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NORMES D’INSTALLATION ET MOYENS DE RADIOPROTECTION :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

9ième Promotion

REPUBLIQUE DU BENIN

&&&&&&&&&&&&

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

&&&&&&&&&&&&

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

&&&&&&&&&&&&

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

&&&&&&&&&&&&

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

&&&&&&&&&&&&

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

NORMES D’INSTALLATION ET MOYENS DE RADIOPROTECTION :

Cas du CHD MONO-COUFFO

Superviseur : Julien DOSSOU

Maître de Conférences des UNIVERSITES / CAMES/

Enseignant chercheur à l’EPAC

Tuteur :

Lucien HOUNKPE

Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale

Présenté et soutenu par :

Carole ADANHOUNSI

Année académique : 2015-2016 Président :

Servais GANDJI

Maître de Conférences des UNIVERSITES/CAMES/

Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

Juge :

Patrice BOHOUN Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

**********

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR-ADJOINT Docteur Clément AHOUANNOU

CHEF DE DEPARTEMENT Docteur Hubert HOUNSOSSOU

Maître Assistant des UNIVERSITES de CAMES

ANNEE ACADEMIQUE : 2015-2016

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II

LISTE DES ENSEIGNANTS

ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Théodora Microbiologie générale AKOWANOU Christian Sciences physiques AKPOVI Casimir Biologie cellulaire

Physiologie humaine I – II.

AMETONOU François Techniques d’expression et méthodes de communication I – II

ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive I – II ATREVI Nicolas Embryologie humaine,

Anatomie radiologique II, Neuro anatomie,

Techniques radiologiques III . AVLESSI Félicien Chimie générale,

Chimie organique.

DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication III – IV.

DOSSOU Julien Notion de radioprotection et de radiobiologie GANDJI Servais Anatomie radiologique I,

Techniques radiologiques II , Notions générales d’échographie.

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’images, Techniques radiologiques I.

HOUNSOSSOU Hubert Eléments de biométrie KOUNASSO Gabriel Informatique

Informatique médicale.

LOZES Evelyne Immunologie générale MEDENOU Daton Appareillage II,

Physique électronique.

SEGBO Julien Biologie moléculaire SOUMANOU Mohamed Biochimie générale YOVO Paulin K. S. Pharmacologie

(4)

ENSEIGNANTS VACATAIRES

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail AHOGA Gervais Soins infirmiers

BIAOU Olivier Notion de sémiologie radiologique BOHOUN C. Patrice Appareillage I

DANSOU Bertin Anglais III – IV

DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFFO Tiburce Sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNNOU Gervais Sémiologie chirurgicale KOFFI Aristide Anglais I – II

LAFIA Edgard Edgard Sémiologie médicale

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DEDICACES

(6)

 A l’Eternel Dieu Tout Puissant

Toi qui m’as comblée de cette grâce et dont l’inspiration a rendu possible ce travail. Gloire à Toi Seigneur Jésus.

 A ma très chère Maman, Elisabeth HOUNTO

Toi qui nous as toujours enseignées le sens de l’amour et du travail bien fait, toi qui t’es toujours sacrifiée pour notre réussite. Reçois ici le fruit de tes sacrifices.

 A mon Papa, Gabriel ADANHOUNSI

Toi, pour ton intégrité, ta rigueur dans notre éducation et pour tout ton soutien.

 A mes frères et sœurs

Pour votre soutien et votre attention particulière.

(7)

REMERCIEMENTS

(8)

A

 Notre superviseur, Monsieur Julien DOSSOU pour votre disponibilité permanente, votre humilité, l’expertise avec laquelle vous avez dirigé ce travail.

 Monsieur Aimé BONOU pour les sacrifices consentis.

 Notre tuteur de stage, Monsieur Julien HOUNKPE pour votre accueil, vos conseils techniques et moraux qui ont été d’un atout considérable dans la réalisation de cette tâche.

 Tout le personnel d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier Départemental Mono-Couffo (CHD-MC) pour l’accueil et l’encadrement indéfectible.

 Docteur Hubert HOUNSOSSOU, Chef du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, pour vos riches connaissances, vous êtes l’un des artisans déterminants de notre formation. Recevez nos sincères remerciements.

 Tous les enseignants du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie, qui malgré vos multiples occupations avez su tout mettre en œuvre pour nous assurer une formation de qualité.

 Toute ma promotion, en souvenir de la grande famille que nous formons.

(9)

HOMMAGES

(10)

A notre président de jury,

Nous sommes très honorées que vous ayiez accepté présider ce jury qui appréciera le fruit de nos recherches. Veuillez accepter l’expression de notre profonde gratitude et de nos sentiments distingués.

Aux membres de jury,

Grand est l’honneur que vous nous faites en acceptant juger ce travail.

Nous sommes convaincues que vos critiques et suggestions contribueront à son amélioration. Qu’il nous soit permis de vous exprimer notre sincère respect et gratitude hautement méritée.

(11)

X

RESUME

Notre stage effectué au CHDM-C a couvert la période du 20 Juin au 20 Septembre 2016. Il nous a permis de présenter le cadre de stage et les activités qui ont été menées. Ce stage nous a également permis non seulement de nous imprégner des réalités professionnelles mais aussi de porter notre réflexion sur le thème : « Normes d’installation et moyens de radioprotection : Cas du CHDM-C » en utilisant une méthode mixte (descriptive et transversale).

Ce travail vise essentiellement à faire l’état des lieux de l’installation de l’unité de radiologie et de recenser les moyens de radioprotection du CHDM-C. Les résultats obtenus nous ont permis de conclure que l’installation du CHDM-C respecte moyennement les normes. Aussi, note t-on une insuffisance au niveau des moyens de radioprotection.

Nous avons pour terminer fait quelques suggestions aux autorités et aux personnels du CHDM-C aux fins d’assurer une meilleure gestion de protection dans ce service.

Mots clés : Normes d’installation, Moyens de radioprotection.

SUMMARY

Our practicum done in the CHDM-C covered the period of June 20 to September 20, 2016. It permitted us to present the setting of practicum and the activities that have been led. This practicum also permitted not only us to impregnate of the professional realities but also to carry our reflection on the topic : « Norms of installation and means of radioprotection : Case of the CHDM-C » while using a mixed method (descriptive and transverse).

This work essentially aims to make the state of the places of the installation of the radiology unit and to count the means of radioprotection of the CHDM-C.

The gotten results permitted us to conclude that the installation of the CHDM-C respects the norms fairly. Also, it note one an insufficiency to the level of the means of radioprotection.

At the end, we have made a few suggestions to the authorities and to the staffs of the CHDM-C at the ends to assure a better protective management in this service.

Key words: Norms of installation, Means of radioprotection.

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AIEA : Agence Internationale de l’Energie Atomique ALARA : As Low As Reasonably Achievable

ASP : Abdomen sans préparation

CADoRI : Centre Autonome de Dosimétrie des Rayonnements Ionisants CHD –MC : Centre Hospitalier Départemental Mono Couffo

CIPR : Commission Internationale pour la Protection contre la Radiation EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

HSG : Hystérosalpingographie

IRM : Imagerie par Résonnance Magnétique LB : Lavement baryté

M. : Monsieur

Mme : Madame

TOGD : Transit œso-gastro-duodénal UCR : Urétrocystographie rétrograde UIV : Urographie intraveineuse

(13)

XII

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Relevé synoptique des différents examens réalisés dans le service de radiologie du CHD-MC au cours de notre stage ... 13 Tableau II : Répartition des pièces en fonction des surfaces minimales requises9

... 23 Tableau III : Résultats de la grille d’observation ... 31 Tableau IV: Résultats des mesures effectuées (suite de la grille d’observation).32 Tableau V : Etats des portes de la salle d’examen avant irradiation ... 32 Tableau VI : Existence ou non des outils de protections ... 32 Tableau VII : Répartition selon l’ouverture du diaphragme sur la région à examiner ... 33 Tableau VIII : Répartition suivant l’orientation du faisceau ... 33 Tableau IX : Répartition selon l’utilisation des moyens de radioprotection lorsqu’on reste près du malade pendant que l’on irradie ... 33

(14)

SOMMAIRE

DEDICACES ... IV REMERCIEMENTS ... VI HOMMAGES ... VIII

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE STAGE ... 3

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ...5

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE ... 10

2.1. OBJECTIFS DU STAGE ... 11

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE ... 11

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES AU COURS DU STAGE ... 14

TROISIEME PARTIE : NOTRE ETUDE ... 16

3.1. PROBLEMATIQUE ... 17

3.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE ... 17

3.3. GENERALITES ... 18

3.4. CADRE, MATERIEL, ET METHODE D’ETUDE ... 30

3.5. RESULTATS ... 31

3.6. COMMENTAIRES ... 34

CONCLUSION ... 36

SUGGESTIONS ... 38

REFERENCES ... 41

ANNEXES ... 44

(15)

INTRODUCTION

(16)

Les rayonnements ionisants tels que les rayons X, sont utilisés dans tous les corps de métier, dans les domaines de médecine, d’agriculture, de commerce, d’industrie, de technologie, et autres. En effet, depuis sa découverte en 1895, les rayons x sont utilisés en médecine pour servir au diagnostic des maladies et aux traitements dans la cancérologie. Mais cette utilisation est encadrée par des normes de construction et un ensemble de moyens de protection.

Malheureusement au Bénin, la nocivité de ces rayons X est prise à la légère.

Nos installations semblent inadéquates et notre système de radioprotection banalisé. Ainsi nous courrons de grands risques.

L’équipe DOSSOU et al (2014) a fait la preuve et démontré des aberrations chez les techniciens travaillant sous des rayonnements ionisants. 6

Heureusement, certains organismes en charge de la protection contre ces rayonnements ionisants à cause de sa nuisance, mettent à dispositions du monde une réglementation précise de l’utilisation de ces derniers. Ces réglementations donnent clairement des directives plus qu’édifiantes. Dans l’optique d’une sensibilisation à une meilleure prise de conscience, nous avons jugé utile au terme de notre stage de fin de formation au service d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo (CHD-MC), de porter notre réflexion sur le thème « NORMES D’INSTALLATION ET MOYENS DE RADIOPROTECTION : CAS DU CHD-MC ». Ainsi nous nous sommes donné la mission de nous assurer que les différentes installations et le comportement des agents face aux risques répondent aux différentes exigences réglementaires en matière de protection contre les rayonnements ionisants proposées par les organismes en charge de la radioprotection.

Pour mener à bien cette étude nous avons adopté un plan structuré en trois parties. Nous consacrerons la première partie du présent document à la présentation de notre cadre d’accueil, la deuxième partie exposera le déroulement de notre stage, la troisième sera l’étude proprement dite du thème choisi.

(17)

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION

DU CADRE DE STAGE

(18)

1.1. PRESENTATION DU CHD-MONO-COUFFO

1.1.1. Historique

Le Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo (CHD-MC) est le fruit de la coopération sino-béninoise. Il est le centre de référence sanitaire de la zone Mono- Couffo et a été inauguré le 04 avril 1997. Son actuel directeur est M.

Oscar AMOUSSOU qui minutieusement accomplit sa tâche au développement de l’hôpital.

1.1.2. Situation géographique

Le CHD Mono-Couffo se trouve au cœur de la ville de Lokossa au quartier Glo-guinkomey, au bord de la Route Nationale Inter Etat N°2 Lokossa-Dogbo, à côté de la Direction Départementale de l’Enseignement Maternel et Primaire (DDEMP) du Mono.

1.1.3. Organisation du Centre Hospitalier Départemental du Mono-Couffo Le CHD Mono-Couffo de par ses attributions est un centre de référence de niveau intermédiaire. Il est constitué d’une administration qui comporte :

 le Service des affaires administratives et économiques (SAAE) ;

 le Service des affaires financières (SAF).

Il est aussi composé de services techniques tels que :

 le service d’Oto-rhino-laryngologie ;

 le service d’Ophtalmologie ;

 le service d’Odontostomatologie ;

 le service de Laboratoire ;

 le service d’Imagerie Médicale (Radiologie-Echographie-Scanner) ;

 le service de Cardiologie ;

 le service de médecine ;

(19)

5

 le service de Pédiatrie ;

 le service de Maternité ;

 le service du Bloc-Opératoire ;

 le service des Urgences Chirurgicales ;

 le service de Kinésithérapie ;

 le service de Morgue.

1.2. PRESENTATION DU SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE

1.2.1. Présentation

Le service d’imagerie médicale du centre hospitalier départemental Mono- Couffo (CHD- MC) est situé à droite du hall d’entrée, dans le couloir faisant face à la pharmacie B. Il est subdivisé en trois unités à savoir : l’unité de radiographie, d’échographie et l’unité de scanner.

1.2.1.1. L’unité de radiologie

Cette unité abrite deux salles d’examens, la chambre noire, la salle de garde et le secrétariat.

 Dans la première salle d’examen inopérationnelle actuellement se trouve : - un appareil de radiographie à suspension plafonnière de marque chinoise

SANYE ;

- une table d’examen avec un potter bucky ; - un paravent plombé ;

- une armoire ; - un négatoscope ; - deux escarbots ; - une poubelle ; - un climatiseur.

(20)

 La deuxième salle d’examen utilisée jusqu’à présent est composée :

- d’un appareil électronique de marque APELEM avec une table d’examen basculante ;

- deux tabliers plombés ; - une lampe d’examen ;

- un aspirateur de mucosité destiné à l’usage d’HSG ; - des caches plombés ;

- un chariot de soins ;

- des grilles anti-diffusantes ;

- des cassettes de différents formats ; - des caches plombés ;

- un escarbot ;

- un négatoscope à deux plages ; - une table avec deux chaises ;

- un paravent plombé derrière lequel se trouve un pupitre de commande ; - une toilette ;

- un climatiseur.

La chambre noire

Elle est adjacente à la salle d’examens opérationnelle et désert les deux salles d’examens radiologiques. Elle est subdivisée en deux compartiments :

- le premier compartiment comporte un séchoir électronique et un stérilisateur, une développeuse automatique en panne et un climatiseur ; - le deuxième compartiment est composé d’une partie sèche et une partie

humide.

o La partie sèche comporte : une armoire servant à l’entreposage des boites de films vierges, des cadres porte- film de différents formats.

(21)

7

o la partie humide comporte un lavabo muni d’un robinet pour le nettoyage du matériel utilisé pour les examens spéciaux et le lavage des mains, quatre bacs de développement manuel contenant dans l’ordre le révélateur, le bain d’arrêt du révélateur, le fixateur et le bain d’arrêt final. Il existe aussi dans cette chambre une lampe inactinique.

La salle de garde

Elle est réservée aux techniciens de garde et de permanence. On y trouve : - un lit ;

- un bureau ; - une chaise ;

- une armoire de rangement ; - un pèse poids ;

- un réfrigérateur ; - un ventilateur.

Le secrétariat

Il sert de salle d’accueil et d’interprétation des clichés réalisés. On y trouve : - un bureau contenant des tiroirs dans lesquels sont rangées les enveloppes

de différents formats ; - deux chaises ;

- un lit ;

- une télévision ; - un négatoscope ; - une poubelle ; - un climatiseur.

(22)

1.2.1.2. L’unité d’échographie Elle comporte :

- un appareil d’échographie de marque MINDRAY ; - un bureau avec deux chaises ;

- un lit ;

- un ordinateur ; - une imprimante ; - un lavabo ; - une poubelle ; - un climatiseur.

1.2.1.3. L’unité de scanner

Elle se trouve devant la morgue de l’hôpital. Elle abrite actuellement un scanner en panne et est constituée :

 d’un hall d’attente ;

 d’une salle d’examen de scanner ou se trouve un appareil de marque ANATOM ;

 d’une salle de manipulation ;

 des bureaux et toilettes.

1.2.2. Le personnel et fonctionnement

Le personnel

Le fonctionnement du service d’Imagerie Médicale du CHD-MC repose sur une équipe composée de :

 Hui GONG CHAO ; Médecin Radiologue chinois en mission au CHD-MC qui interprète les clichés ;

(23)

9

 M. Lucien HOUNKPE ; Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale et Chef service ;

 Mme Ginette BEHANZIN ; Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale ;

 M. Fulbert KOMLANHOUE ; Ingénieur des travaux en Imagerie Médicale ;

 Mme Marmette GLODJO ; Technicienne Supérieure en Imagerie Médicale ;

 Mme Dorcas TOTCHEME ; Licenciée en Imagerie Médicale ;

 Mlle Yasmine DJOSSOU ; Licenciée en Imagerie Médicale en stage professionnelle au CHD-MC ;

 M. Sylvain TOSSAVI, agent du service d’entretien.

Fonctionnement

Le service de radiologie du CHD-MC qui a été le cadre de notre stage, fonctionne 24h/24, 7jours/7 y compris les jours fériés. Chaque technicien du service prend une garde de 48h suivie d’un repos compensatoire de 48h.

Les examens radiographiques réalisés par les techniciens sont interprétés par le médecin radiologue. Quant aux examens échographiques, ils sont réalisés et interprétés par les ingénieurs sous la supervision du chef service.

(24)

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

(25)

11

2.1. OBJECTIFS DU STAGE

2.1.1. Objectif général

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction exigée d’un professionnel en Imagerie Médicale.

2.1.2. Objectifs spécifiques

- Organiser et gérer la réception /secrétariat du service ;

- Accueillir et faire une bonne préparation psychologique des patients ; - Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques

d’examens standards et surtout spéciaux ;

- Pratiquer les techniques d’enregistrement de l’image radiologique ;

- Appliquer les normes de radioprotection pour le personnel ; les patients, le public ainsi que pour nous-mêmes ;

- Apprendre les notions élémentaires d’interprétation des images radiologiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques ;

- Apprendre à gérer tout seul un service de radiographie.

Dans le but d’atteindre ces différents objectifs précédemment cités, plusieurs tâches nous ont été confiées.

2.2. ACTIVITES EFFECTUEES AU COURS DU STAGE

Notre stage au CHD-MC s’est déroulé sur une période de 3mois allant du 20 juin 2016 au 20 septembre 2016. Durant toute la période de stage l’équipe des stagiaires a été subdivisée en trois groupes en rotation autour de trois postes à savoir : le secrétariat, la salle d’examen, la chambre noire. Nous travaillons tous les jours de la semaine sauf les week-ends et les jours fériés de 08h à 13h et de 15h à 18h.

(26)

Ainsi :

Au secrétariat

Ce poste est le premier contact du patient avec le service .Notre tâche consiste à :

 accueillir les patients ;

 consulter les bons d’examens de radiographie et d’échographie ;

 fournir aux patients les renseignements nécessaires sur leur examen ;

 faire patienter les patients dans le couloir en attendant leur tour ;

 enregistrer l’état civil des patients, l’examen dont ils bénéficieront dans le registre, et les résultats après interprétation ;

 remettre les résultats aux patients.

En salle d’examens

Nous avons réalisé les tâches telles que :

 recevoir le patient puis prendre connaissance du bulletin d’examen ;

 préparer le patient aussi bien physiquement que psychologiquement ;

 expliquer au patient le déroulement de l’examen ;

 réaliser l’examen.

Nous avons suivi, participé, et réalisé nous-mêmes plusieurs examens standards comme spéciaux sous la supervision des responsables. L’ensemble des examens ainsi réalisés est consigné dans le tableau ci-dessous.

(27)

13

Tableau I : Relevé synoptique des différents examens réalisés dans le service de radiologie du CHD-MC au cours de notre stage

Type d’examens Examens suivis dans le

centre

Examens réalisés seule

Examens réalisés dans le

centre

Fréquences en % des

examens réalisés dans

le centre

ASP 09 08 124 11,80

Poumons 25 37 112 10,66

Télécoeur 20 25 98 09,33

Bassin et Hanche 07 09 85 08,09

Membres Thoraciques

30 25 135 12,86

Membres Pelviens 27 16 125 11,90

Gril Costal 05 03 98 09,33

Rachis 10 07 95 09,05

Crâne 15 11 79 07,52

Sinus 06 07 87 08,28

TOGD 02 00 02 00,19

UIV 00 00 00 00,00

HSG 04 02 10 00,95

UCR 00 00 00 00,00

LB 00 00 00 00,00

TOTAL 160 150 1050 100,00

(28)

Nous avons reçu au total, au cours de notre stage, 1050 examens et nous en avons réalisés 150, soit 14.28%. Il ressort de ce tableau que la radiographie des membres thoraciques est la plus fréquente avec un effectif de 135 examens soit 12.86%.

En chambre noire

Les activités menées dans cette salle sont les suivantes : - Les cassettes irradiées sont récupérées et déchargées ; - on procède ensuite au développement manuel du film ; - la cassette par la suite est rechargée d’un film vierge ; - après développement, le cliché est mis au séchoir.

Notons que le travail se fait uniquement sous la lumière inactinique.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES AU COURS DU STAGE

Au cours de notre stage, nous avons été confrontées à des difficultés notamment :

- la non-conformité des bons d’examens radiographiques ont parfois été source de conflits entre nous et des prescripteurs des examens ;

- les ruptures de stock de consommables et surtout la lenteur administrative à mettre les dits consommables à la disposition du service entrainant parfois des gaspillages de film ;

- la non disponibilité d’une imprimante obligeant à l’identification manuelle des clichés au secrétariat après la réalisation de chaque examen augmente les risques d’erreurs ;

- l’absence de maintenance préventive entrainant des dysfonctionnements de l’appareil ;

- l’absence d’une développeuse automatique ;

- l’étroitesse des bacs de solution ce qui n’avantage pas le développement de plusieurs films à la fois ;

(29)

15

- l’absence de passe cassette nous expose aux rayons X lors des remises d’autres cassettes rechargées et cela induit une mauvaise gestion du temps ;

- les difficultés d’immobilisation dans la réalisation des examens radiographiques chez les enfants par manque de matériels de contention ; - Panne du Potter bucky ce qui nous oblige à faire tous les examens sur

table.

Au nombre de ces difficultés, nous avons retenu développer le thème qui est l’objet des pages ci-après.

(30)

TROISIEME PARTIE :

NOTRE ETUDE

(31)

17

3.1. PROBLEMATIQUE

La radioprotection est l’ensemble des techniques, moyens et mesures pour assurer la protection de l’homme et de son environnement contre les dangers des rayonnements ionisants1. Cette protection est nécessaire du fait des rayons X qui, de par leurs propriétés, entrainent des risques chez ceux qui en sont exagérément exposés.

Compte tenu de leur énergie, les rayonnements ionisants ont des effets néfastes sur l’organisme humain. C’est pour faire face à ces dangers, que la CIPR et autres organismes ont conçu et vulgarisé des règles de sécurité pratiques relatives à tous les aspects d’utilisation des radiations ionisantes.

Dans le cadre de notre stage nous avons eu à réaliser beaucoup d’examens, au cours desquels nous avions constaté que toutes les mesures de radioprotection vis-à-vis du patient, du technicien ainsi que des garde-malades ne sont pas suffisamment prises en compte. Dans ce sens, un effort particulier doit être développé pour que tous les techniciens puissent posséder la culture de protection telle que souhaiter par l’AIEA.

Il devient alors justifié que notre sujet s’appuie sur l’étude du thème :

« Normes d’installations et moyens de radioprotection dans le service du CHD MONO-COUFFO».

3.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE 3.2.1. Objectif général

Evaluer les normes d’installation et moyens de radioprotection utilisés dans le service CHD-MC.

(32)

3.2.2. Objectifs spécifiques

- Analyser les normes d’installation du service ;

- Recenser les moyens et équipements de radioprotection ; - Evaluer le respect des mesures de radioprotection.

3.3. GENERALITES

Les normes de radioprotection peuvent être définies comme l’ensemble des règlementations, des limites fixées par les pouvoirs publics au sujet des différentes modalités d’irradiation de l’organisme humain et l’installation des unités faisant usage des rayonnements ionisants. Ces règlementations sont au fait le fruit des recommandations ou directives proposées par les organisations internationales compétentes (Publication 103, édition 2007).

Les moyens de radioprotection constituent l’intermédiaire par lequel on assure la radioprotection de l’homme et de son environnement.

En effet, l’utilisation des rayonnements ionisants sur l’organisme humain en dehors des mesures sécuritaires ont été sources de conséquences graves. Ainsi ont été mises sur pieds les normes d’installation et de moyens de radioprotection. En quoi consistent-ils alors ?

3.3.1. Normes fondamentales de la radioprotection 1,2,3

La CIPR, créée en 1928 à la demande des médecins radiologues, a publié des recommandations qui favorisent un niveau de sureté et de sécurité dans les hôpitaux et cliniques. Depuis toujours, le système de radioprotection de la CIPR repose sur un trépied d’équilibre, la CIPR 26, la 60 et la 103.

Dans la première publication, la CIPR dans son article 5 réaffirme le cadre qu’elle s’est donné :’’la protection contre les rayonnements a pour but de protéger les individus, leurs descendants et le genre humain dans son ensemble, tout en

(33)

19

favorisant des activités médicales qui sont nécessaires’’. Ces normes visaient principalement les travailleurs exposés contre les rayonnements ionisants, contre les risques à court, à moyen et à long terme.

La deuxième publication CIPR 60, propose une réduction des taux d’irradiation admissibles pour les travailleurs et les populations, l’évaluation des dommages à la suite de doses reçues. Elle se repose sur les principes suivants :

La justification :

Ce principe veut qu’aucune activité mettant en jeu des rayonnements ionisants ne soit autorisée si elle ne procure pas un avantage certain aux personnes exposées ou à la société. Il signifie que toute exposition doit avoir un bénéfice incontestablement supérieur à son risque. Elle ne doit être acceptée que si aucun moyen, non irradiant et n’engendrant pas un risque plus grand n’est disponible pour obtenir un résultat équivalent. Il faudra donc éviter par exemple, la radiographie si des résultats similaires sont obtenus avec l’échographie ou l’IRM.

L’optimisation :

L’exposition des individus et des populations doit être maintenue au niveau le plus bas que l’on puisse atteindre compte tenu de la technique et des facteurs économiques et sociaux. C’est la recherche de l’exposition minimum nécessaire.

Ce principe est connu chez les anglo-saxons sous le terme ‘ALARA (As Low As Reasonably Achievable). Il fait appel à la compétence avérée du technicien qui choisit les incidences les moins irradiantes et du radiologue qui interprète l’image.

La Limitation :

Il existe des limites annuelles d’exposition à ne pas dépasser ; elles sont les plus basses possibles. Chaque pays définit des limites réglementaires en fonction des recommandations de la CIPR. On peut résumer ces principes en disant que,

(34)

quand une exposition est justifiée, on doit rechercher des niveaux de dose les plus bas raisonnablement possibles, en dessous de limites de dose.

Quant à la troisième publication, CIPR 103 parue en 2007. Elle prend en compte « le système de protection radiologique des êtres humains » et en son point 177 fait la distinction entre trois catégories d’expositions : les expositions professionnelles, les expositions médicales de patients et l’exposition du public.

Un chef service doit alors veiller avec l’appui de ces personnes, au profit de son personnel, de ses patients et du public.

3.3.1.1. Les matériaux adéquats à la construction d’une unité de radiologie La construction d’un local devant abriter un appareil à Rx ne se fait pas sans une certaine réglementation. Il faut des matériaux adéquats servant à réduire les niveaux des radiations, constituant ainsi des barrières de protection. Comme matériaux de construction d’une unité de radiologie nous avons1 :

 le plomb ;

 le béton ;

 le fer et l’acier ;

 l’uranium appauvri et les alliages de tungstène.

3.3.1.2. Situation d’une unité de radiologie dans un centre hospitalier

L’examen radiologique est devenu incontournable et constitue la pièce maitresse de tout diagnostic décelable radiologiquement. Le service de radiologie est donc le plus fréquenté par les malades hospitalisés ainsi que les malades du jour relevant des différents services tels que : cardiologie, médecine, pédiatrie, chirurgie, urgence (accidentés, traumatisés) etc.

Le choix de l’emplacement d’un service de radiologie doit donc tenir compte des services environnants. Il doit être installé au centre de tous les

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21

services afin de permettre un accès facile et rapide aux malades et au personnel du centre hospitalier.

3.3.1.3. Organisation générale d’un service de radiologie

Pour une bonne prestation de services, il faut un cadre de travail réglementaire, bien structuré, adéquat et sécurisant surtout dans le domaine des rayonnements ionisants.

3.3.1.3.1. Installation d’un service de radiologie

L’installation d’un service de radiologie prend en compte la conception des plans et la construction même du bâtiment. La conception des plans des locaux doit être réalisée en synergie avec l’employeur, l’architecte, la personne compétente en radioprotection. L’emplacement de chaque chose doit être au préalable identifié.

Lors de la conception du plan d’aménagement des locaux de radiologie, il faut prendre en considération les recommandations générales suivantes8 :

 les salles de radiologie avec des appareils fixes, auxquelles on a accès à partir des zones publiques, devraient être équipées d’une porte coupe-feu à fermeture automatique et elles doivent être identifiées par des écriteaux de mise en garde comportant le symbole d’avertissement contre les rayons X ainsi que l’inscription « Personnel autorisé seulement » ;

 les appareils radiologiques mobiles utilisés couramment en un endroit sont considérés comme des installations fixes. les appareils et la salle devraient être blindés en conséquence ;

 les salles contenant les appareils radiologiques devraient être conçues pour fournir un espace de travail adéquat au technicien et permettre le mouvement aisé des patients ;

(36)

 les appareils radiologiques devraient être positionnés dans la salle de telle sorte que lors d’une irradiation, personne ne puisse entrer à l’insu du technicien ;

 le faisceau de rayons X utilisé doit toujours être dirigé vers les zones convenablement protégées. Il faut pratiquement veiller à ce qu’il y ait une protection adéquate pour la radiographie des poitrines à l’aide de récepteurs d’images fixés au mur ;

 chaque fois que possible, la cabine de commande devrait être située dans une zone de façon à permettre que le rayonnement soit diffusé au moins deux fois avant d’entrer dans la cabine ;

 l’épaisseur du matériau de blindage tel que le plomb, le béton, requise pour réduire les niveaux de rayonnement aux doses limites recommandées peut être déterminés par des calculs ;

 tous les murs doivent être d’une épaisseur étanche aux rayonnements ;

 selon la CIPR, toute installation radiologique doit être construite de manière que le débit de dose à l’extérieur de ses bâtiments soit inférieur à 0,02mSv(5).

En général l’exposition des individus aux rayonnements dépend principalement de la quantité de rayonnements produite par la source, de la distance entre la personne exposée et la source du rayonnement, du temps qu’un individu passe dans la zone irradiée et de la quantité du blindage de protection entre l’individu et la source de rayonnement.

3.3.1.3.2. Organisation des locaux du service de radiologie

L’organisation des locaux d’un service de radiologie dépend du niveau où il se situe. Au niveau d’un centre hospitalier départemental, cette organisation nécessite la mise en place des locaux suivants : le secrétariat, la salle d’attente, les

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23

vestiaires, salle d’examen, la chambre noire, le bureau du médecin radiologue, la salle de garde des techniciens, les toilettes.

Tableau II : Répartition des pièces en fonction des surfaces minimales requises9

Répartition des pièces Surface minimale requises (m²)

Salle d’examens 30

Secrétariat 09

Salle d’attente 10

Vestiaires 08

Chambre noire 10

Bureau du médecin radiologue 16

Toilettes 06

La salle d’examens

La salle d’examen de l’unité de radiologie doit être une construction massive (assez vaste) pour supporter le matériel qu’elle est destinée à recevoir. Elle doit avoir une surface minimale de 30m². Elle doit être un espace libre sans obstacle.

De même, il faut éviter que la salle de radiologie soit encombrée, car lors d’un examen, les rayons dirigés sur le patient, la table, la cassette, le potter et autres produisent d’innombrables radiations secondaires qui à leur tour rebondissent sur tout ce qui l’encombre, ce qui est nuisible pour le technicien et tous ceux qui ont accès à cette salle. L’accès aux locaux affectés aux installations de radiologie doit être réglementé par un panneau comportant un trèfle indiquant la présence des rayonnements ionisants et l’existence d’une zone contrôlée.

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Le secrétariat

Comme tout département, celui de la radiologie doit avoir son secrétariat qui sera destiné aux personnels administratifs non préposés aux radiations. Ce secrétariat doit être suffisamment protégé. Des précautions évidentes doivent être prises au moment de l’installation pour que les faisceaux de rayonnements ne soient pas dirigés dans cette zone. La surface requise est de 9m².

La salle d’attente

La salle d’attente doit être suffisamment aéré et pourvu de sièges confortables, de distraction (journaux, télévision,….). Il faut rattacher la salle d’attente à la salle d’examens et dans la mesure du possible mettre de l’ordre dans la salle d’attente en séparant les patients internes des externes ou des grands traumatisés sans oublier les couloirs d’isolation des patients atteints des maladies contagieuses .

Les vestiaires

Les vestiaires à double entrée sont recommandés : une des portes donnant un accès direct sur la salle d’examens. Il doit exister au moins deux vestiaires de sorte qu’un seul patient se retrouve dans la salle d’examens et pour permettre un travail rapide. Leur intérieur est aménagé de sorte qu’il y ait de tabouret, de porte manteau, de jaquette de coton, de chaussons jetables et si possible un miroir mural.

La chambre noire

Elle est attenante à la salle d’examen. La chambre noire doit avoir certaines caractéristiques de base10 :

- la pièce doit être étanche à la lumière. La chambre noire doit comprendre une porte verrouillable ou des doubles portes pour assurer l’étanchéité à la lumière quand on manipule des films non développés ;

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25

- si la chambre noire est contiguë à une salle de radiologie, le conteneur de stockage des films doit être blindé de façon adéquate pour s’assurer qu’il ne se produise pas d’exposition excessive du film aux rayons X ;

- un voyant lumineux doit se trouver à l’extérieur de la chambre noire à l’entrée pour indiquer quand la pièce est en service. Ce voyant lumineux n’est pas nécessaire si la porte est verrouillée quand elle est fermée ;

- les lampes inactiniques, équipées d’ampoule d’intensité non supérieure à 15watts, doivent être prévues au-dessus des plans de travail à l’intérieur de la chambre noire. La lampe inactinique doit avoir des filtres appropriés aux spécificités du film utilisé et doit être placée à des distances de plus d’un mètre des zones de travail, afin de minimiser le voile des films ;

- la chambre noire doit être sous pression positive, afin que les vapeurs chimiques et la poussière ne soient pas aspirés dans la pièce quand on ouvre la porte. Le révélateur doit être ventilé vers l’extérieur. La propreté de la chambre noire et des écrans et cassettes est essentielle. Il est important de maintenir l’atmosphère la plus propre possible afin de minimiser tout artéfact entrainé par la saleté, la poussière ou la manipulation incorrecte de film ;

- les produits chimiques ne doivent pas être mélangés à l’intérieur de la chambre noire car cette opération peut entrainer des éclaboussures de produit sur les appareils ou les plans de travail. Le personnel doit porter des effets de protection personnelle (gants, masques, etc.) en manipulant les produits chimiques ;

- pour éviter de mettre des empreintes de doigt sur le film et de salir les écrans, il est important de se laver souvent les mains avec du savon qui ne laisse aucun résidu ;

- un film non exposé doit être stocké de façon à être protégé des rayonnements parasites, des vapeurs chimiques et de la lumière.

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Les bureaux des médecins radiologues

Dans les perspectives d’installation d’une nouvelle unité, il serait opportun de prévoir le nombre de bureaux en fonction du nombre de médecins radiologues et du nombre d’unités que comporte le service. Ces bureaux ne seront pas installés trop près des salles d’examens mais devront permettre aussi au radiologue de relier les différents services en cas d’urgence. Les bureaux ne doivent pas être exigus et disposer en plus des installations d’usage d’une sonnerie, d’un appareil téléphonique et de négatoscopes pour l’examen direct des films.

La salle de garde des techniciens

Cette salle est nécessaire pour un minimum de confort pour un lieu de travail et doit comporter une salle de bains pour permettre aux techniciens de se changer avant et après le service. Une armoire, une table de travail et un lit sont également indispensables.

Certains locaux, non moins indispensables peuvent figurer dans un service d’imagerie médicale d’un centre hospitalier tels que :

- le magasin de stockage de film et de produits de contraste ;

- la salle de conférence, aménagée pour les exposés entrant dans le cadre de formation des étudiants et du recyclage du personnel ;

- la salle du technicien en électronique médicale.

3.3.2. Les moyens de radioprotection5

La radioprotection n’a d’importance que lorsque les moyens de radioprotection sont respectés. Parmi ces moyens de radioprotection nous pouvons citer :

- le pupitre de commande situé à l’extérieur de la salle d’examen avec protection et vitre plombée conformes aux normes en vigueur ;

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27

- les voyants rouges au-dessus des portes d’accès (s’allument à la mise sous tension) ;

- bouton d’arrêt d’urgence ;

- les dispositifs de contention divers ;

- les tabliers en plomb en nombre suffisant équivalent à 0,25 ou 0,5mm de plomb ;

- les protèges thyroïdes, les lunettes plombées, les caches gonades, les gants plombés…selon les applications ;

- les grilles anti diffusantes ; - les passes cassettes.

3.3.2.1. Le paravent plombé

Le paravent constitue le moyen le plus efficace contre les rayonnements ionisants pour toute personne se trouvant en salle d’examen au moment de l’irradiation. Il atténue les rayonnements secondaires qui peuvent atteindre le poste de commande. Néanmoins il est difficile d’exiger avec précision une protection donnée car elle dépend de la nature de la source, du spectre d’énergie, des rayonnements émis. Les matériaux les plus utilisés dans la réalisation d’un paravent plombé sont : le plomb, le verre au plomb, le caoutchouc plombé, le béton, fer (acier) alliage tungstène –uranium.

3.3.2.2. Le matériel de contention

Pour l’obtention d’une image radiographique de qualité, les techniques des examens radiologiques nécessitent essentiellement l’immobilité du patient. Cette dernière n’est pas chose aisée en particulier chez les enfants, les patients alités, et les adultes comateux ou les vieillards. C’est pour cela qu’il est prévu des matériels de contention qui permettent une bonne prise en charge du patient tout en évitant les reprises d’examen. Parmi tant d’autres on compte :

(42)

3.3.2.2.1. La serre –tête

Indispensable pour les incidences standards du crâne, elle assure la contention de la tête. La serre tête est fixée par deux ventouses latérales ou par des rails ou plateau de la table. 7

3.3.2.2.2. Les sacs de sable Deux types sont utilisés :

- les sacs parfaitement pleins : ils représentent des boudins destinés à maintenir en rectitude les membres ;

- les sacs partiellement pleins : ils peuvent à tout moment s’étirer en bissacs de façon à constituer de poids latéraux destinés à maintenir un membre ou la tête par exemple.

3.3.2.2.3. Le berceau de contention pédiatrique

Il s’agit de dispositif moderne de contention pour la radiologie du thorax chez le nourrisson et le petit. Au besoin, les enfants seront soutenus par les parents ou aides en dehors du personnel de la salle à rayon X. Il faudra fournir à ces personnes une protection suffisante par le port de gant et tablier plombé.

C’est en cela aussi que l’équipe de DOSSOU et al (2015) a insisté sur les moyens de contentions pour éviter surdose chez les enfants de 0 à14 ans. 7

3.3.2.3. Le Tablier plombé

L’utilisation du tablier plombé conditionne la protection de toute personne présente en salle d’examen. Le port de ce tablier permet d’atténuer les radiations diffusées et est utile pour les personnes qui immobilisent un malade.

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29

3.3.2.4. Les gants plombés

Dans le faisceau primaire, l’irradiation est cent à mille fois plus grande ou à l’extérieur de celui –ci ; il est parfois inévitable de placer les mains dans le faisceau ou juste à la lisière ; d’où l’importance de l’usage des gants peuvent être alors justifiée.

3.3.2.5. Cache-thyroïde

La thyroïde est une glande avec une très forte sensibilité à la radiation, le tablier plombé ne couvrant pas cette région du corps, le cache-thyroïde peut être d’une grande utilité.

3.3.2.6. La grille anti-diffusante

Tout corps frappé par un rayonnement X émet un rayonnement diffusé dans toutes les directions. Ce rayonnement diffusé, dont la qualité est proportionnelle à la masse de matière traversée, plus gênant que le rayonnement primaire, est néfaste pour la qualité de l’image. Il vient noircir inutilement le film, détériore le contraste et noie les détails les plus fins. C’est la grille anti-diffusante qui permet d’arrêter ce rayonnement diffusé. Elle est constituée de lamelles de plomb séparées par un matériau absorbant comme le papier aluminium ou la fibre de carbone.

3.3.2.7. La passe-cassettes

C’est un dispositif qui sert à échanger les cassettes entre le technicien qui est dans la salle d’examens et celui qui est dans la chambre noire.

(44)

3.4. CADRE, MATERIEL, ET METHODE D’ETUDE 3.4.1. Cadre d’étude

Notre étude a été faite dans le service de radiologie de l’hôpital CHD-MC.

3.4.2. Matériel d’étude

Nous avons utilisé un mètre à ruban pour prendre les dimensions.

3.4.3. Méthode d’étude 3.4.3.1. Type d’étude

L’étude réalisée est descriptive et transversale.

3.4.3.2. Période d’étude

Notre étude a été réalisée dans la période du 20 juin au 20 septembre 2016.

3.4.3.3. Méthode d’étude proprement dite Elle consiste à :

- utiliser des instruments de mesure pour vérifier les dimensions des salles, la distance entre le tube à rayons X et le pupitre de commande. Les résultats seront comparés aux normes décrites ci-dessus dans la généralité afin de vérifier si le CHD-MC répond à ces normes.

Enfin nous avons rédigé une grille d’observation et une fiche d’enquête que nous avons adressée aux techniciens de l’unité de radiologie du CHD-MC afin de relever des informations nécessaires sur le thème.

(45)

31

3.5.

RESULTATS

Tableau III : Résultats de la grille d’observation

Eléments de la grille d’observation Réponses

Signalisation lumineuse Note d’avertissement

Système de détection de rayon

Bouton de commande d’arrêt d’urgence Système de verrouillage de porte Paravent plombé

Nature du mur Nature du toit

Mur plombé à l’intérieur Existence d’une passe-cassette Salle aérée

Salle éclairée

Oui Non Non Oui Non Oui Béton

Dalle Oui Non Oui Oui

(46)

Tableau IV: Résultats des mesures effectuées (suite de la grille d’observation)

Eléments Résultats Dimensions minimales

requises

Salle d’examens Surface S = 34,77 m2 30m²

Chambre noire Surface S = 4,58 m2 10m²

Secrétariat Surface S = 9,70 m2 09m²

Distance tube/pupitre de commande Distance D = 2,83 m 2,5m

Tableau V : Etats des portes de la salle d’examen avant irradiation

Moyens de radioprotection Etats

Portes Fermées

Tableau VI : Existence ou non des outils de protections

Outils de protection Présence

Cône localisateur Système de diaphragme Centreur lumineux Gants plombés Tablier plombé Cache -gonade Lunette plombée Cache- thyroïde

Matériels de contention Dosimètre de salle Dosimètre individuel

Non Oui Oui Oui Oui Non Oui Non Non Non Non

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33

Tableau VII : Répartition selon l’ouverture du diaphragme sur la région à examiner

Réponses Effectif Fréquence

Largement ouvert 04 80

Limité au strict nécessaire 01 20

Total 05 100

Tableau VIII : Répartition suivant l’orientation du faisceau

Fenêtre de la salle Tableau de commande

Mur de la chambre noire

Orientation de

Faisceau de Rayons X

Non Non Non

Tableau IX : Répartition selon l’utilisation des moyens de radioprotection lorsqu’on reste près du malade pendant que l’on irradie

Réponses Effectifs Fréquences (%)

Oui Souvent

Parfois Non

01 01 02 01

20 20 40 20

Total 05 100

(48)

3.6

.

COMMENTAIRES

Les résultats du tableau III ont révélé que le service d’imagerie du Centre Hospitalier Départemental Mono Couffo ne dispose pas des outils de protection tels que :

- système de verrouillage de porte, - note d’avertissement,

- système de détection de rayon, - la passe cassette.

Notons que le panneau de la signalisation lumineuse de danger Rx existe mais ne fonctionne plus.

Ces défaillances exposent les techniciens, les malades ainsi que leurs accompagnateurs à une irradiation en cas d’accès à la salle d’examens.

Il ressort du tableau IV que seule la chambre noire n’a pas respecté la norme exigée avec sa surface de 4,78m² au lieu de 10m². Les deux salles d’examens ont respecté la norme exigée ; le secrétariat aussi avec ses 9,70m² de surface.

L’analyse du tableau V, nous a permis de dire que la fermeture de la salle d’examens avant toute exposition, qui est une condition indispensable pour la protection des personnes, est respectée par les techniciens.

A travers les résultats du tableau VI, nous avons constaté que l’hôpital dispose de quelques outils de protection excepté :

- le cône localisateur (équivalent du système de diaphragme).

- matériel de contention pour immobiliser des patients ainsi exposés ; cela constitue aussi une source de reprise des clichés.

(49)

35

- dosimètre de salle et dosimètre individuel empêche la mesure ainsi que le respect de la dose de rayonnement dans la salle et ses alentours.

D’après le tableau VII, la majorité des techniciens utilise l’appareil de radiologie avec le diaphragme largement ouvert parce que le mécanisme de diaphragmassions est en panne. Ce qui irradie inutilement des régions non ciblées.

Quant au tableau VIII nous retiendrons que le faisceau de rayon X n’est point orienté vers la fenêtre de la salle, ni le pupitre de commande ni le mur de la chambre noire. L’appareil radio étant fixe, le secteur (prédéfini) balayé par le faisceau ne concerne pas ces zones.

Enfin du tableau IX, nous déduisons que 40% des techniciens qui sont obligés de faire les examens en compagnie du patient utilisent parfois les moyens de protection tandis que 20% ne l’emploient pas.

(50)

CONCLUSION

(51)

37

Notre stage de fin de formation au Centre Hospitalier Départemental Mono Couffo s’est déroulé dans un climat de travail qui a favorisé une bonne acquisition des aptitudes professionnelles. Ces aptitudes professionnelles acquises ont, sans aucun doute, enrichi nos connaissances dans le métier et nous ont permis d’acquérir une bonne dextérité. Nous pouvons donc affirmer que les objectifs de notre stage ont été globalement atteints.

Par ailleurs nous avons recensé un certain nombre de problèmes parmi lesquels nous avons l’insuffisance des moyens de radioprotection, l’inadéquation de l’installation du service, induisant des risques d’expositions aux rayons-X et le non-respect des moyens de radioprotection. Nous avons essayé d’apporter des suggestions afin d’améliorer le travail.

(52)

SUGGESTIONS

(53)

39

Au terme de ce travail, qu’il nous soit permis de faire les suggestions ci- dessous aux différentes autorités en charge de l’Hôpital.

A l’endroit de l’administration de l’hôpital :

- De réfectionner le bâtiment abritant le service de radiologie afin qu’il dispose d’une passe- cassette, d’un vestiaire, et d’une salle d’attente ;

- De recourir à une collaboration étroite entre les conducteurs de travaux en bâtiment et un expert en radioprotection lors d’une éventuelle réfection ;

- De mettre à la disposition du service de radiologie les matériels efficaces de contention ;

- De doter le service de radiologie des moyens de radioprotection tels que les cache-gonades, cache thyroïde et d’un système de verrouillage de porte ;

- De réparer le panneau de signalisation lumineuse

- De mettre en place un système de suivi dosimétrique pour le personnel du service de radiologie ; et de penser à l’abonnement au service de dosimétrie, telle que propose le Centre Autonome de Dosimétrie des Rayonnements Ionisants CADoRI de l’EPAC par l’arrêté section n°15-16/UAC/SG/VR- AARU/SEOU du 25/02/2016.

Au personnel du service de radiologie :

- De veiller à la radioprotection des patients et des garde-malades ;

- D’assurer régulièrement la maintenance utilisateur de l’appareil de rayon X ; - De respecter les mesures de radioprotection vis-à-vis d’eux-mêmes pendant

qu’ils sont près du patient ou dans le champ d’irradiation ;

(54)

Au ministère de la Santé :

- D’adopter à travers l’élaboration d’un guide de construction des services, une politique de conformité dans le système de radioprotection en accord avec les normes internationales ;

- D’exiger la mise sur pied d’un comité ad hoc en charge de l’étude et de la vérification de tout plan d’implantation avant la délivrance des autorisations.

(55)

41

REFERENCES

(56)

1 DOSSOU J. 1995, Cours de radiobiologie et de radioprotection, Abomey- Calavi Bénin, EPAC 96 pages.

2 SALIFOU I. 2008-2009, Evaluation des mesures de radioprotection dans l’unité de radiologie de l’HOMEL, Abomey Calavi Bénin. EPAC 42 pages.

3 SONOUNAMETO S. A. 2008-2009, Les normes d’installation d’un service de radiologie pour une meilleure protection contre les rayons X à l’hôpital de Mènontin, Abomey- Calavi Bénin. EPAC 45 pages.

4 AGBETOGAN E.M. 2012-2013, Les normes d’installation d’une unité de radiologie dans un centre hospitalier : cas de l’hôpital Bethesda, Abomey – Calavi Bénin. EPAC 64 pages.

5 CENTRE NATIONAL DE RADIOPROTECTION. 2001, GUIDE DE RADIOPROTECTION DANS LE MILIEU MEDICAL (royaume de MAROC, ministère de la santé), 47 pages.

6 DOSSOU et al (2014) paru dans le journal J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), Etude cytogénétique des aberrations chromosomiques chez des travailleurs sous les rayonnements ionisants X.

7 DOSSOU et al (2015) paru dans le journal Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB), Evaluation de la radioprotection des enfants en examens radiopédiatriques à l’hôpital de zone de Suru–Léré à Cotonou au Sud –Bénin.

8 LAVOIE C. MARTEL N, RADIOPROTECTION EN RADIOLOGIE – GRANDS ETABLISSEMENTS, Procédures de sécurité pour l’installation, l’utilisation et le contrôle des appareils à rayons X dans les grands établissements radiologiques médicaux, CODE DE SECURITE 35. Section B.

(57)

43

9 Ministère de la Santé, Normes et standards pour la construction et l’équipement des centres de santé, 140 pages

10 Santé Canada, Section B : Exigence des locaux et des appareils www.sc- gc.ca consulté le 28 avril 2013 .

(58)

ANNEXES

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