tu m'écoutes ? – Oui...

– Oui tu m'écoutes ou oui tu as trouvé ?

– J'ai bien une '' relique '', si c'est ce que tu as décrit...viens chez moi, je vais te la montrer...

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