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CHANSON FRERE CLAUDE. CONSTITUTIONNELLE A P A R I S. De l imprimerie de la Bouche-de-Fer l ah. ^vec 1 approbation de tous nos amis.

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Texte intégral

(1)

FRERE CLAUDE.

CHANSON

CONSTITUTIONNELLE.

R.ira biçn qui rira

le

dirnler»

4

A P A R

I

S

,

De

l’imprimerie de la

Bouche-de-Fer

,

l’ah troifieme de la liberté.'

1791.

^vec

1approbation de tous nos amis.

(2)
(3)

\*

\i

( 3 )

ÉPITRE DÉDICATOIRE

Au FRERE CLAUDÈj

Ancien

préjîdent de la

Bouche

de fer, évêque

par J

a grâce

du

peuple , (S* prédicatcar

ordinairede la lune , &c,

Frere et a mi,

\

'

Plus

vous allez , plus je vous admire^

Vous

êtes le géant de la révolution.

Vous

coupe'^ les ailes detouslespapillons ariftocra- tes ,

&

brûlantd’un doublefeu, qui efi

un

cendie inextinguible , vous

ne

ferez de

nous quun

feul

homme

dans toutes les branches de

{humanité

entière

fl)

\

(I)ExpreffionsdufrereClaude. Difeourspronon«

par ce grand

homme

à

V

autelde lapatrielei^

juillet dernier. Chef-d^œuvre entout genre

, quoi qu’endifeVami duroi , qui étantun peu du vieux chrême, appelle cela du galimathias, dela folie

&

deVimpiété’j moi,j’y renvoie mes ledeurs;

&

d’ailleurs ils trouverontà la fuite de

ma

chanfon^

Â

Z

C

(4)

f'4)

Courage

,

mon

Frere ! vos fermons, vos ïtiandements, votrelettreaugardedes fceaux, vos hauts faits

ü

dignes de votre

cœur

fit de votreefprit ,

vous

aflurentîa premièreplace dans

une maifon

bien

connue

;

pourvu que

vous

mouriez

naturellement ; car dans ce

moment

-ci

on ne

peut pas trop

compter

fur le lendemain,

&

le fruit de nos

chéne-

vieres eft fouventfunefteàvos pareils.

Dieu

vous

en

préferve ,

mon

Frere! quoique ce fût

un

bien

pour

toutes les branches de t hu- manité entière : vous iriez faire

une

révolu- tion dans l’autre

monde.

En

attendant , Frere , recevez les petits couplets

que

je vous envoie. C'eft le denier de la veuve ; c’éft l’air à la

mode

, la ronde de

Nicodême

dans îa Lune,

Vous

connoifîez le pays; vous

aimez

la'joie

&

les Colinetesy

6c vous chanterez

&

danferez

en rond

avec toutesnos

femmes

conjîitutionnées

,dont vous êtes la coqueluche

&

lapatent, (i)

les paxTages les plusremarquables du frereClaude.

Je les recueillis afin qu’onfente rnieuxlafinejfe de mes alfufions y

&

enfulte pour l’honneur de

mon

frere.

(i) Le frere Claudeeftd’un bon naturel^ très- facile

&

très-carefTant ,

&

touteslesfemmes luiont fautéaucou,dansplufieurs pèlerinagesqu’il afaits*

(5)

( 5 )

Gnya

pascl

mal

àça,

mon

cherFrercl

Gnya

pas d'mal à ça !

Embraflèz-îes

pour moi

,

& vogue

la ga-

lère !

Nargue

k tous ces pharifiens de h, confiitution ; j’apprends

que

ces infeBes lourdonnent

fur

votre trône^

&

voudroient

vous dévorer dans ce département,ou vous n

a-

yeifaitque dubien-, maisils n’auront pas lart de convertir la lumière en ténèbres.

Vous op-

poferei lamajejié

du

mépris (i) ,

&

rira bien

qui rira le dernier !

Vous

êtes

connu

,

mon

Frere, çonnu

par-tout ,

même

à

Lishonm

(2);

&

,

comme

vous dites très-bien , il

ny

a pas d'honnête

homme

quinerendittémoignage

(i) Voyez Iq difeours de fafédération ; voyez

k

mandement du ao juillet; voyez enfinfa lettre

au garde des fceaux ! Les

amisàn

frere Claudelui

ont rendu un grand fervice en votant pour fim-

preffion. .

(a) Les curieux courront vite à cette note , ôC ferontpasplusavancés.Informez-vous, Mef- fieursl'on vous donnera les bornes,

&

lesjoutes.

Toutcequ’on m’adit,àmoi,c’eftquefrereClaude a ététrès-fêtéà Lisbonne , que fou mériteya été bien récompenfe ,

&

qu’il ena remporté des matri

ques bien honorables.

%

»

(6)

A VOS principes CIVIQUES, AUSSI PURS QUE VOTRE CONDUITE DE VÉQUE.Quelle bonne

fettre vous avez écrite à ce fujet !

Heureux

défordre! plusheureufe aflurance î

vpus

vous lavez les

mains comme

Filau,

Gnya

pas d'mal a ça,

mon

cher Frere,

Gnja

pfls d^mal à ça.

Adieu,

INNOCENT COMME LA LUMIERE.

Je finis par vous

demander

votrè béné- dîdion ,

&

profitant de îa liberté

du nou-

veau

régime

, je vous embrafîe fans façon

bien frarernellemenr, '

Votre

frere,

ami,

admirateur

&

chevalier,

Candide.

P. S.

Mes

refpeds I

madame

: eft-elfe bien rétablie de fes couches ? Nourrit-elle >

Donnez-moi

auflidesnouvellesdelapetite

fille de Bay..,. (i)

(i)

Une

des plus joîiesenfant deBay...âgée de feize ans , lis

&

rbfes , candeur , innocence

, qui

tententle fripon ... Je nedispasque frereClaude

îe foit; mais il a un doublefeuqui efl à craindre, ÏI a vula petite fille, ilPa revue...

&

... com- ment vous dire lerefte

,pour que lesjeunes filles

ne m’entendent pas?Tala déridera^ îalalaîalala lalaîa déride ta, ,îa pauvre Colinetteun peu

(7)

(?)

FRERE CL A U DE,

CHANSON CONSTITUTIONNELLE.

Air. : ronde de Nicodéme'*

dans la

Lum

(i).

Frerespar-cî, Frerespar-là, Honneur

à Claude

que

voilà;

Talla déridera, talla déridera :

Moitié guerrier, moitié prélat

,

Joyeux

enfant de Barnabas , Talla déridera, talla déridera :

Grand

orateur

&

cétéra.

^

Pour

des

mœurs on

n’en parle pasi

C’eft

une

mifere' ! Talla déridera,la la lalalalala

lalala déridéraj

H

fait s’en paffer notre Frere ,

Gnya

pas d’mal à ça.

honteufe,un peuembatraflïe, eftpartieparla dili-

gencepour Paris,où,dans quelques mois, elle fe trouvera, dit-on,foulagée,

&

puisonajouteraune

petitebranche àcellesde l’humanitéentiere.

(i)

Mon

cher lefteur voudra bien obferverque

c’eft fur le

même

ait qu’on chante tous les jours

A4

..«r ;g,

(8)

A

îâ baftille fe trouva,"

Au nom du

peuple i! étoit îà; Talîa déridera, talîa déridera

;

Et

nouveatr-*Jfê/2for il cria :

Tombez

, baftlUe !. .. .

Elle

tomba

;« Taîîa déridera, talîa déridera;

Ee

vieux

régime

s'écroula.

Et

îâ iiberté seî^va.

Chantons

fa naiiïànce ^

Talîadéridera,îa la îa la îa îa îa îa îa îadériderai!

Oh! comme

tout va^bien

en

France^

Depuis

ce Jour -

î

-

le roi

^

la reine» Voièi un couplet pour eckantih

Ion,

*

' '

'

Louis déjà s'*en donnait , Content de réujfircommeça; >

Un

citoyen Vexamina,

Çroyant connaîtrecet homme-là;

Mais

davantage le jrappa - l

Une damequ^il voyaitlà»

Marie-Antoinette, Ig déridera»

Tune

craignaispas,Antoinette,

^

Tu

ne craignais pas»

Et toutcela dans les ruçs V avec l’agrément de îapolice! Et venïre-faint-gfis, après cela,jen’au- rois pas ledroit de chanter

&

defairechantertlioft

ami Claude?

&

danscetemps heureux, oùTonpeiri îout dire , tout faire,tout eft confacré

&

où nousfommeslibres

comme

l’airque nousrelpiron^

(9)

('9 )

Le

ferment' vint :

Oaude

jura

,

Pour récompenfe on

le mirrà

;

Talla déridera, tialla déridera:

Comme un

birulot il arriva '

Et,

comme un démon

il précba (i)

,

Talla déridera, tàîlâ déridera;

Difant à ce

bon

peuple îà :

» Pillez par-ci, chaffez par-là;

»

Tous

les réffaciaifes !

Talîadéridera

,lala la la la la îa la la ladérider^.

»

Gnÿa

pasd’malàça;

mes

chérs Freres

»

Gnÿa

pas d’mal à ça !«

^(î)

On

fait avec quel courage le frere Claude a dénoncé en chaire deux admîniftrateurs qui, crai- gnaiitIrlanterne^ontprisla fuite#

On

fait qùedans plufieurs fermons ii a abandonné généreufementan- pauvre lefuperfludoriche ; fermonsqui ontfaitun

flbon effet

, queles fansculottes ont ditplufieurs fois : quandpillerons-nous?

On

connoîr enfin le fii- perbefermon duFrerefurla charité

, péroraifonfu- blime! Après avoir ditau peuple que c’étoità lui 'I fuppleer au zele des corps adminiflratlfs ,'•11 l’exhorta , pour lebien delachofe , à chaffer tous lesprêtresnon-fermentés,puis ifbénitlesauditeurs.

Quelques-uns furent fi touchés

, qu’en fortant ils dirent : àla lanterne tous ces gueux deprêtres

^

dWiftocrates /... Sans douted’auffi beauxtraits à la.gloire de Claude ne feront pas oubliés par

(10)

V,

0 °)

Prêchantpar-ci , prêchant par-îàg

Même

à la foire Claude va ; Talîadéridera , talladéridera:

Comme

au feu îe peuple courtîh ;

Femmes

par-ci, filles par (i)

,

Talîa déridera , talîadéridera, Baifent le facileprélat

,

Qui

fans façon leur chantera

La

petite chanfonnctte :

Talladéridera,la la la la la la la latalîadéridera^

Gnya

pas d^mal àça, ColineîU,

Gnya

pas d’mal à çà.

L^ariftocrate

en

vain dira:

»Cefi:

un

fou

que

cet

homme-

!

Talîadéridera, talîa déridera;

»

Un marchand

de gaîimàthias

,

>»Tôtou

tard

on

l’enfermera ; Taîîa déridera, talla déridera ,

Le

géant Claudefourira

amis\ Il y atant de témoins ! il eft de l’honneur de les faire. pafTer;

&

fi lesamis de Claude en ref- toient ,ils feroient déshonorés.Le mot n’eftpas

detrop,

(ï) Quatrecents cinquante femmes oufilles

, de

compte fait’, au pèlerinagedelàDélivr...,

(11)

(

)

A

ces légers papillons

i Claudeeftfur la

hanche

,

Tailadéridera,lala la la la la laIa,talladérideras

Le

bpripeupleiladans fa

manche

,

Le bon

peuple il a.

#

Mais que

jecrains ce peupîe-ià

,

Tournant

par-ci ,tournant par-là ,

,

Talîa déridera, calîadéridera:

Aujourd'hui

fou de

mon

prélat ,

Demain

peut-être ille

pendra

,

/ Taila déridera ,taîla déridera ; Et le volage, hélas ! dira,

En voyant

ce

grand

homnie-îà

,

Entre

ciel

&

terre:

^

Taîladéridera,la la la la la la la la, talîadéridera,

' »

Gnya

pas d’malà ça,

mon

cher Frere ,«

»

Vous

êtes bienlà.

(12)

( ')

extra

I

T

DES PLtrSHEUREUX PASSAGES

DE FRERE CLAUDE,

Dont

la plupart ont embelli

mon

texte)

Une

partie pourra donner quelquidéedes princi- pes évangéliques monarchiques

du

Frere, qu'on accufe , hélas!d'êtrerépublicain , &c.

ÏL

eftincendiaire aiiffi l’évangile.

Le

libé- rateur du

genre-humain

vouloir étendre

à toute la terre le feu facré de la fraternité univerfelle.,II avoit en horreur lesdefpotes,

il fut leur vidime.

Les premiers diTcipfes étoient égaux 6c libres; leur république devoir fèrvit de

mo-

dèle, dans la maturité des

temps

,à la répu- blique de FUnivers.

Déjà

îe

monde

entier s’ébranle

pour mar-

cher à la liberté.

Ma

voix forte de foute la puîlTance d’un grand peuple , qui m’avoir choifi

pour

être fon organe,a

commandé

la ruine de la baf-

tille au

nom

de la loi.

(13)

t

(.13 )

Cette fuite

du

roi

, qui a jeté dansdesef- prits, encoreneufs

pour

la liberté, devaines àîafmes ,

ne

nous a pas émus.

Le

départe-

ment du

Calvados eft

non-feulement

refîé paifibîe , mais il a

vu que

cet

événement

avancoit les infaillibles devinées despeuples.

II a fouri : cétoit le fourire d'un géantatta-

qué

par des papillons irrités j encore

cou-

ronnés d’aigrettes, mais à qui

Ion

a

coupé

îes ailes.

n^Y

Z plus d/ârmées

pour

les defpotes ;

îî

en

à plus

que pour

les nations. Qu’ils çlTayent , îesinfenfés, de conduiredesfoîdats fui' la terre facrée de

France

! ils devien- dront des

hommes, ou

ils ceflèront d’érre,

&

cependantderrière

eux

naîtront îes fouve-

rainetés populaires ,

^

les inlèéles quibour-

donnoient

fur les trônes

, eq

y

dévorant îes peuples , fe trouveront entre le

double

feu de la libertéfrançaife

, .qui eft déjà

un

îr|-

cendie inextinguible,

&

de la libertédes na- tions, qui sallumera

pour ne

séteindre ja- mais.

Petit troupeau d’ariftocrates qui rugifîênt

fpurdement parmi

nous.

La

vile tourbe de tyrans étrangers qt|i

frémi0ent au milieu deleurs efclaves.

^ V- .. .. , _

(14)

Tant

5emilîions

d’hommes

capablesdecen- rerfer, d’une volonté concordante , tous les trône^*de l’Europe,

&

d'anéantir enfuite tous îes defpotesdela terre.

Nous ne

ferons qu’un feqî

homme

dans toutes les branches de l’humanité entière

,

comme

vousn’étes qu’un feulDieudans la fo«

ciéré triple

&

infiniede votrenatureéternelle.

.

Discours

prononcé par

h

frere Claude

à

/’auteldelapatrie ,le juillet dernier.

A Providence

a tout préparé

pour

fe.

grand événement

qui doit

changer

la face,

du monde.

Les pharifens delaconflitutîon

ne

détrui- ront pas!

œuvre

dela

main

toutepuifîântequi

s’eft étendue

pour

fauverlegenre-

humain.

Les vrais coupables,les

ennemis

ded’état ,

vousles connoifîez!

Les lâches ,les

mal

intentionnés

, vous les

voyez!.... IlselTayerit s’ils

pourront

aiïèoir leurpetittrônefur lesfrayeuTsdesimbécilles.

Les ignorants , îes

préfomptueux

, les efprirs

en

délire vous les jugez !

Ce

font ceux

qui^ne

connoiflènt point les droits qui appartiennent à tous les

hommes

,

&

/

(15)

( )

-cjui s'oppofent à ce qu’on appelle îe par- jure.

Les arrifans des fraudes,îes perturbateurs des foçiétés , vous les avez fous vos re-

gards !

Oppofez

à îa perverficé de leurs vues la

îiiajelié

du mépris

!

Mandement donné

^par Claude, , le

%

O Juillet,

&

en réponfe à

un

arrêtétrès^

bienfaitparla municipalité de

Bay

.., , car

il faut être jufte , quoiqid

ami

de frere Claude , É* oublions pas de dire

quon

avait fait une motion

pour

appeîkr laplac^

de Louis

XVI

^ la place

du

parjure.

Monsieur,

Je fuis innocent

comme

îaJumîere ; mais

il eft

un

arc de convertir la îumiere enté- nèbres.'

* '

Je n’ai fait

que du

bien dans le départe- ment.

J’ai

prêché

la foumiffion à tous les dé- crets.

Je fuis fi

pur

dans

mes

principes civiques

&

dans

ma

conduite d’évéque

, qu^if n^y z pas

un honnête homme

dansle

département

qui ne

me

rendît témoignage.

Je voudrois n’avoir pas à parler

, je le

(16)

( )

foudfoîs.

O

patrie !

que

de

maux

!

Ah

!s^îl

ne

faîloît

que ma

vie

pour

éviter les mal- heurs de îa chofe publique.

Monfîeur

nous

étions amis.. , ,

Lettre

au gardc^-des-Jceaux,

( Il

faut la ^ire

en

entier.

)

DÉNONCIATION.

( I)

O

furprife ! pendant

que

j’écris

on m^apporte

îanouvellequ’unbarbierdeBay...,

nommé

Bertrand vient de

pendre pour

enfeigne

mon ami

Claude

&

fon grand vi- caire.

Le

diable tient les deux portraits,

&

l’on voit au bas ces vers abominables:

Tous deux

jtireurs,

Tous deux

prêcheurs.

Tous deux menteurs.

Tous deux

timbrés.

Tous deux

blafés.

Tous deux

chaffis,

Tous deux

fans loi , '

Tous deux

fans foi

,

Tous deux

à moi.

Et

jene dénoncerois pas

une

pareillehor- reur !

O

patrie , que de

maux

!

" ir^nn. ,,. ,

(i) Vojez

k

lettre au garde des fceaux.

(17)

(

h)

â

PÉTITION

DU FRERE GLAUDE.

^’allois

finir par

mon

barbier :

on mè

remet une

pétition faite par lefrere

Qaudô

à iaflèmblée nationale,

nouveau

titre à fori

logement

dans cette maifon connue^ piecé originaîe,

comme

tout ce qui fortîa

plume ou

de ia

bouche

de ce

grand homme^

Le

frere Claude fe dit toujours innocent

comme

la lamkre.

Tous

les patriotesdu départementdémentent

M.

Vieillard.

Rien

ne détruira la ^réputation de notre Frere : il a

pour

lui

SA CON-science, sa TOix &

la patrie.

Clmà^ttŸOÎtfesvéritahles crimes^ qui

font

des vertus.

Il

d

ajamais prêchéque lafoumijjîonà tous les décrets.

Son INCENDIE

n’eft

que

celui de

T amour

fraternel

Ù

de la

RELIGION CIVIQUE,

lia

courules villes

^

les

campagnes

^ mais avec fa

)

(18)

(

pompe

patriotique, afin

i

éteindra TincendU aefirucleur

du

bien pirWrV,-

l’imcendie AF-

FREUX QU’aLLUM OIENT PARTOUT LES PRETRES REFRACTAIRES, &

encore,IL

ENVELOPPOIT CES

Fi ,

’^DIAIRES DANS LES VOILES DE LA

(f '

Claude

a refufé tcus les

honneurs

,

&

même

s'eft

oppofé,

de toutesfiesforces

,

à ce

qu on

fit à

B une

pétition

pour donner

le

nom

de Claude à la place

de

Louis

XVI

!! !Ij !

0/2 ne peut pasfaire

un

crime à ceux qui ont employé a

B

le

mot

de

parjure

;

&

Claude,auffi

grand

logicien qu’orateur

&

théologien , en

donne une

excellente raifon

c’eft

que

ce

mot

a retenti

fous

les voûtes de l’ajfemhlée

& fous

le ciel de la France.

Comme

lafociétépütriotique

,

Claude ade

f

ap-

prouvé

la

DEMOLITION

dela ftatue de

Louis

Jé/F,-maisi!aÆ;Çr£,coMME elle, la ces- sation d’un PROCES

quimettoit les efprits en effervcfcence.

lina pris îa defènfede fbn vicaireque

pour

une aaion pure dansfesmotifs

& fon

objet.

Son mandement

a ce fujeteft plein d’in- eomeJlaUes vérités

, vérités fâcheufes i

mai*

nullement applicables à la municipalité de

B....

: elle eji remplie de patriotes. Claude

(19)

, . . ( ^9 )

^ emfc font

reconnus

s’aiment

TA VIE. POUK

ommation

la

nouve^

loL

enfMVrel

Claude voue

un

mépristranquille , ^ fàifme de la nouvelleloi,

II

Uaude

à

Vdaunayàe

déguerpir delabaftîlle.

Le même

prife de îa baftille par Claude.

^

ion

pendant

fix

mois

dela police

de

pitale'^périlsencourus

,fervices rendus

par

Ciaude : vous rien avei^

pas

d'idde !

Quatre

fois la préfidence

de l’alTemblée générale des repréfentants de la

commune.

Le Michel Morin

Claude faifant tete à tout

^

prononçant,

imprimant

de

nombreux

difcourl

Jur

levraifyjïémefocial,qui

«^oitRÉGENÉREa

^‘S^'T-rt-humain-,mmci\it.-STrordrefondamen.

ta/;

CONSERVANT LA ROYAUTÉ HERE.

DI

T A

r

R E

,combinanttousles

moyens

,

Ê’c. Ê'c Enfin , depuis

que

Claude eft

évéque

,

&

fansravoir^/ejÇre ni recherché,il a plusfait de

FONCTIONS PASTORALES EN TROISMOIS, QUE TEL AUTRE n'en A FAIT EN VINGT A NN

ÉES./Zuconquislescœursdesfideles-,maisce

"'tJlpaspourlui,c’t&^OMTlareligion&lapatrie;

(20)

(lo)

XL 'EST

aime’ de tout LE MONDE, E!^

CEPTE' des ennemis de la CHOSE PU-' BLIQÜE.

Ciaude

demande

de fes ^rimes

îi “doit être pourfaivi

dr^^ÊÈM/ibuna a

?

L’afTemblée choifirwJ^^S^/

moi

.0 je fuis très -content de la ;

maii

j’aban-

bandonne

à

mon

leéleur toutes les réflexions quelle mérite.. J’y reviendrai peut-être :jar.

tends des renreigaemenrs très -curieux fur

favieprivée»

comn^e

publique,de

mon

frere Claude; je

me

prot:urerai la fuperbe collec- tion de fes œuvcés,<

&

avec tous ces

maté-

riaux je

compoferai une

belle lanterne

ma-

gique,

je ferai voir le Frere,

AUSSI PUR dans SES PRINCIPES CIVIQUES

,

QUE DANS SA CONDUITE D P.vÈQUE

:ilparoîtra

INNOCENT COMME LA LUMlERE.Ola

piece curieufe !

En

attendant vousfalue , mesi Freres, Talla déridera, la là la la.

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