En route vers les Journées Mondiales de la Jeunesse N 11. Il est une foi... Achêne-Taviet, Braibant-Halloy et Ciney-Biron. Juillet 1.

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«Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas ; mais c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.»

Sénèque

En route vers les Journées Mondiales de la Jeunesse

Il est une foi...

Achêne-Taviet, Braibant-Halloy et Ciney-Biron

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❚ Secrétariat paroissial Permanences

tous les jours de 9 h à 12 h mercredi et samedi de 14 h à 17 h (tél. 083/22 05 87) Site :

www.doyennedeciney.be

A c c u e i l

❚ Équipe de rédaction locale Abbé Pierre Renard Abbé Philippe Renard Abbé Joël de Brouwer Georges et Aline Marseille

Véronique Antoine Pol Mailleux Yves Teplooukhoff

Jacques Massart Luc Desimpel.

❚ En partenariat avec : CathoBel

❚ Édition-coréalisation

❙ CathoBel Wavre - Tél : 010/ 235 900

- info@cathobel.be Editeur responsable Didier Croonenberghs, directeur opérationnel Cyril Becquart,

directeur de la rédaction Jean-Jacques Durré Rédaction : Manu Van Lier, Pascal André, Anne-Françoise de Beaudrap,

Sylviane Bigaré, Natacha Cocq, Corinne Owen, Angélique Tasiaux

❙ Bayard Service Édition Parc d'activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 - 59874

Wambrechies CEDEX Tél. 0033 320 133 660 Secrétariat de rédaction :

Éric Sitarz - Maquette : Anthony Liefooghe

❙ Régie publicitaire : Bayard Service Régie Tél. 0033 320 133 670

❚ Impression : Offset impression (Pérenchies)

«Heureux

les miséricordieux»

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hers vous tous, en ce mois de juillet, notre Église va vivre un grand moment avec les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), à Cracovie en Pologne, autour de notre pape François. Le thème, en cette Année sainte de la Miséricorde, est : «Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde» (évangile selon saint Matthieu 5, 7). Quelles grâces pour nos jeunes, dans le pays de sainte Faustine, secrétaire de la miséricorde divine, et de saint Jean-Paul II, grand missionnaire de la bonté de Dieu !

Pour la réussite de cet événement, nous implorons déjà Marie, mère de la miséricorde, dont nous fêterons, au cœur du mois d’août, l’Assomption. Elle est entrée avec tout son être (corps, âme et esprit) dans la gloire de Dieu d’où elle peut intercéder pour tous ceux que Jésus lui a confiés sur la croix : «Voici ta mère» (évangile selon saint Jean 19, 27).

Vrai bonheur pour nous qui avons ainsi la maman de Jésus pour notre maman du Ciel qui nous accompagne sans cesse dans notre pèlerinage terrestre. Elle est là pour nous aider, à «bien profiter» des vacances ; elle sera là pour nous donner la main lors de toutes nos

«rentrées», parfois difficiles, de septembre...

➜

➜Abbé Pierre Renard

mot du pasteur

Prière

Le pape François invite les jeunes à se laisser inspirer par la prière de sainte Faustine, humble apôtre de la miséricorde divine pour notre temps.

«Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide […] pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes […] pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun un mot de consolation et de pardon […] pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions […] pour que mes pieds soient

miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude […] pour que mon coeur soit miséricordieux, afin que je ressente toutes les souffrances de mon prochain […]» (Journal, 163)

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D U G R A I N À M O U D R E

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«Portez la flamme de l’amour miséricordieux du Christ…»

Le message du pape François pour les 31

^es

Journées Mondiales de la Jeunesse, qui auront lieu du 26 au 31 juillet en Pologne, en cette Année sainte (jubilaire) de la miséricorde.

C

hers jeunes... et toi, cher jeune, n’as-tu jamais senti se poser sur toi ce regard d’amour infini ? Ce regard qui, au-delà de tous tes péchés, limites, échecs, continue à te faire confiance et à considérer ta vie avec espérance ? Es-tu conscient du prix que tu as aux yeux de ce Dieu qui t’a tout donné par amour ? Comme le dit saint Paul : «La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous» (Rm 5, 8). Mais comprenons- nous vraiment la puissance de ces mots ?…

La Parole de Dieu nous enseigne qu’«il y a plus de bonheur à donner qu’à rece- voir» (Ac 20, 35). C’est précisément pour cette raison que la cinquième béatitude déclare bienheureux les miséricordieux.

Nous savons que le Seigneur nous a aimés en premier. Mais nous ne serons vraiment heureux que si nous entrons dans la logique divine du don, de l’amour gratuit. Nous ne serons heureux que si nous découvrons que Dieu nous a si infiniment aimés qu’il nous a rendus ca- pables d’aimer comme lui, sans mesure…

Ni «bonnisme»

ni sentimentalisme La miséricorde n’est pas synonyme de

«bonnisme» ni de pur sentimentalisme.

En elle, se vérifie l’authenticité de notre

identité de disciples de Jésus et notre crédibilité en tant que chrétiens dans le monde d’aujourd’hui...

Le message de la divine miséricorde est donc un programme de vie très concret et exigeant parce qu’il implique des œuvres... «Bien souvent, il nous semble difficile de pardonner ! Cependant, le par- don est le moyen déposé dans nos mains fragiles pour atteindre la paix du cœur. Se défaire de la rancœur, de la colère, de la violence et de la vengeance est la condition nécessaire pour vivre heureux» (Miseri- cordiae Vultus, 9)... Cracovie, la ville de saint Jean-Paul II et de sainte Faustine Kowalska, nous attend à bras et cœurs ouverts...

Chers jeunes, Jésus miséricordieux, représenté dans l’effigie vénérée par le peuple de Dieu dans le sanctuaire de Cra- covie qui lui est consacré, vous attend. Il vous fait confiance et il compte sur vous ! Il a tant de choses importantes à dire à chacun d’entre vous… N’ayez pas peur de croiser son regard plein d’amour infini pour chacun de vous, et laissez-vous atteindre par son regard miséricordieux, prêt à pardonner tous vos péchés ; un regard qui peut changer votre vie et guérir les blessures de vos âmes, un regard qui étanche la soif profonde qui habite vos cœurs de jeunes : soif d’amour, de paix, de joie et du vrai bonheur. Venez à lui et

n’ayez pas peur ! Venez pour lui dire du fond de votre cœur : «Jésus, en toi je me confie !» Laissez-vous toucher par sa mi- séricorde sans limite pour devenir vous aussi, à travers les œuvres, les paroles et la prière, des apôtres de la miséricorde dans notre monde blessé par l’égoïsme, la haine et tant de désespoir.

Portez la flamme de l’amour miséricor- dieux du Christ… dans les différents milieux de votre vie quotidienne et jusqu’aux extrémités de la terre. Dans cette mission, je vous accompagne avec mes meilleurs vœux et mes prières. Je vous confie tous à la sainte Vierge Marie, mère de miséricorde… et je vous bénis tous de grand cœur.

➜

➜Franciscus Du Vatican, le 15 août 2015

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I S L A M I S M E S O C I É T É

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armi les nombreux hommages qui ont été rendus à l’artiste figure celui du cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture. Le jour de l’annonce du décès du chanteur, il a cité, sur son compte Twitter, un extrait de la chanson «Space Oddity», tiré de l’album éponyme de 1969.

Difficile de résumer la carrière de cet artiste hors du commun, qui fut avant tout auteur, compositeur et inter- prète, mais également acteur, homme d’affaires avisé, lecteur de Nietzsche ou de Berthold Brecht, inspirateur de mode. David Bowie, c’est d’abord vingt-cinq albums produits en un demi-siècle, dans des genres musicaux aussi variés que la pop, le glam rock, le space rock, le blue-eyed soul ou le funk.

La plupart du temps, Bowie ne suit pas les modes suc- cessives : il les crée ou les recrée, les façonnant à la mesure de qu’il veut leur faire exprimer. À cet égard, il est visionnaire, comme tous les grands artistes, quelle que soit la discipline exercée : il fait du neuf avec de l’ancien, il intègre des expressions musicales existantes dans sa propre recherche artistique, parfois à travers des expé- rimentations audacieuses. De l’avis de nombreux critiques, sa «trilogie berlinoise» – avec les albums «Low»,

«Heroes» et «Lodger» – reflète sa période musicale la plus riche et novatrice.

Une fois réalisé un projet, à travers un album ou plusieurs, David Bowie n’hésite pas à repartir de rien, ou presque, ne craignant pas de perdre un public acquis pour en reconquérir d’autres. Ce que peu d’interprètes se risquent à faire. Mais, à certaines périodes, surtout entre 1983 et 1999, il n’hésite pas non plus à produire des chansons davantage accessibles au grand public, deve- nant alors une star mondiale.

Un génie visionnaire… excentrique David Bowie (de son vrai nom, David Robert Jones), c’est aussi le provocateur excentrique, à la sexualité réputée débridée (on le dit bisexuel, il confirme et nie tour à tour, entretenant un flou… artistique à ce sujet), cocaïnomane pendant près d’une décennie. Il parvient à surmonter cette addiction, et se remarie, civilement et religieuse- ment, en 1992, avec Iman, la célèbre mannequin d’ori-

gine somalienne, qui l’accompagnera jusqu’aux derniers instants.

L’artiste se crée également des personnages successifs, qu’il abandonne au gré de ses éternels recommence- ments musicaux. Il invente ainsi la dimension théâtrale du rock, ses personnages se prolongeant en dehors de la scène. Major Tom, Ziggy Stardust, Thin White Duke sont quelques-uns de ses plus célèbres avatars. Comme si le chanteur faisait de sa propre vie une permanente expérimentation, se faisant et se défaisant au gré de sa recherche. Mais, au fait, que cherchait David Bowie ?

L’art comme lieu théologique Avant d’entrer plus avant dans cette question – mais disons-le d’emblée : nous ne prétendrons pas y apporter de réponse –, ouvrons une parenthèse qui, au premier abord, pourra sembler incongrue au regard de la person- nalité et de l’œuvre de Bowie.

Dans le courant du XX^e siècle, la théologie catholique a accordé de plus en plus d’importance à des thématiques en apparence non religieuses : justice sociale, économie,

David Bowie, une quête spirituelle ?

Deux jours après la sortie de son dernier opus, coïncidant avec le jour de ses 69 ans, le chanteur britannique David Bowie est décédé à New York, le dimanche 10 janvier 2016. Fans, médias et critiques ont salué un artiste visionnaire.

En quoi son œuvre est-elle particulièrement

marquante ? A-t-elle une portée spirituelle ?

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David Bowie, une quête spirituelle ?

paix mondiale… et aussi art et culture. En particulier la littérature, chrétienne, mais pas uniquement. On pense notamment au grand théologien suisse Hans Urs von Bal- thasar, qui consacra un ouvrage majeur au chrétien Bernanos et, avant cela, passa en revue la littérature allemande des deux derniers siècles. Pour quoi faire ? Pour y dé- couvrir ce qui exprime une attente, une recherche humaine essentielle, et parfois une quête, explicite ou non, de Dieu, ou encore les traces de l’Esprit de Dieu à l’œuvre. En ce sens, la littérature en vient à être considérée comme un «lieu théologique».

Or, ce qui vaut pour la littérature vaut égale- ment pour toutes les autres formes d’art : la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, le cinéma. Toutes – bien sûr, davantage à travers certaines réalisations que d’autres – expriment la quête essentielle, existentielle et donc spirituelle de l’être humain. Toute forme authentique d’art exprime une re-

cherche de sens, plus ou moins consciente, plus ou moins explicite, et des manières les plus variées, mais qui manifestent néan- moins des questions récurrentes, aussi an- ciennes que le monde, en même temps que sans cesse actualisées : les questions du sens de la vie, de la destinée de l’homme, de la souffrance, de la mort, de l’au-delà.

Ces questions, par elles-mêmes, cherchent des réponses, et peuvent aboutir à des ébauches de ces réponses, plus ou moins explicites, plus ou moins élaborées. La plupart du temps, ces questions et ses réponses sont cependant enfouies dans le cœur clair-obscur de la réalisation artistique elle- même, à travers ces différentes expressions du mystère que l’homme est pour lui-même, notamment dans son rapport au monde. Ces expressions peuvent varier presque infiniment, en fonction de la culture, de l’époque, de l’aire géographique de l’artiste. Or, la foi chrétienne se comprend elle-même comme une réponse à cette quête de sens qui s’exprime dans l’art : la réponse que Dieu a ap- portée lui-même à l’humanité en recherche, en son Fils Jésus-Christ.

De l’étrangeté au mystère Refermons cette parenthèse – ou plutôt non, ne la refermons pas, et revenons à David Bowie. Celui-ci ne reçut pas d’éducation religieuse. Dans ses jeunes années, il fut attiré par le bouddhisme tibétain, sans parvenir à y trouver vraiment le salut qu’il y cherchait, puis tour à tour par Nietzsche, le sata- nisme, le christianisme. Dans une interview de 2003, il dit : «Je ne suis pas un véritable athée, et cela me perturbe. Il y a quelque chose d’irrésolu. Je suis presque athée. Donnez-moi encore quelques mois...»

Que cherchait David Bowie ?... Quelle que soit la façon dont ses convictions religieuses ont évolué, l’œuvre de Bowie révèle une recherche existentielle, sans cesse reprise, sans cesse recommencée, ce qu’exprime en particulier la succession de ses personnages, ses expérimentations musicales toujours re- nouvelées, ses modes de vie successifs.

À différentes périodes de son parcours, ses chansons, ses clips, ses rôles au cinéma ou dans la vie expriment une forme d’angoisse, la folie, la quête de soi et sont volontiers dérangeants, surréalistes, torturés. La mort, l’au-delà, l’irruption de l’étrangeté sont om- niprésents dans son œuvre. Comme dans les films d'un autre David, Lynch, on y perçoit parfois comme un appel à se laisser bou- leverser par l'irruption, parfois brutale, de l'inattendu, qui nous fait sortir de nos sécu- rités. C’est en ce sens que, peut-être, l’œuvre de David Bowie est un lieu théologique par- ticulièrement fort et parlant. Dieu aussi, à sa manière propre, fait irruption dans nos vies, les bouleverse, mais en vue de nous diviniser, de nous ressusciter.

L’ultime album de David Bowie, paru deux jours avant sa mort, apparaît, a posteriori, comme un testament. On y perçoit comme un regain de vitalité créatrice avant la fin.

Les deux titres phares de cet opus, «Black Star» et surtout «Lazarus», apparaissent comme une sorte de synthèse de la quête spirituelle du chanteur. Les clips regorgent de références religieuses, païennes, mais aussi chrétiennes. Couché sur un lit d’hôpi- tal, aveuglé, les bras ouverts, l’artiste chante :

«Regarde ici en haut, je suis au Ciel. J’ai de cicatrices que nul ne peut voir» («Look up here, I’m in Heaveni’ve got scars that can’t be seen»). L’expression d’un embryon d’es- pérance ? À la fin du clip, le chanteur entre dans l’armoire, et ferme la porte. Image im- pressionnante. Comme si l’auteur, se sachant condamné, avait voulu mettre en scène sa propre fin, avait voulu faire de sa mort une ultime expérience artistique.

En ce moment, il découvre peut-être que l'étrange est mystère, que la mort est vie, la folie amour, et que ce qu'il cherchait dans des chemins souvent obscurs est lumière.

➜

➜Christophe HERINCKX (Fondation Saint-Paul)

Belga

Quelle que soit la façon dont ses convictions

religieuses ont évolué, l’œuvre de Bowie

révèle une recherche existentielle, sans cesse

reprise, sans cesse recommencée (…)

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M O T S C R O I S É S

H o r i z o n t a l e m e n t

1. Us et coutumes. 2. Continent – Exuvie.

3. Gouvernerai. 4. Brame – Phases difficiles.

5. Simplet – Démonstratif. 6. Éructations – Maladresse. 7. Canton bourguignon – Voies bordées d’arbres. 8. Mâchefer – Préfixe d’égalité.

9. Est lent à agir – Jeune équidé. 10. Que de siècles ! – Usent de stratagèmes.

V e r t i c a l e m e n t

1. Extrémiste. 2. Assaut – Récompense

cinématographique. 3. Monnaie – Pièce nordique.

4. Présent – Chamois des Pyrénées. 5. Racine vomitive – Épaissir une sauce. 6. Effroyable.

7. Riche – Bat un roi. 8. Négligés – Chance. 9. Sans effets – Est cousu sur l’uniforme. 10. Intelligente – Possèdent.

1. TRADITIONS 2. EUROPE-MUE 3. REGNERAI-N 4. REE-CRISES 5. O-NIAIS-CE

6. ROTS-BEVUE 7. IS-ALLEES 8. SCORIE-ISO 9. TARDE-ANON 10. ERE-RUSENT

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 SO ➜

LU TIO NS

R E S S O U R C E M E N T

Les sans-abris

Ils vivent dans la rue et ont comme toit les cieux.

Habillés de guenilles, ils lèvent à peine les yeux.

La journée, ils mendient, mais on se détourne d’eux.

La nuit sur des cartons ils roupillent et dans le métro se réchauffent un peu.

S’ils ont comme seule compagnie, une bouteille de rouge, qui leur donne le teint bleu, c’est pour oublier l’état de leur vie qui chaque jour sombre peu à peu.

Et nous qui avons amis et famille, une maison, peut-être deux, ayons donc de l’empathie, ils sont nos frères malheureux.

Partageons-leur ne fût-ce qu’un sourire, arrêtons-nous ; parlons un peu.

Et qui sait si derrière leurs guenilles,

n’entendrons-nous pas battre le cœur de Dieu.

➜

➜Sophie Dellis

Signelements

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Souvenons-nous

Ce 25 avril, Martin Gray nous a quittés. Nous l'avions rencontré pour le numéro 1 de ce Grain Nouveau. Si vous souhaitez relire son interview, vous pouvez consulter le site : www.doyennedeciney.be

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➜Rassemblement de la famille paroissiale

Les premiers dimanches du mois, le 3 juillet, le 7 août et le 4 septembre.

➜Veillées sur la bonté de Dieu

Prochaines soirées : le 1^er, 15 et 29 juillet, les 12 et 26 août, les 9 et 23 septembre à la chapelle d'adoration, rue du Centre, 29B à Ciney.

➜Préparation des JMJ

Concile des jeunes avec la Famille Marie-Jeunesse du 8 au 11 juillet. En préparation des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie.

➜Fête nationale

Jeudi 21 juillet : pas de messe le à 9h et 18h ; messe aux Capucins à 10h.

➜Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

Solennité de la patronne de la collégiale de Ciney, le lundi 15 août : messes à 9h à la chapelle de Biron, à 10h30 et 18h à l'église des Capucins.

➜Messe de rentrée du caté

Pour les paroisses d'Achêne, Braibant et Ciney, les enfants qui sont en 2^e année primaire ou/et qui ont 7 ans sont invités avec leur famille à la célébration d'informations et d'inscriptions, le vendredi 16 septembre 2016 à 19h en l'église des Capucins.

Sanctuaire de Beauraing

Fête du Cœur Immaculé de Marie, les 21 et 22 août

Dimanche 21 août

☛ Après le chapelet de 18h30, salut au Saint Sacrement.

☛ À 20h30 : veillée mariale animée par l’abbé Bayet, responsable de la pastorale diocésaine de la solidarité.

☛ Procession aux flambeaux dans les rues de Beauraing.

☛ Au retour, messe solennelle internationale présidée par Mgr Vancottem.

Lundi 22 août

Grand pèlerinage international annuel présidé par Mgr Kockerols. Jubilé des œuvres de miséricorde : monde de la solidarité.

☛ À 11h : messe solennelle internationale avec, dans un local voisin, liturgie de la Parole pour les enfants.

☛ À 14h : conférence sur Marie-Martine Bourtonbourt, fondatrice des sœurs de la charité de Namur, donnée par la sœur Marie-Flore Pessleux, sœur de la charité de Namur.

☛ À 15h30 : procession eucharistique au départ du castel Sainte-Marie, suivie de la bénédiction des malades au jardin des apparitions.

☛ À 19h : messe de clôture.

Pour les paroisses d’Achêne, Braibant et Ciney

Prière

«Sel de la terre

et lumière du monde»

Marie, mère de l’Église, protège et guide ces jeunes hommes et ces jeunes femmes du XXI^e siècle.

Tiens-les tous serrés contre ton cœur maternel.

Seigneur Jésus Christ, garde ces jeunes dans ton amour.

Fais qu’ils entendent ta voix et qu’ils croient à ce que tu dis,

car toi seul as les paroles de la vie éternelle.

Apprends-leur comment professer leur foi, comment faire don de leur amour,

comment communiquer leur espérance aux autres.

Fais d’eux des témoins crédibles de ton Évangile, dans un monde qui a tant besoin

de ta grâce qui sauve.

Fais d’eux le nouveau peuple des Béatitudes, pour qu’ils soient le sel de la terre et la lumière du monde au début du troisième millénaire chrétien.

Marie, mère de l’Église, protège et guide ces jeunes hommes et ces jeunes femmes du XXI^e siècle.

Tiens-les tous serrés contre ton cœur maternel.

Jean Paul II, JMJ de Toronto dimanche 28 juillet 2002

Fabrice BAULT/CIRIC

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G R A I N E D E P A R O L E S

Laetitia, n'as-tu pas mieux à faire que les JMJ pour tes dernières vacances d'étudiante ?

Laetitia. Je ne pense pas, c'est avec grande impatience que j'attends de vivre ce rassemblement de plusieurs milliers de jeunes. Je sais que ces JMJ seront un grand moment de joie, de partages pro- fonds, de vie. Je pressens que le Seigneur nous y attend, m'y attend, et que pour chacun de nous il réserve des grâces et une rencontre personnelle. Participer aux JMJ sera pour moi l'occasion de grandir dans la foi, d'oser m'abandonner, de faire des pas vers le Christ que j'aspire à rencontrer de façon personnelle depuis longtemps. Aussi, ce sera en Église, avec d'autres jeunes du monde entier, l'occasion d'être à l'écoute de la Parole que Dieu veut nous adresser, afin que nous puissions être témoins de sa Lumière et prêts à «mettre la pagaille» dans notre monde (trop souvent divisé et souffrant) comme le pape Fran- çois nous y invite.

Myriam, quelles sont tes attentes, à quelques semaines du départ ?

Myriam. Je me sens ouverte à l'imprévu, à l'inattendu de Dieu. Je me rends compte d'avoir la chance de vivre ma foi au quoti- dien, de ressentir toute la miséricorde de

Dieu, qui se tient à nos côtés pour porter avec nous, le poids de nos vies. J'ai aussi envie de vivre ma foi avec d'autres jeunes ; de porter mes amis qui ne savent pas que Dieu les aime. J'ai hâte de me retrouver aux JMJ avec Dieu qui réunit ses enfants de par le monde.

Caleb, as-tu déjà connu les JMJ ?

Caleb. Oui, en 2011, à Madrid. À l'époque, j'étais (vraiment) plus jeune ; c'était une découverte. Mais cette fois, je voudrais plus vivre ce pèlerinage au niveau du coeur, je veux dire d'un coeur à coeur avec Jésus. Il me plaira aussi de soutenir les autres jeunes qui partent avec nous, d'être un peu leur grand frère sur place ! Je garde un formidable souvenir du bras- sage des nationalités : je me souviens par exemple, avoir vécu un échange étonnant avec des jeunes venus de Floride : on ne parlait pas la même langue et pourtant,

mystérieusement, on se comprenait, tous unis à Jésus. Je me rappelle aussi avoir échangé ma casquette avec un italien dont je trouvais le chapeau tellement chouette !

Sarah, toi aussi tu as déjà vécu les JMJ ? Sarah. Oui, mais on est toujours surpris quand Dieu nous invite ! Moi qui suis déjà dans la vie active, je suis impatiente de vivre à nouveau ce grand moment d'Église. Je veux être réceptive à toutes les rencontres qui m'attendent. Je sais que c'est un moment extraordinaire entre jeunes qui viendront de partout, autour du pape François, pour vivre un moment d'intériorité avec Dieu ; puis repartir dans le monde avec tout ce qu'on a reçu.

Il est très important d'être réceptif, de se mettre en «mode pèlerinage» pour aller à la rencontre des autres, de Dieu, mais aussi et surtout de soi-même.

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➜Propos recueillis par Jacques Massart

Les jeunes «en mode pèlerinage»

Rencontre avec Laetitia, Myriam, Caleb et Sarah qui se préparent à vivre les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), cet été, en Pologne.

Caleb, Sarah et Myriam

Laetitia