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Collisions en champ magnétique intense. II) Collisions non résonnantes (potentiel de Van Der Waals)

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(1)

HAL Id: jpa-00208513

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208513

Submitted on 1 Jan 1976

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Collisions en champ magnétique intense. II) Collisions non résonnantes (potentiel de Van Der Waals)

J.C. Gay

To cite this version:

J.C. Gay. Collisions en champ magnétique intense. II) Collisions non résonnantes (potentiel de Van Der Waals). Journal de Physique, 1976, 37 (10), pp.1155-1167. �10.1051/jphys:0197600370100115500�.

�jpa-00208513�

(2)

COLLISIONS EN CHAMP MAGNÉTIQUE INTENSE.

II) COLLISIONS NON RÉSONNANTES (POTENTIEL DE VAN DER WAALS)

J. C. GAY

Laboratoire de

Spectroscopie

Hertzienne de l’E.N.S.

(*)

et Université Paris

VII,

Tour

12, 1er étage, 4, place Jussieu,

75230 Paris Cedex

05,

France

(Reçu

le 15 mars

1976, accepte

le 3 mai

1976)

Résumé. 2014 L’influence d’un champ magnétique intense sur les collisions en phase vapeur est étudiée dans le cas des collisions non résonnantes entre un atome excité dans un niveau J = 1 et un atome perturbateur sans structure dans l’état fondamental.

Le modèle suppose que le potentiel d’interaction varie en R -6 avec la distance. On ne prend en

considération que la partie anisotrope de l’interaction. La collision est traitée dans

l’approximation d’impact

à

trajectoires rectilignes.

Les hypothèses admises dans ce modèle sont donc a priori justifiées

essentiellement dans le cas des collisions entre atomes lourds.

Les effets du caractère fini de la durée de la collision comparée à la période de l’évolution du niveau excité sous l’influence du champ sont traités. On établit dans ce modèle

simple

les

symétries

de la

matrice de relaxation à l’aide de méthodes exposées dans une précédente publication.

On montre que la relaxation est anisotrope et qu’il existe en

particulier

des termes de

couplage

entre

les composantes de l’orientation et de l’alignement dans l’état excité de l’atome. Ceci se traduit par l’existence de taux de transferts différents du sous-niveau Zeeman m = 0 vers les sous-niveaux

m = ± 1. On en déduit une méthode simple pour déterminer le signe de l’anisotropie du potentiel.

On donne enfin les variations en fonction du

champ

des diverses grandeurs décrivant la relaxation obtenues par résolution numérique de l’équation de Schrödinger. Les résultats sont comparés à ceux

obtenus lors de récentes études expérimentales des collisions Hg-gaz rares dans des champs de

200 kG.

Abstract. - We extend the study of collisions in strong magnetic fields to the case of collisions between a J = 1 excited atom and a structureless partner in the ground state. We assume the validity

of the

impact

parameter method with straight line trajectories. The interaction

potential

is the R-6

anisotropic

van der Waals interaction. The model is essentially valid in the case of collisions between

heavy atoms.

The model takes into account all the effects connected with the finite value of the collision time

compared to the Larmor precession period. The general properties of the relaxation matrix are derived

using the methods given in a previous paper. The évidence of the anisotropy of the relaxation matrix is revealed strikingly by the inequality of the m = 0 ~ m = ± 1 transfer rates. This

provides

a very simple method to obtain some characteristics of the interaction potential. The variations with the field of the collisional transfer rates obtained by numerically solving

Schrödinger’s

equation are given and

compared

with the results of recent experimental investigations on Hg*-rare gas collisions in 200 kG

magnetic

fields.

Classification Physics Abstracts

5.250 - 5.280

1. Introduction et

hypotheses

du modele. - On

etudie les effets d’un

champ magn6tique

intense sur

les transferts par collision entre sous-niveaux Zeeman d’un atome

[1],

dans le cas des collisions entre un

atome excite dans un niveau J = 1 de resonance et

un

perturbateur

sans structure a 1’6tat fondamental.

Sous 1’action du

champ magn6tique,

1’etat excite de 1’atome

pr6cesse

a la

frequence

de Larmor m.

On se

place

dans des conditions telles que

w. Tc Z

1

ou

T,

est la duree moyenne d’une collision. On ne

peut donc pas

negliger

l’evolution de 1’6tat excite

atomique

sous 1’action du

champ, pendant

la duree

de la collision.

On supposera que les effets de la collision peuvent etre d6crits avec une interaction a

longue

distance

du type Van der Waals en

R-6,

et que

1’hypothese

de

trajectoires rectilignes

est valable. Le modele

que nous

d6veloppons,

contrairement a celui de la reference

[1],

est

beaucoup

moins bien

justifi6 phy- siquement

dans la mesure ou le

potentiel

est mal connu

dans le cas des collisions non resonnantes.

L’approxi-

(*) Associe au C.N.R.S.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197600370100115500

(3)

mation de

trajectoire rectiligne

n’est pas

toujours justifi6e puisque

les sections efficaces sont

beaucoup plus

faibles que dans le cas des collisions r6sonnantes et souvent

comparables

aux sections efficaces cin6-

tiques.

Ce modele doit donc etre considere comme une

premiere approche

d’un

probleme complexe

et

est destine essentiellement a mettre en evidence

qualitativement

les effets que 1’on

peut

attendre en

presence

d’un

champ magn6tique

intense.

On pourra

cependant 1’appliquer

en

premiere approximation

aux collisions entre atomes lourds tres

polarisables

pour

lesquels

les sections efficaces de transfert entre sous-niveaux Zeeman sont fortes : par

exemple

aux collisions

Hg*(6 3p l)-xénon

ou

l’interaction

d’echange

a courte distance semble

jouer

un role peu

important [2].

Les m6thodes utilisees dans la suite sont

analogues

a celles

adoptees

dans 1’article

precedent [1].

On se

bornera donc a

signaler

les differences essentielles dans le

traitement,

li6es a la

dependance

en R-6

de l’interaction et a la non-invariance du Hamil- tonien dans

1’6change

des atomes.

2.

Sym6tries

de la relaxation. - On suppose que la structure fine de 1’etat excite est

grande

par

rapport

a la levee de la

dégénérescence

Zeeman. L’effet du

champ

est alors decrit par le Hamiltonien Zeeman

ou 9. est le facteur de Lande du niveau excite

(h

=

1).

2.1 FORME DU POTENTIEL D’INTERACTION. -

L’expression

du

potentiel

a

longue

distance entre

un atome dans 1’6tat excite de moment

cinetique

J

et un

perturbateur

a

symetrie sph6rique

dans 1’etat fondamental peut se mettre moyennant un certain nombre

d’approximations [2, 3]

sous la forme :

ou u est la direction de 1’axe internucleaire

pendant

la collision. Le

premier

terme

represente

la

partie isotrope

du

potentiel

et le second la

partie anisotrope.

Les

signes

des

parametres

A et p

dependent

des situa-

tions

physiques envisagees.

Comme le

potentiel

est

en

general

attractif a

longue distance,

la constante A

est

negative.

Le

signe

de p

depend

de la nature du

couplage

de

configuration

dans le niveau consid6r6.

Ceci peut etre mis en evidence a 1’aide d’un modele

simplifie

de la

facon

suivante

[2] :

l’interaction à

longue

distance est de nature purement orbitale. Elle

se met donc sous la forme

L 2 - L 2 a

une cons-

tante

proportionnelle

a A

pres

en

supposant

que le

couplage

soit de type LS. Les elements de matrice de cet

opcratcur

a l’int6rieur d’un niveau

2S + 1LJ

determine ont le

signe (- )L+S+J.

On montre

ainsi,

dans ce cas

particulier,

que le

signe

de la constante p

depend

de

L, S

et J. En

particulier,

les

signes

de p pour des niveaux

1 P 1

et

3P1

issus de la meme

configu-

ration sont

opposes [2].

On peut d6crire la collision entre 1’atome dans 1’6tat excite J = 1 et le

perturbateur

a

symetrie sph6rique

en termes moleculaires dans la mesure ou les deux atomes constituent une

quasi-molecule

au cours de

la collision. 11 existe

respectivement

deux 6tats Il pour

lesquels

la

projection

de J sur 1’axe internucIéaire

vaut I m.

= 1 et un 6tat 2:

(m.

=

0).

La

partie

aniso-

trope p 6 Ju - -J2

du

potentiel

caracterise donc

R 3

les

positions

relatives des niveaux

d’energie

de la

quasi-molecule

au cours de la collision.

Lorsque

le

parametre p est positif,

les 6tats 17 ont une

energie plus grande

que 1’6tat L.

A

I’approximation

de

trajectoire rectiligne,

la

partie isotrope

du

potentiel

n’a

d’importance

que pour la relaxation des trois

composantes

du

dipole 6lectrique [2].

Son effet sur 1’6tat excite de 1’atome se

restreint a un

d6phasage.

La relaxation des obser- vables de 1’etat excite

atomique

n’en

depend

donc pas et nous omettrons la

partie isotrope

du

potentiel

dans la suite de cet article. Notons neanmoins

qu’on

a

generalement

A > p et que la

partie isotrope

serait essentielle pour la determination d’une

trajec-

toire non

rectiligne [2].

2.2 EXPRESSION DU POTENTIEL ET NOTATIONS. -

La

dependance angulaire

de la

partie anisotrope

du

potentiel

est

identique

a celle du

potentiel dipole- dipole

au

premier

ordre en

R - 3

pour un etat excite J = 1 et un etat fondamental J = 0

[1].

Dans une base standard dans la direction du

champ magnetique,

on peut donc 1’ecrire sous la forme

[1] :

avec

et des notations

analogues

a celles

employees

dans

une

publication pr6c6dente [1]. (9, 0, y)

sont les

angles

d’Euler de la rotation

qui

fait passer du

systeme

des

axes de la collision

[1]

ou Oz est

perpendiculaire

au

plan

de collision au r6f6rentiel fixe de

1’espace

ou

OZ est dans la direction du

champ magn6tique.

Lorsque

la

partie anisotrope

du

potentiel

varie

en

R -6

avec la

distance, 1’expression

des coeffi-

cients

uq2(x)

est la suivante

[5] :

ou l’on a utilise les variables reduites :

pour decrire la collision.

(4)

Nous conviendrons que dans la suite le

parametre

p,

force

de la

partie anisotrope

du

potentiel qui s’exprime

en fonction de la

polarisabilitc

du gaz

perturbateur

et des valeurs de LSJ pour le niveau de l’atome consi-

dere,

est

positif.

On d6finit alors les variables q, 11 et ’t :

Les modifications essentielles par

rapport

a la r6f6-

rence

[1] proviennent

seulement de la

dependance

en R diff6rente du

potentiel.

Avec les definitions

et

conventions

prece-

dentes

(p

>

0),

la

partie anisotrope

du

potentiel

est telle que

1’energie

des 6tats H de la

pseudo-molecule

est

plus grande

que

1’energie

de 1’6tat E. Nous d6si-

gnerons cette situation dans la suite par l’indice

(+).

La situation inverse ou

EM

>

En

sera

designee

par

l’indice (2013)

et obtenue en

changeant q

en

(- q)

dans

1’6quation (1).

2.3 SYMETRIES DE LA MATRICE DE COLLISION. -

Le

hamiltonien,

en

representation

d’interaction par rapport au

champ,

s’6crit formellement de la meme

faqon

que le hamiltonien des

systemes sym6trique

ou

antisymetrique

dans

1’6change,

dans la refe-

rence

[1] :

Les

proprietes (5)

de la reference

[1]

relatives aux

sym6tries

de la matrice de collision E restent donc valables. On obtient avec les memes notations :

ou

Rz(3)

et

T(Q d6signent [1] respectivement

les

representations

matricielles des

op6rateurs

de rotation autour de OZ et de reflexion dans des

plans

contenant

OZ.

Rappelons

que l’indice ±

d6signe

ici le

signe

de la

partie anisotrope

du

potentiel

et caracterise la

position

relative des courbes de

potentiel

associees

aux niveaux 2: et H de la

pseudo-molecule

constitu6e

par les atomes au cours de la collision. Notons

6gale-

ment que les relations

(2) s’appliquent

a la matrice de collision de I’atome alors que les relations

(5)

de la reference

[1]

sont valables pour les

systemes sym6trique

et

antisym6trique

dans

1’6change.

2.4 SYMETRIES DE LA RELAXATION. - On d6finit les coefficients de relaxation dans les deux bases de

1’espace

de Liouville d6finies dans la reference

[1].

Les formules de passage de l’une a 1’autre

repr6-

sentation sont donnees dans

1’appendice

A. Les

crochets

d6signent

la moyenne

angulaire

a effectuer

sur { Q, 0, y }

On obtient

apres

un calcul

simple

utilisant les relations

(2) :

Les trois

premieres

relations de

(3)

traduisent

respectivement [1]

l’invariance du milieu ext6rieur dans les rotations autour de la direction du

champ,

l’invariance dans le

produit

du renversement du temps et de la reflexion dans des

plans

contenant

le

champ [4], [10],

et l’hermiticité de la matrice densite du

systeme.

Ces relations

peuvent

etre d6duites de maniere

simple

en utilisant une formulation

quantique

du

probleme [4], [10].

La derniere relation

qui

est

1’analogue

de la rela-

tion

(10.4)

de la reference

[1]

permet de relier les

parametres

de la relaxation pour des

positions

rela-

tives inversees des courbes de

potentiel

des niveaux Z et H.

Les matrices de collisions

Z(+)

6tant

unitaires,

il existe des relations de conservation

qui

se traduisent

par :

L’ensemble des relations

(3)

conduit dans le cas

de collisions entre un atome excite et un

perturbateur

sans structure a des

caract6ristiques

de la relaxation

diff6rentes de celles obtenues dans la situation de la reference

[1] (self-relaxation).

11 ne peut exister de termes de

couplage

entre la

population

et les autres

multipoles

de 1’etat excite.

Par contre, la relation

(10.4)

de la reference

[1] ] n’ayant

pas ici

d’équivaIent,

il peut exister des termes de

couplage entre alignement

et orientation

[5].

Bien

qu’elles pr6sentent

une certaine

analogie

sur

le

plan math6matique,

les situations de la reference

[1]

et de cet article sont en definitive assez differentes.

Dans la reference

[1]

le

perturbateur possede

une

structure et

peut

donc conserver

apres

la collision

une

partie

de 1’excitation et du moment

cin6tique.

Les matrices

I1

et

M2

ne sont pas unitaires. Au

contraire,

on suppose ici que le

perturbateur

est

depourvu

de structure ce

qui

se traduit en

particulier

par la relation de conservation

(3.5).

11 faut noter

6galement

que la relation

(3.4) permet

de relier les solutions de deux

problemes physiques

distincts.

Dans la reference

[1],

il existe une certaine

analogie

(5)

math6matique

mais les solutions des

systemes sym6- trique

et

antisym6trique

dans

1’echange

interviennent simultan6ment dans la solution du

probleme physique

avec des atomes

identiques.

On peut utiliser pour d6crire la

relaxation,

la base de

1’espace

de Liouville constituee par les

dyadi- ques I Jm > Jp I

construits sur la base standard li6e

au

champ magn6tique.

Les relations

(3)

se traduisent

dans cette base par les relations

(4)

que l’on peut

d6duire,

par

exemple

a 1’aide des relations de passage donn6es dans

1’appendice

A.

Les relations de conservation se traduisent dans cette base par :

L’61argissement

et le

d6placement

des composantes de la raie

optique

sont d6finis de la maniere usuelle par la relation :

11 en resulte que

Cette relation ne tient pas compte de la relaxation due a la

partie isotrope

du

potentiel

de Van der Waals

qu’il

serait facile de

rajouter

si 1’on connaissait ce

potentiel.

En

conclusion,

dans le cas d’un 6tat excite J =

1,

les relations

(3)

et

(4) signifient qu’il

peut exister des termes de

couplage

entre orientation et

aligne-

ment

n;1

lors de la relaxation par collisions en

champ magn6tique

intense

[5].

Le

signe

de ces termes

depend

de la

position

relative des courbes de

potentiel

des

niveaux E et 17 de la

pseudo-molecule.

En

particulier,

les taux de transfert entre les sous-niveaux Zeeman

m = 0 et m = :t 1

peuvent etre differents.

En outre, les coefficients de relaxation relatifs à

chaque

composante tensorielle de

l’op6rateur

de

rang k

sont a

priori

diff6rents et les composantes Zeeman

optiques

ne sont pas

61argies

et

d6plac6es

de la meme

facon.

Rappelons qu’en

1’absence de

champ magn6tique,

la relaxation

possede

la

symetrie sph6rique (2)

et

que l’on a :

3. M6thodes de calcul des coefficients de relaxation.

- On a utilise les m6thodes d6crites dans la r6f6-

rence

[1]

pour

int6grer num6riquement 1’6quation

de

Schrodinger (la

seule diff6rence provenant de la variation en R -6 du

potentiel).

L’evaluation des taux de relaxation a ete faite

en 3 etapes :

Pour q 0,1

on a utilise une

approximation

asymp-

totique

des coefficients de relaxation

qui

est

exposée

dans

1’appendice

B.

Pour q compris

entre

0,1

et

20,

on a resolu nume-

riquement

les

systemes d’6quations couplees

pour 15 valeurs de q, 7 valeurs de 0 et 5 valeurs de (p.

Pour q

de

l’ordre.de 100,

on a r6solu

numeriquement puis

effectue une moyenne sur

quelques

oscillations des

probabilites

de relaxation ou de transfert ce

qui

permet d’estimer la contribution aux taux de relaxa- tion de la

region

de collisions fortes

[1].

Apres

sommation sur le

parametre d’impact,

on

obtient les taux de relaxation ou de transfert en

fonction du

champ

que l’on

exprimera

sous la forme :

On utilisera pour la

presentation

des

resultats,

les coefficients

hkkl

ou

¡mm/)(pp’)

introduits par Faroux

[2]

et definis par :

Ces coefficients

dependent

par l’interm6diaire de r

de la valeur m de la

frequence

de Larmor et de la vitesse

relative. Nous nous bornerons a

presenter

les resultats obtenus sans effectuer la moyenne sur la vitesse relative.

4. Resultats. - Les resultats sont

pr6sent6s

dans

le tableau I dans le cas d’un

potentiel

de

type

+

(anisotropie

telle que

EM En).

Une

partie

d’entre

eux a 6t6

presentee ind6pendamment

dans la r6f6-

rence

[5]

pour illustrer

I’anisotropie

de la relaxation dans les collisions en

champ

intense.

La

figure

1 montre que les termes de

couplage f 21

entre orientation et

alignement prennent

des valeurs notables des que r est différent de 0. II pourra donc y avoir creation d’orientation par collisions dans une

vapeur

alignee. D’apres

la relation

(3.4)

le sens de

1’orientation creee

depend

du

signe

de la

partie

ani-

sotrope du

potentiel.

Le terme de

couplage

entre

alignement

et orientation

longitudinaux fo 1 change

de

signe

pour des valeurs de L de 1’ordre de 4. Remar- quons que dans la situation de la reference

[1],

il

existe des termes de meme nature sous forme de correlations entre les atomes

apres

la collision.

Celles-ci n’6tant pas observables

experimentalement,

nous avons

neglige

ces termes.

L’anisotropie

de la relaxation se traduit

6galement

par 1’existence

d’elargissements

et de

deplacements

diff6rents pour les trois composantes de la raie

optique.

Nous ne

presentons

pas ces resultats

puisque

la

partie isotrope

du

potentiel

essentielle pour

(6)

TABLEAU I

FIG. 1. - Variations en fonction de T (proportionnel a B.V-6/5)

des coefficients de couplage orientation-alignement et de la partie imaginaire des coefficients de relaxation des grandeurs transversales.

a) J/1 ( +) R; b) f021 ( +); c) f(10) (10)( +) [; d)

f(0-1) (0-1)( +) [;

e) f(I - 1) (1 - 1)(+) 1.

1’6valuation de

1’elargissement

et du

deplacement

n’est pas

prise

en compte dans le calcul

(le

choix

d’une forme

precise

et

g6n6rale

est

difficile).

Les variations en fonction du

champ

des taux de, relaxation et de transfert

exprimes

dans la base

dyadique

Zeeman sont donnees sur les

figures

2

et 3.

On met en evidence le comportement tres different

FIG. 2. - Variations en fonction de T de la valeur absolue des taux de transfert f(mm) (PP)( +) entre les sous-niveaux Zeeman.

a)

f (11) (- 1 - 1)(+) 1;

: b)

I f (- I - 1) (00)(+) 1 = I f (11) (00)(-) 1

;

c)

f/(11)(00)( +) I = f(-1-1)(00)( -) L’mdice

± repere le signe

de l’anisotropie du potentiel (+ correspond a EM En).

en fonction du

champ

des taux de transfert entre les sous-niveaux Zeeman m = 0 et m = + l.

Lorsque 1’anisotropie

du

potentiel

est telle que

1’energie

du

niveau E de la

quasi-molecule

est inferieure a celle des niveaux H

(potentiel

de type

+ ),

le taux de trans-

fert de m = 0 vers m = - 1 est

plus grand

que le

taux de transfert de m = 0 vers m = 1 en

champ

faible

(z

4 cf.

Fig. 2).

En

regime stationnaire,

(7)

FIG. 3. - Variations en fonction de T de la partie reelle des taux de relaxation. a)/(-l-l)(-l-l)(+); ; b)f(Il)(11) (+) ; c) 1(00)(00)( +); d) 1(1-1)(1- 1)( +) R; e) f(10)(10)( +) R ;

f) f(°-1’(°-1’(+) R.

dans le cas ou l’on excite continument les atomes dans le sous-niveau m =

0;

le sous-niveau m = + 1

sera moins

peupl6

que le sous-niveau m = - 1.

Au

contraire, lorsque EM > En (potentiel

de

type - ),

le sous-niveau Zeeman m = + 1 sera

plus peuple

que le sous-niveau m = - 1 pour les valeurs du

champ

telles que T 4. Ceci fournit donc une methode extremement

simple

pour determiner le

signe

de la

partie anisotropc

du

potentiel. Remarquons

que

le

comportement

des taux de transfert diffère selon la valeur du

champ

et selon le

signe

de la

partie anisotrope

du

potentiel

mais

qu’il

est décroissant

aux fortes valeurs du

champ (r -r 5).

Le taux de

transfert entre les sous-niveaux m = 1 et m = - 1 est

toujours

decroissant

quelle

que soit la valeur de 1:.

Un modele

simple analogue

a celui de la reference

[1] ] (approximation seculaire) permet

de

pr6voir

que les valeurs de saturation en

champ

tres fort de tous les

coefficients sont nulles

excepte

pour

f(lo)(10) ce qui s’explique

bien dans la mesure ou le

potentiel

dans

1’approximation

s6culaire vu par les niveaux m = 1 et m = 0 est different. Les courbes

presentees

sur

les

figures 1, 2,

3 montrent donc que les diff6rents

taux de relaxation ou de transfert ne se saturent pas

encore pour i de l’ordre de 5. Neanmoins nous n’avons pas 6tendu 1’etude a de

plus grandes

valeurs de r

en raison de la convergence tres lente de la section efficace en fonction

de q

pour le

potentiel

en R -6.

De

plus,

pour T ~

5,

la contribution a

longue

distance

a la section efficace a d6cru notablement. Les resultats de la resolution

num6rique d6pendront

donc de

plus

en

plus

du modele

adopte

dans la

region

de

collisions fortes ou de toute

facon

le modele de

potentiel

et les

hypotheses

de cette 6tude sont peu r6alistes.

5. Discussion des

hypotheses

du modele. - Pour

une

premiere approche

des

problemes

de collisions

en

champ magnetique

intense la methode semi-

classique

avec

trajectoire rectiligne

que nous avons

employee

semble

s’imposer,

ne serait-ce que parce

qu’elle

permet de

degager

1’existence d’un certain nombre d’effets fondamentaux caractcrisant 1’action du

champ magnetique

et parce que son

emploi

permet de

simplifier

assez considerablement la reso- lution de ce

probleme complexe.

5.1 TRAJECTOIRE ET EXPRESSION DU POTENTIEL. -

Meme dans le cas des atomes

lourds,

il est

probable

que

l’approximation

de

trajectoires rectilignes

n’est

pas totalement

justifiee.

Dans le cas des collisions

entre atomes

16gers,

c’est

a fortiori

une

approximation

mediocre

puisque

les valeurs du moment orbital relatif I sont de l’ordre de

quelques

dizaines. En

outre,

1’expression adoptee

pour le

potentiel

n’est

pas valable dans ce cas

puisque

les atomes animes

d’une

grande

vitesse relative

interagissent

a de

plus

courtes distances ou les effets du

potentiel repulsif d’echange

sont sans doute

primordiaux.

11 peut en resulter de

grandes

deviations de la

particule

relative

apres

la collision.

L’approximation d’impact

a

trajectoire rectiligne,

avec un

potentiel

de Van der Waals

attractif,

peut etre valable en

premiere approximation

pour d6crire les collisions entre atomes lourds

[2].

Mais meme

dans ce cas la

partie repulsive

a courte distance du

potentiel

ne sera pas totalement

negligeable,

en

particulier

pour les tres

grandes

valeurs du

champ.

De

plus,

les effets de courbure de la

trajectoire

avec

un

potentiel

en R -6 ne sont pas n6cessairement

negligeables [6].

5.2 CONSERVATION DE L’ENERGIE ET BILAN DETAILLE.

- Le modele que nous avons

developpe

ne conserve

pas

1’energie. L’hypothese

de

trajectoire classique rectiligne

decrite a vitesse constante suppose

impli-

citement que 1’evolution de 1’etat interne des atomes est

decouplee

de 1’evolution des variables d6crivant la

trajectoire.

Ceci constitue

1’hypothese

la

plus simple

mais il est bien clair

qu’elle

n’est

justifiee

que pour des

changements

de

1’energie

de 1’etat interne

petits

devant kT.

En

presence

d’un

champ magnetique applique

au

systeme

la demonstration habituelle du

principe

de

bilan detaille n’est pas valable. Elle suppose en effet que le

systeme

soit invariant par renversement du temps ce

qui

permet de relier les

amplitudes

de diffu-

sion des processus direct et inverse

temporels [8].

Cette condition n’est pas realisee en

presence

du

(8)

champ magnetique.

On peut

cependant

éviter la

difficult6 en

remarquant

que le

systeme

est invariant

dans le

produit

du renversement du temps et de la réflexion dans un

plan

contenant le

champ magn6- tique [4].

La suite de la demonstration du

principe

de

bilan d6taiII6

s’applique

alors et l’on obtient

[10] :

Les taux de transfert par collision obtenus au

§

4 ne

satisfont pas a la relation

(7).

Les relations de

sym6trie obtenues au §

2 ne sont valables

qu’d

la limite hm kT.

Mais en definitive les effets

parasites

a attendre de la non-conservation de

1’energie

dans le modele ne sont certainement pas

importants

a la limite des faibles

champs magn6tiques (B

200

kG).

La correction

des

petits

effets

possibles

peut etre faite en utilisant la methode

propos6e

par Jamieson et Reid

[7] qui

donne de bons r6sultats dans le cas des collisions 6lectron-atome et

permet

d’obtenir des

expressions

satisfaisant le

principe

de bilan d6taiII6 a

partir

des

resultats du tableau I

[10].

6.

Anisotropie

de la relaxation. - L’illustration la

plus

int6ressante de

1’anisotropie

de la relaxation

en

champ

fort est 1’existence de taux de transfert différents entre les sous-niveaux Zeeman m = 0 et

m = ± 1. L’effet est observable

experimentalement ;

il

depend

du

signe

de la

partie anisotrope

du

poten-

tiel

[5].

Le calcul

asymptotique

effectue dans la reference

[5]

revele que pour les

grandes

valeurs du

parametre d’impact

et les

petites

valeurs du

champ

on a :

Lorsque I’anisotropie

du

potentiel

est telle que

EM En (potentiel +),

le taux de transfert de m = 0

vers m = - 1 aux

petites

valeurs du

champ

est donc

plus grand

que le taux de m = 0 vers m = 1

(avec

la

definition des coefficients utilis6e au

§ 2,

les taux de

transfert sont

negatifs).

La forme

asymptotique

en

r¡q3

obtenue pour

n51

ne permet pas de donner a 1’existence de ce terme

une

interpretation simple.

On peut

cependant

remar-

quer

qu’il

est du ler ordre en

champ

et du 3e ordre

dans le

potentiel

ce

qui

est le r6sultat obtenu par Lombardi

[9]

dans une autre

situation,

mais on doit

remarquer

qu’ici

la neccssitc d’effectuer des moyennes

angulaires

rend difficile toute

interpretation simple.

L’etude

num6rique

pour une valeur de

(q, i)

determinee

en fonction de

(0, Q)

fait

apparaitre

que les collisions pour

lesquelles

la

trajectoire

est contenue dans un

meme

plan

que le

champ jouent

un role

privilegie,

encore

qu’il

ne soit pas

determinant,

pour l’obtention de

probabilites

de transfert II(11)(00) et II( -1-1) (00)

diff6rentes. On peut

6galement

montrer

[10] qu’il

existe

dans cette situation des anticroisements des niveaux

d’6nergie

au cours de la collision ce

qui

ne se

produit

pas

lorsque

le

champ

est nul

(i

=

0).

L’6tude des

probabilit6s

de transition au cours de la collision ne

permet

cependant

pas de corr6ler formellement à 1’existence de ces anticroisements le fait que le transfert s’effectue

préférentiellement

vers l’un des sous-niveaux Zeeman au cours du processus

[10].

Un raisonnement intuitif permet de

prevoir .

1’influenee de la non-conservation de

1’energie

sur les

valeurs des taux de transfert obtenues dans le tableau I.

La transition de m = 0 vers m = - 1 est

plus probable

que la transition de m = 0 vers m = + 1

(réactions

exo- et

endothermiques).

Par

cons6quent

dans le cas ou

1’anisotropie

du

potentiel

est de

type

+

(E1; En)

cela va renforcer la difference entre les taux de transfert. Dans le cas ou

I’anisotropie

est

de

type - (E > E )

les effets lies a la conservation de

1’energie

vont diminuer les effets

sp6cifiques

du

potentiel qui

favorisent la transition vers le niveau

m = + 1. On peut montrer

[10]

en utilisant la m6thode

de

symetrisation

de la r6f6rence

[7]

que pour les

petites

valeurs de 1’6cart

d’energie

les estimations de notre modele peuvent etre ameliorees en

remplacant

les taux

de transfert obtenus dans le tableau I par les

quantites :

ce

qui

constitue le choix le

plus simple

pour obtenir des taux de transfert satisfaisant au

principe

de bilan

détaillé.

7.

Applications.

- Nous allons donner les ordres de

grandeur

pour

quelques

elements de OJa et du

champ Ba qu’on

peut lui associer. La valeur de wa est definie par la relation

On peut lui associer une valeur

caracteristique

du

champ magn6tique

d6finie par

L’evaluation des ordres de

grandeur

de OJa ou de

Ba

necessite de connaitre la valeur

de p force

de la

partie anisotrope

du

potentiel.

Une determination

theorique est

actuellement

probl6matique puisqu’elle exige

la

connaissance des forces d’oscillateur de toutes les transitions aboutissant au niveau considere

[2, 3].

Nous

prendrons

donc pour determiner la valeur de p

une

approche exp6rimentale

sous-entendant les

hypo-

theses suivantes : on suppose que les collisions peuvent etre d6crites avec le

potentiel

de Van der Waals

en R-6

a

1’approximation

de

trajectoire rectiligne.

On deduit

en

champ

nul

1’expression

des sections efficaces

(9)

moyenn6es

sur les vitesses 6*

(1)

pour la relaxation des

multipoles

d’ordre k de 1’6tat excite de l’atome.

L’expression

donn6e par Faroux

[2]

est :

ou

f(k)

est defini par

1’equation (6)

et vaut

respective-

ment

2,86 pour k

= 1 et

2,55 pour k

=

2,

et m* est la

masse reduite des atomes.

La connaissance des sections

exp6rimentales

permet 1’6valuation

de p

dans ce modele. On peut deduire compte tenu de

(8’)

une

expression

du

champ Ba,

en

adoptant

pour valeur de la vitesse dans

(8)

la vitesse

relative la

plus probable

(Ce

choix se

justifie

dans la mesure ou la

quantite

u

s’introduit naturellement

lorsque

l’on effectue la

moyenne sur la vitesse relative des atomes avec une

distribution de

Maxwell-Boltzmann.)

On obtient

ainsi :

où (ik

est la section efficace

experimentale exprimee

en

A2,

M* la masse réduite

atomique

du

systeme

en grammes. Le

champ Ba

est

exprime

en

kilogauss.

Cette definition du

champ critique (pour lequel w ~wa) qui

sous-entend que le

potentiel

varie en R - 6 avec la

distance,

n’est certainement pas valable pour les collisions entre atomes

legers

pour

lesquelles

les forces

d’echange

a courte distance

jouent

un

grand

role et

pour

lesquelles 1’hypothese

de

trajectoires rectilignes

est mauvaise. Par contre, les

hypotheses

doivent etre

assez bien realisees dans le cas des collisions entre atomes lourds.

Soulignons

une nouvelle fois que des

champs magn6tiques

de l’ordre de

plusieurs

fois

Ba

sont necessaires si l’on veut observer des variations

significatives

des sections efficaces.

Nous donnons dans le tableau II les

champs critiques

calcul6s a

partir

des sections efficaces en

champ

nul mesurees par divers auteurs, dans le cas des collisions du cadmium ou du mercure avec divers types de

perturbateurs.

11 va sans dire que dans la

plupart

des cas les valeurs calculees n’ont de sens que pour les gaz

perturbateurs

lourds et

polarisables (Kr, Xe),

les

autres valeurs 6tant donnees a titre indicatif. De maniere

generale

les cas favorables caracterises par de faibles valeurs du

champ critique

seront constitues

(1) La definition des sections efficaces est celle de Faroux [2].

Si yk designe le taux de relaxation de l’observable d’ordre k de 1’etat excite, on a :

TABLEAU II

Valeurs des

champs critiques (kG) définis

par la

formule (9)

du texte. Les valeurs

expérimentales

des

sections

efficaces

u(2) utilisées sont celles des

références (a) b (c) (d) (e).

(") FAROUx, J. P. : These, Paris (1969).

(h) PIKETTY-RIVES, C. A., GROSSETETE, F. et BROSSEL, J., C. R.

Hehd. Séan. Acad. Sci. 258 (1964) 1189.

(’) JEAN, P., MARTIN, M. et LECLER, D., C. R. Hebd. Séan. Acad.

Sci. 264 (1967) 1791.

(d ) LANIEPCE, B. et BARRAT, J. P., C. R. Hebd. Séan. Acad. Sci.

264 ( 1967) 146.

(e) SAUSSEREAU, H. et BARRAT, M., C. R. Hebd. Sean. Acad. Sci.

268 ( 1969) 475.

par les collisions d’atomes lourds

(masse

reduite

elevee)

tres

polarisables (sections

efficaces

élevées).

Les colli-

sions

plomb-gaz

rares ou

thallium-gaz

rares entrent

donc dans cette

categorie.

Les atomes

legers

dans des

niveaux tres excites pourront

6galement

offrir des

situations favorables.

Les etudes

exp6rimentales

r6alis6es

jusqu’a present

l’ont ete dans le cas des collisions mercure

(6 3p 1)-gaz

rares et

sodium-gaz

rares. Dans ce dernier cas les varia-

tions observees avec le

champ paraissent

faibles

[11].

Dans le cas des collisions mercure-gaz rares, on a observe au cours de deux series

d’experiences

effecíuées

dans des gammes de

champ

de 80 et 200 kG les varia-

tions des taux de transfert par collision

[12, 13].

La

comparaison

des resultats

exp6rimentaux

obtenus

pour le xenon et le

krypton

aux

previsions

de notre

modele permet de montrer que les variations de la moyenne des taux de transfert de m = 0 vers m = + 1 sont

plus

faibles que celles

prevues. theoriquement.

Ceci

suggere

que même dans le cas des gaz rares

lourds,

-

I’hypothèse

d’un

potentiel

en R -6

attractif

avec

trajectoire rectiligne

n’est pas

suffisante

pour

interpreter

les résultats

expérimentaux.

Le resultat le

plus important [13]

est sans doute

l’observation

experimentale

de

comportements

tres

diff6rents en fonction du

champ

du rapport

g( -1-1) (00) Ig(ll) (00)

des taux de transfert du niveau

m = 0 vers les niveaux m = +

1,

selon la nature du

gaz rare.

.

Dans le cas des gaz rares

lourds,

on observe que le rapport passe par un minimum aux valeurs

prevues

par la theorie

pr6c6dente (~

50 kG pour le xenon et

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