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Sur la production en projection des courbes de M. Lissajous à l'aide de diapasons

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237330

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237330

Submitted on 1 Jan 1877

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Sur la production en projection des courbes de M.

Lissajous à l’aide de diapasons

A. Terquem

To cite this version:

A. Terquem. Sur la production en projection des courbes de M. Lissajous à l’aide de diapasons. J.

Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.332-337. �10.1051/jphystap:018770060033201�. �jpa-00237330�

(2)

290mm,

la distance de la section

supérieure

du

cylindre

de

l’aiguille

inférieure variait de 5mm à

6,5.

J’ai fait deux séries

d’expériences

pour une solution aqueuse du

perchlorure

de

fer; je

donne deux

exemples

de ces observations :

La moyenne de treize observations a

donné,

pour le coefficient

magnétique

de la solution aqueuse

du perchlorure de fer (liquide

le

plus magnétique),

le nombre suivant :

SUR LA PRODUCTION EN PROJECTION DES COURBES DE M. LISSAJOUS A L’AIDE DE

DIAPASONS;

PAR M. A. TERQUEM.

Pour

produire

en

projection

les courbes de M.

Lissajous

à l’aide de

diapasons,

on

emploie

le

plus

souvent la

disposition

donnée par ce

physicien, qui

consiste à

placer

sur les

diapasons

des miroirs mé-

talliques

fixés sur la face extérieure d’une des

branches,

ou mieux

à

F extrémité, perpendiculairement

à cette branche. La source de lumière est formée par une ouverture

très-petite,

ce

qui

nécessite

l’emploi

de la lumière solaire ou de la lumière

électrique ;

même

en concentrant sur cette ouverture le faisceau lumineux à l’aide d’une

grande lentille,

on n’obtient que des résultats peu satisfai-

sants

quand

on

emploie

la lumière Drummond : on

peut

tout am

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060033201

(3)

plus produire

les courbes dues aux

rapports

les

plus simples ;

dès

que la courbe est un peu

compliquée,

l’éclairement devient insuf- fisant. En outre, les

pièces

à

ajuster

sont très-nambreuses et

exigent

un

emplace ment considérable,

surtout

quand

les miroirs

sont fixés

perpendiculairement

aux branches des

diapasons.

Il

faut,

en

effet,

mettre dans un même

plan

horizontal :

io La source lumineuse et le faisceau

qui

en

émane;

9-" La

grande

lentille d’éclairement

( dans

le tube de la

lanterne,

pour rendre le faisceau

convergent) ;

3° Le

diaphragme ;

La lentille de

projection (objectif

d’une lunette de

Galilée);

5° Les

diapasons

munis de leurs miroirs et

placés

horizontale-

ment en sens contraire.

J’ai

pensé

que la

disposition

suivante serait

plus simple

et

plus commode ;

elle donne de meilleurs résultats

quand

on

emploie

la

lumière solaire ou

électrique,

et en outre

permet

de se servir de la lumière

Drummond,

même pour

produire

des courbes

compli- quées ;

elle se

rapproche

considérablement de celle

qui

existe dans le

vibroscope

de M.

Lissajous.

Sur un des

diapasons, placé verticalement,

est

fixée,

à l’extré-

mité d’une des

branches,

une

petite

lame carrée

d’aluminium,

dans

laquelle

on a

percé

une ouverture

microscopique

0

(fil-. i)

Fig. i .

avec une

pointe d’aiguille

fine. Cette lame est fixée au

diapason

par deux vis à tête moletée et à l’aide d’une entaille

longitudinale,

(4)

334

de telle sorte que l’ouverture 0 soit un peu en dehors. Il est bon de

replier

les bords de la

lame,

de manière à lui donner une cer-

taine

rigidité,

pour

qu’elle

ne vibre pas directement sous l’influence du

diapason.

L’ouverture 0 décrit ainsi un

petit

arc de cercle

qui

se confond sensiblement avec une

ligne

droite.

Sur l’autre

diapason ( fis. 2 ), placé

horizontalement et vibrant Fie. 2.

parallèlement

au

premier,

on

place

une des lentilles L de

l’objectif

du

microscope solaire, ayant

une distance focale de 3 à

4c.

Cette lentille est entourée d’un

petit

écran en

aluminium,

et se

trouve vissée dans une

pièce

de cuivre

A,

que l’on fixe à l’une des branches du

diapason

par deux vis de

pression ;

sur l’autre branche

est

placé

un

contre-poids (1).

Ce second

diapason

est évidemment

placé

derrière le

premier,

de telle sorte que le centre de la lentille

corresponde

à l’ouverture O.

Il faut que cette ouverture soit fortement éclairée : pour cela on concentre sur elle le faisceau

parallèle,

dont on

dispose,

à l’aide des

deux lentilles d’éclairement du

microscope solaire; toutefois,

on

doit

placer

la lame d’aluminium en

deçà

du

foyer,

afin que l’ou-

verture soit éclairée

pendant

toute son excursion. Pour

régler

facilement

l’éclairement,

on entoure l’ouverture d’un

petit

cer-

cle,

de Ic environ de

diamètre,

tracé à la

plume;

on

déplace

ensuite la seconde lentille

jusqu’à

ce que le faisceau

convergent

découpé

par la lame d’aluminium

présente

une section

égale

à la

surface de ce

petit

cercle. On met en-suite en

place

le deuxième

(’ ) Ces deux pièces font partie d’une collection de diapasons construits par M. Koe- nig, et spécialement destinés aux expériences stroboscopiques.

(5)

diapason,

à iine distance telle que

limage

de l’ouverture se pro-

jette

nettement sur l’écran. En faisant alors vibrer les deux dia- pasons, on obtient une courbe très-fine et très-brillante.

Il faut que l’ouverture 0 soit

très-petite,

parce que, à cause du

pouvoir amplifiant

de la

lentille,

sur un écran

placé

à

quelques mètres,

la

projection

est un cercle de 5m"

environ, quoique

Fouver-

ture

n’atteigne pas --% 1

1 10 de millimètre.

Il est

commode,

pour obtenir diverses

figures,

de conserver con- stamment un des deux

diapasons (celui qui porte l’ouverture),

et

d’entretenir son mouvement par le passage d’un courant

électrique interrompu.

Pour le second

(qui porte

la

lentille),

on pourra le

remplacer

successivement par

d’autres,

munis de curseurs et

réglés

d’avance avec la

surcharge

de la lentille de

projection

et de son

contre-poids,

ou bien se servir d’un

diapason unique,

avec des cur-

seurs

qu’on déplace.

Les vibrations de ce second

diapason,

si les

curseurs ne sont pas

trop

lourds ni

trop près

de la

base, pourraient

être entretenues à l’aide de l’archet.

L’amplitude

que donne l’ar- client est en

général

bien

plus grande

que celle

qu’on

obtient par le passage des courants

électriques interrompus ;

et,

quand

l’ar-

chet est manié avec

quelque dextérité,

on arrive à maintenir

constante

l’amplitude

des

vibrations,

sans mime faire varier la

phase.

Pour obtenir avec les courants

électriques

une

plus grande

am-

plitude,

il est bon de fixer sur le

diapason

le fil

d’argent qui

sert

à

interrompre

le courant, non à l’extrémité d’une des

branches,

mais aussi loin que

possible

vers la

lJase ;

on

place

dans une po- sition convenable

également

la borne sur

laquelle

vient

s’appuyer

le fil

quand

le courant doit être fermé. L’électro-aimant excitateur

cesse son

action,

en

effet,

dès que le contact du fil et de la borne

cesse

d’exister,

c’est-à-dire

quand

le

diapason

a fait une vibration

d’une

amplitude

presque

microscopique ;

si cette faible excursion

correspond

à un

point

de la branche du

diapason

situé vers la

base,

l’extrémité aura une

amplitude beaucoup plus grande.

Les courbes

projetées

sur l’écran doivent

avoir,

par ce

procédé,

une étendue

plus grande

que par

l’emploi

des miroirs.

Soit,

en

effet

(fig. 3),

D la distance du miroir à

l’écran;

si (0 est

l’angle

d’incidence,

on aura

(6)

Si ce est

l’angle

de rotation du

miroir,

on a

comme a est

très-petit,

on

peut

écrire

En admettant le cas le

plus favorable,

dont on s’écarte peu en

réalité,

on a 03C9 = o, et par suite

Si 1 est la

partie

vibrante du

diapason,

on aura pour l’excursion Fig. 3.

de l’extrémité E =

le. ;

si la lentille de

projection

a un

foyer

l’am-

plitude sera sur l’écran l03B1 (D 2013 f) f,

OU sim lement l03B1D f, en

négli- géant

devant D. Or il est évident que J est bien

supérieur

à 2 ;

car on a souvent

d’où

(7)

337 Eii outre, on

peut

avoir ici D

plus grande

de Im au

moins

que dans le cas

précédent,

à cause de la moins

grande

étendue des ap-

pareils, qui

sont tous réunis dans un

petit

espace, dans le

voisinage

de la source de lumière.

Les

avantages

de la méthode que

je

propose sont les suivants : I u

Réglage plus simple;

2° Moindre étendue des

appareils ;

3° Intensité lumineuse

plus considérable,

due à la concentra-

tion de la lumière sur l’ouverture

employée

et à l’absence des

pertes qui accompagnent

les deux

réflexions; possibilité

de l’em-

ploi

de la lumière

Drummond,

insuffisante

quand

on

emploie

le

procédé lzabituel ;

Plus

grande

étendue des courbes pour la même

amplitude

des

diapasons.

NOUVEL APPAREIL POUR MESURER LES CHALEURS DE

VAPORISATION;

PAR M. BERTHELOT.

Voici un

appareil

nouveau destiné à mesurer la chaleur de vapo- risation des

liquides.

Dans les

appareils

connus des

physiciens,

on

transmet la vapeur par un tube incliné

qui

traverse la

paroi

du calo-

rimètre,

non sans

s’exposer

à ce double

risque,

de condenser en

partie

la vapeur avant son arrivée dans le

calorimètre,

et d’échauffer celui-ci par conductibilité

métallique.

J’ai

imaginé

un instrument

dans

lequel

la vapeur maintenue

sèche,

par les artifices

employés

dans la mesure des

points d’ébullition,

est

précipitée

per descen-

sui7i au sein du

calorimètre, qui

ne

reçoit

aucune

quantité

de chaleur

étrangère.

La

figure

ci-contre

représente l’appareil disposé

et

prêt

à fonc-

tionner. FF est une fiole de i oocc

environ,

dont le col KK est fermé à la

lampe,

et dont le centre est traversé par un

large

tube verti-

cal TT

soudé, lequel

descend à 35 ou

40mm plus bas ;

il

s’ajuste

avec

un

serpentin OSSR, plongé

dans mon calorimètre d’un litre. Le

tout a été construit par M.

Alvergniat

Entre la fiole et le calorimètre se trouvent, de bas en haut : I° une

feuille mince de carton c et une

plaque

de bois

c’,

servant

d’écrans,

.

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