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Variations de la hauteur et de la durée du son dans les aciers en fonction de la température. — diapason invariable

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00241753

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Submitted on 1 Jan 1912

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Variations de la hauteur et de la durée du son dans les aciers en fonction de la température. - diapason

invariable

Félix Robin

To cite this version:

Félix Robin. Variations de la hauteur et de la durée du son dans les aciers en fonction de la température. - diapason invariable. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.298-308.

�10.1051/jphystap:019120020029800�. �jpa-00241753�

(2)

298

VARIATIONS DE LA HAUTEUR ET DE LA DURÉE DU SON DANS LES ACIERS EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE. 2014 DIAPASON INVARIABLE (1);

Par M. FÉLIX ROBIN.

HAUTEUR DU SON.

On sait que le nombre de vibrations du son fondamental d’un dia- pason est proportionnel à l’épaisseur de ses branches (comptée dans

le plan de vibration), inversement proportionnel au carré de leur longueur et directement proportionnel à la racine carrée du rapport

du coefficient d’élasticité du métal à sa densité. D’après Mercadier (2),

ce nombre de vibrations serait en raison inverse non de L 2 mais de (L + 3-,n@8)2 ; si on représente par e et L l’épaisseur et la longueur

des branches, la formule généralement admise est :

pour une amplitude de vibration normale ; quand on augmente cette dernière, le nombre de vibrations diminue.

Dans les diapasons égaux construits en vue de notre étude, on

remarque que les éléments spéciaux des aciers ont une action assez

nette sur la hauteur du son.

Le chrome élève la hauteur du son (de 0,5 à 10/Cl).

Le n£ckel abaisse la hauteur du son lorsque l’addition est impor-

tante. Les alliages fer-nickel (30 à ~0 0/0 Ni) donnent une courbe de

variation de la hauteur du son qui présente un minimum au voisi-

nage de 36 0/0 de nickel.

VARIATIONS DE LA HAUTEUR DU SON EN FONCTION DE LA TEMPERATURE.

Ce problème a souvent été étudié (3), mais en général uniquement

(1) Communication faite à la Société française de Physique : séance du 2 février

1912.

(2) C. R., 1874.

(3) Voir les travaux de lBIERC..B.DIER (C. R., 1876-83);

-

KAYSER Ann., 1879, p. 444); - KoE.,iiG (Wied. Ann., 1880, p. 394);

-

MAc LE& D et CLARKE (Phil. Trans.

Roy. Soc., 1880);

-

MiCHELSON (Arraer. Joltl.n. of Sc., 1883); - àIEiCADIER (C. R., 1883);

-

M,&YER (Amel’ic. Joul1n. of 1885) ; - ELLIS (Nature , t885) ; -SHKARER (Phil. Rev., 1894); - PIERPAOLT (Atti R. dei Lincei mem., i901, p. f 78); -

lJRUFF (Phys. Rev., 1903, in, p. 325).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020029800

(3)

299 pour l’acier dur. La formule précédemment énoncée permet de voir

que la hauteur du son est liée aux variations des propriétés méca- niques du métal. L’influence de la dilatation est faible vis-à-vis de l’influence de la variation du coefficient d’élasticité.

Dans tous les métaux, la hauteur du son s’abaisse quand la tem- pérature s’élève.

La courbe de variation de la hauteur du son en fonction de la

température fut longtemps considérée comme rectiligne :

des anciennes expériences, N et No représentent les nombres de vibrations par seconde à t° et à 0°.

Woodruff découvrit que la chute de hauteur du son augmente de rapidité avec la température, il proposa les formules :

où yt et sont les coefficients d’élasticité de l’acier et à 0°,

« est le coefficient de dilatation.

L’effet sur la hauteur du son du diapason de la dilatation et de l’abaissement de l’élasticité se traduit par une courbe qui n’est pas

rectiligne, on trouve une certaine accélération en fonction de la tem-

pérature. On trouverait un-e droite si les coefficients de dilatation et d’élasticité étaient constants, or le second varie.

On pourrait, d’après Woodruff, adopter pour la représentation de

la courbe de variation de la hauteur du son en fonction de la tempé-

rature, la formule du 21 degré :

ce et fi ont les valeurs :

Mais cette formule est insuffisante, la décroissance du nombre de

vibrations paraît trop grande aux températures élevées ; pour plus

d’exactitude, il serait nécessaire de recourir à une formule à trois

(4)

300

termes au moins, mais les expériences seraient difficilement assez

précises pour l’établir d’une façon satisfaisante.

En ce qui concerne les métaux différents, très peu d’expériences

ont été faites ; nous ne trouvons guère que les quelques résultats

suivants : lB1ayer trouve que l’abaissement de la hauteur du son de 0 à 100° est de 2,21 °/’0 pour l’acier coulé et de 3,08 0/0 pour l’acier Bessemer (observation sur des barreaux suspendus) ; Wertheim

trouve ~,8 0,~’0 sur les fils tendus. Les expériences faites sur les fils

soumis à la tension et la torsion donnent des résultats différents

(~,f 0 0 de 0 à 1000 d’après Miss Noyes et d’après Kohlrausch) (probablement par suite de l’écrouissage que subit nécessairement le métal dans ce cas).

Au cours cl’expériences entreprises dans un but très différent,

nous avons remarqué que, contrairement à ce qui se produisait dans

tous les métaux et alliages, la hauteur du son appréciée seulement à

l’oreille dans des barreaux vibrants paraissait s’élever avec la tem- pérature pour des alliages fer-nickel d’une certaine teneur. Les expériences suivantes furent entreprises dans le but de découvrir des

alliages où la hauteur du son se rapproche de l’invarictbilité.

11Iesures.

-

Il s’agissait de faire un grand nombre d’expériences ;

les méthodes optiques offrent à chaud de grandes difficultés ; nous

nous sommes servi de la méthode des battements. Dans chaque métal, on a découpé deux diapasons et on les a ajustés au la nor1nal de .~3~ vibrations doubles par seconde. Une série de diapasons moins

élevés et plus élevés étaient mis en mouvement avec le diapason en expérience ; le nombre de battements par seconde indiquait la diffé-

rence du nombre de vibrations et par conséquent ce nombre lui- même.

Le diapason en expérience était placé à l’air, entouré d’une

enceinte protectrice calorifuge ; le chauffage était fait à l’aide d’une rampe à gaz tournante et mobile d’avant en arrière, la température

était mesurée par un couple thermoélectrique spécial donnant une

force électromotrice plus grande que le système fer-constantan.

Les mesures étaient faites au chauffage et au refroidissement, la température étant maintenue à une dizaine de degrés près aux tempé-

ratures élevées, à un ou deux degrés près avant 100°, par le réglage

du chauffage.

(5)

301

Malgré toutes les précautions, le diapason ne peut s’échauffer d’une

façon toujours uniforme, aussi les mesures faites au chauffage

n’étaient-elles utilisées qu’en première approximation, et les seules

valeurs du refroidissement conservées.

La vibration du diapason était produite électromagnétiquement quand c’était possible. On devait employer le choc pour tous les

alliages non magnétiques et dans bien des cas le manque d’élas- ticité du métal rendait l’entretien du mouvement très difficile.

Précision.

-

Les résultats donnés par cette méthode sont moins

précis que ceux des expériences de Woodruff. On s’en est contenté

parce que d’une part il n’était pas question de vérifier ou de préciser

les résultats de Woodruff, puisqu’on ne cherchait qu’à comparer divers alliages, et que, d’autre part, les divergences existant entre

les résultats de deux diapasons de même métal, dues à des diffé-

rences d’écrouissage de ce dernier, montrent qu’il est inutile de chercher à caractériser chaque métal d’une façon physiquement très précise sur un échantillon.

La est évaluée à 2° près jusque vers 800, à 100

et quelquefois 12° près à 300°. A 350, et 4000 les résultats n’ont pas été conservés, car la température était trop difficile à maintenir.

Le nombre de vibrations a été déterminé à 1 3 de vibration par seconde près vers 300°. De 0 à 100°, on a pu compter sur des chiffres

,

j

d .b.

,

exacts

à 8 1 de vibration près.

Les résultats relatifs aux aciers, surtout aux alliages spéciaux,

sont non seulement sensibles aux différences légères de composition, d’écrouissage et de recuit, mais encore quelquefois aux cycles de chauffage parcourus antérieurement, et enfin peut-être à la vitesse de

chauffage et à la vitesse de refroidissement.

ACIERS AU CARBONE.

Dans les graphiques suivants, schématisant les résultats obtenus

sur des aciers de diverses compositions, sont portées, en abscisses,

les températures, jusqu’à 300° environ, et en ordonnées, les nombres de vibrations doubles par seconde dont la hauteur du son croît ou

décroît au chauffage. Au point 0 correspond le diapason normal de

435 vibrations par seconde.

(6)

302

La fig. 1 est relative aux aciers au carbone ; on a expérimenté plusieurs aciers industriels bruts et recuits.

L’acier acier à outils ordinaires, C 0,89 (contenant

0,89 0, 0 de carbone), donne une courbe de variations analogue à

celles qu’indique Woodruff pour les aciers ordinaires, les aciers à

diapasons (ordinairement à i,~ à 0/0 de carbone). Lorsque la

teneur en carbone varie, les courbes diffèrent très légèrement.

L’acier mi-dur, à 0,4 0,’0 de carbone, donne une courbe très vgi-

sine des précédentes, les différences indiquées dans la 1 sont

de l’ordre des erreurs d’expérience, on ne peut donc en tenir compte.

L’acier extra-doux a présenté à partir de 80° une chute plus pro- noncée que les autres aciers. Entre 90 et 1500 la sonorité du métal n’est pas suffisante, on ne peut faire de détermination assez nette.

Il est possihle qu’au lieu de donner une courbe d’une continuité par-

faite, le fer subisse dans cet intervalle une modification qui rende la

chute du son plus brusque, et que la courbe des hauteurs de son soit

un peu coudée. Ce serait une indication relative à la transformation

possible du fer en cet endroit, mais elle est tellement vague ici qu’on

ne peut rien conclure.

rIG. 2.

Acz"eÎ’s

-

L’introduction d’éléments spéciaux dans les

aciers paraît en principe rendre les courbes de variations plus recti- lignes. C’est peut-être aussi l’effet du carbone, dans la flg. 1. La chute de la hauteur du son paraît toujours assez rapide (fig. 2). Les

courbes relatives aux aciers à 2 0/0 de chrome et 1 0, 0 de carbone et à 1 à 1,~ 0/0 de silicium et 0,6 0 0 de carbone sont très voisines.

Aciers trenlpés.

-

La tre1’npe des aciers au carbone fait baisser la

(7)

303

hauteur du son d’un diapason. La sonorité est considérablement réduite par une trempe complète non suivie de revenu.

Comme l’indique la 3 pour des aciers trempés et revenus,

la hauteur du son baisse beaucoup plus rapidement que dans les aciers recuits. L’acier C 0,4 trempé était formé de martensite pure

assez fine que le revenu a transformé en partie. L’acier C 2, Mn ~,’1,

est presque entièrement formé d’austénite ; la variation acoustique y

est très accentuée.

Alliages divers.

-

On a eu occasion d’étudier certains alliages

d’aluminium et de magnésium. Les résultats obtenus sont voisins des précédents ; l’alliage assez sonore d’aluminium à 5 0/0 de nickel

donne une chute de hauteur très rapide.

ALLIAGES DE FER ET DE NICKEL.

Les alliages à 30 0~’0 de nickel, couramment rencontrés dans le commerce, nous ont les premiers mis sur la voie de la recherche de

diapasons invariables. La hauteur du son croît au chauffage, elle

atteint un maximum voisin de la température de transformation (1), puis décroît régulièrement. La fiJ. 4 montre que la courbe de l’acier à 30 0/0 Ni a une allure parabolique. Le manganèse et le

chrome accentuent ces effets, l’écrouissage également (courbes poin- tillées). Le maximum de croissance de la hauteur du son paraît se

manifester au voisinage de la teneur de 36 0,’0 de nickel (acier Invar

(1) Fin de la transformation magnétique. On ne peut la déterminer d’une façon

générale, eu égard à la continuité parfaite du phénomène.

(8)

304

de Guillaume, . Si nous dirninuons la teneur en nickel de l’acier, les

courbes obtenues reviennent de l’autre côté de l’axe des températures.

Un échantillon à y?8 0, 0 de nickel a présenté une variation très faible

au début, jusque vers 30°, puis la courbe s’est infléchie pour reprendre

vers 90, la pente analogue à celle des aciers au carbone ( fig. 5). Peut-

être vers 28,5 ou 29 0/0 de carbone rencontrerait-on des aciers don- nant une courbe plus tendue et réalisant un diapason presque inva-

riable, mais dans cet intervalle de composition, il semble qu’une

faible variation de teneur doive produire une variation importante

des propriétés acoustiques, ce qui complique le problème d’une diffi- culté d’ordre rnétallurgique.

FIG. 4. I’’IG. 5.

Si l’on augmente la teneur en nickel, on retrouve, dès 50 0/0 environ, des alliages dont les propriétés se rapprochent de celles des aciers au carbone. Les alliages à 54 à 57 0/0 donnent des graphiques

tout à fait analogues (fig. 5).

Lorsqu’on se rapproche du nickel pur, la chute de hauteur du son

paraît croître un peu.

Un essai sur un alliage austénitique (non magnétique), l’acier

Ni 27, Cr 4, C 0,8 a donné une courbe de chute assez rapide à con-

vexité accentuée.

Il résulte de ces essais que si l’on veut espérer obtenir des alliages

de faibles variations, on doit les rechercher entre 40 et 50 0/0 de

nickel.

Ces résultats avaient été entièrement prévus par Ch.-E. Guillaume.

Ce savant, après avoir découvert le phénomène de la croissance du

coefficient d’élasticité des alliages fer-nickel en fonction de la tempé-

(9)

305

rature, signale les applications possibles d’alliages à module d’élas- ticité invariable (~j. Songeant aux diapasons, il prévoit, pour obtenir

l’invariabilité, l’emploi des alliages à 28 0/0 ou à 45 olo de nickel.

Connaissant l’instabilité des alliages à 28 0/0, il conseille l’expéri-

mentation de la composition 4p 0/0.

Nos expériences ont porté sur trois compositions mises à notre . disposition par la société « le Ferro-Nickel » et sur un nombre assez

grand d’alliages aimablement donnés par la Société des Aciéries de

Commentry-Fourchambault.

Fic,,. 6.

La fig. 6 donne quelques résultats intéressants, d’où il semble

résulter que les compositions voisines de 42 0/0 Ni ont une hauteur

de son croissante avec la température, les alliages à 46 et 47 0/0 des

hauteurs décroissantes. Le chrome et le nicingaîtèse paraissent

accentuer la chute des courbes. Enfin à la vitesse de chauffage de

nos expériences, les courbes de refroidisse»ie>il sont différentes des ca2crbes d’échauffement. Ces dernières sont ici tracées en traits con-

tinus ; le retour à la température ambiante est indiqué en traits dis-

continus, la courbe correspondante paraît être toujours placée au-

dessous de la courbe de chauffage dans les alliages à hauteur de son

croissante, et au-dessus dans le cas contraire.

L’alliage à Ia 0/0 est évidemment très près de réaliser un diapa-

soin invariable, la courbe de retour de nos expériences est très près

de l’horizontale. La courbe de chauffage s’en éloigne un peu plus.

Peut-être par de légers recuits ou des écrouissages convenables, ou

encore après un « entrainement » du métal, suivant l’expression de

Ch.-Ed. Guillaume, obtiendrait-on des résultats encore plus sa-

tisfaisants.

(1) Les Applications des aciers au nickel (Gauthier-Villars. 1904).

(10)

306

Un diapason invariable peut trouver son emploi en chronographie

de précision. En 1nusique il semble inutile, en télégraphie les procédés

actuels paraissent devoir se contenter des diapasons ordinaires dont les variations par P degré n ) sont négligeables.

,

On peut considérer comme diapasons pratiquement constants

avec la température, présentant une variation moindre qu’une vibra-

tion simple dans les intervalles considérés, ceux qui sont formés par les alliages :

VARIATIONS DE LA DURÉE DU SON.

Les expériences de sonorité ont été exposées et développées

en ~9~ ! ; la singularité présentée vers 100° par le fer y a été com-

plètement étudiée (~). Nous ne voulons ici attirer l’attention que sur

un point intéressant plus spécialement les phénomènes de physique.

Comme l’indique la 7 (abscisses : températures; ordonnées : durée du son en secondes) relative aux barres vibrantes, la durée

du son du fer décroît rapidement avec la température, elle présente

un minimum vers ~~0°, puis croît jusque vers 2500. La chute faible d’abord s’accentue à partir de 350, pour se terminer au rouge.

L’acier extra-dur, de sonorité beaucoup plus grande, donne une singularité analogue présentant le minimum à ~.10° et le maximum

vers 170°. Woodruff avait probablement rencontré en conséquence

de ce phénomène, un minimum du décrément logarithmique à 140"’

et à 20°, et un maximum vers 80°. Le recuit, abaissant la sonorité des aciers, produit pour le fer une aphonie véritable entre 19 0 etl5O,- le métal n’est pas alors plus sonore que le bois.

Les aciers de diverses compositions se placent acoustiquement

entre les courbes extrêmes de la fig. 7.

La 8, relative aux aciers spéciaux, montre que le phosphore

semble reculer à 1~0° le point d’aphonie et ne donner ensuite qu’une

(1) C. R. Académie des Sciences, 1910:

-

Iron ancl Steel Instilute, 1911. ; -

A. GUILLET, Revue de i>iéiallu>.gie, 1909 : Intervention de l’an1ortisseluent dans

l’essai des fers.

(11)

307 sonorité très faible niais constante. i 0/0 de silicium suffit pour annuler à peu près la singularité du fer. 2 0,’0 de chrome a le même

effet dans l’acier dur à 10/0 de carbone.

FIG. 1. F1G. 8.

fig. 9 est relative aux alliages de fer et de nickel.

l,a durée du son des alliages à 30 0/0 de nickel croît avec la tem- pérature, la chute de sonorité paraît accompagner la fin de la trans- formation magnétique. Vers 370/0 de nickel, la singularité est très accentuée; M indique l’intervalle de la fin de transformation; au

refroidissement il paraît légèrement reculé par hystérésis. L’alliage

Ni 42 présente à 350, une singularité sonore analogue à celle du

nickel.

FiG. 9.

L’acier Ni ~2, C 0,4, magnétique, est chauffé jusqu’au rouge ; la

sonorité décroît et s’annule vers 300° comme dans presque tous les

alliages martensitiques. Au retour de 300°, le métal qui n’est plus

magnétique présente une sonorité bien plus grande. Vers 601, la

(12)

308

martensite apparaît avec le magnétisme et la sonorité tombe brus-

quement.

-

Ce qu’on peut retenir ici de ces expériences, c’est que, tandis que dans les alliages fer-nickel, les variations de hauteur du son et de durée du son accompagnent, parallèlement aux variations du coeffi- cient d’élasticité, les transformations connues; dans le fer, les varia-

tions de hauteur du son ne paraissent aucunement suivre la même loi.

La singularité de 100-2,’iOo du fer a été découverte dans les varia- tions des propriétés mécaniques (’), on a pu l’attribuer longtemps à

un effet d’écrouissage, avec A. Le Chàtelier. On serait plutôt conduit

à y voir une transformation spéciale, peut-être du genre allotropiquer

étant donné que les variations sonores et magnétiques ne paraissent

pas faire intervenir l’écrouissage. La singularité de 100, est indiquée

par Nlorris (2) et par Maui-ain (3) dans les variations de magnétisme,

nous l’avons retrouvée dans la désaimantation à chaud. Comme nous

l’avons indiqué ailleurs (4)@ ce phénomène paraît présenter au point

de vue physique un assez grand intérêt et une certaine originalité.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

T. CLIV, nos 9, 10, 11 et 12; février-mars 1912.

MAURICE HAMY. - Sur la détermination de la flexion astronomique

des cercles méridiens. - P. 559.

Théorie et schéma du dispositif proposé.

Un prisme encadré de deux lentilles devra donner, sans flexion,

d’un point de l’objectif une image fixe sur le micromètre, par réfrac- tion à travers les deux lentilles et par réfraction, réflexion et réfrac-

tion sur les trois faces du prisme dont la face réfléchissante pourra être argentée.

(1) Voir li-on and Steel Institule, 1910; Revue de 1911.

(2) Philosophical 1897.

de Cftil1Úe el de Physique, 1910.

(4) Association Inteinatioiiale pOlO’ l’essai des inatériaux, 1912.

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