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Genève : 415 demandes d’installation en 11 mois

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

12 décembre 2012

2415

revue de presse

Genève : 415 demandes d’installation en 11 mois

Depuis le début de l’année, 415 mé­

decins ont demandé et obtenu le droit d’ouvrir un cabinet à Genève.

Trois quarts de ces demandes se concrétisent à court ou moyen ter­

me, selon Adrien Bron, directeur gé­

néral de la Santé. «415 nouveaux médecins en onze mois, c’est catas­

trophique, fulmine­t­il. C’est du pous­

se­au­crime, une incitation à faire du chiffre, à remplir des consultations qui ne sont pas justifiées.» Le haut fonctionnaire ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier ce phéno­

mène, que la loi permet pourtant et, même, encourage.

Le corps médical réagit, en réalité, aux saccades de la politique fédé­

rale. Pendant dix ans, la clause du besoin a gelé l’ouverture de cabinets.

Lorsque la mesure a été levée en 2010 pour la médecine générale et en 2012 pour les spécialités, les méde­

cins se sont précipités. «On a d’abord cru à une conséquence du déverrouil­

lage. Mais il n’y a pas eu de décrue», déplore Adrien Bron.

Au contraire. Tout au long de l’année, les demandes n’ont cessé d’affluer.

Elles flambent de plus belle depuis que Berne songe à limiter de nouveau les installations de médecins spécia­

listes à partir d’avril 2013. «On a clai­

rement vu une envolée ces derniè res semaines», indique le médecin can­

tonal Jacques­André Romand. Or, les rangs de la profession sont déjà bien fournis. L’Association des méde­

cins de Genève (AMG) regroupe la grande majorité des blouses blan­

ches du canton. Elle compte à ce jour 2016 membres, dont 1884 installés en indépendants. «Il y en a clairement trop», estime le président Pierre­Alain Schneider.

L’afflux de nouvelles recrues ne l’étonne pas : «L’annonce du conseil­

ler fédéral Berset de reconduire l’an­

cienne clause du besoin opère com­

me un signal. Beaucoup de con frè res qui n’avaient aucune raison de quit­

ter l’Hôpital demandent leur droit de pratique de crainte de ne pouvoir le faire plus tard. La mesure risque de vider les hôpitaux : ce serait l’effet in­

verse de ce qui est voulu.»

Alors, que faire ? Pour l’instant, rien.

Genève a demandé en vain à Berne le droit de contrôler l’offre médicale, comme elle l’avait fait durant la clause du besoin. Une commission réunis­

sant des représentants de l’Hôpital, des cliniques privées, de l’AMG et des jeunes médecins hospitaliers te­

nait une liste d’attente et distribuait les autorisations au compte­gouttes, en fonction des besoins par spécia­

lité, des décès et des départs à la re­

traite. Une régulation de l’offre opérée à la grande satisfaction des autorités, qui ont pu maîtriser les coûts, et des médecins déjà installés, qui voyaient

ainsi la concurrence jugulée.

«Nous recommencerons le 2 avril», assure Adrien Bron. Les critères d’at­

tribution seront affinés. «Nous aime­

rions tenir compte de l’offre ambula­

toire hospitalière d’une part, et trouver, d’autre part, un mécanisme de régu­

lation intercantonale.» En d’autres termes, Genève aimerait subordon­

ner l’octroi d’un droit de pratique à l’engagement de travailler trois ou quatre ans dans des régions rurales qui manquent de médecins. «On de­

vrait aussi tenir compte de la forma­

tion et de la connaissance du sys­

tème de santé local, précise le Dr Schneider. (...)

Sophie Davaris Tribune de Genève du 3 décembre 2012

Reprise du groupe Supra : beaucoup de questions sans réponse

Le monde des assurances et des politiciens vaudois ne comprend pas pourquoi la FINMA, l’autorité de sur­

veillance de la place financière suis se, a ordonné le 14 novembre dernier la mise en faillite de Supra Assurance.

Et il le fait savoir. Supra et Assura (le groupe qui doit récupérer les assu­

rés de la Supra) ont en effet été l’ob­

jet d’une rafale de questions durant une séance du Conseil national vau­

dois hier. Les politiciens ne com­

prennent pas non plus pourquoi la FINMA a ordonné la reprise par As­

sura des 70 000 personnes ayant souscrit un contrat d’assurance­ma­

ladie complémentaire auprès de Su­

pra.

Le groupe Divesa, qui chapeaute offi­

ciellement les deux assurances, fait lui aussi l’objet de nombreuses ques­

tions. Divesa ? Bien des observateurs ne savent d’ailleurs pas encore qui se cache derrière ce nom. Une autre question est posée avec insistance : comment Markus Wandhoven, le pro­

consul que la FINMA a installé à la tête de Divesa, organisera­t­il le trans­

fert des 70 000 assurés de Supra ? Toutes ces questions restent sans réponse. Et pour cause, les princi­

paux concernés ne souhaitant pas parler. Tobias Lux, porte­parole de la FINMA, dit ne rien pouvoir dire. Mar­

kus Wandhoven également. Quant aux assureurs, ils ne s’expriment pas non plus.

Seules certaines langues «proches du dossier» se délient, sous le cou­

vert de l’anonymat. Elles laissent en­

tendre que la FINMA «y est allée fort»

et que le rapprochement entre la Su­

pra et Assura serait difficile tant les deux entreprises sont différentes. (…)

Daniel Audétat Tribune de Genève du 4 décembre 2012

Quadrimed – Congrès médical

«A bout de souffle» ? Du 31 janvier au 3 février 2013 Crans­Montana, le Régent – Centre de congrès

Bienvenue

26 ans et «A bout de souffle» ? Conférences :

Conférence inaugurale : Pourquoi la résilience • Intersubjectivité, le médecin à bout de souffle ? Séminaires :

Maladies chroniques et soins inté­

grés : quand le système de santé est à bout de souffle • Hypertension artérielle pulmonaire : la dyspnée cachée • Chutes chez la personne âgée : quoi de neuf ? • Patient à bout de souffle : morphine, oxygène ou les deux ? • Faiblesse muscu­

laire, à quoi faut-il penser ? • Le rein à bout de souffle • Quand la méde­

cine classique est «à bout de souffle» : place des médecines complémentaires • Poumon et plongée • Promotion de l’activité physique par le praticien • Sport 3e

et 4e âge : qu’en savons­nous actuel lement ? • LAMAL…adie d’amour ou de haine en 2013 ?

• Les médecins à bout de souffle ?

• Quand l’enfant ne peut plus se nourrir : techniques d’alimentation entérale… • Quand l’épuisement apparaît dans la relation thérapeu­

tique… • Le mythe de la maladie d’Alzheimer • Avec nos dents jusqu’au dernier souffle • Troubles digestifs sans fin : à bout de res­

sources ? • Poids, souffle, environ­

nement, activité physique, économie et santé : ça «gène» • Faire face à la mort de l’enfant • Cardiogériatrie : concept ou réalité ? • Promesses et craintes des traitements de l’ostéo­

porose • Pauvre et malade ? Que faire, Docteur ? • Health coaching et Programmation neuro­linguis­

tique utiles au médecin généraliste

• Psychotropes au cabinet, que prescrire et que surveiller ? • Les cancers du poumon dépassés : soute nir et prolonger le souffle

• Quand le patient nous emm…

• Patients dépendants : quelques conseils, pour ne pas s’essouffler…

• L’enfant gravement handicapé : rôle du praticien • Les plaies chro­

niques qui ne guérissent pas • C’est son dernier souffle… • Soins aigus,

jusqu’où aller ? • Quoi de neuf dans le traitement de la sclérose en plaques ?

Workshops :

Centre valaisan de pneumologie : Docteur, je ne peux plus dormir

• Clinique bernoise Montana : La méditation (pleine conscience), théorie et pratique • Clinique gene­

voise de Montana : Si certains sont à bout de souffle, il y en a qui ne manquent pas d’air !

Table ronde :

Oncologie de la personne âgée : un luxe inutile ?

Learning Centre :

BLS – Réanimation cardiaque – Déf brillation • Ponction vasculaire écho­guidée et repérage échogra­

phique in vivo President’s lecture :

Du tube rigide à la navigation par ultrason

Renseignements : Elvire Crettol

CP 299 – 3963 Cran Montana 1 Mobile 079 412 71 52

Tél. 027 485 62 28 info@quadrimed.ch agenda

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