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Submitted on 1 Jan 1877
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Sur la production en projection des courbes de M.
Lissajous à l’aide de diapasons
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Sur la production en projection des courbes de M. Lissajous à l’aide de diapasons. J.
Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.332-337. �10.1051/jphystap:018770060033201�. �jpa-00237330�
290mm,
la distance de la sectionsupérieure
ducylindre
del’aiguille
inférieure variait de 5mm à
6,5.
J’ai fait deux sériesd’expériences
pour une solution aqueuse du
perchlorure
defer; je
donne deuxexemples
de ces observations :La moyenne de treize observations a
donné,
pour le coefficientmagnétique
de la solution aqueusedu perchlorure de fer (liquide
le
plus magnétique),
le nombre suivant :SUR LA PRODUCTION EN PROJECTION DES COURBES DE M. LISSAJOUS A L’AIDE DE
DIAPASONS;
PAR M. A. TERQUEM.
Pour
produire
enprojection
les courbes de M.Lissajous
à l’aide dediapasons,
onemploie
leplus
souvent ladisposition
donnée par cephysicien, qui
consiste àplacer
sur lesdiapasons
des miroirs mé-talliques
fixés sur la face extérieure d’une desbranches,
ou mieuxà
F extrémité, perpendiculairement
à cette branche. La source de lumière est formée par une ouverturetrès-petite,
cequi
nécessitel’emploi
de la lumière solaire ou de la lumièreélectrique ;
mêmeen concentrant sur cette ouverture le faisceau lumineux à l’aide d’une
grande lentille,
on n’obtient que des résultats peu satisfai-sants
quand
onemploie
la lumière Drummond : onpeut
tout amArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060033201
plus produire
les courbes dues auxrapports
lesplus simples ;
dèsque la courbe est un peu
compliquée,
l’éclairement devient insuf- fisant. En outre, lespièces
àajuster
sont très-nambreuses etexigent
unemplace ment considérable,
surtoutquand
les miroirssont fixés
perpendiculairement
aux branches desdiapasons.
Ilfaut,
eneffet,
mettre dans un mêmeplan
horizontal :io La source lumineuse et le faisceau
qui
enémane;
9-" La
grande
lentille d’éclairement( dans
le tube de lalanterne,
pour rendre le faisceau
convergent) ;
3° Le
diaphragme ;
4°
La lentille deprojection (objectif
d’une lunette deGalilée);
5° Les
diapasons
munis de leurs miroirs etplacés
horizontale-ment en sens contraire.
J’ai
pensé
que ladisposition
suivante seraitplus simple
etplus commode ;
elle donne de meilleurs résultatsquand
onemploie
lalumière solaire ou
électrique,
et en outrepermet
de se servir de la lumièreDrummond,
même pourproduire
des courbescompli- quées ;
elle serapproche
considérablement de cellequi
existe dans levibroscope
de M.Lissajous.
Sur un des
diapasons, placé verticalement,
estfixée,
à l’extré-mité d’une des
branches,
unepetite
lame carréed’aluminium,
dans
laquelle
on apercé
une ouverturemicroscopique
0(fil-. i)
Fig. i .
avec une
pointe d’aiguille
fine. Cette lame est fixée audiapason
par deux vis à tête moletée et à l’aide d’une entaille
longitudinale,
334
de telle sorte que l’ouverture 0 soit un peu en dehors. Il est bon de
replier
les bords de lalame,
de manière à lui donner une cer-taine
rigidité,
pourqu’elle
ne vibre pas directement sous l’influence dudiapason.
L’ouverture 0 décrit ainsi unpetit
arc de cerclequi
se confond sensiblement avec une
ligne
droite.Sur l’autre
diapason ( fis. 2 ), placé
horizontalement et vibrant Fie. 2.parallèlement
aupremier,
onplace
une des lentilles L del’objectif
du
microscope solaire, ayant
une distance focale de 3 à4c.
Cette lentille est entourée d’un
petit
écran enaluminium,
et setrouve vissée dans une
pièce
de cuivreA,
que l’on fixe à l’une des branches dudiapason
par deux vis depression ;
sur l’autre brancheest
placé
uncontre-poids (1).
Ce seconddiapason
est évidemmentplacé
derrière lepremier,
de telle sorte que le centre de la lentillecorresponde
à l’ouverture O.Il faut que cette ouverture soit fortement éclairée : pour cela on concentre sur elle le faisceau
parallèle,
dont ondispose,
à l’aide desdeux lentilles d’éclairement du
microscope solaire; toutefois,
ondoit
placer
la lame d’aluminium endeçà
dufoyer,
afin que l’ou-verture soit éclairée
pendant
toute son excursion. Pourrégler
facilement
l’éclairement,
on entoure l’ouverture d’unpetit
cer-cle,
de Ic environ dediamètre,
tracé à laplume;
ondéplace
ensuite la seconde lentille
jusqu’à
ce que le faisceauconvergent
découpé
par la lame d’aluminiumprésente
une sectionégale
à lasurface de ce
petit
cercle. On met en-suite enplace
le deuxième(’ ) Ces deux pièces font partie d’une collection de diapasons construits par M. Koe- nig, et spécialement destinés aux expériences stroboscopiques.
diapason,
à iine distance telle quelimage
de l’ouverture se pro-jette
nettement sur l’écran. En faisant alors vibrer les deux dia- pasons, on obtient une courbe très-fine et très-brillante.Il faut que l’ouverture 0 soit
très-petite,
parce que, à cause dupouvoir amplifiant
de lalentille,
sur un écranplacé
àquelques mètres,
laprojection
est un cercle de 5m"environ, quoique
Fouver-ture
n’atteigne pas --% 1
1 10 de millimètre.Il est
commode,
pour obtenir diversesfigures,
de conserver con- stamment un des deuxdiapasons (celui qui porte l’ouverture),
etd’entretenir son mouvement par le passage d’un courant
électrique interrompu.
Pour le second(qui porte
lalentille),
on pourra leremplacer
successivement pard’autres,
munis de curseurs etréglés
d’avance avec la
surcharge
de la lentille deprojection
et de soncontre-poids,
ou bien se servir d’undiapason unique,
avec des cur-seurs
qu’on déplace.
Les vibrations de ce seconddiapason,
si lescurseurs ne sont pas
trop
lourds nitrop près
de labase, pourraient
être entretenues à l’aide de l’archet.
L’amplitude
que donne l’ar- client est engénéral
bienplus grande
que cellequ’on
obtient par le passage des courantsélectriques interrompus ;
et,quand
l’ar-chet est manié avec
quelque dextérité,
on arrive à maintenirconstante
l’amplitude
desvibrations,
sans mime faire varier laphase.
Pour obtenir avec les courants
électriques
uneplus grande
am-plitude,
il est bon de fixer sur lediapason
le fild’argent qui
sertà
interrompre
le courant, non à l’extrémité d’une desbranches,
mais aussi loin que
possible
vers lalJase ;
onplace
dans une po- sition convenableégalement
la borne surlaquelle
vients’appuyer
le fil
quand
le courant doit être fermé. L’électro-aimant excitateurcesse son
action,
eneffet,
dès que le contact du fil et de la bornecesse
d’exister,
c’est-à-direquand
lediapason
a fait une vibrationd’une
amplitude
presquemicroscopique ;
si cette faible excursioncorrespond
à unpoint
de la branche dudiapason
situé vers labase,
l’extrémité aura uneamplitude beaucoup plus grande.
Les courbes
projetées
sur l’écran doiventavoir,
par ceprocédé,
une étendue
plus grande
que parl’emploi
des miroirs.Soit,
eneffet
(fig. 3),
D la distance du miroir àl’écran;
si (0 estl’angle
d’incidence,
on auraSi ce est
l’angle
de rotation dumiroir,
on acomme a est
très-petit,
onpeut
écrireEn admettant le cas le
plus favorable,
dont on s’écarte peu enréalité,
on a 03C9 = o, et par suiteSi 1 est la
partie
vibrante dudiapason,
on aura pour l’excursion Fig. 3.de l’extrémité E =
le. ;
si la lentille deprojection
a unfoyer
l’am-plitude sera sur l’écran l03B1 (D 2013 f) f, OU sim lement l03B1D f, en négli- géant
devant D. Or il est évident que J est bien supérieur
à 2 ;
car on a souvent
d’où
337 Eii outre, on
peut
avoir ici Dplus grande
de Im aumoins
que dans le casprécédent,
à cause de la moinsgrande
étendue des ap-pareils, qui
sont tous réunis dans unpetit
espace, dans levoisinage
de la source de lumière.
Les
avantages
de la méthode queje
propose sont les suivants : I uRéglage plus simple;
2° Moindre étendue des
appareils ;
3° Intensité lumineuse
plus considérable,
due à la concentra-tion de la lumière sur l’ouverture
employée
et à l’absence despertes qui accompagnent
les deuxréflexions; possibilité
de l’em-ploi
de la lumièreDrummond,
insuffisantequand
onemploie
leprocédé lzabituel ;
4°
Plusgrande
étendue des courbes pour la mêmeamplitude
des
diapasons.
NOUVEL APPAREIL POUR MESURER LES CHALEURS DE
VAPORISATION;
PAR M. BERTHELOT.
Voici un
appareil
nouveau destiné à mesurer la chaleur de vapo- risation desliquides.
Dans lesappareils
connus desphysiciens,
ontransmet la vapeur par un tube incliné
qui
traverse laparoi
du calo-rimètre,
non sanss’exposer
à ce doublerisque,
de condenser enpartie
la vapeur avant son arrivée dans lecalorimètre,
et d’échauffer celui-ci par conductibilitémétallique.
J’aiimaginé
un instrumentdans
lequel
la vapeur maintenuesèche,
par les artificesemployés
dans la mesure des
points d’ébullition,
estprécipitée
per descen-sui7i au sein du
calorimètre, qui
nereçoit
aucunequantité
de chaleurétrangère.
La
figure
ci-contrereprésente l’appareil disposé
etprêt
à fonc-tionner. FF est une fiole de i oocc
environ,
dont le col KK est fermé à lalampe,
et dont le centre est traversé par unlarge
tube verti-cal TT
soudé, lequel
descend à 35 ou40mm plus bas ;
ils’ajuste
avecun
serpentin OSSR, plongé
dans mon calorimètre d’un litre. Letout a été construit par M.
Alvergniat
Entre la fiole et le calorimètre se trouvent, de bas en haut : I° une
feuille mince de carton c et une
plaque
de boisc’,
servantd’écrans,
.