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Étude sur les changements magnétiques dans les fers et les aciers en fonction de la température

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Étude sur les changements magnétiques dans les fers et

les aciers en fonction de la température

J. Seigle

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

SUR

LES CHANGEMENTS

MAGNÉTIQUES

DANS LES FERS ET

LES

ACIERS EN

FONCTION

DE LA

TEMPÉRATURE

Par J. SEIGLE.

Professeur de

Métallurgie

à l’Ecole de la

Métallurgie

et des Mines de

Nancy.

Sommaire. - Les chapitres traités sont les suivants :

1. 2014 Transformation magnétiques réversibles et irréversibles. Relation avec les anomalies

dilatomé-triques dans les aciers. 2. -

Diagrammes dilatométriques et magnétiques pour un acier doux ordinaire refroidi lentement. 3. -

Diagrammes pour un acier dur ordinaire à 0,50-0,60 de carbone. 4. - 2014 2014 demi-dur à 0,25 de carbone. 5. - - 2014

doux industriel à 7 pour 100 de nickel.

6. 2014 Diagrammes pour un acier au chrome-nibkel (Cr = 1, Ni = 4, C = 0,24 pour 100).

7. 2014 Points de Curie de l’état 03B1 non observables dans des aciers ordinaires au carbone et dans des aciers au nickel.

8. 2014 Etats du fer dits

03B1, 03B2 et y. Particularités du paramagnétisme dans le fer au delà du point de Curie.

L’état 03B2 est un état mixte 03B1 03B3 qui, dans le fer pur, commence à l’échauffement vers 720° (point Ac1) et se

termine vers 910° (point Ac3). 9. - Etats du fer

d’après les essais de diffraction par les rayons X.

1. -.

Transformations

magnétiques

réver-sibles

et

irréversibles. Leurs relations

avec les

anomalies

dilatométriques

dans

les

aciers.

Divers cas de

changement

du

magnétisme

fort. -- Deux circonstances

principales

pourront

supprimer

entièrement ou seulement diminuer l’inten-situé d’aimantation dans un

champ

constant,

de tous les corps

simples

ou

alliés,

ou

composés qui

présentent

un

magnétisme

fort,

ce sont la

composition chimique

et la

température.

L’influence

de la

cornposition

chintique

sur les

particularités

magnétiques

est

lnanifeste;

exemple :

influence du carbone dans les aciers et

fontes,

--influence du

Ni,

du

chrome,

etc.,

ajoutés

au

fer,

ou alliés entre eux, en

proportions

variées. Les bronzes de Heuzler sont

magnétiques

tant

qu’on

reste dans certaines limites de

teneur,

alors que les métaux

composants, Cu, Mn,

ne le sont pas.

L’influence

de la

tempéî-atitre

est

également

très

importante,

et elle

peut

s’exercer suivant deux moda-lités :

1° Action sur l’état

magnétique

seul ou à peu

près

seul~;

tes

autres

propriétés physiques

peuvent

bien être

changée,

mais

généralement

assez peu. On sait

qu’on

appelle

point

de 0 la

température

de’disparition

complète

du

magnétisme

fort;

on dit que le passage

par le

point

de Curie n’amène pas de modification

allotropique

du corps considère. Cette

température

est la même à l’échauffement et au

refroidissement;

le

phénomène

est réversible.

2° Action sur l’état

magnétique

et sur bien

d’autres

propriétés physiques

et

chimiques

qui

sont notable-ment

changées;

on dit alors que le corps subit un

changement allotropique.

De

plus,

dans ce cas, la

température,

ou la zone de

température

du

phénomène

au

refroidissement, présente plus

ou moins de retard par

rapport

à l’échauffement : le

phénomène

est

irré-veisible. L’étalement du

changement

de

magnétisme

dans une certaine zone de

température

est le cas le

plus général;

il ~T a

exception

pour les aciers ordinaires au carbone contenant

0,85

à

0,90

et

plus

de

carbone ;.

pour ceux-ci la transformation est

isotherme,

tant à l’échanffement

qu’au

refroidissement. D’autre

part,

l’importance

du regard

signalé

ci-dessus,

entre refroi-dissement et

échauffement,

est

généralement

très influencée

(surtout

en

présence

de

Ni, Cr, Tu,

etc.)

par la

température

de

chauffage

et la vitesse de

refroi-clissement;

le retard est

augmenté

quand

cette

tempé-rature

augmente

et

également

quand

la vitesse de-refroidissement

augmente.

Il arrive enfin que la

réappa°ition

du

magnétisme

au

re f roidissement a

lieu en deux OM trois

étapes,

séparées

par des

régions

à

magnétisme

constant,

intermédiaire. entre la valeur nulle initiale au rouge, et la valeur maxima

après

refroidissement

complet.

(3)

Anomalies

dilatométriques

des fers et aciers ordinaires et

spéciaux. -

En ce

qui

concerne les fers et

aciers,

l’étude

dilatolJlétrique

montre clos mno-malies à certaines

températures ;

on les a attribuées soit à un

changement

d’état

allotropique

entre les états

a et y, soit à un

changement

entre

perlite

et solution solide.

D après

des essais

récents,

j’ai

été conduit à attribuer les anomalies

dilatométriques

uniquement

(en première approximation)

à La transformation

allotropique a ~ ’Y

(~).

Les anomalies

dilatométriques

des aciers se

pré-sentent dans des conditions

analogues

à celles des transformations

magnétiques

irréversibles;

voici ce

qu’on

constate;

Anomalie au

chauffage A~ ;

c’est une contraction

généralement

étalée sur une certaine zone de

tempé-rature

(sauf

dans les aciers voisins de

0,90

de carbone pour

lesquels

la transformation est

isotherme).

Anomalie au refroidissement

A~ :

c’est une dilatation

généralement

étalée

aussi;

elle est souvent

unique,

mais elle

peut

quelquefois

être

divisée en deux ou trois

étapes;

en tout cas l’anomalie

A,

si elle est

unique,

ou la

première étape

de

Ar

s’il y a

plusieurs étapes,

se manifeste

toujours

avec un certain retard de

tempé-rature par

rapport

à

A,.

Dépendance

ou

indépendance

des anomalies

magnétiques

et des anomalies

dilatométriques

à

l’échauffement. - Les fers et

aciers,

ordinaires ou

spéciaux,

que nous connaissons comme étant

magné-tiques

à

froid,

deviennent tous non

ti,aqiïétiques

au delà d’une certaine

température.

D’autre

part,

au delà

de 1.000° par

exemple,

les aciers sont

entièrement,

ou

presque entièrement à l’état dit stable à

chaud,

ou solution solide y, ou

austénile,

et non

magnétiques.

Il y a alors trois

possibilités

quazlt

aux conditions de

passage de l’état

magnétique

à

froid,

ou état a, à l’état

non

magnétique

à

1.000°,

ou état ;, à savoir :

a)

Il existe un

point

de Curie de l’état a, avant que

la transformation x -+ 1 se soit

produite ;

cette dernière

transformation,

quand

elle se

produit,

trouve l’état x

déjà

non

magnétique ;

elle l’amène en un état y

éga-lenent non

magnétique

(2) ;

b)

La transformation x

-~ ~ a

lieu avant que le

point

de Curie de l’état a ait pu se manifester. Le passage de l’état

magnétique

à l’état non

magnétique

est alors

progressif,

comme on le verra

plus

loin.

c)

La

transformation

allotropique a

-~. y se trouve en cours, alors que le passage de l’état a par son propre

point

de Curie se

produit :

i c’est ce

qui

se passe,

je

crois,

pour

les

fers

et

aciers

doux sans

nickel

ou

(1) J’indique au

chapitre

8

pourquoi

il

n’y

a pas lieu, d’après moi, de considérer un état

~.

(9)

Je laisse ici de côté la

question

des changements de valeur de la

susceptibilité

magnétique

au-delà du

point

de

Curie;

j’y

reviens au

chapitre 8,

e

chrome,

etc., ou avec de faibles teneurs en ces

éléments;

nous en verrons un autre

exemple,

chap. 4,

pour

un acier ordinaire à de carbone.

Il semblerait

qu’il

soit facile de

distinguer

auquel

de ces trois cas on a à faire en

comparant

des

diagrammes

magnétisme-température

et des

diagrammes

dilata,-tion-température

établis avec l’acier étudié. Ce n’est

cependant

pas

toujours

aisé,

et c’est pour essayer de mieux

comprendre

ce

qui

se passe que

j’ai

établi

éga-lement des

diagrammes magnétisme-dilatation

(1).

Dépendance

ou

indépendance

des anomalies

magnétiques

et

dilatométriques

au

refroidisse-ment. - Au refroidissement nous aurons des

phéno-mènes analogues à ceux de l’échauffement : on repassera de l’état y non

magnétique,

stable à

chaud,

à l’état a,

magnétique,

stable à

froid,

et les mêmes

problèmes

se

présenteront

de rechercher

l’origine spéciale

de la

trans-formation

magnétique.

La

comparaison

des anomalies

dilatonétriques

sera donc encore très utile.

Aciers et

alliages

dont

t état y présente

un

point

de Curie. - Avec certains aciers

spéciaux,

une nouvelle

complication

vient de ce que l’on est amené à constater au refroidissement un

état

qui

possède

un

point

de Curie U : cela veut dire que le métal doit être

considéré,

pour des raisons

dilatométriques

par

exemple,

comme étant encore à froid à

l’état y

stable à

chaud,

et il est

cependant

devenu

magnétique

au-dessous cle la

température

8. C’est ce que M. Peschard

(2)

a

constaté pour des ferronickels contenant de

28,5

à

34, li

de

nickel ;

c’est aussi ce que

j’ai

constaté sur des aciers doux à 13 pour cent de chrome

(type inoxydable).

Je citerai encore les

feppo-nickels

dits

allant de

34,4

pour 100 de nickel

jusqu’au

nickel pur; les

points

de Curie doivent être considérés comme se

rapportant

à un état stable à

chaud,

ou état y ; on ne

leur connaît pas, pour

l’instant,

d’état ce

provenant

de l’état ï à la suite d’une transformation

a,llotro-pique.

Quand

les deux états a e~ y existent et que chacun d’eux a un

point

de

Curie,

l’intensité du

magnétisme

de l’état y au-dessous de son propre

point

de Curie

1 eut

être du même ordre de

grandeur,

ou être

notable-ment moindre que celle de l’état rz ;

je

ne connais pas

d’exemple

du cas inverse.

Ferrite. Cémentite. Perlite. Solution solide.

Martensite,

au

point

de vue du

magnétisme.

-En ce

qui

concerne les

aciers,

nous savons

qu’on

peut

t y

trouver,

selon la

composition chimique

et

les

tions

de refroidissement :

a)

à

froid,

à l’état de la ferrite en

plages,

de la cémentite en

plages

et de la

perlite ;

b) à

froid

et à l’étai

t/1enlpé

ou et revenu,

de

la

martansite pure,

i titéurie des aciers

recuits,

Génie et

~

,

(9)

de

septembre

(4)

ou

mélangé?

de trou-tite ùtl de :--.orhitp ou

quelquefois

d’austénite : enfin r) au rouge, rie Ac de la solu-lion

solide y

ou

La célnpntite non

magn(’lilJlIP

an sOI}

point

t de Curie

0==2LOo;

cette

perte

de

magnétisme

intervient aussi bien pour la cémentite eu

plageî-i

des aciers

hyperentectoïdes recuits,

que pour la cémentite

(pli

se trouve dans ta

perlite

des aciers recuits de toutes duretés.

Pour ce

qui

concerne les constituants autres que Irt

cémentite,

ils

peuvent

contenir1

plus

ou moins de

car-bone ;

le

fer x

(avec

point

de Curie

0 ~’770°)

en contient presque

toujours,

mais très peu

(peut-être

au maximum

pour

100)

et on aura alors une solution a ; le

fer

y

peut

en contenir

beaucoup (jusqu’à

1 , 7 5

pour

100)

et i

on aura une solution y

non-magétique.

D’autre

part,

la solution a

peut

exister non seulement en

plages

libres

(ferrite),

mais elle

peut

aussi être

incorporée

dans la

perlite.

Enfin la martensite est

magnétique

et

le fer y est donc à l’état a.

Comme autre

complication,

le fer pourra être

accom-pagné

çle

S-P-Si-Mn et encore de

Ni,

Cr, Tu, etc;

quand

qous

parlerons

de l’état a ou de l’état y, il

s’agira

donc de l’état du fer ou d’un

alliage

ferreux, quels

que soient les autres détails dont nous venions de

parler.

Essais au

thermomagnétomètre

de M. Che-venard. - Cet

appareil

(’)

permet

de chauffer

simul-tallélllellt, à l’aide

d’un

petit

four

électrique

à

résistancp,

un

petit

barreau

«/= 2 m/m,

1 ~ 15

m/m)

d’un

alliage

pyros

a magnétique

et sans anomalie de

dilatation,

et un

petit barreau

de lnêmes dimensions de l’acier

étudié.

Ces deux barreaux sont

logés

dans des tubes de silice

formant un seul

équipage suspendu

par 4

fils

métal-. lique

très fins et

capable

d’osciller. Immédiatement en dessous du four

électrique

de

chauffage

est un aimant

permanent.

Un rayon lumineux tombe sur un

petit

miroir solidaire du

système

oscillant,

et est

renvoyé

sur une

plaque

photographique

ou bien sur un tableau où l’on note sa

position

à

chaque

instant.

Le rayon

lumineux,

en cours

d’expérience,

subit deux

déplacements rectangulaires :

a) horizon-tal

proportionnel

à la

dilatation

de

l’alliage

pyros,

donc sensihlemelt

proportionnel

à la

telnpérature ;

b)

déplacment

vertical sensiblement

proportionnel

à

l’intensité d’aimantation à

chaque

instant. On a donc

ainsi une courbe ; J’ai

indi-flué

dans une; étude

précédente (2),

qu’il

était

égale-ment très

intéressant

d’utiliser le

thermo-magnéto-mètre en y mettant seulement le barreau d’acier

élu-dié ;

on obtient alors une courbe

Inagnétisnle..dilatatl’on

qui renseigne

particulièrement

bien sur les relations

entre

anowialie

magnétique

et

anonialie

leur

dépendance

(transformation y)

ou

leur

indépendance (passage

par un

point

de

Curie.

JÓurnal

de

juiii

1932

(~)

Génie

Civil,

14 et ‘~1 octobre 1933.

Quatre

tracés

pour

l’étude d’un acier. -~

L’étude des transformations d’un acier sera

particuliè-rement commode si l’on a sous les yeux les

diagrammes

dilatométriques

vrai et différentiel (ce dernier donné par le dilatomètre différentiel de M.

Chcvenard)

et les deux

diagrammes

magnétiques

pour des conditions de chauffe et de refroidissement données. Dans les

figures

de cette

note,

ces

diagrammes

seront

désignés

ainsi :

~1. Dilatation

différentielle;

2. Dilatation

vra

ie-telupé-rature;

3.

Magnétisme-température;

4.

Magnétisme-dilatation.

.1e me propose de montrer pour

quelques

cas, la

correspondance

qu’il

y a entre eux.

Correspondance géométrique

entre les deux

types

de

diagrammes dilatomêtriques :

dilata-- Diagrammes pour du 1er

électrolytique

et du fer àRMc0 201320132013.20132013 Echauftemeut.

--- Refroidissement.

, 0 Début des tracés.

2013 Dans le tracé N’4, les parcours à magnétisme nul ont

été

séparés

pour mieux faire

comprendre

leurs directions succès

mais, en réalité, cos parcours sont

superposés.

tion

vratA n° 2

et dilatation

différentielle

n° 1 en

fonction de la

température

(~~,

--~ Les

tracés

(1)

(5)

métrique

des deux tracés hozrr le cas der

JJlelll; OZ est la dilatation du pyros ; à toute ordonnée, telle que p q

(tracé

inférieur n°

1)

correspond

un

seg-ment de distance verticale

p’

q’ du

tracé

supérieur

n° 2. Avec le dila tomètre (le M.

Chevenard,

OZ est une droite à 60° sur l’axe des abrisses. L’anomalie

dilalomét,i,ique Ac

s’étend de a

(ou

a’)

(point Act)

à b ou b’

(point

A~3). EH,

menant sur le tracé différentiel les

tangentes

à 60° par

rapporta

l’axe des abscisses on a les

points

M et m

qui

correspondent

au

point

le

plus

haut AI’ et le

plus

bas du tracé haut 1]0 2. L’ordonnée de .ll’

(tracé 2)

égale

à A

représente

donc la

longueur

maximum du barreau avant la

partie importante

de l’anomalie

Ac.

La contraction

apparente

sera

représentée

immédia-tement dans le tracé haut par la distance verticale

m’ == 0;

cette même distance est

donnée,

moins

commodément,

dans le tracé du bas n° 1 par la

dis-tance verticale entre les

tangentes

à 6fl°.

2. --

Diagrammes

pour

un

acier

doux

ordinaire

refroidi

lentement.

Le fer pur et les aciers extra doux et doux ordinaires

présentent

leur

point

de Curie vers

770°;

c’est ce

qu’on

appelle

le

point

A2.

L’anomalie

dilatométrique

à l’é-chauffement est étalée de

Aci

(120° environ)

à

A~

(910°

environ),

mais la

partie importante

de l’anomalie

réelle)

ne se

produit guère qu’au

delà de 825 à

850°, c’est-à-dire,

bien

après

le

point

de Ciirie.

On aura donc deu.x var£antes de

cycles

magnétiques

selon la

température

atteinte :

Chauffage jusque

vers

800-825°.

-11 y a

perte

de

magnétisme

à

770°,

mais pas de contraction réelle du

barreau;

au

refroidissement,

le

magnétisme

réap-parait

à 770° et sensiblement pour la même

longueur

du barreau

qu’à

l’échauffement.

Chauffage

au delà de 825° environ

(fig. 2).

- A

réchauffement,

on a d’abord la

perte

du

magnétisnie

ii

770° comme ci-dessus et seulement

après

celle-ci la

contraction effective

Ac;

elle sera

complète

si on chauffe au moins un peu au delà de 910° environ. Aii

dissement,

phénomènes

inverses ;

il y a d’abord la

dila-tation anormale

Ar --

(légèrement

décalée par

rapport

à

Ac)

- et,

seulement

après,

la

réapparition

du

magné-tisme à 770°. Le barreau a, à ce moment, une

longueur

un peu

plus

faible

qu’à

l’échauffement;

c’est la distance notée 1... dans les

diagrammes

n° 2 et n° 4. Une fois froid le barreau se

présente

en effet presque

toujours

un peu

plus

court

qu’au

départ

après

un

cycle complet

de

chauf-f ige +

refroidissement,

comme

l’indiquen t

les tracés

(1),

(2) eut

(~);

cela

tient,

soit à l’effet de

compression

du

ressort du

dilatomètre,

ou à un peu

d’oxydation

et de scorification des extrémités du

barreau,

soit à une climi-nution réelle de

longueur, compensée

par une augmen-tation de section pour

correspondre

à une invariabilité du

volume, -

soit enfin à ces trois causes ensemble.

La distance

A,

commune aux tracés

(2)

et

(4), indique

l’allongement

jusqu’au

début de la contraction effec-tive. Elle est immédiatement donnée par le

thermoma-gnéloinètre

avec

emploi

du seul échanlillon d’acier

étudié,

placé

dans

l’appareil; j’adopte

pour la valeur du

magnétisme

entre zéro et le

magnétisme

fort,

la même échelle pour les tracés

(3)

et

(4).

Le tracé

(a)

a des abcisses

(températures)

moins

longues

que celles

du tracé

(4) qui

sont des

allongements,

cela tient aux

amplifications

du dilatomètre et au mode de

corres-pondance adopté

entre les

quatre

tracés.

Fig. 2. -

Comparaison des tracés dilatométriques.

(1)

Dilatation différentielle-température. (2) Dilatation vraie-température. (3) Magnétisme-température. (4) Magnétisme-dilatation. 3. -

Diagrammes

pour

un acier dur ordinaire au carbone

ref roidi

lentement

( C

=

o,xo

à

0,60).

Il

n’y

a pas de transformation

magnétique

réversible

c’est-à-dire

qu’il n’y

a pas de

point

de

Curie :

les

chao-gements

magnétiques

sont

uniquement

dus à la trans-formation x y ;

il n’y

a pas réellement

de point

;B2’

Dans les

diagranimes

dilatométriques

les

points

haut et bas du

diagramme

(2)

sont

pratiquement

confondus

avec le début et la fin de l’anomalie aussi bien à

(6)

41

A l’écliauffement : le

point

haut est donc

Act,

le

point

bas est

AC3’

Au refroidissement : le

point

bas est

A,,2,

le

point

haut est

A,,l.

Fig. 3. - Acier dur ordinaire à 0,58 de carbone.

201320132013201320132013 Echauffement. ~201320132013.2013 Refroidissement.

0 Débutdestracés.

La

figure 3

indique

comment se

correspondent

les

quatre

diagrammes.

Lc

diagramme

N" 4 montre

parti-culièrement bien la diminution

progressive

du

magné-lisme à mesure de la contraction anormale

.Ac;

la diminution est d’abord

lente;

on a la même chose

- en sens inverse pour

A,,

au refroidissement. L’allure

dilatométrique

à peu

près

rectiligne

de

Ac

et

A,,

dans des aciers durs

indique

que la transformation a ~f

se

produit

à peu

près

linéairement en fonction (le la

température.

Pour ce

qui

est de

l’aimantation,

la

variation

de son intensité n’est pas linéaire. Les

tracés,

pour le même

acier,

varieront

légèrement

selon la

température

atteinte au

chauffage

et

selon

la

vitesse de refroidissement. ,

4. -

Diagrammes

pour

un acier demi-dur

ordinaire,

à

0,22

de

carbone.

Noues sommes maintenant dans un cas intermédiaire

entre les deux

précédents ;

il y a, comme dans l’acier

doux,

un

point

de Curie

A2,

mais il se trouve

mainte-nant

placé

vers le milieu cle l’anomalie

dilatométrique.

La

figure

4

indique

reliure

des

quatre tracés,

mais

comme dans le cas

précédent,

il

peut

y avoir de

petites

variantes,

pour le même

acier,

selon la

température

atteinte au

chauffage

et selon la vitesse de refroidisse-ment.

Fig. 4. - Diagrammes

pour un acier demi-dur à 0,25 de carbone.

201320132013201320132013 Echauffement.

2013201320132013- Refroidissement. "

-0 Début des tracés.

Cycle

complet. -

Le

point

de Curie à

l’échciuffe-nzent a lieu yers

En ce

qui

concerne le

refroidissement,

la

répétition

de

plusieurs

tracés

(température-magnétisme)

du

type

n~ 3 montre tantôt la même

température,

tantôt une

température

de 10 à 15 ou 20° moins forte

qu’à

l’échauf-fement.

D’autre

part,

les tracés

(dilatation-température)

du

type

n° 4

indiquent

ceci :

A la contraction

dilatométrique

A,

commence avec une

perte

de

magnétisme

nulle ou très

faible,

-

puis

la

grande perte

de

magnétisme

se

pro-duit en

...LBc2

(point

c1e

Curie)

sans

changement

sensible de

longueur,

et

après

cela la contraction

dilatométrique

A,

se

poursuit.

La chute

importante

du

magnétisme

a donc bien

lieu,

pour cet

acier,

juste

au milieu de son anomalie

dilatométrique

A~.

on constate d’abord une mani-festation

importante

de la dilatation anormale

A,,, puis

(7)

chan-gement

sensible- de

longueur,

et enfin, un faible 1

vement de la dilatation.

Quelquefois

la dilatation se

poursuit

en cours de

réapparition

du

magnétisme;

il arrive aussi

qu’il

n’y

a pas de dilatation nouvelle

après

la

reprise

du

magnétisme

fort. On constate enfin de sensibles différences dans la valeur de la

longueur

),

pro

vortion-nelle à la différence de

longueur

du barreau entre le moment de la

perte

du

magnétisrne

à l’échaufiement

(point

et le moment de sa

réapparition

au

refroi-dissement

(point

Il est

probable

que la

tempéra-ture atteinte au

chauffage

et la vitesse de

refroidisse-ment

qui

influent sur le retard

dilatométrique,

influent t aussi un peu sur le déclenchement de la

réapparition

du

magnétislne.

Cycles partiels

(dilatation-magnétisme). -

On

peut

en décrire de diverses sortes en

réglant

le courant de

chauffe. Je me bornerai à citer les deux cas suivants :

a)

Réversibilité comme

temzpérature

et comme

lon-gueur du barreau à

l’échau f femeut

lors de la

perte

du

magnétisme fort.

Appelons

Ac2

la

ligne

tracée par le

point

lumineux du

thermolnagnétomètre qui

corres-pond

à la

perte

du

magnétisme

à

l’échauffement,

-

(on

peut s’arranger

pour que le parcours dure i5 à ~0 se-condes ou

plus).

Diminuons le

chauffage juste

à la fin de ce parcours; le tracé lumineux revient exactement en arrière en suivant ce parcours

A~~

et on

peut

le

parcourir

indéfiniment dans les deux sens, en diminuant 1

on

augmentant

un peu le courant de

chauffage.

On

aldone

ainsi la même

température

et la même

longueur

de

bar-reau du début à la fin du

changement

de

magnétisme.

b)

lYlênze réversibilité que ci au

nient : On a fait un

chauffage jusqu’au

delà de la con-traction anormale

Ac,

puis

on laisse refroidir

jusqu’à

la

région

de dilatation anormale

A,,;

on

s’arrange

pour refroidir lentement au moils à

partir

du début de

A,,.

Appelons

A,,, le

tracé lumineux

correspondant

à la

reprise

du

magnétisme fort;

le barreau est alors moins

long

que pour

A,2

de la

qualtité

notée

précédemment

par la lettre A.

Arrangeons-nous

pour réchauffer

juste

à la fin de on décrit à nouveau le même tracé et on

peut

le

par-courir autant

qu’on

veut dans les deux sens. ()11 a donc des parcours réversibles

ÁC2

et

A 1’2

se

produisant

pour des

longueurs

de barreau certainement

différentes,

--et pnur des

températures

qui

sont,

soit les

mêmes,

soit

décalées

de

10

à 15 ou 20°.

Mais ces parcours ne restent réversibles que si on ne

laisse

pas se

produire,

après

eux,

quelque

changement

de

longueur

du barreau.

Conséquence

au

point

de

vue de

l’état

du fer

au moment de

l’anomalie

Il

est donc bien

évident

t

d’après

ces tracés

dilatation

tisiiie,

que

lorsque

t’anotualie

magnétique

Ail

se

produit,

l’acier considéré

ici se

trouve

formé

déjà

d’un

mélange

des états « et y aussi

bien

lors

de

réchauffement

que

lors

du

refroidissement,

C’est

un

point

de Curie

du

Îei ce ,

mais aiors

qu’il

en

mélange

du fer ,,,. Il même

qu an

refroidissement t lesB

toujours

(exactement tes mêmes lois n Vautre. Il

reste

(encorecesantresphéiomenes-ci:

avant à réchauffement OH a

déjà

une

pro-portion importante

de

fer Y

nt ee!a n’a pas abaisse

beau-coup le

magnétisme ;

2° Juste avant

A r2’,

an

refroidissement,

on a

déjà

une

proportion importante

de fer a et cela n’a pas

augmenté

beaucoup

le

magnétisme.

Bien

entendu,

cela

s’applique

au cas du

champ

faible créé par l’aimant

permanent

du

thermomagnétomètre ;

il est

probable

que les

phénomènes

seraient l

plus

ou moins différents dans un

champ

de

quelques

milliers

cte gauss.

5. -

Diagrammes

pour

un

acier

doux

industriel à 7 pour 100

de

nickel

et

0,15

de carbone.

L’influence du nickel

agit

dans le même sens que celle du

carbone,

et

pour 7

pour 100 de nickel il

n’y-

a

Fig.

5. ~ Acier doux à 1 pour 100 due nickel.

-20132013201320132013 Ecliauffement,

~~20132013.~. Botroidissement lent,

~ ~

0 Début des tracée.

pas de point

de Curie

observable,

ni à

réchauffemcnL

ni

au

refroidissement,

- ce

que nous gvons

déjà

vu un

chapitre

3

pour

un

acier

au

0,~~~

(8)

43

Cycle complet. -

(Fig.

5) :

Les modifications

ma-gnë tiquer

se

produisent

Pn même

temps

que les ano-malies

dilatométriques,

tant il réchauffement t

qu’an

refroidissement. Lo retard dc

A,,

sur

1,.

est

déjà

notable

avec un refroidissement normalement lent

(courant

coupé)

alors

qu’on

a

simplement

chauffé

jusque

un peu

après

la fin de

Ac.

En chauffant

davantage,

vers 1050 à

’11(B0°,

le retard (Le par

rapport

à

.1c

augmente

(l’en-viron 50

degrés.

Petits

cycles

dans le cours de

A~

ou dans le cours de

A,,.

- A titre

d’exemple,

la

figure

6 montre

Fig. 6. - Exemple de petit cycle 3IN en cours de refroidissement

sur un acier doux ~, 7 pour 100 de nickel.

201320132013201320132013 Echauffement. ~.~-,-.2013-2013 Refroidissement lent.

C Départ à l’état chaud.

tes

quatre

tracés pour uo

petit

cycle

effectué en cours

de l’anomalie

19r ;

à un moment donné

(point

M des

tracés)

on remet le courant de

chauffage,

-

puis, après

un certain parcours on le

supprime

à nouveau : on dé-crit soit une boucle MN extrêmement

aplatie

‘cas

de

la

figure

6)

soit une boucle assez

large,

selon

la durée du

chauffage

momentané. La boucle très

aplatie

MN

repré-sentée

figure

6 montre la stabilité de

composition

de

la

solution

mixte « ;,

composition qui

était celle atteinte

en M.

Interruption

du

chauffage

avant

l’achèvement

due 1

anomalie

Ac à

l’échauffement.

~ Les tracés ont

une

allure

qui dépend

de

l’état d’avancement de la

transformation

-

’(.

La

fignrp

7 dOllllP un a arretr Ip chanf. an

point P ;

lp

PQ correspond a

rpr-Fig 7. - Acier doux à i

pour 100 de nickel. Le

chauffage

a été arrêté un peu après le début de Ac.

201320132013201320132013 Echauffement. 20132013..-.-.2013... Refroidissement lent.

0 Début des tracés.

taine stabilité dos

proportions

et

de y

auxquelles

ont était arrivé au

point

P. Il y a

toujours

une ano-malie

A,,

avec contraction et forte

réaugmputation

du

magnétisme,

correspondant

à un retour

rapide

à la

solution a pure.

6. -

Diagrammes

pour un acier

spécial

au

chrome - nickel caractérisé ainsi :

1° Pas de

point

de

Curie ;

Rejets

variés

de

l’anomalie Ar

au

refroidissement,

selon

les

conditions

de

température

atteinte

au

chauffage.,

et selon

les

con-ditions

de

vitesse

de

refroidissement,

Les

esiais

rapportés

ici sont

relatifs

à un acier

conte-nant ; C .::;:;

0,2B ;

Cr

~

1 j

Ni

-.~ 4. Il

nJy a

de

Curie,

ni

au

chauffage,

ni

au

refroidissement, -

les

changements

magnétiques

seront dus aux

transforma-tioiis

a

~

Y et

ils

accompagneront

les

changements

dilatométriques.

L’allure des

tracés au

refroidissement

variera

beaucoup

selon

la

température

atteinte au

chauffage

et selon

la

vitesse de

refroidissement;

celle.

(9)

refrot-dissement si le courant dp chauffe est réduit lui-même par

étapes brusques.

Chauffage

dépassant

peu ia fin de

A,,

suivi d’un refroidissement extrêmement lent

(courant

de chauffe diminué peu à

peu).

On a des tracés

ana-logues

à ceux de la

figure 5

avec anomalie

A, unique

et

à

température supérieure

à

4~a°;

l’acier est finalement à l’état recuit.

Chauffage

dépassant

notablement la fin de

A,

et refroidissement lent

(courant

de chauffe

coupé).

- Voir

figure

8 : l’anomalie

A,

est

rejetée

à moins de

4~0" ;

elle est terminée avant le retour à la

tempé-rature

ambiante;

l’acier est finalement à l’état

trempé.

Le

diagramme magnétique

(4)

montre que le

magné-tisme a

réaugmenté

d’abord très lentement à

partir

de

500 à

550°,

alors que le métal continue à se contracter par le refroidissement

(transformation

y -~ ~ d’abord très

faible).

Fin. 8. - Acier ou chrome-nickel.

Il = 0,2h Cr - 1 --~’i = 4.

- EchauffPment.

20132013201320132013- Refroidissement.

0 Début des tracée.

’Transformation

A,,

en

plusieurs étapes. -

Voir

figure

9 : une fois la transformation

-#ç

à l’échauffement

juste

terminée,

le courant de chauffe a été diminué par

étapes;

cela s’est fait sentir sur l’anomalie

A,

qui

a eu

lieu elle-même en

plusieurs étapes.

Les durées de passage ont été les suivantes :

On constate une série de

périodes

à

magnétisme

relativement

stable,

et à contraction

régulière

à mesure

du

refroidissement,

séparées

par des

périodes

à

magné-tisme

variable,

avec dila tation anormale

plus

ou moins

accentuée. .

Fig. 9. - Acier

ou chrome-nickel. Conditions de chauffage et de refroidissement t telles que l’anomalie Ar se produit en trois étapes.

201320132013201320132013 Echauffement. ---~---.--- Refroidissement lent.

0 Début des tracés.

7. - Points

de

Curie

de

l’état

a

non observables ’

parce

que

la

transformation

A,

se

produit

auparavant.

Les éléments

C, Ni, Cr,

etc.,

agissent

à la fois sur la

tempéreture

du

point

de Curie de l’état a et sur la

zone de

température

de la transformation x ->- y ou

anomalie

dilatométrique

Ac et,

comme constatation

générale,

nous avons vu que le

point

de Curie du fer pur

(état

a~ disparaît

d’abord au

refroidissement,

puis

également

à

l’échauffement, lorsque

la teneur en car-bone ou en nickel a tteint une certaine

valeur ;

il semble,

d’après

d’autres essais en cours, que l’influence du chrome soit moins

grande

sous ce

rapport ;

ainsi un acier doux à 13 pour 100 de chrome

présente

encore un

point

de Curie à l’échauffement.

Cette

disparition

du

point

de Curie de l’état x tient à ce

qu’un

autre

phénom.&J)e,

la transformation a 2013>- "1,

s’est

produite

totalement ou à peu

près

avant que le

point

de Curie ait pu se

manifester ;

mais on a le sen-timent

qu’il

doit exister tout de même un «

point

de

(10)

45

aciers saus carbone contenant de 7 à 34 pour 100 de

nickel.

Le

diagramme

fer-carbone et le

diagramme

fer-nickel seront considérés

ci-après

sous le

point

de vue en

question.

Points de Curie de l’état a et

diagramme

fer-carbone des aciers ordinaires. - La

figure

10

reproduit

les

lignes

de ce

diagramme

pour la

partie qui

nous intéresse

ici;

en abcisses sont les teneurs en

carbone,

en ordonnées les

températures.

Fig. 10. -

Diagramme fer-carbone.

,voici,

en

résumé,

ce que

je

suppose, en nous limitant pour

simplifier

au cas des aciers à moins de

0,90

de carbone et en laissant de côté la formation de la

perlite

à

partir

de la solution solide

i refroidissementl

ou

inver-sement la formation de la solution solide à

partir

de la

perlite (échauffement).

Au-dessus de GOS : solution

solide

(

(non-magné-tique).

En-dessous de PSIi : état a pur

magnétique.

Domaine intermédiaire GSP : état mixte ’xy.

_

Le

point

G est à 910°

environ;

le

point

P vers

7 ~0° ;

le

point

S vers 730°. Les

lignes

PS et GS sont tracées pour les conditions à

l’échauffement :

la

première

représente

le lieu des

points

AC1,

début de la

transfor-mation a -~ y; la seconde

représente

le lieu des

points

.~~.3,

fin de cette transformation. Dans les aciers extra-doux et

doux,

la transformation a -~

y à

l’échauffement

est d’abord peu

importante;

la

plus grande partie

a lieu

bien au-delà du

point

M,

qui

est à ’770°. En ce

qui

concerne le

refroidissement,

ces

lignes

PS et GS sont à des

températures

plus

basses,

suivant toute une série d’influences

déjà

mentionnées antérieurement au

sujet

du

décalage

ou retard de

Ar

par

rapport

à

A,. Enfin,

la

ligne

MO sensiblement

horizontale,

à 770,

représente

le lieu des

températures

du

point

de Curie ou

point

critique

A~.

On observe donc un

point

de Curie

jusque

vers

0,35

de

carbone,

parce que la transformation

i -~ Y sera encore assez peu intense pour ne pas masquer l’anomalie

magnétique

réversible ;

on est dans les cas

exposés

aux

chapitres 2

et 4. Au delà de

0,35

environ de carbone on n’observera

plus

de

point

de

Curie,

mais seulement une transformation

magnétique

irréversible

(retard

au

refroidissement) ;

elle est étalée à l’échauffement

entre Ae1

et et

également

étalée

au refroidissement entre

Ar3

et

Ari ;

c’est le cas

exposé

au

chapitre

3. Pour

0,90

de carbone et

plus,

la transformation a -)- y est isotherme

(température

de la

ligne SK),

mais le

changement magnétique

accom-pagne le

changement dilatométrique :

il est

graduel

dans le

temps.

En tout cas, le

prolongement

de la

ligne

sensible-ment horizontale MO

plus

à

droite,

en

pointillé

0v’,

dans le domaine de l’état y,

correspond

vraisemblable-ment à des

points

de Curie

virtuels,

non

observables,

de l’état a, mais

susceptibles

d’influencer certains

détails de l’allure des

cycles magnétiques

décrits vers

750 à 8000.

Points de Curie de l’état a et

diagramme

fer-nickel. -- Les considérations

rappelées

ci-dessus au

sujet

de la transformation a .i y m’ont amené à

rac-corder le cas des

alliages

fer-nickel au cas du fer pur

F’ig, 11. - Transformation a

2013~ y

à réchauffement dans des alliages fer-nickel

(tracés de RI. Peschard,

légèrement

modifiés par les faibles teneurs

en

nickel).

autrement que ne l’ont fait les divers auteurs

qui

se

sont

occupés

de cette

question.

Je me bornerai

(voir

fig.

il)

aux tracés à

l’échauffement;

il y aura, comme dans le cas du carbone : une

ligne inférieure

corres-pondant

au lieu des

points Aci,

début de la transforma-tion a - y; e1 une

ligne supérieure

correspondant

au lieu des

points

Ac3,

fin de ladite transformation.

La

ligne

M 0

partant

de M =

770",

représente

le lieu

des

points

de Curie

réels, observables,

de l’état a ; son

prolongement

à

droite,

en

pointillé

012;,

dans le domaine de l’état ;~

correspond

encore à des

points

de

(11)

déductions de 1I. Peschard. Celui ci en

effet,

-

par une

comparaison

des tracés des divers

petits

cycles

décrits

en cours de la transformation

magnétique

non

réver-sible a - y

(c’est-à-dire

aussi en cours de l’anomalie

dilatométrique

Ac) -

a pu

extrapoler

pour chacun des aciers irréversibles

qu’il

a étudiés une valeur

probable

de la

température

du

point

de Curie

virtuel,

cela

jusqu’à

une teneur de 34 pour 100 de nickel.

8. --

Etats

du

fer

dits

1, 8

et ,,.

Particulari-tés de l’état

paramagnétique

dans les

fers

et

aciers extra-doux purs,

au delà du,

point

de Curie.

L’état

(3

est un

état

mixte

qui

commence vers

720°

Etats

du fer

dits a, [’ ,

et y. - Le fer

perd

son

magné-tisme fort au

point

de Curie 0 = 77û0

(point critique A2).

Fig. 12. - Etats

allotropiques du fer pur.

De cette température jusque vers ! f a° (point critique A3),

il

garde cependant

un

magnétisme faible,

après

quoi

le

magnétisme

est encore

plus

faible. On

peut

alors

ronce voir,

comme

explication

de ces

faits,

au moins les trois

points

de vue suivants :

Hyhotltése

- Le

métallurgiste

français

Osmond

(vers

18s7), distinguait

trois états

allotro-piques

B voir fige 12),

à

gauche :

le

jusque

vers 7700

c’est-à-dire en dessous de

~B2);

le de 770 à 910°

(entre

les

points

2 et

B:1);

le y au delà dp 910n environ

(c’est-à-dire

au-dessus de

A3).

2"

(voir

figure 12,

au On admet que hi n’est pas différent du . fer x autrement que par le

magnétisme,

et le fer a

existerait

donc

jusque

vers 910 --

(point

critique

A3),

avec la

particularité

de la chute du

magnétisme

fort à

l70L’,

point

de Curie de ce fer a.

3"

Hypothèse

que

j’ai

récenllnellt éntise

(voir

fig.

à

droite).

-- Une série d’essais

micrographiques

et

dilatométriques,

ainsi que les essais

dilatomagnétiques

relatés dans cette étude m’ont conduit à

l’hypothèse

ci-après :

a)

Le dontaine du

ter

a pur ne

dépasse

pas

710 à 720°

(point critique A,); b)

Le domaine dit

fer ¡

reste celui

qui

est au delà de 910’

point

A3 ;

c)

Dans

le domaine irctermécüaire de

A

1 à

A

3 existe un état

mixte a y, à

proportions

décroissantes de oc au

chauf-fage,

et à

proportions

décroissantes

de y

au

refroidis-sement. Il

n’y

a pas lieu de

considér,er

un état

p.

Les

proportions respectives

des deux états a et ~, varient en fonction de la

température

à l’échauffement t

dans le sens

qu’indique

la

figure

13;

on voit que la

proportion

de a reste très

grande jusque

vers 825 à

et le gros de la transformation a 2013~

y se fait ensuite dans un intervalle de

température

de 75 à 50" ou

quelquefois

bien moins. Cet étalement en

tempéra-ture est très variable d’un fer ou acier

extra-doux,

à un autre.

Fig 13. - Zone de transformation

allotropiqlle

du fer pur. -

..

Au

refroidissement,

on a une allure du même genre,

compte

tenu du « retard » à la transformation clans le sens ~~ > 0’.

Rappel

de la loi de Curie-Weiss. - Au-delà de

la

température

du

point

de Curie

i70°,

le fer devient

paramagnétique,

mais sa

susceptibilité magnélique z

ne

garde

pas une valeur conforme à la

loi

rle J¥eiss. En

appelant

7" la

température

absolue,

0 le

point

de

Curie,

C la constante de

Curie,

on a pour ce

qu’on

appelle

les

paramagnélÙ/lles

à rnolécll-la relation suivante : .

(12)

47

Etablissons une

représentation graphique

avec l’ex-(lès de

température

T’- #9

en

abcisses,

et -

inverse de

,

Z

la

susceptibilité’

en ordonnées, on aura nne droite

comme

représentation

de la loi en

f(llPS(1011,

C’est ce

qui

a lieu notamment pour le nickel et le

cobalt,

voir

fige

14,

de MM. Weiss et Foëx

(’).

Fig. li. - Courbes caractérisant le paramagnétisme

du fer, du nickel et du cobalt au delà de leur point de Curie

(Weiss et Foëx).

Allure du

paramagnétisme

du fer au-delà du

point

de Curie. - La loi

précédente

n’est pas aussi

simple

pour le

fer,

et Weiss et Foëx ont trouvé des valeurs de la

susceptibilité qui

se

présentent

en

repré-sentation

graphique

comme

indiqué

par le tracé de la même

figure

1 ~-.

Il y aurait : un

premier fragment

de

ligne

()

A ;

puis

un autre

AB,

un peu

plus relevé; puis

un saut

brusque

qui

fait passer le tracé au

tronçon

CD,

dont la suscep-tibilité est nettement

plus

faible que pour ~) AB.

Weiss était ainsi conduit à

distinguer :

un

fer B1

à 12

magnétons

par

atomes ;

un

fer B2

à 10

magnétons ;

un fer y à 20

magnétons.

Quant

au fer x, il serait à i1

magnétons

par atome,

du moins vers la

température

du zéro absolu.

Interprétations

de ces faits dans

l’hypothèse

d’états mixtes oc Y entre At et

A;¡.

- Ces

particula-rités du

paramagnétisme s’expliquent

bien,

me

semble-t-il,dans l’ hypothèse

que, de

710-720

à JOU"-910" on a un

état mixte xY

en

proportions

dexet

de y variables

avec la

température

comme il vient d’être

indiqué.

Le

point

de

Curie C~ se

produirait

même

pour le fer

pur, à un moment t

oûle fera

est déjà mélangé d’unpeudev.Iln’yadonc

rien d’étonnant à ce que, dans l’état

paramagnétique qui

se

produit

au-delà de

0,

on constate des variations de la

susceptibilité

à mesure de la transformation a ~

y

qui

se

poursuit

et ne suit pas du tout une allure linéaire en

fonction de la

température.

Il me

paraît d’après

cela douteux

qu’il n’y

ait réelle-(1) .lournal de Physique, i911, p.

ment dans les traces en fonction de la

tempéra-Z

ture un coude tel que celui du

point

A,

et un saut aussi

brusque

de B à

C;

il doit y avoir une modification

gra-duelle

de -

comportant

d’ailleurs un

changement

très X

,

accentué,

étalé entre 850 et 9000 -= étalement d’ailleurs

très variable d’un fer ou acier

extra doux,

à un autre.

Conclusions. - En

résumé,

d’après

moi,

il a pas de fer

~,

mais il y a clu fer à un état mixte x y entre

,.-1 cI

et à l’échauffement - et entre

À t ,.3

et

.ri,.1

au

refroi-dissement ;

toutes sortes de circonstances influent sur

l’étendue de chacune de ces deux zones anormales et

sur les modalités de la transformation x .~ 1~

quand

la

température

varie. La

région

dite du

fer B

correspond

à la

partie

de la

région

d’état mixte x;

qui

contient une

forte

proportion

de 2.

Dans ces

conditions,

y aurait aussi un

chatigelllell t

progressif

dans le nonlbre îiioyeii de

maqnétoiïs

par

atome de

fer,

au moins dans le domaine

allant,

dans le pur de

Llel

à

(échauffement)

et de à

A,.1

(re-froidissement).

MM. Weiss et Foëx ont été alncnés pour

l~

nickel,

à

envisager

un

changement

se

produisant

d’une

façon

depuis

absolu,

jusqu’à

7500 ab-sous

(477" centigrades)

dans les

proportions

de nickel

à 8

magnétons

et de

nickel à 3

magnétons :

à 0" absolu 100 pour 100 de nickel à 8

magnétons ;

à 750" absolus 100 pour 100 de nickel à 3

magnétons.

Le

point

de

Curie du nickel se

produit

à 6 ==631" absolus

(3 à>8’

cen-tigrades),

alors que le titre est d’environ 95 pour 100 en nickel à 8

magnétons.

Le fer

présenterait

donc

quelque

chose

d’analogue

au moins dans le domaine de la solution mixte a ,~. La

pré-sence de

carbone,

de

nickel,

de

chrome,

de

tungstène,

de

silicium,

de

phosphore,

etc...

change

les limites du domaine en

question

et

produit

toutes sortes de

parti-cularités de détail.

9. -

Etats

du

fer

d’après

les essais de

diffraction

par les

rayons

X.

Je ne connais que les

expériences

de

Westgren (1) puis

de

Westgren

et

Phragmen

(tl),

qui

ont donné les

résul-ta ts suivants, comme

agencement

des atomes en cubes

et comme valeur du côté de ce cube en

angstrüms.

dOIl.l’ - à la

lelllpér.1ture

ordinaires : état a : :

cube centré dont le côté =

2,83

à

2,87 À.

pur - chauffé à 800~,,

état

cube centré dont le

2,U2

.B.

- chauffé à 1100°,

état

cule à faces

centrées, côté =

3,GO

Ù

3,63

À.

(1) lron 1.

(13)

On a vu là une confirmation de

l’hypothèse

que le

fer ~

n’était pas différent du fer a, alors que le fer ~t est vraiment une variété

allotropique

différente. Mais il conviendrait d’étudier ce que donne cette méthode pour toute la série des

températures depuis

Ai

jusqu’à

.A.3,

et

non pas

simplement

pour la seule

température

de 800". Cette

température correspond

uit état mixte a ,,, dans

lequel

la

proportion

d’état a est encore très

forte,

d’après

ce due

j’ai déjà indiqué.

Dans une étude de M. Weiss sur ces

questionw

(a),

il

(1) de

Metallurgt*el

juin 1925.

était

signalé qu’il

n’y

avait pas encore

beaucoup

de résultats assurés sur les structures

d’alliages

binaires

dont les deux métaux

composantes

A et B ont un réseau

cubique,

mais l’un « centré » l’autre à « faces centrés :

il semble que le réseau de

l’alliage

est celui du métal A si celui-ci est en trè>

grand

excès,

de même c’est le réseau de

B,

si c’est B

qui

est en très

grand

excès,

-et pour les

compositions

intermédiaires,

il y aurait un

mélange

des deux

espèces

de réseau,x. ’

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