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supra-conducteurs
Georges Philbert
To cite this version:
Georges Philbert. Étude théorique de quelques propriétés des supra-conducteurs. J. Phys. Radium,
1946, 7 (8), pp.243-248. �10.1051/jphysrad:0194600708024301�. �jpa-00233987�
BIBLIOGRAPHIE.
[1] R. COURANT et D. HILBERT, Methoden der Mathema- tischen Physik, I.
[2] Max PLANCK, Electromagnétisme.
[3] R. MESNY, Radioélectricité générale.
[4] JAHNKE-EMDE, Funkionentafeln.
[5] MERCIER, Les circuits oscillants.
[6] Th. STIELTJES, 0152uvres complètes, Groningen, 1918, II.
[7] P. TCHEBICHEF, 0152uvres complètes, Saint-Pétersbourg,
1907, I et II.
[8] J. CHOKHATE, Sur le développement de l’intégrale
$$~ba p(y)/x-y
en fractions continues et sur les polynomes de Tchebichef (Rendiconti di Palermo, 47) et C. R. Acad. Sc., 1929,
189, p. 618-620; ibid., 1923, p. 25-46.
[9] J. SHOHAT, Proceedings International Mathematical
Congress, Toronto, 1928, I, p. 611-618; American
Math.
Monthly, 1926, 33, p. 354-361; Transactions American Math. Society, 1927, 29, p. 569-583; Mémorial des Sciences Physiques, n° 66 (Théorie générale des polynomes orthogonaux de Tchebichef).[10] Lord KELVIN, On the mutual attraction or repulsion
between two electrified sphercial conductors (Reprint of papers on Electroslatics and Magnelism, p. 86-97).
[11] A. GUILLET et M. AUBERT, Propriétés électrostatiques
des systèmes sphériques. (Mémorial des Sciences Phy- siques, n° 38).
[12] M. PARODI, Applications des polynomes électrosphériques (Mémorial des Sciences Physiques, n° 47).
ÉTUDE THÉORIQUE
DEQUELQUES PROPRIÉTÉS
DES SUPRA-CONDUCTEURS PAR GEORGES PHILBERT.Sommaire. 2014 La théorie de London prévoit que les supra-conducteurs minces possèdent des propriétés spéciales. Parmi celles-ci sont examinées celles concernant le champ magnétique critique et l’importance relative de l’énergie de London pour des cylindres de diamètre très petit, soit placés dans des champs longitudinaux, soit parcourus par un courant. Une théorie de la division des supra-courants entre supra-conducteurs parallèles basée sur la conception de London est donnée; d’après elle, des effets spéciaux se produisent pour les supra-conducteurs minces. Des expériences sont indiquées, qui doivent permettre de les mettre en évidence.
La théorie
macroscopique
de F. London[1]
estactuellement considérée comme donnant une
repré-
sentation
théorique
satisfaisante desprincipales pro- priétés
dessupra-conducteurs. Rappelons
que,d’après
cette
théorie,
si Jdésigne
la densité decourant,
H et
B,
lechamp
et l’inductionmagnétiques,
p la densité decharge électrique,
leséquations
fondamen-tales du
supra-conducteur
sont :~1 est la const-ante de
London,
de l’ordre de 10-32 SeC2.Soient H =
Hs
et J =Js,
les valeurs de H et de J à la surface dusupra-conducteur,
et x la distance d’unpoint
intérieur à la surface. Leséquations (1- 5) admettent,
dans le casstationnaire,
des solutionsévanouissantes de la forme
La
quantité
cVA
est laprofondeur
depéné-
tration du
champ
et ducourant,
de l’ordre de i o-Il cmà r o-5 cm.
Nous examinerons
quelques conséquences
de lathéorie de F.
London,
enparticulier
cellesqui
sontliées à l’existence d’une
pénétration
limitée desgrandeurs électromagnétiques
à l’intérieur du supra- conducteur.Transformation des
phases
dans le supra- conducteur. -- Dans la théorie deLondon, c’est,
non comme le
suggère l’expérience,
lechamp magné- tique,
mais la valeur de la densité decourant, qui
limite l’existence de la
phase supra-conductrice.
Si
/~
etln désignent
lesénergies
libres par unité de volume desphases supra-conductrice
etnormale,
la densité de courant
critique Js
=J,
est donnéeArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0194600708024301
sur la surface de
séparation
des deuxphases
parLa valeur
correspondante
duchamp magnétique critique HT dépend
alors des dimensions du supra- conducteur. London[1, 2]
a traité le cas d’uncylindre
de rayon a
placé
dans unchamp magnétique
Hparallèle
à son axe. Les relations entre H, et J, sontrespectivement,
pour lesupra-conducteur,
dedimensions
normales(a >
cB/T)
et pour le supra- conducteur de dimensionsmicroscopiques
Le
rapport
deschamps critiques c V1)
et
HT (a ~
c~,~) -
estLe
champ magnétique longitudinal peut
doncatteindre,
dans uncylindre mince,
des valeursbeaucoup plus grandes
que cellesqu’il peut
atteindredans un
cylindre
ordinaire sans que lasupra-conduc-
tibilité soit détruite.
Mais ce résultat n’est pas
général.
Il est intéressant de considérer un autre cassimple :
celui d’un filcylindrique
parcouru par unsupra-courant
d’inten-sité
I;
J est alors un vecteurparallèle
àl’axe,
lè champ
Hpossède
lasymétrie
de révolution autour de cet axe. Soient r le rayon vecteur dans unplan
desection
droite, a
le rayon.L’intégration
de(2)
surla surface S formée par la sectiow droite donne :
Compte
tenu de ce que r = a - x,Supposons
d’abord a ~ cVA :
-- Et
Si,
aucontraire, a «
cnous
pouvons admettre que lesupra-courant
a unerépartition
uniforme :et
Le
rapport
des valeurscritiques Ne
etHT du champ magnétiqué
dans lesupra-conducteur
de dimensions« normales » et dans le
supra-conducteur
de dimen-sions «
microscopiques »
est donce
Par
conséquent,
dans le cas d’unchamp magné- tique possédant
lasymétrie
de révolution autour d’uncylindre,
deschamps beaucoup plus
faiblesque les
champs critiques
usuels doivent détruire lasupra-conductibilité
dans unsupra-conducteur
mince. Ce résultat est l’inverse de celui
qui
a étéobtenu dans le cas du
champ longitudinal.
Des
expériences
sur des fils de diamètre aussi faible que Io-6 cm nepeuvent
être réalisés faci- lement.Mais,
comme me l’asuggéré
M.Bauer,
on
peut envisager
desexpériences
sur des fils annu-laires
constitués parexemple
d’une couchemétallique déposée
sur un fil dequartz;
si la couchemétallique
a une
épaisseur
ro trèssupérieure
à lapénétra-
tion c
VA,
lesphénomènes
sont les mêmes que pourun fil
métallique homogène; si,
aucontraire,
laçouche
a uneépaisseur
r 0 ~ cl’intégration
de rsur la surface donne
où a est le diamètre
total, supposé
tel que a > r~.La relation entre
HS
etJs
est 0Le
rapport
des valeurscritiques
duchamp magné- tique
est encorePratiquement,
ce sont les intensitéscritiques
dessupra-courants qui
sont mesurées. Si et aM sontles rayons des
supra-conducteurs
dedimensions
«
microscopiques
» et de dimensionsnormales,
cesintensités sont
Dans le cas d’un
supra-conducteur
« annulaire »,.
on
peut
choisir a,n et a,végaux;
lerapport il est
IT alors
C’est le même que celui des
champs critiques.
Des
expériences
réalisées sur de telles couches annulaires donneraient un nouveau moyen de calculer la constante _1.Contribution de
l’énergie
de London àl’énergie
libre du
supra-conducteur.
- Laquestion
del’existence d’une «
énergie
d’ordre»spéciale
ausupra-conducteur
a faitl’objet
de diverses discus- sions. Certains auteurs ont admis un résultat devon Laue
[3], d’après lequel
iln’y
aurait pasd’énergie
d’ordre
spéciale
ausupra-conducteur.
Ce résultatparaît
résulter d’une confusion entreénergie
librelocalisée dans
l’espace
environnant lesupra-conduc-
teur et
énergie
de laphase supra-conductrice
elle-même.
Ainsi,
il résulte de certainesexpériences
deJusti,
sur la division des
supra-courants
entre supra- conducteursparallèles,
quel’énergie
localisée àl’intérieur de bobines
placées
en dérivation et dont les coefficients de self-induction et d’induction mutuelle sontL11, L12, L22
est la même que dans l’étatnormal,
c’est-à-direDans le
supra-conducteur lui-même, l’énergie
libre Fest
soit,
dans le cas stationnaire oû E = o,Le terme _1 J2
représente , l’énergie
deLondon, spéciale
ausupra-conducteur.
Von Laue a donnéune démonstration
d’après laquelle l’énergie
totale/ 1-
2 - J2 dz est très inférieure àl’énergie f,2 1
H2 d:-.Jy2
zJy2
C’est vrai seulement si
l’intégration
est étendue àun volume V
englobant l’espace
avoisinant le supra- conducteur. Dans un volume V’ limité à laphase supra-conductrice,
on voitfacilement, puisque H,;
= ---VA Js
à la surface et que les lois de décrois-sance de H et de J sont les
mêmes,
quePar
exemple,
dans le cas d’uncylindre placé
dansun
champ
uniforme H et si le volume V’ est le volume limité par une surface latéralelimite,
la valeur commune des deuxintégrales
estEn
comparant l’expression (8) à 2 H2,
von Laue a,en
fait, comparé (avec
peu derigueur d’ailleurs,
car une nouvelle
intégration
étendue à toutl’espace
où est emmagas née
l’énergie électromagnétique
serait
nécessaire) l’énergie
libre contenue dans laphase supra-conductrice
etl’énergie
libre contenue dansl’espace
avoisinant.Le résultat
(8)
nepeut
être maintenu dans le casdes
supra-conducteurs
minces.Ainsi,
à la surfaced’un
cylindre
de rayon a C cVA placé
dans unchamp magnétique longitudinal H
et
Si le même
cylindre
est parcouru par un supra- courantparallèle
à l’axeet
Par
conséquent,
suivant lasymétrie
duchamp magnétique, l’énergie
de Londonpeut être,
dans unsupra-conducteur mince,
très inférieure ou trèssupé-
rieure à
l’énergie magnétique.
Cefait,
rattachédirectement aux valeurs que
prend,
dans les diffé- rents cas, lechamp magnétique critique,
aproba-
blement des
répercussions
aupoint
de vue thermo-dynamique.
Division des
supra-courants
entre supra- conducteursparallèles.
- Von Laue[3]
a déduitdes
équations classiques
del’électrodynamique
leslois de division des
supra-courants
entre supra- conducteursparallèles.
Bornons-nous au cas de deuxsupra-conducteurs placés
en dérivation.Soient I1
et
I,
les deuxsupra-courants, L., L22
les coefficients deself-induction, L12
le coefficient d’inductionmutuelle,
VIet v2
les différences depotentiel
entreles deux extrémités de la
dérivation,
r, et r2 lesrésistances.
Les
équations classiques
del’électrodynamique
donnent,
parintégration,
en tenantcompte
dev1 = v2 = v et de rl = r2 == o et, en
prenant,
à l’ins-tant 1 == o,
I 1
=I -
= I ° = o(cette
conditionrevient à dire que, lors du passage par le
point
detransition,
aucun courant ne traverse lecircuit) :
I étant le
supra-courant principal (I 12).
Cette démonstration
prête
à deuxcritiques :
10 Elle
considère,
commevalable,
la notion de résistance dans lesupra-conducteur.
go Les
résultats,
nous le verrons, ne sont pasgénéraux.
Ilss’appliquent
seulement à des supra- conducteurspossédant
une self-inductance notable(conducteur
en forme debobines).
La relation
caractéristique
du conducteur ordi- naire est J = a E. Satransposition,
sous formeintégrale,
fournit la loi de Kirchhoff. Demême,
c’est de la relation de Londonqu’il
convient de déduire les lois de division dessupra-courants.
Dans les cas
usuels, d’ailleurs,
ces lois se ramènentà la conservation du flux
magnétique.
La relation
(1)
de Londonest plus
facilementutilisable sous la forme
où v est une fonction multiforme des
coordonnées,
telle que, pour un anneauoù F est
le
fluxmagnétique
initial dans l’anneau(défini
par le passage étatnormal -
état supra-conducteur).
Intégrons (1’)
sur le parcoursCI
+C2
constituépar l’ensembe ABA des deux dérivations
(parcou-
rues par
Ci
dans le sens du courantIl,
pourC2
dansle sens
contraire).
Introduisons les courants
h
et12.
Nous choisissonscomme parcours C un parcours situé sur la surface des
supra-conducteurs. Supposons
d’abord que ceux-ci aient la forme d’un filcylindrique
de dia-mètre a très
supérieur
à laprofondeur
depénétra-
tion Un raisonnement
déjà
donné montre quePlus
généralement,
pour unsupra-conducteur
deforme
quelconque,
I sera de la forme(9)
donne donc(1) Dans le cas actuel, ce raisonnement n’est pas rigoureux :
les potentiels A sont différents sur les surfaces « externes » et « internes » (dirigées ou non vers l’autre branche de la déri-
vation) ; les courants J sont également différents. Si le rayon des fils est faible devant la distance, l’approximation utilisée
est suflisante.
En
supposant
que les conducteurs aient un dia- mètre uniforme et que leurslongueurs soient 4 et 1,,
Il reste à
calculer As ds; deux cas se présentent :
1° Chacun des deux
supra-conducteurs possède
une self-induction
notable,
telle que le fluxmagné- tique
embrassé par chacun d’eux est trèssupérieur
au flux embrassé par
l’espace qui
lessépare.
En ce cas,d’où
Compte
tenu denous obtenons
Cette relation a été vérifiée par Justi
[4].
,Fig, 1.
2° Les
supra-conducteurs
n’ont pas de self-induc- tance notable. C’est le cas, parexemple,
d’uncircuit
rectangulaire.
Laméthode
de Laue nepermet
pas de le traiter correctement.
Le
champ
H(M),
créé par le courant J dr en unpoint
M del’espace,
est(r
est le rayonvecteur,
liant M à l’élémentdz),
ouDans le cas de la
figure,
lechamp
H est en tousles
points perpendiculaire
à unplan
et sa valeurabsolue a pour forme
Une
intégration
sur la surface totale donne- Les coefficients
Mi
etM2
ont des dimensionsanalogues
à celles
de 1,
et12.
SiBC,
EF »AB, AF,
on montre que l’ordre degrandeur
deMi
etMa
esta étant le rayon des fils.
En
opérant
commeplus haut,
et endésignant,
par
LI
etL~,
al et a2, leslongueurs
et les rayons des deux fils dedérivation,
nous obtenonsc
VAt
CVA’)
Admettons que
M >
2nai 1[l’
1M2 ;»
212
2[hypothèse (II)]
et F == o[hypothèse (I)],
nousobtenons
(12)
a exactement la même forme que la loi d’Ohm- Kirchhoff.Si
l’hypothèse (I)
n’est passatisfaite,
leséqua-
tions sont
modifiées;
des termes faisant intervenir Fapparaissent.
Enparticulier,
si le flux initial F est dûuniquement
aux courants ordinairesI°
etIl ’
les
équations (I I) (12)
deviennentrespectivement
et
Tous les raisonnements faits
jusqu’ici reviennent, puisque nous avons considéré les quantités l" V A2 puisque
nous avons considéré lesquantités
comme
négligeables,
à utiliser la loi du « fluxmagné- tique
constant ». Mais sil’hypothèse (II)
n’est pasréalisée,
les résultats deviennent différents.Cherchons une limite
supérieure
du coefficient Met,
pourcela, considérons,
de nouveau, le cir- cuitABCDEF;
soit lechamp H,
créé en unpoint
Mpar la branche BC du circuit.
Supposons
Soit B
l’origine
des coordonnées(x, y).
En M(x, y),
le
champ
dû à BC est tel queet
le fluxmagnétique
dû à BC estLes termes M et
l=
sont du même ordre de
grandeur,
siL’ordre de
grandeur
de variantlogarithmi-
quement
avec lerapport R,
a onpeut,
pour apetit,
leconsidérer comme
compris
entre 10-1 et I o-2(pour
des distances R
correspondant
à des conditionsexpérimentales normales).
On sait que c est au maximum de l’ordre de 10-5 cm(pour
destempé-
ratures voisines de la
température-seuil).
La condi-tion
(13)
n’est donc réalisée que pour des valeurs a ~ telles que a = i o-ic vA à 10-2 cV.A.
Dès que a N c
l’hypothèse (II)
est vérifiée.Mais,
si a c la relationest
remplacée
par la relationPar
suite,
la loi de division dessupra-courants prend
la formeDans
l’hypothèse (I) (.F
=o),
et
La loi
(14) simplifie
siM1
etM2
sont tels queEn ce cas,
En
comparant,
avec la loi deKirchhoff,
nous cons-tatons que, si les deux dérivations sont formées du même métal
(ce qui correspond
à des résistivitéségales
et àAé,
la loi de Kirchhoff et la loi(14‘j
sont les mêmes.
Aucune
expérience
nepeut
manifestement être réalisée avec des fils de 10-6 cm de rayon. Mais il estpossible
d’utiliser des fils dequartz
d’un rayon a voisin de 5. io-s cm. Si on les recouvre d’une couchemétallique d’épaisseur
r trèsfaible,
on obtient unconducteur annulaire. Pour de tels conducteurs la loi de
répartition prend
la forme(tout
à fait ana-logue
à laprécédente)
bLes
termes -
avec r =10-7 cm et a = ~ . ~ 0-5 cm 2 1t ai ront le même ordre de
grandeur
quelVx1
etM2.
Un teldispositif permettrait
donc de mettre en évidenceexpérimentalement,
l’influence del’épaisseur
dusupra-conducteur
sur les lois de dérivationRemarque
sur la conservationdu fluxmagné- tique
dans unsupra-conducteur multiplement
connexe. - Si l’on considère dans un anneau une courbe
(non
réductible à unpoint),
on a larelation
D’après
le théorème deStokes,
cetteintégrale
nedépend
pas de laposition
de C dans l’anneau.Il suffit donc de
prendre C
sufnsamment loin de lasurface pour obtenir ,
C’est la démonstration que donne London
[1, 5]
de la conservation du flux
magnétique.
Cette démons- tration neparaît
pas trèsgénérale.
Elle fait inter- venir unegrandeur
quel’expérience
nepermet
pas d’atteindre : le flux duchamp magnétique
à traversune surface limitée par une courbe
comprise
àl’intérieur de la
région supra-conductrice.
Il sembleplus
naturel deprendre
C sur la surface de l’anneau et degarder l’équation complète
En
général,
le termeAs
ds estlargement prépon-
dérant.
Mais,
pour des anneaux de trèspetites dimensions,
seule la loicomplète
est satisfai-sante. Le
problème qui
se pose n’est d’ailleursqu’un
cas
particulier
duproblème plus général
que nousvenons de traiter. Ici encore, il est
possible
de réaliser dessupra-conducteurs
très minces pourlesquels
laloi habituelle de conservation du flux
magnétique
n’est pas valable.
Je tiens à
exprimer
ma reconnaissance à MM. les Professeurs London(Durham,
U.S. A.)
et Bauer(Paris) qui
ont bien voulu s’intéresser à ce travail.Je remercie aussi très
amicalement
Mlle L. Couture pour l’aidequ’elle
m’aapportée
et les discussions que nous avons eues ensemble.Manuscrit reçu le 20 juillet 1946.
BIBLIOGRAPHIE.
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2014 F. LONDON, Proc. Roy. Soc., A, 1935, 152, p. 24.