SECURITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES DES BATIMENTS PUBLICS AU BENIN :

(1)

Superviseur :

M. NASSARA Luc, Enseignant à l’EPAC.

………

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

&&&&&&&&&&&&&&&

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

&&&&&&&&&&&&&&&

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

&&&&&&&&&&&&&&&

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE

PROFESSIONNELLE

OPTION : Sciences et Techniques Industrielles SPECIALITE : Génie-Electrique

THEME :

Soutenu par :

AGBAMAHOU Carmel

ANNEE ACADEMIQUE: 2017 -2018

SECURITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES DES BATIMENTS PUBLICS AU BENIN : CAS DE LA MAIRIE DE LA COMMUNE

D’AGBANGNIZOUN.

Tuteur de stage :

Coffi André SOGBOSSI, Chef du

Service des Expertises et Etudes.

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UAC/EPAC/CAP/GE-2018 Carmel AGBAMAHOU a

SOMMAIRE

(3)

SOMMAIRE

SOMMARE………..

DEDICACE……….……….

REMERCIEMENTS……….………

LISTE DES ABREVIATIONS ………..………..

LISTE DES TABLEAUX……….………

LISTE DES ANNEXES………...……….

LISTE DES PHOTOS………...………

RESUME………..………

INTRODUCTION GENERALE………..………

PREMIERE PARTIE………...……….

PREMIERE PARTIE/ PRESENTATION DE L’AGENCE CONTRELEC ET DEROULEMENT DU STAGE………

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’AGENCE CONTRELEC………..……….

CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE………..

1. AU SERVICE EXPERTISE………...…………..

2. AU SERVICE CONTROLE OBLIGATOIRE……….

DEUXIEME PARTIE :……….…………

DEUXIEME PARTIE : THEME DE FIN D’ETUDE……….……….

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PROBLEMATIQUE……….

METHODOLOGIE ET CAHIER DE CHARGES…...………

RESULTATS ATTENDUS ……….

CHAPITRE 3 : CADRE DE L’INTERVENTION………..………

I. PRESENTATION DE LA MAIRIE ET DE SON ALIMENTATION EN ENERGIE ELECTRIQUE………..….

II. PERSONNES RENCONTREES………...

III. ANOMALIES DE FONCTIONNEMENT SIGNALEES OU CONSTATEES …….

CHAPITRE 4 : ETAT DES LIEUX ……….

I. CONTROLE GENERAL DE CONFORMITE DES INSTALLIONS

ELECTRIQUES INTERIEURES ………

II. BILAN DE PUISSANCE……….

CHAPITRE 5 : ANALYSE DE L’ETAT DES LIEUX ET EXIGENCES NORMATIVES LIEES AUX BATIMENTS ……….

I. ANALYSE DE L’ETAT DES LIEUX ………....

II. EXIGENCES NORMATIVES LIEES AUX BATIMENTS ………...

CHAPITRE 6 : RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES……….

I. PROPOSITIONS DE MESURES A METTRE EN ŒUVRE EN VUE D’EVITER LES ANOMALIES DE FONCTIONNEMENT………...

A. GUIDE DE CONFORMITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES AUX NORMES DE SECURITE :………...

(5)

II. QUELQUES CONSEILS D’ECONOMIE D’ENERGIE DANS LES BATIMENTS PUBLICS………..

CONCLUSION GENERALE………...

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE………

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DEDICACES

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A :

- Mon Père Billet AGBAMAHOU, « Dah GBEMANOU B O HLINXWE»

qui m’a instruit, éduqué et soutenu en toute circonstance de la vie ; que l’Eternel vous prête oreilles. Recevez ce travail comme signe de reconnaissance ;

- Ma Mère Marcelline AGNAHOUNDA. Vous qui m’avez toujours aidé et consolé dans mes douleurs et peines quotidiennes, soyez en remerciée ;

- Mes épouses Yvonne DEGUENON et Léonie ALIHONOU, pour votre sens d’abnégation, de persévérance et de soutien indéfectibles.

Recevez ici, chacune, ce travail pour prix de votre respectif amour irréprochable.

- Tous mes enfants, que ceci soit un évident exemple pour vous notifier que l’on ne finit pas d’étudier tant que l’on ait encore le souffle aux poumons. Que Dieu vous protège ;

- Mes frères et sœurs pour vos divers encouragements et assistances.

Que Dieu nous unisse davantage ;

- Mes oncles et tantes. Recevez de ce travail le fruit de vos conseils

Carmel AGBAMAHOU

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REMERCIEMENTS

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Je tiens tout d’abord à rendre grâce à :

 L’Eternel, le Père Tout Puissant pour tout ce qu’Il fait pour moi ; Je remercie ensuite ;

 Le Professeur Mohamed M. SOUMANOU, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ;

 Le Professeur Christophe AWANTO, Chef du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) ;

 Monsieur Luc NASSARA, pour sa disponibilité de superviseur dans ce travail, ses apports et conseils à la réalisation de ce document ;

 Tous nos Enseignants qui ont su nous donné un enseignement de qualité tout au long de notre cursus ;

 Monsieur Mohamed-Masmoudi SAIZONOU, Directeur Général de l’Agence CONTRELEC ;

 Monsieur Coffi André SOGBOSSI, chef du Service Expertise et Etudes à l’Agence CONTRELEC et qui a dirigé ce travail ;

 Messieurs Pascal Zansou DEGBEGNI et Judicaël Z. Lié AGBANGLANON respectueusement l’ex et l’actuel Directeur du Suivi-Evaluation, de la Sensibilisation et de la Formation (DSESF) de l’Agence CONTRELEC ;

 Monsieur Apollinaire DOSSOU, Technicien à l’Agence CONTRELEC ;

 Tous les ami(e)s et collègues qui m’ont accompagné dans ce travail ;

Que l’Eternel vous rende au centuple tous vos bienfaits.

Carmel AGBAMAHOU

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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

BATIMENT A : Bâtiment central en face de l’entrée principale

BATIMENT B : Bâtiment abritant le Commissariat de la Police Républicaine.

BATIMENT C : Bâtiment abritant le Service de l’Etat Civil.

BATIMENT D : Nouveau Bâtiment (RDC+1) abritant le Secrétariat Général de la Mairie..

CONTRELEC : Contrôle des Installations Electriques Intérieures.

CSAF : Chef du Service des Affaires Financières.

NF C 15 100 : Norme Française de Conformité.

SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique..

TBTS : Très Basse Tension de Sécurité.

TD : Tableau Divisionnaire.

TGBT : Tableau Général Basse tension.

KVA: Kilo-Volt-Ampère KW: Kilo-watts

mm² : millimètre carré

DDR : Disjoncteur différentiel à courant résiduel P : Puissance active

S : Puissance Apparente Cos : Cosinus.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°01 : Organigramme de l’Agence CONTRELEC (Page 09) Tableau N°02 : valeurs des prises de terre de la Mairie (Page 12)

Tableau N°03 : valeur de la mesure d’isolement des IEI de l’arrondissement de GOLO- DJIGBE (Page 15)

Tableau N°04 : Tableau récapitulatif des frais de contrôle obligatoire (Page 19)

Tableau N°05 : Caractéristiques des différents compteurs posés dans l’enceinte de la Mairie.

(Page 35).

Tableau N°06 : Valeurs moyennes des tensions mesurées. (Page 39).

Tableau N°07 : récapitulatif du bilan de puissance de la Mairie (Page 51).

Tableau N°08 : Valeurs de la résistance maximale de la prise de terre Rm suivant les locaux et les sensibilités des disjoncteurs différentiels. (Page 55).

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LISTE DES PHOTOS

PHOTO N° 01 : Siège de la Direction Générale de l’Agence CONTRELEC (Page 06)

PHOTO N° 02 : Mesure de la résistance de terre à l’usine de brasserie de SEKOU. (Page 12).

PHOTO N° 03 : Illustration du non-respect du code des couleurs au Lycée des Jeunes Filles de NATITINGOU. (Page 13).

PHOTO N° 04 : Boîte de dérivation trop remplie de conducteurs actifs et laissée ouverte au Lycée des Jeunes Filles de NATITINGOU. (Page 13).

PHOTO N° 05 : Boîtier de prise de courant utilisé comme boîte de dérivation (Page 13) PHOTO N° 06 : Câbles mal rangés et connexions hors boîte de dérivation. (Page 14).

PHOTO N° 07 : Mesure de la continuité sur le site de l’arrondissement de GOLO-DJIGBE avec l’équipe de CONTRELEC (Antenne Atlantique). (Page 16).

PHOTO N° 08: Conducteurs nus accessibles et mal rangés au Centre Marial Catholique d’ALLADA dans un coffret. (Page 16).

PHOTO N° 09 : Carte géographique de la commune d’AGBANGNIZOUN. (Page 33).

PHOTO N° 10 : Entrée de la Mairie et son enseigne lumineuse (Page 34).

PHOTO N° 11 : Nouveau Bâtiment (Bâtiment D). (Page 34).

PHOTO N° 12 : Luminaire décollé du plafond et laissé branlant. (Page 37).

PHOTO N°13 : Etat du Parc des Compteurs de la Mairie. (Page 37).

PHOTO N° 14 : Boîte de dérivation ouverte dans une zone humide. (Page 37).

PHOTO N° 15 : Tableau divisionnaire bourré de fils conducteurs et autres. (Page 41).

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PHOTO N°16 : Coffret bourré d’éléments électriques (Page 41) PHOTO N°17 : Coffret vidé de son contenu (Page 44)

PHOTO N°18 : Connexions en ligne dans des boîtiers (Page 44) PHOTO N°19 : Connexions hors boîtier de prise de courant (Page 45) PHOTO N°20 : Connexions hors boîtier d’interrupteur (Page 45)

PHOTO N° 21 : Barrette de coupure de la résistance de terre du Bâtiment A. (Page 46).

PHOTO N° 22 : Barrette de coupure de la résistance de terre du Bâtiment D. (Page 46).

PHOTO N° 23 : Barrette de coupure de la résistance de terre du Bâtiment B. (Page 46).

PHOTO N° 24 : Barrette de coupure de la résistance de terre du Bâtiment C. (Page 47).

PHOTO N°25 : Prise de courant sans borne de terre (Page 47)

PHOTO N° 26 : Prise de courant vétuste et sans borne de terre (Page 47)

PHOTOS N°27 et 28 : Illustration du non-respect du code des couleurs au niveau des Bâtiments A et C (Page49)

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE N°1 : Exemplaire des fiches de rapport de contrôle

ANNEXE N°2 : Exemplaire des fiches d’informations d’identification ANNEXE N°2 : Exemplaire des fiches de non-conformité

.

(15)

RESUME

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RESUME

Les rapports de contrôle et d’expertise de l’Agence CONTRELEC de 2002 à 2017, soient quinze années durant, ont révélé qu’au Bénin, les installations électriques des bâtiments en général et en particulier des bâtiments publics ne respectent pas les prescriptions techniques en vigueur en l’occurrence la Norme NF 15 100, ce qui occasionne de multiples accidents d’origine électrique.

Les différentes perturbations sont non seulement liées à la qualité de la tension fournie par le distributeur d’énergie (la Société Béninoise d’Energie Electrique, ’’SBEE’’), mais aussi à la nature des différents dispositifs intervenant dans ces installations. Nous pouvons citer entre autres, l’absence de mémoire électrique pouvant faciliter les opérations de dépannage, la multiplication à foison des compteurs électriques, les cas de court-circuit ou surcharges, les défauts d’isolement, les variations de tension, les harmoniques et leurs cortèges de perturbations, les coupures intempestives du courant dues à des pannes diverses, les surtensions transitoires d’origine atmosphériques, la qualité douteuse des organes de protection, le non-respect en général des principes cardinaux et des prescriptions techniques en matières de sécurité des personnes et des biens… etc.

A cela s’ajoute le niveau limité de connaissances de certains électriciens ou techniciens opérant dans ces bâtiments, d’une part et d’autre part l’ignorance des services matériels ou logistiques de ces sites publics qui au lieu d’avoir recours à l’expertise des structures ou services compétents pour les études de dimensionnement, de contrôle et des réalisations, préfèrent solliciter une main d’œuvre moins chère et non qualifiée.

Cette situation ne garantit pas la fiabilité de l’énergie et occasionne par voie de conséquence des défaillances au niveau des équipements électriques (ordinateurs, luminaires, climatiseurs,

(17)

convertisseurs statiques…etc.) puis à coup sûre perturbe le déroulement des activités de la structure ou de l’organisme.

Aussi, retrouve-t-on par endroits des équipements énergivores tels des luminaires, climatiseurs, réfrigérateurs…dont l’acquisition ne tient compte d’aucun principe d’efficacité énergétique, ce qui explique les lourdes factures d’électricité fréquemment enregistrées.

Tout ceci constitue un souci majeur lorsqu’on sait que la disponibilité d’une électricité sécurisée pour les usagers ainsi que la réduction des factures énergétiques permettront la compétitivité et la performance de notre administration ; gage d’un développement socio- économique durable.

C’est dans cette optique que s’inscrit le présent thème : « SECURITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES DES BATIMENTS PUBLICS AU BENIN : CAS DE LA MAIRIE DE LA COMMUNE D’AGBANGNIZOUN».

Le présent rapport vise, à partir d’un cas, à faire l’état des lieux des installations électriques intérieures des bâtiments publics, à diagnostiquer et à identifier les différents aspects de non- conformité et de proposer des solutions préventives et correctives.

Ainsi, ce rapport est développé en deux parties conformément au règlement pédagogique en vigueur à l’Ecole Polytechnique Abomey-Calavi (EPAC). La première partie présente la structure d’accueil et le déroulement du stage. La deuxième partie aborde le thème de fin d’études.

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UAC/EPAC/CAP/GE-2018 Carmel AGBAMAHOU 1

INTRODUCTION

GENERALE

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INTRODUCTION GENERALE

L’administration publique béninoise enregistre fréquemment des incendies d’origine électrique et des problèmes de fourniture en continu d’énergie électrique de qualité. Ces dysfonctionnements sont en grande partie des causes de la lourdeur administrative à laquelle les usagers de ces administrations sont très souvent confrontés.

Les installations électriques mal conçues, mal réalisées et/ou mal entretenues sont dans la plupart des cas, les causes des incendies dans les bâtiments en général et ceux de nos administrations en particulier et participent aussi à la dégradation de la qualité de l’énergie électrique qui alimente lesdites administrations.

Le présent travail de fin d’Etude se propose, de ressortir les anomalies de fonctionnement contenues dans les installations électriques intérieures des administrations publiques en général au Bénin et le cas de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN en particulier et de contribuer à les remédier.

Ensuite, nous avons retenu des stratégies en vue d’une gestion rationnelle des installations électriques et avons fait des remarques.

Enfin nous avons à juste titre adressé des recommandations aux autorités

compétentes du Conseil Communal de la commune d’AGBANGNIZOUN dans

le but d’une mise en conformité de l’installation électrique de cette Mairie.

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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’AGENCE CONTRELEC ET DEROULEMENT DU STAGE

PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DE L’AGENCE CONTRELEC ET DEROULEMENT DU

STAGE

(21)

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’AGENCE

CONTRELEC ET DEROULEMENT DU STAGE

(22)

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’AGENCE CONTRELEC

FICHE TECHNIQUE

Raison sociale : Agence de Contrôle de Installations Electriques Intérieures (CONTRELEC).

SIGLE Usuel : CONTRELEC.

Siège Social : Akpakpa derrière la Poste PK 3 ,5 route de Porto-Novo Quartier Sodjatinmè.

Date de Création : 1998 ;

Date d’autonomisation : 22 octobre 2008.

Adresse : 01 BP : 8300 Cotonou

Tél : 21.33.05.14 / 94.01.70.00

Forme Juridique : Agence autonome sous tutelle du Ministère en charge de l’Energie.

Objet : Œuvrer au respect des prescriptions techniques relatives à la réalisation des installations électriques intérieures dans le but d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Personnel Permanent de l’Etat : 01 Personnel Contractuel de l’Etat : 20

Personnel Contractuel de CONTRELEC : 39

(23)

La Direction du Contrôle des Installations Electriques Intérieures (CONTRELEC) a été créée en 1998. Elle est devenue une Agence autonome par Décret N°2008-629 du 22 octobre 2008, portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence de contrôle des Installations Electriques Intérieures.

L’Agence CONTRELEC a pour objet d’œuvrer au respect des prescriptions techniques relatives à la réalisation des installations électriques intérieures dans le but d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

A cet effet, elle a pour missions, entre autres, de :

- Effectuer le contrôle obligatoire des installations électriques intérieures avant leur première mise sous tension ;

- Effectuer sur demande, le contrôle des installations électriques intérieures déjà mises sous tension ;

- Effectuer l’expertise des installations électriques intérieures dans le bâtiment ; PHOTO N°1 : Siège de la Direction Générale de l’Agence CONTRELEC

(24)

- Elaborer et mettre en œuvre toutes études et actions en vues du respect des normes de sécurité dans la réalisation des installations électriques intérieures ;

- Effectuer le contrôle des installations électriques intérieures pour les Immeubles de Grande Hauteur (IGH), les Unités Industrielles (UI), les Etablissements Recevant du Public (ERP) et pour les Etablissements classés dangereux.

Cette agence est placée sous la tutelle du Ministère en charge de l’Energie et a son siège à Cotonou.

L’agence CONTRELEC est dotée :

 d’un Conseil d’Administration (CA) qui est l’organe suprême de décisions et de gestion ;

 d’une Direction Générale (DG) qui est l’organe de mise en œuvre et d’exécution des décisions du Conseil d’Administration.

La Direction Générale est composée d’un Secrétariat Administratif et de trois Directions Techniques qui sont :

 La Direction du Contrôle, des Expertises et des Etudes (DCEE) ;

 La Direction du Suivi-Evaluation, de la sensibilisation et de la Formation (DSESF) ;

 La Direction de l’Administration et des Finances (DAF).

La Direction du Contrôle, des Expertises et d’Etudes (DCEE) a pour attributions, entre autres :

- Effectuer les contrôles obligatoires de toutes installations électriques intérieures avant- première mise sous tension ainsi que les contrôles obligatoires périodiques des

(25)

installations électriques intérieures des Immeubles de Grande Hauteur (IGH), des Etablissements Recevant du Public (ERP) et des Unités Industrielles (UI) ;

- Effectuer des expertises et des études.

La Direction du Suivi-Evaluation, de la Sensibilisation et de la Formation (DSESF) a pour attributions :

- Faire l’évaluation des contrôles ;

- Faire la programmation et suivre les activités de l’Agence CONTRELEC ;

- Initier et suivre la mise en œuvre des actions d’information, de sensibilisation et de formation.

La Direction de l’Administration et des Finances (DAF) est chargée de toutes les questions administratives, de comptabilité, de gestion du personnel, du matériel et des finances.

L’organigramme de l’Agence CONTRELEC se présente comme indiqué au Tableau N°1

TABLEAU N°01 : L’ORGANIGRAMME DE L’AGENCE CONTRELEC :

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UAC/EPAC/CAP/GE-2018 Carmel AGBAMAHOU 9 CONSEIL D’ADMINISTRATION

Service Comptabilité

et Finances

SECRETARIAT ADMINISTRATIF

SECRETARIAT PARTICULIER AUDIT INTERNE

DIRECTION GENERALE ADJOINTE

Service Ressources

Humaines

DIRECTION GENERALE

Direction du Contrôle, des Expertises et Etudes Direction de l’Administration et des Finances

Direction Suivi-Evaluation, de la Formation et de la Sensibilisation

Service Contrôle

Obligatoire Service Expertises et Etudes

Ant. Atlantique

Ant. Atakora

Ant. Borgou

Ant. Alibori

Ant. Donga

Ant. Littoral

Ant. Zou

Ant. Collines

Ant. Mono

Ant. Couffo

Ant. Ouémé

Ant. Plateau Service Budget Service

Matériel et Logistiques Service Suivi-

Evaluation

Service Formation et de la Sensibilisation

Division Caisse

Division Comptabilité

Division Matériel Division Magasin et Stocks

Ant. = Antenne

UAC/EPAC/CAP/GE-2018 Carmel AGBAMAHOU

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CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

(28)

CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

En vue de mettre en pratique les notions théoriques reçues au cours de notre formation en matière de Norme et Sécurité et de toucher du doigt la réalité du terrain, nous avons choisi faire notre stage à l’Agence CONTRELEC dont l’objet cadre avec cette étude. Cette Agence a la mission de veiller au respect des prescriptions techniques relatives à la réalisation des installations électriques intérieures dans le but d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

Elle réalise également sur demande, l’expertise des installations électriques intérieures de tout bâtiment.

Ainsi, notre stage pratique a duré de juillet à décembre 2016 et s’est déroulé au Service d’Expertise et Etudes et au Service Contrôle obligatoire.

1. AU SERVICE DES EXPERTISES ET ETUDES :

Au niveau de ce service, les expertises se font sur la demande du client. Aussi le Chef Service fait-il des propositions d’offres de service aux entreprises, structures privées et étatiques.

Ainsi, dès qu’une entreprise ou une structure est intéressée, elle envoie une demande d’expertise et une équipe est envoyée sur le terrain pour la réalisation de l’expertise des installations électriques intérieures du client.

Au cours du stage, nous avons pu participer aux expertises des installations électriques intérieures des entreprises et des bâtiments administratifs tels que : le cabinet du Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs situé à côté du Commissariat Central de Cotonou, la banque FINANCIAL-BANK sise au quartier GANHI, le Lycée des Jeunes Filles de NATITINGOU et une usine de brasserie à SEKOU dans la commune d’ALLADA.

Une fois sur le site, le chef d’équipe prend contact avec les responsables de la structure et le chargé de la maintenance électrique.

(29)

Ensuite, il donne l’ordre à son équipe de procéder à la recherche et à l’identification de :

- Compteurs électriques alimentant le site en énergie électrique;

- Tableau Général Basse Tension (TGBT), si cela existe ; - Coffrets et Tableaux Divisionnaires (TD) ;

- Prises de terres et autres.

Ensuite, les tâches sont réparties en fonction de l’ampleur du travail à abattre. Il y a généralement deux équipes pour effectuer les travaux.

La première équipe, avec le contrôleur d’installation électrique intérieure (METRIX 430D) et à l’aide des piquets de terre implantés dans le sol à des distances réglementaires de la barrette de coupure de la prise de terre ou du piquet de terre du domaine, mesure la valeur de la résistance de la prise de terre et vérifie sa continuité avec tout le matériel devant lui être connecté.

Valeurs en Ω

Bâtiment / Localisation

Observations/

Appréciations 18,5 Bâtiment A Bonne

313 Bâtiment B Mauvaise 146 Bâtiment C Mauvaise

22 Bâtiment D Bonne

PHOTO N°2 : Travaux de mesure de la valeur de la résistance de terre à la Mairie d’AGBANGNIZOUN.

Tableau N°2

:

Valeur des prises de terre

de la Mairie

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La deuxième équipe visite le tableau général basse tension et tous les tableaux divisionnaires pour reconstituer la mémoire électrique des installations et vérifier sa conformité avec le schéma existant.

Cette équipe est, en même temps, chargée de vérifier si le principe de répartition, de séparation, d’identification des circuits est respecté ainsi que le code des couleurs et sections des conducteurs.

Ces différentes vérifications se font au niveau des tableaux divisionnaires. Elles s’entendent jusqu’aux prises de courant et organes de commande installés pour la vérification des couleurs et sections des conducteurs.

Ensuite l’analyseur de réseaux électriques CA 8335 de CHAUVIN ARNOUX est posé en aval des compteurs électriques et après le groupe électrogène de secours s’il existe, dans un lieu PHOTO N°3 : Non-respect du code des

couleurs au niveau du Lycée des Jeunes Filles de NATITINGOU.

PHOTO N°4 : Boite de dérivation trop remplie avec des conducteurs actifs nus et laissée ouverte

au Lycée des Jeunes Filles de NATITINGOU.

PHOTO N°5 : Boitier de prise de courant utilisé comme boite de dérivation au Ministère en charge

des Sports.

(31)

sécurisé pendant soixante-douze(72) heures minimales, pour la mesure des paramètres électriques de l’installation tels que : la puissance consommée, la fréquence, le facteur de puissance, l’intensité du courant…etc. en vue de faire le bilan de puissance de ladite installation pour une analyse ultérieure.

L’ensemble des équipes sillonne tout le domaine pour constater d’autres anomalies à enregistrer dans l’état des lieux.

Après les travaux sur le terrain, un rapport d’expertise est élaboré. Il y est consigné l’état des lieux des installations électriques en général, l’analyse de cet état des lieux et des recommandations. Ce rapport est rédigé suivant un canevas qui peut varier selon les problèmes posés ou rencontrés sur le terrain.

2. AU SERVICE CONTROLE OBLIGATOIRE :

Ce service travaille en collaboration avec la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE).

Des équipes de trois (03) à quatre (04) agents sont responsabilisés pour le contrôle obligatoire des installations électriques intérieures avant-première mise sous tension, des habitations et édifices d’une zone territoriale donnée. Cette équipe est généralement composée de :

 Deux (02) Techniciens ;

 Un (01) Secrétaire et

 Un (01) Conducteur de Véhicule Administratif selon le cas.

PHOTO N°6 : Câbles mal rangés et connexions faites hors boîte de dérivation au Lycée des Jeunes

Filles de NATITINGOU.

(32)

Des équipes sont ainsi réparties sur toute l’étendue du territoire national et sont à pied d’œuvre, car aujourd’hui, l’Agence CONTRELEC couvre tout le territoire national à travers ses antennes régionales installées dans les douze départements du Bénin.

En ce qui concerne l’organisation du travail, un programme de contrôle de la semaine est fait le lundi et ceci en fonction des demandes de compteurs à la SBEE dans la même période.

Le programme fait, l’équipe de deux techniciens se rend sur le terrain pour contrôler les installations électriques intérieures de l’abonné identifié.

En cas de difficulté technique ou d’interprétation de résultats de contrôle, l’entraide est de mise entre les techniciens en général et ceux d’une même zone en particulier.

Pendant notre séjour à l’antenne Atlantique de l’Agence CONTRELEC, basée à Abomey- Calavi, nous avons pris part aux contrôles d’installations électriques de petits et moyens bâtiments d’abonnés de la SBEE et des sites après :

- Bureaux de l’arrondissement de GOLO-DJIGBE (Photos N°9 et N°10) ;

- Site du Centre Marial de l’Eglise Catholique sis à ALLADA (Photos N°11 à N°12) ;

Bureaux

Valeur en MΩ

Valeur admise Observations Entre conducteurs Conducteur et Terre

CA

∞

PAS DE TERRE

0,25MΩ minimale

Bon

Etat Civil

∞

^Bon

Secrétariat

∞

^Bon

Archives et

cour

∞

^Bon

Salle de

réunion

15, 381

^Bon

Couloir et

toilettes

0

^Mauvais

(court-circuit)

Tableau N°03 : Valeur de la mesure d’isolement au niveau de

l’Arrondissement de GOLO-DJIGBE

(33)

PHOTO N°07 : Travaux de mesure de continuité lors du contrôle des installations

électriques de l’arrondissement de GOLO- DJIGBE

PHOTO N° 08 : Câbles mal rangés au niveau du compteur alimentant les installations électriques du Bâtiment du Centre Marial Catholique d’ALLADA.

(34)

Au niveau de chaque site, nous remplissons une fiche intitulée « RAPPORT DE CONTROLE » qui renseigne sur les constats faits en ce qui concerne :

 La protection contre les contacts directs ;

 La protection contre les contacts indirects ;

 La protection contre les surintensités ;

 La section des conducteurs ;

 La séparation, la répartition et l’identification des circuits ;

 La traversée de la cour et/ou du jardin ;

 Autres aspects.

Un exemplaire de la fiche « RAPPORT DE CONTROLE » et les différentes fiches

« INFORMATIONS D’IDENTIFICATION » concernant les sites contrôlés avec l’équipe de CONTRELEC, Antenne de l’Atlantique se trouvent en annexe 1.

Après le contrôle sur site, une autre fiche récapitulative des conformités « FICHE DE CONFORMITE ET DE NON-CONFORMITE », autrefois remplie au bureau, est immédiatement remplie sur place et dont copie est remise au client. Pour faire ce récapitulatif, on procède de la manière suivante : Lorsque dans une rubrique de la fiche « RAPPORT DE CONTROLE », il y a au moins un signet non conforme, cela annule tous les signets conformes de ladite rubrique. Cette fiche fait donc le point de conformités constatées sur le terrain pour conclure si l’installation est conforme ou non.

Avant de partir du site contrôlé, les techniciens de CONTRELEC donnent des conseils à l’électricien du bâtiment s’il est présent et/ou au propriétaire pour améliorer les parties non conformes de l’installation et pour une utilisation rationnelle de l’électricité.

En fin de journée, un bilan des travaux exécutés sur le terrain est fait en vue d’évaluer les difficultés rencontrées dans l’exécution de ces travaux.

(35)

Par ailleurs, signalons que les frais afférents aux travaux de contrôle obligatoire sont réglementés par des actes administratifs notamment l’arrêté interministériel N°

23/MMEH/MFE/DC/SG/CTJ/CTRNE/DEN/SA du 30 avril 2002 ; confère tableau n°02.

TABLEAU N° 04 : TABLEAU RECAPITULATIF DES FRAIS AFFERANT AUX TRAVAUX DE CONTROLE OBLIGATOIRE :

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TABLEAU N°04 : FRAIS DES PRESTATIONS DE CONTROLE OBLIGATOIRE DE CONTRELEC :

GAMME DE PUISSANCE MONTANT (en F CFA)

ABONNEMENT MONOPHASE

1,1 KVA ou 05 Ampères 10.000

ABONNEMENT TRIPHASE

33 KVA ou 50 Ampères 100.000

Supérieur à 60 Ampères 100.000 + 2.000F par ampérage supplémentaire.

UAC/EPAC/CAP/GE-2018

Carmel AGBAMAHOU

(37)

CONCLUSION PARTIELLE

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CONCLUSION PARTIELLE

En conclusion, ce stage pratique a été fructueux et nous a permis de sortir des bureaux pour toucher à nouveau du doigt les réalités passionnantes du terrain. Nous avons revu avec les différentes équipes de CONTRELEC l’utilisation des appareils de mesure tels que :

Le contrôleur d’installations électriques intérieures METRIX 455D ; L’Analyseur de réseaux électrique CA 8335 de CHAUVIN ARNOUX ; Le Multimètre (Ampèremètre, Voltmètre, Fréquencemètre).

Selon le relief et les contraintes du site, l’on choisit la méthode de mesure appropriée (méthode en ligne, méthode en triangle…etc.).

C’est au cours de ce même stage que nous avons été sur le terrain de notre thème de mémoire pour l’état des lieux des installations électriques intérieures de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN dans le département du Zou.

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DEUXIEME PARTIE :

THEME DE FIN D’ETUDES .

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DEUXIEME PARTIE : THEME DE FIN D’ETUDES :

« SECURITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES DES BATIMENTS PUBLICS AU BENIN : CAS

DE LA MAIRIE DE LA COMMUNE D’AGBANGNIZOUN ».

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PROBLEMATIQUE

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PROBLEMATIQUE

Les installations électriques intérieures deviennent dangereuses avec le temps, même si elles respectent les règles de sécurité de leur époque car d’une part, elles se dégradent et d’autre part, les surcharges se multiplient. Par conséquent, elles doivent impérativement respecter les normes de sécurité des personnes et des biens à tout moment. Ces installations doivent être mises à jour conformément aux nouvelles normes après un long moment d’utilisation.

Les installations électriques intérieures des bâtiments publics sont des exemples palpables de cet état de chose avec leur cortège de compteurs électriques. Il y a des bâtiments publics qui sont anciens et même très anciens dont les installations électriques intérieures ne répondent plus aux normes parce que devenues vétustes.

Par ailleurs les différents rapports de contrôle et d’expertise de CONTRELEC sur les installations électriques intérieures des bâtiments, montrent qu’au Bénin, les installations électriques intérieures ne respectent généralement pas les normes de sécurité et particulièrement dans les bâtiments publics.

Enfin, retrouve-t-on par endroits des équipements énergivores tels les luminaires, climatiseurs, réfrigérateurs… dont l’acquisition ne tient compte d’aucun principe d’efficacité énergétique, ce qui explique les lourdes factures d’électricité fréquemment enregistrées.

Ainsi se présente le tableau qui a été la motivation de ce travail dont la finalité est de ressortir les différents problèmes, insuffisances et anomalies liés à la conception des schémas électriques, à la réalisation et à l’entretien des installations électriques intérieures de la Mairie de la Commune d’AGBANGNIZOUN et à la suite proposer des mesures correctives.

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METHODOLOGIE ET CAHIER

DE CHARGES

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METHODOLOGIE

Elle se développe en deux phases :

La première phase est consacrée à la collecte des informations sur l’état réel des installations électriques intérieures des bâtiments publics au Bénin ; la collecte des données utiles auprès de différentes structures agréées et personnes ressources exerçant dans le domaine de l’énergie électrique. Ce préalable nous a permis de rédiger la problématique et d’élaborer un plan de l’évaluation.

La deuxième phase est consacrée à l’étude de cas. Il s’agit ici de faire l’évaluation technico- normative des installations électriques intérieures de la Mairie de la Commune d’AGBANGNIZOUN.

Cette évaluation sera menée suivant un cahier de charges bien défini.

CAHIER DE CHARGES

1. Repérage des compteurs alimentant les bâtiments formant la Mairie ;

2. Identification des anomalies de fonctionnement par une enquête auprès du personnel de la Mairie;

3. Réalisation de l’état des lieux des installations électriques intérieures de la Mairie ; a. Enregistrement des tensions d’alimentation en énergie des installations ;

b. Enregistrement des autres paramètres électriques d’utilisation et de fonctionnement ;

c. Contrôle général de conformité des installations électriques intérieures ; 4. Réalisation du bilan de puissance de la Mairie.

5. Analyse de l’état des lieux et recommandations.

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6. Proposition de mesures correctives et préventives pour la conformité desdites installations aux normes et règles de sécurité en vigueur

Pour ce travail, nous avons utilisé les appareils de mesure suivants : Contrôleur d’installations électriques METRIX 435D ;

Analyseur de réseaux électriques CA 8335 de CHAUVIN ARNOUX ; Pince ampère métrique ;

Multimètre (Ampèremètre, Voltmètre, Fréquencemètre).

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RESULTATS ATTENDUS

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RESULTATS ATTENDUS

L’utilisation de l’énergie électrique nécessitant une bonne analyse des besoins, des mesures de protection et de sécurité des personnes et des biens ; il est opportun d’avoir à disposition un certain nombre d’outils aidant à l’atteinte de bons résultats :

- Réalisation et analyse de l’état des lieux et le bilan de puissance des installations électriques intérieures de la Mairie ;

- Identification des perturbations et dangers liés au non-respect des normes de sécurité des personnes et des biens ;

- Proposition de mesures correctives et préventives pour la conformité desdites installations aux normes et règles de sécurité en vigueur.

- Quelques conseils d’économie d’énergies sont donnés.

Pour conduire les travaux à l’atteinte de ces résultats, nous avons été appuyé par une équipe de l’Agence CONTRELEC conduite par Monsieur Coffi André SOGBOSSI, Chef Service Expertise et Etudes ; sous la direction de Monsieur Ferdinand Mêdéhomè, Directeur du Contrôle, des Expertises et Etudes. L’équipe est composée des Techniciens dont les noms suivent :

- Djohè Joël SEDOMON, Stagiaire à CONTRELEC ; - Bienvenu TOTIN, Agent de CONTRELEC ;

- Hermann ADINSI, Agent de CONTRELEC ; - Apollinaire DOSSOU, Agent de CONTRELEC ;

- Ange Gildas ADJOVI, Chef de l’Antenne Régionale Zou/Collines de CONTRELEC ; - Cossi G. Godefroy TCOKPODO, Chef Service Contrôle Obligatoire.

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CHAPITRE 1 :

CADRE DE L’INTERVENTION

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CHAPITRE 3 : CADRE DE L’INTERVENTION

I. PRESSENTATION DE LA MAIRIE DE LA COMMUNE D’AGBANGNIZOUN ET DE SON ALIMENTATION EN ENERGIE ELECTRIQUE.

FICHE TECHNIQUE

Raison sociale : Mairie de la Commune d’AGBANGNIZOUN.

Siège Social : Département du ZOU Ŕ BENIN/ Commune d’AGBANGNIZOUN

Adresse : Tél. : 66 21 21 01 ; BP : 02 AGBANGNIZOUN

Forme Juridique : Administration étatique décentralisée à but non lucratif

Objet et Missions: Elaboration et mise en œuvre de la politique de l’Etat à la base.

Personnel Permanant de l’Etat : 01 Personnel Contractuel de l’Etat : Néant Personnel Collectivité Locale : 31

La commune d’AGBANGNIZOUN est située dans le département du ZOU au Sud-Ouest de la commune d’Abomey et est limitée :

 Au Nord par les communes de BOHICON, d’ABOMEY et de DJIDJA ;

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 Au Sud par le fleuve COUFFO ;

 A l’Est par la commune de ZOGBODOME et

 A l’Ouest par le département du COUFFO.

PHOTO N°09 : Carte géographique de la Commune d’AGBANGNIZOUN

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PHOTO N°11 : Bâtiment D, nouvellement construit

PHOTO N°10 : Entrée de la Mairie et son enseigne lumineuse, actuellement déconnectée.

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La mairie compte un (01) bâtiment de type RDC+1 et trois (03) d’un seul niveau dont un (01) abrite le commissariat de la Police Républicaine de la ville.

Elle est alimentée en énergie électrique par des compteurs installés sur la base de contrats d’abonnement avec la société Béninoise d’ Energie Electrique (SBEE). Les données relatives à chacun de ces compteurs sont présentées dans le tableau N°3.

TABLEAU N°05 : CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS COMPTEURS POSES DANS L’ENCEINTE DE LA MAIRIE :

N° Police Type Puissance souscrite Calibre disjoncteur

Sensibilité

AGZ 0019 Triphasé 3 x 220 V / 20 – 60 A 45 A 650 mA PAGZ 1693 Triphasé 3 x 220 V / 10 – 30 A 30 A 500 mA PSAGZ 5718 Triphasé 3 x 220 V / 20 – 60 A 45 A 500 mA PAGZ 2169 Triphasé 3 x 220 V / 10 – 30 A 25 A 500 mA PSAGZ 6021 Triphasé 3 x 220 V / 10 – 30 A 15 A 500 Ma

II. PERSONNES RENCONTREES

Au cours de nos investigations, nous avons rencontré sur les lieux, les personnes ci-après :

 Monsieur Pascal Z. DOSSA: Secrétaire Général de la Mairie ;

 Monsieur Aristide GNANSOUNOU: Premier Adjoint au Maire

 Monsieur Franck HOUNLELOU : Chef du Service Domanial

 Madame Claire Y. DAGUE : Chef du Secrétariat Administratif;

 Monsieur Urbain VIGAN : Chef Service Etat-Civil;

 Monsieur Nestor AKOUEGNINOU : Conseiller Communal.

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III- ANOMALIES DE FONCTIONNEMENT SIGNALEES OU CONSTATEES

Au cours des investigations, une enquête auprès du personnel de la Mairie nous a permis de constituer les anomalies de fonctionnement ci-après :

1. Déclenchement fréquents de disjoncteurs d’abonné ;

2. Déclenchement fréquents de certains disjoncteurs magnétothermiques dans les TD ; 3. Défaillance de certains disjoncteurs de commande de climatiseurs ;

4. Déclenchement systématique des disjoncteurs d’abonné dès allumage de l’enseigne de la Mairie ce qui occasionne la mise hors tension de tout le bâtiment A. Pour cette raison, ladite enseigne a été mise hors tension

5. Sentiments de petits picotements électriques au toucher des équipements branchés.

Il a été constaté :

1. Des régulateurs de 5000 VA dans les bureaux ;

2. Un grand désordre au niveau du parc des compteurs électriques de la SBEE posés en dessous des escaliers ;

3. L’écoulement d’eau de certains climatiseurs sur une boîte de dérivation ouverte ; Les photos N°16 et N°18 illustrent respectivement l’état des compteurs et de leur raccordement aux installations et des luminaires branlants. La photo N°18 montre une boîte de dérivation ouverte dans une zone humide.

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En dehors de ces anomalies de fonctionnement, il a été constaté d’autres aspects de non- conformité mis en relief dans diverses rubriques du présent rapport.

Photo N°13 : Etat des compteurs et de leur raccordement aux installations.

Photo N°14 : montre une boîte de dérivation ouverte dans une zone humide.

PHOTO N°12 : Luminaires (réglette) décollés du muret branlants avec ses câbles d’alimentation.

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CHAPITRE 4 : ETAT DES LIEUX.

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CHAPITRE 4 : ETAT DES LIEUX

 ENREGISTREMENT DES TENSIONS D’ALIMENTATION DES

INSTALLATIONS ELECTRIQUES DE LA MAIRIE D’AGBANGNIZOUN

L’enregistrement des tensions d’alimentation des installations électriques intérieures de la Mairie a été effectué sur les (03) phases d’alimentation au niveau du compteur accessible à l’aide de l’analyseur de réseau CA8335 de CHAUVIN ARNOUX, en vue d’évaluer la fluctuation de cette tension. Cet enregistrement a été réalisé le 15 février 2018 de 12h10 à 13h10 avec une période de 20 secondes. Il en ressort les mesures de tensions consignées dans le tableau N°04.

TABLEAU N°06 : VALEURS MOYENNES DES TENSIONS MESUREES.

Lignes

Valeur moyennes en Volts :

Triphasé Monophasé

Phase 1 383,636667 223,192

Phase 2 380,707 223,608

Phase 3 385,238 206,983

Il ressort des mesures effectuées que la tension sur l’une des phases présente des variations remarquables de part et d’autre de la valeur nominale de la tension de fonctionnement des équipements électriques.

La valeur ainsi obtenue sur cette phase n’est pas compatible à la tension de référence qui est de 230 Volts avec une variation de +/- 10% (exigée par les normes en vigueur).

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I. CONTROLE GENERAL DE CONFORMITE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTERIEURES

1. Tableau de répartition :

Au cours des investigations, aucun schéma électrique ne nous a été montré. La mémoire électrique des installations électriques intérieures a alors été reconstituée conformément à ce qui existait lors de la réalisation de cette étude.

Il a été constaté que les installations électriques intérieures de la Mairie d’AGBANGNIZOUN sont réalisées en encastré, en apparent et sous moulures.

Le quatrième bâtiment (nouveau bâtiment D) de type RDC+1 dispose d’une mémoire électrique plus ou moins constituée.

2. Séparation et identification des circuits

Sur ce plan, les installations électriques intérieures de la Mairie d’AGBANGNIZOUN présentent une particularité. Il y a des parties alimentées par deux compteurs, le circuit lumière sur le compteur et les circuits prises de courant et climatisation sur un autre compteur ou les circuits lumières et prise de courant sur un compteur et le circuit climatisation sur un autre ou encore, sur un même compteur, les circuits lumière, prise de courant et climatisation sont confondus.

De ce faite, les principes de séparation et d’identification des circuits ne sont pas respectés dans les installations électriques intérieures de la Mairie d’AGBANGNIZOUN. Seul le nouveau bâtiment (bâtiment D), respecte ce principe par endroits bien que ses coffrets sont bourrés et trop remplis.

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Il est à noter, lorsque nous observons généralement les installations électriques intérieures des bâtiments administratifs de notre pays, que ces principes ne sont presque toujours pas respectés.

3. Protection contre les courts-circuits et les surcharges

Les organes de protection contre les courts-circuits et les surcharges sont disposés au niveau de sept (07) coffrets dont quatre sont au niveau du nouveau bâtiment. Ces coffrets se présentent comme suit :

 Coffret RDC (Bâtiment D ; Aile droite)

Il est situé dans le couloir des Conseillers Communaux et renferme vingt-quatre (24) disjoncteurs magnétothermiques dont :

 Douze (12) disjoncteurs de calibre 16 Ampères chacun dont un (01) bipolaire et onze (11) unipolaires avec sectionnement du neutre (Disjonction Phase Neutre ou DPN) destinés à assurer le protection des circuits de lumière et de prises de courant des bureaux situés au RDC, aile droite ;

 Quatre (04) disjoncteurs tétra polaires avec sectionnement de neutre de calibre 40 Ampères destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation des climatiseurs ;

 Six (06) disjoncteurs unipolaires sans sectionnement de neutre de calibre 20 Ampères destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation des prise de courant ;

PHOTOS N°15 et N°16 illustrent respectivement le bourrage de TGBT et de coffret au niveau du bâtiment D

PHOTO N°15

PHOTO N°16

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 Deux (02) Disjoncteur Phase Neutre (DPN) de calibre 32 Ampères destiné à assurer la protection deux circuits non identifiés.

 Coffret RDC (Bâtiment D, aile gauche)

Il est situé au rez-de-chaussée en passant par les escaliers dans le couloir des Conseillers Communaux et à côté du bureau des Collaborateurs du Chef Service des Affaires Domaniales et renferme vingt-cinq (25) disjoncteurs magnétothermiques dont :

 Douze (12) Disjoncteurs Phase Neutre (DPN) de calibre 15 Ampères destinés à assurer la protection des circuits de lumière de ladite aile ;

 Huit (08) Disjoncteurs Phase Neutre (DPN) de calibre 20 Ampères destinés à assurer la protection des circuits de prises de courant ;

 Quatre (04) disjoncteurs unipolaire sans sectionnement de neutre dont un (01) de calibre 50 Ampères et trois (03) de 40 Ampères chacun, tous destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation de climatiseurs non encore installés ;

 Un (01) Disjoncteurs Phase Neutre (DPN) de calibre 20 Ampères mis en réserve.

 Coffret RDC+1 (Bâtiment D – Côté SG)

Il est situé dans le couloir menant au bureau du SG et à côté du secrétariat SG. Il renferme six (06) disjoncteurs magnétothermiques dont :

 Un (01) Disjoncteur Phase Neutre (DPN) de calibre 20 Ampères destiné à assurer la protection des circuits de lumière et de prise de courant ;

 Cinq (05) disjoncteurs unipolaires sans sectionnement de neutre de calibre 20 Ampères destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation des climatiseurs.

 Coffret RDC+1 (Bâtiment D- Côté bureau du Maire)

Il est situé à côté des escaliers menant au premier étage et renferme quatorze (14) disjonctions magnétothermiques dont :

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 Un (01) disjoncteur tétra-polaire de calibre 50 Ampères constituant la protection de tête des circuits de climatiseurs ;

 Cinq (05) disjoncteurs unipolaires sans sectionnement de neutre de calibre 20 Ampères destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation des climatiseurs ;

 Trois (03) disjoncteurs unipolaires sana sectionnement de neutre de calibre respectif 16, 25 et 32 Ampères, tous destinés à assurer la protection des circuits d’alimentation des climatiseurs ;

 Cinq (05) disjoncteurs bipolaires dont deux (02) de calibre 10 Ampères et trois (03) de calibre 16 Ampères destinés à assurer la protection des circuits de lumière et de prises de courant.

 Coffret du Bâtiment A (Bâtiment Central)

Il est situé à l’entrée du Secrétariat Etat-Civil et renferme onze (11) disjoncteurs magnétothermiques et un disjoncteur différentiel :

 Un (01) disjoncteur tétra-polaire de calibre 60 Ampères constituant la protection de tête de circuit de climatiseurs ;

 Cinq (05) disjoncteurs unipolaires sans sectionnement de neutre dont deux (02) de calibre 20 Ampères non raccordés, deux (02) de calibre 25 Ampères et un (01) de calibre 32 Ampères destinés à assurer la protection des circuits de climatiseurs ;

 Cinq (05) disjoncteurs unipolaires dont deux (02) de calibre 10 Ampères et trois (03) de calibre 16 Ampères destinés à assurer la protection des circuits de lumière et de prises de courant.

 Coffret du Bâtiment B (Bâtiment des Adjoints au Maire)

C’est un coffret nouvellement installé qui prend en compte toutes les installations électriques de ce bâtiment. Il est situé dans le hall et contre le mur à droite.

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Il renferme deux (02) disjoncteurs magnétothermiques en série et posés en tête de tous les circuits ;

 Le bâtiment C abritant le Commissariat de la Police Républicaine de la ville, ne dispose d’aucun coffret.

Eu égard à tout ce qui précède, la protection contre les courts-circuits et les surcharges n’est pas bien assurée dans les installations électriques intérieures de la Mairie d’AGBANGNIZOUN, du fait de la non existence de TD au niveau de certains bâtiments.

Les quelques TD installés sont bourrés, et n’assurent donc pas une protection adéquates contre les courts-circuits et les surcharges.

4. Protection contre les contacts directs

En matière de protection contre les contacts directs, l’équipe a constaté la présence des conducteurs actifs nus au niveau de certains Tableaux Divisionnaires (TD) suite à des brûlures et blessures de câbles et des connexions en ligne dans des boîtiers.

PHOTO N°17 : Coffret du bâtiment B qui est vidé

PHOTOS N°18 : Câbles brûlés et connexions en lignes dans des boîtiers.

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Au regard de ce qui précède, les installations électriques intérieures de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN n’assurent pas une bonne protection contre les contacts directs.

5. Protection contre les contacts indirects

 Dispositifs différentiels

En dehors des dispositifs différentiels d’abonnés de la SBEE, les installations électriques intérieures de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN disposent de quelques dispositifs différentiels posés en tête de certains circuits. Ce sont :

 Deux (02) disjoncteurs différentiels de calibre 32A/300Ma en tête des circuits d’alimentation des climatiseurs et prise de courant au niveau du TD des deux ailes du RDC du bâtiment D ;

 Deux (02) disjoncteurs différentiels de calibre 40A/300Ma en tête des circuits d’alimentation de climatiseurs et prise de courant au niveau du TD des deux ailes du RDC+1 du bâtiment D ;

 Aucun dispositif différentiel n’est en tête d’aucun circuit lumière au niveau des bâtiments de la Mairie d’AGBANGNIZOUN.

 Continuité à la terre

PHOTO N°20 : Connexion hors boîtiers d’interrupteur.

PHOTO N°19 : Connexion hors boîtiers de prise de courant laissés

ouverts.

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En matière de continuité à la terre, aucune de prise de courant ni masse métallique des luminaires et des climatiseurs n’est reliée à la terre.

Nous avons repéré des barrettes de coupure au niveau des bâtiments et dont la liaison équipotentielle n’est pas réalisée. Les photos ci-après édifient sur l’état réel des prises de terre de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN.

Les photos N°23, N°24, N°25 et N°26 montrent l’état des différentes barrettes de coupure posées dans l’enceinte de la Mairie.

PHOTO N°21 : Barrette de coupure du bâtiment A non raccordée à aucune installation et dont la liaison

équipotentielle réalisée en câble nu est sectionnée.

PHOTO N°22 : Barrette de coupure du nouveau bâtiment (bâtiment D) raccordée qu’à une prise de

courant et climatiseur du bureau du Maire. La liaison équipotentielle est réalisée avec un conducteur de section 4mm²et de couleur inadéquate

PHOTO N°23 : Barrette de coupure du bâtiment B est même sans liaison équipotentielle.

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 Mesure de la résistance de la prise de terre

Nous avons remarqué la présence de quatre (04) prises de terre dans l’enceinte de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN dont la mesure de la résistance a été effectuée avec le Métrix 435 D et a donné les résultats ci-après :

 18,5 Ohms pour la résistance de la prise de terre située sur le bâtiment A.

 313 Ohms pour celle du bâtiment B

 146 Ohms pour la prise de terre située sur le bâtiment C;

 22 Ohms pour la prise de terre du bâtiment D.

Il est à noter que les valeurs des résistances de terre sont bonnes au niveau des bâtiments A et D mais une barrette est déconnectée et l’autre ne protège qu’une prise de courant et un climatiseur du bureau du Maire. Mais il n’y a pas de continuité à la terre des masses métalliques des équipements électriques de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN d’une part et d’autre part l’inexistence des dispositifs différentiels en tête de certains circuits.

A tous ces dysfonctionnements, s’ajoute le fait que beaucoup de prise de courant utilisés, ne disposent pas de bornes de terre. C’est tout ceci qui d’ailleurs explique les picotements électriques que sente le personnel au toucher des équipements électriques branchés.

PHOTO N°24 : Barrette de coupure du bâtiment C non raccordée à aucune installation et dont la liaison

équipotentielle traîne par terre.

PHOTO N°25 : Prise de courant

sans borne de terre.

PHOTO N°26 : Prise de courant vétuste et sans

borne de terre.

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Eu égard à tout ce qui précède, la protection contre les contacts indirects n’est pas du tout assurée.

6. Sections des conducteurs

Les sections des conducteurs se présentent comme suit :

 1,5 mm² et fil méplat de moins de 1mm² pour les circuits d’éclairage et des brasseurs ;

 2,5 mm² pour les circuits de certaines prises de courant ; 1,5 mm² pour d’autre dans bâtiment A et de fils méplats dans la plupart des bureaux des anciens bâtiments ;

 2,5 mm² et 4 mm² pour les circuits d’alimentation des climatiseurs de puissance 1,8 kW et 2,4 kW ;

 2,5mm², 4 mm² et 6 mm² pour les câbles d’alimentation des coffrets.

 1,5mm² pour conducteur de terre dans tout le nouveau bâtiment (prise de courant et climatiseurs)

Eu égard à tout ce qui précède, les sections de conducteur ne sont pas partout conformes aux prescriptions techniques en vigueur.

Ce phénomène se remarque dans presque tous les bâtiments administratifs de notre pays.

7. Couleur des conducteurs

Il a été constaté un sérieux mélange dans l’utilisation des couleurs des conducteurs dans les installations électriques intérieures de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN, tant au niveau des boitiers qu’au niveau des coffrets.

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8. Autres aspects

Les installations électriques intérieures des bâtiments de la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN ne disposent ni de parafoudre, ni de paratonnerre.

Remarquons que les bâtiments sont en plusieurs blocs et ne sont pas très haut ; c’est le matériel informatique et les appareils de communication qui sont les plus sensibles à la Mairie de la commune d’AGBANGNIZOUN. Il est judicieux de les protéger par le dispositif parafoudre qui préserve les installations électriques contre les effets indirects des décharges atmosphériques.

Toutefois, il est à signaler que le Bénin se trouvant dans la zones AQ2 où le ‘’Niveau Kéraunique’’ (NK) > 25j/an, l’installation d’un paratonnerre et des parafoudres doit être de mise, surtout dans les grands et hauts bâtiments administratifs utilisant du matériel très sensible fonctionnant par satellite par exemple.

Enfin, de manière globale, la vérification de la mise en œuvre des installations a fait ressortir les observations particulières suivantes :

 Désordre total dans le raccordement à l’aval des disjoncteurs de la SBEE ; PHOTO N°27 : Non-respect du code des

couleurs dans les coffrets (Bâtiment A)

PHOTO N°28 : Non- respect du code des couleurs dans les coffrets(Bâtiment C)