HAL Id: jpa-00234472
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Submitted on 1 Jan 1951
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Sur quelques formules d’optique électronique
M. Bernard
To cite this version:
761 réduire
l’astigmatisme
de lalentille,
on pourra doncagir
soit sur E, enperfectionnant
la réalisationméca-nique
de lalentille,
soit sur h(x),
enplaçant
lepoint
de fonctionnement dans larégion optimum.
[1] REGENSTREIF E. 2014 C. R. Acad. Sc.,
I95I, 232,
I9I8. [2] REGENSTREIF E. - Ann. Radioélectr., janv. I95I, n°
23, 5I-83.
Manuscrit reçu le 7 juin 1951.
SUR
QUELQUES
FORMULESD’OPTIQUE
ÉLECTRONIQUE
Par M.
BERNARD,
Laboratoire de Radioélectricité de l’E. N. S. Il existe en
optique
de verre un nombreimportant
de formules désuètesqui prennent
unesignification
intéressante
lorsqu’on
les étend auxsystèmes
àréfrac-tion continue
qui
constituent les lentillesélectro-niques.
C’est le cas de la très ancienne formule de Cotes
[1]
qui
donne la distance focale d’unsystème
centré. On pose :Et l’on obtient :
On
transposera
cette formule à la réfractioncon-tinue en
prenant
comme d’habitude n= Bl’V
et enassimilant les
dioptres
auxsurfaces équipotentielles.
On a alors
et la distance focale d’un
système électronique
s’écrirale
premier
terme a de suite une formesimple,
lesecond
se modifie en
changeant
l’ordred’intégration
De la même
façon,
on obtiendra une formule pourl’interstice d’un
système
centré. Des formulescontem-poraines
de celles de Cotespeuvent
s’écrire avec les mêmes notationsc étant
l’expression
calculéeplus haut,
el’épaisseur
totale du
système
et p le numéro d’ordre du dernierdioptre.
Enpassant
àl’optique
électronique,
onobtient
cette
intégrale
convergera pour deschamps
usuels où lepotentiel
axial V atteint sa valeurasymptotique
assez
rapidement,
parexemple
commeI-2,
cequi
esLun cas
fréquent.
Nous poserons :
et nous serons conduits à la formule
en
changeant
l’ordred’intégration
dans le deuxièmeterme on arrive à la formule définitive
762
En se bornant au
premier
terme, dans le cas où lespoteittiels
des espacesobjet
etimage
sontégaux
(c’est
le cas de la lentille à troisdiaphragmes),
on a une formule t-rèbsimple :
On retrouve ainsi certaines des formules démonlrées par Scherzer
[2]
enintégrant l’équation
de Gauss parapproximations
successives. Uneintégration
parparties
des formulesprécédentes permet
d’ailleurs de chasser la dérivée seconde dupotentiel
et de rendre le résultatplus
commodément utilisable.La convergence des
intégrales
ne soulève pas de difficultés dans les lentilles usuelles où V" devient trèsrapidement négligeable,
ainsi d’ailleurs que V’lorsque z augmente.
La
précision
de ces formules est meilleurequ’on
nele
supposerait
aupremier
abord;
sil’emploi
d’un seul terme entraîne une erreurqui peut
atteindre5o pour ioo, des calculs
précis
faits par Goddard[3]
en utilisant deux termes conduisent à des valeurs
qui
ne diffèrent des mesures
expérimentales
que de 2 ou 3 pour 100.[1] BOUASSE. -
Optique et Photométrie dites Géométriques,
Paris, Delagrave, I947, p. 30I.
[2] SCHERZER O. et JOHANNSON H. - Z. Physik, I933, 80,
I83.
[3] GODDARD L. S. 2014 Proc.
phys. Soc., London, I944, 61,
372-396.
Manuscrit reçu le 7 juin I95I.
Manuscrit reçu lue 7 juif 1951.
PRESSION DE RADIATION EN
ÉLECTRODYNAMIQUE
NONLINÉAIRE
Par BERNARD
KWAL,
Institut Henri Poincaré.Kwal et Solonlon ont étudié les
modifications,
subies par la loi de Stefan-Boltzmann enélectrodyna-niique
non linéaire d’une manièregénérale [2]
et enélectrodynamique
de Born etInfeld,
enparticu-lier
[1].
Dans ce dernier cas, la théorie conduit à l’existence d’unetempérature
limitc de l’ordre de1, 5 . 109
degrés
(~mc2/3k), oÙ
l’entrohic
du rayon-nemcnt devient infinic. Ce résultat tient essentiel-lement au fait que la relation p - Éu,
caractéris-3
tique
del’électrodynamique
deMaxwell,
ne se retrouve pas enélectrodynamique
nonlinéaire,
où la trace du tenseur de Maxwell n’est pasnulle,
car on a, engénéral,
3p - u
=
trace du tenseur de Maxwell)’.
D’une manière
plus précise,
si LV est la densité duLagrangien,
on trouveet il n’existe pas de relation
simple
entre p et u,comme cela se
présente également
en théorie dessolides.
Dans la théorie de Born et
Infeld,
si l’onnéglige
les termes de l’ordreinférieur à 6’-,,
on aalors,
d’une manièreapprochée
ce
qui
permet de trouver une relationsimple
entre p et u et d’étudier ainsi les modifications de la loi de Stefan-Boltzlnann
lorsque
la densitéd’énergie
atteint les valeurs de l’ordre de b2.
[1] C. R. Acad. Sc., I936, 202, 933.
[2] J. Phys. Rad., I938, 9, 205.
Manuscrit reçu le 12 juin 1951.
SUR UN NOUVEAU DISPOSITIF
D’ÉTUDE
DESRÉACTIONS NUCLÉAIRES
Par MIIe M. ADER et MM.
J. AMOIGNON,
J.DEBIESSE,
T. KAHAN et J. LERUN,
Laboratoire de
Physique atomique
etmoléculaire,
Collège
de France.Nous avons été
alllellés,
au cours de nos recherchessur la diffusion et la transmutation par rayons ce
e),
à mettre au
point,
enplus
d’une méthode avec comp-teurs àscintillations,
unetechnique
parplaques
photo-graphiques
permettant
d’enregistrer
la diffusion totale et simultanée de toutes lesparticules susceptibles
d’impressionner
lesplaques photographiques.
DESCRIPTION DE L’APPAREIL
(fig.
1 et2). --
Il Secompose essentiellement d’un « anneau »,
pièce
enacier
inoxydable présentant
tout autour de sa l’ace interne desméplats
oùprennent
place
desplaques
photographiques
de dimensions convenablesdisposées
sur ces
méplats.
la source del’o
canalisée se trouve,
en S. Le diffuseur est
interchangeable
etplacé
aucentre de l’ensemble en D.
Un tel
dispositif permet l’exploration
totale et simultanée dans unangle
de 36o) dans unplan,
et de recueillir ainsi lescorpuscules
diffusés dans tous lessens. On obtient
donc,
d’un seul coup, la distributionangulaire
eténergétique
departicules
detransmu-tation,
et ce, simultaliément etintégralernent
dans toutes les directions.Tout ce
dispositif
peut
êtreplacé
soit dans unechambre à