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Concurrence Nord-Sud sur les produits viviers (grains et viandes) : que peuvent faire les politiques de consommation ?

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Academic year: 2021

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(1)

Concurrence Nord-Sud sur les

produits vivriers (grains et viandes) :

que peuvent faire les politiques de

consommation?

Nicolas Bricas (Cirad – UMR Moisa) Cécile Broutin (Gret, Sénégal) Bruno Dorin (Cirad – UMR Cired)

4ème séminaire Grema – HCCI :

Stabilisation des prix et gestion des risques en agriculture Paris – 15/01/06

(2)

Plan

• Quelle est l’ampleur de la concurrence

Nord-Sud sur les produits vivriers ?

• Quelles sont les caractéristiques de la

demande alimentaire ?

• Que peuvent faire les politiques

alimentaires ?

(3)

Les importations de céréales en ASS

Importations en volume total de blé, riz et maïs en Afrique sub-saharienne

1961-2004 (sources Faostat - janv 07)

0 1000000 2000000 3000000 4000000 5000000 6000000 7000000 8000000 9000000 10000000 1961 1963 1965 1967 1969 1971 1973 197 5 1977 197 9 1981 198 3 1985 198 7 1989 199 1 1993 1995 1997 1999 2001 2003 Blé Riz Maïs

(4)

L’évolution des importations

Importations par tête pour l'ASS

0 5 10 15 20 1961 1964 1967 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003

Sources : FAOSTAT, Jan 2007

Blé

Riz

(5)

La part des importations céréalières

dans la ration calorique totale

• 13,2% pour l’ensemble de l’ASS en moyenne 2001-2003

• 23 pays à plus de 15% mais 18% pop. de l’ASS

< 5% 5 pays 50 M 8% 5 à 10% 9 pays 250 M 14% 10 à 15% 3 pays 230 M 36% 15 à 30% 13 pays 90 M 14% 30 à 45% 6 pays 15M 2% >45% 4 pays 13 M 2%

(6)

Les pays à plus de 25%

Sao Tome & P 27% Botswana 33%

Angola 28% Mauritanie 35%

Guinée Bissau 29% Érythrée 40%

Comores 29% Sénégal 45%

Congo (Brazza) 29% Swaziland 47%

Gambie 30% Cap Vert 47%

Liberia 32% Maurice 75%

(7)

Importations céréalières et urbanisation

0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% Taux urbanisation

(8)

Importations céréalières et PNB

Importations céréalières et PNB/hab

0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 PNB/Hab (moy 2001-03) P a rt i m por t c é a le s /di s po c a l tot a l

(9)

L’ampleur de la concurrence

• Céréales : relativiser son ampleur à l’échelle du continent, même si bien réelle dans quelques pays.

• Produits avicoles : compétition forte dans certains pays où les importations pénalisent effectivement la production nationale

• Produits laitiers : Les importations ont entraîné une augmentation de la consommation, ouvrant le marché pour des produits nationaux.

(10)

Évolution de la demande alimentaire

urbaine

• Pas de préférence pour les produits importés et pas de rejet des produits « locaux »

• La demande de qualité s’exprime fortement,

mais est limitée par un pouvoir d’achat faible et fractionné

• Le fort attachement des consommateurs

récemment urbanisés à la typicité des produits « traditionnels » limite la standardisation de

ceux-ci

• Il y a par contre plus de marge de manoeuvre pour les « nouveaux » produits

(11)

Caractéristiques de la demande

alimentaire

• Une évolution marquée :

– Par une urbanisation particulièrement rapide – Par une paupérisation monétaire

• Une tendance majeure à la diversification

– Des produits consommés (céréales R&T) – Des pratiques (conso hors foyers, libre

service)

(12)

Évolution de l’offre alimentaire

pour les marchés urbains

• Offre majoritairement issue du péri-urbain large et des micro et petites entreprises

• Les échanges régionaux contribuent à la

diversification (manioc, igname, maïs, huile de palme rouge, bétail, poisson, condiments

forestiers, etc.) mais de façon encore limitée • Certaines zones se spécialisent dans des

productions destinées aux marchés urbains régionaux (Sahel/viande, Savanes/igname, Nord-Cameroun/oignons, Afrique du Sud)

(13)

Que peuvent faire les politiques

alimentaires ?

• D’importantes marges de manœuvre dans

le secteur agroalimentaire vivrier (maïs,

mil, igname, manioc, patates)

– Productivité de la transformation

– Infrastructures (route, logistique, froid)

– Maîtrise et valorisation de la qualité (ex. lait) – Maîtrise de l’énergie

• Favoriser la diversification alimentaire

(14)

Que peuvent faire les politiques

alimentaires ?

• Reconnaître et appuyer le secteur des

micro et petites entreprises

agroalimentaires : rôle important dans la

SA et la LCPI

• Assurer une protection de certaines

productions nationales redistributives

– Tarifaire – Monétaire – Non tarifaire

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