HAL Id: jpa-00233160
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233160
Submitted on 1 Jan 1933
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Le mouvement des lignes d’induction et les travaux du
Pr S. R. Milner
G. Darrieus
To cite this version:
LE MOUVEMENT DES LIGNES
D’INDUCTION
ET LES TRAVAUX DU Pr S. R. MILNER Par G. DARRIEUS
(*).
Sommaire. 2014 A la notion des lignes d’induction de Faraday, qui peuvent être, soit
magnétiques, soit
électriques,
la considération des lois de transformation des grandeursdu champ électromagnétique qu’exprime le groupe de Lorentz, amène à substituer celle d’un système unique orthogonal de directions privilégiées dans l’univers
quadridimen-sionnel.
L’association au polyaxe de référence ainsi défini de manière absolue en chaque point,
de deux invariants R et 03B1 tels que $$ R2
e2i03B1
= e2 2014 h2 + i. 2 (eh)(où e et h désignent les
vecteurs électrique et magnétique) permet de traduire les lois du champ (équations de
Maxwell)
en simples relations de géométrie différentielle qui régissent la convergence et la torsion des directions caractéristiques du champ, et remplacent les anciennes relations de conservation.La notion de tube élémentaire d’induction, en tant qu’entité physique persistant au cours du temps, ne peut être maintenue en général, mais doit être remplacée par celle d’éléments quadridimensionnels présentant, avec la densité R2, un contenu d’action égal au quantum h de Planck, et aux deux sections orthogonales duquel (xt et yz) se trouvent
respectivement associés les deux facteurs e, quantum d’électricité, et ~ quantum de flux
magnétique, du produit h = e~. Ces éléments d’action donnent une expression concrète
au principe d’indétermination
d’Heisenberg
pour le champ électromagnétique, et suggèrent maints rapprochements, tant avec d’autres travaux récents (théorie de la chargeélec-trique d’Eddington, lignes singulières d’indétermination de la phase de la fonction d’onde de Dirac, théories unitaires... etc), qu’avec ceux plus anciens de Cunningham, Bateman,
F. Klein, soulignant le domaine d’invariance, plus étendu que le groupe de Lorentz, des
équations de Maxwell, et laissant entrevoir les ressources d’une représentation conforme
généralisée.
La notion de
lignes
d’induction duchamp électromagnétique,
en tantqu’entités
dis-tinctes se conservant et
pouvant
être suivies d’un instant à l’autre au cours de leurmou-vement,
remonte àFaraday qui
l’aexprimée
avec unegrande
netteté,
et cetteconception
esttoujours
restée chère à l’écoleanglaise.
Sil’enseignement
élémentaire estégalement
demeuréplus
ou moins attaché à cetteconception
en raison de son caractère éminemmentsuggestif,
parexemple
dans l’énoncé de la loi de force électromotrice dite du fluxcoupé,
l’électrodynamique
n’en aguère
retenu que lapropriété
de conservation dansl’espace
oude
divergence
nulle du fluxd’induction,
enrenonçant
à identifier lespositions
successivesd’une même
ligne
ou à étendre dans letemps
les relations de conservation.C’est
qu’en
effet cette définition d’un certain mouvement dans lechamp
électroma-gnétique
paraissait
non seulementpénible
etinutile,
mais encore vouée àl’indétermina-tion,
ou à unecontradiction,
dont le caractère fondamental se trouvait confirmé par lathéorie de la
relativité,
qui
se refuse à reconnaître en dehors de la matière aucunsystème
de référence
privilégié,
et suivantlaquelle
leschamps électrique
etmagnétique
n’appa-raissent que comme deux ensembles decomposantes
d’un même tenseur ou deuxaspects
d’une même entité.Si les lois de l’induction
exprimées
par les formules de transformation deLorentz,
montrent que ces deuxchamps
se transforment l’un dans l’autre par un mouvement relatif dessystèmes
deréférence,
l’ambiguité
subsistait d’ailleursquant
à celui des deuxchamps
qui, prépondérant,
et considéré comme fondamental, seraitappelé
par sonmou-vement à rendre
compte
de l’autre. Dans le cas de laphysique électronique
il estnaturel,
en suivant sir J. J.
Thomson,
departir
duchamp électrostatique
et de rattacher lechamp
magnétique
au mouvement de la chevelure deslignes
d’inductionélectrique
liées àchaque
électron;
mais lareprésentation
dans cetteconception
d’unchamp magnétique
station-naire se heurte auparadoxe
d’un mouvement à vitesse infinie delignes électriques
infini-ment rares, tandis que le choixopposé
duchamp magnétique
commefondamental,
convenable et familier à
l’électrotechnicien,
est par contreimpropre
à rendrecompte
duchamp électrostatique.
D’une manièregénérale
les vitesses àimputer respectivement
auxlignes
d’induction d’uneespèce, magnétique
ouélectrique,
pour rendrecompte
del’autre,
sont d’ailleurs l’une inférieure l’autre
supérieure
à la vitesse de la lumièrequ’elles
admet-tent pour moyennegéométrique,
résultatqui
doitparaître
aujourd’hui
moinsétrange
depuis
l’introduction enmécanique
ondulatoire par M. L. deBroglie
d’une relationsem-blable entre la vitesse d’une
particule
et la vitesse dephase
de l’onde associée. ,En
dépit
de ces difficultés lesphysiciens
de l’écoleanglaise, disciples
deMaxwell,
Poynting
et J. J.Thomson,
entre autres H. Bateman(1),
ontpoursuivi
l’étude de cette notion delignes
d’induction et montré que leur mouvementpouvait
se définir d’une manièrecohérente dans tous les cas où les vecteurs
électrique
etmagnétique
sontperpendiculaires
(eh) =
0.E. T. Whittaker
(2)
a enparticulier présenté
etdéveloppé
ces résultats sous une formegéométrique élégante,
et aproposé l’expression
de calamoïdes pourdésigner
les tubesd’induction ainsi
définis;
enfin il a,.,suggéré
une extension au casgénéral
(eh)
± 0 par la substitution aux deux vecteurs e et h(en
unitésrationnelles),
de deux autres :tels
que(p q)
= 0. Mais c’est le Professeur S. R. Milnerqui
aapporté
à cettequestion
unecontribution décisive
par 4
mémoiresimportants (3),
dont nous nous proposons de donnerci-après
une brèveanalyse
en yajoutant quelques
menuscompléments.
Si tous les
systèmes
de référence sont enprincipe équivalents
aupoint
de vuereiativiste,
il estpermis
de rechercher le ou les observateursprivilégiés auxquels
lechamp
électromagnétique
seprésente
sous une formeparticulièrement simple
ousymé-trique.
L’invariance du
produit
intérieur(e h)
interditqu’en général
l’un ou l’autre des vecteurs e, hpuisse
êtreannulé,
mais il demeuretoujours possible
de les rendre coaxiauxpar une transformation de Lorentz
correspondant
à une translation de vitesse uconve-nable
perpendiculaire
auplan
e h c’est-à-dire dans la direction du vecteur dePoynting.
Les valeursparticulières
E,
H ainsiacquises
par lechamp électrique
et lechamp
magné-tique
sont déterminées par les deux conditions d’invariance :et sont donc elles-mêmes des invariants.
La condition ci-dessus
[EH] =
0 fournit d’ailleurs deux valeurs pour u, dont l’une est inférieure et l’autresupérieure
à celle de la lumière. Nous orienterons le trièdre deréfé-rence dans le
système
initial avec Oz suivant la vitesse u et Oxparallèle
à la direction finale de E et de H.(1) H. BATEMAN. Some Fundamental Concepts of Electrical lheory Phil. Mag., 34 (1917), p. 405.
( ) E.-T. NNHITTAKEa. On Tubes of Electromagnetic Force Proc. of thc R. S. of Edinburg, 44 (1921-1922), pp. 1 à 23.
(3) S.-R. 3IILNE«. On Electromagnetic Lines and Tubes Maq., 44 (19l2), p. 105. Phil. Mag., 46
(1923), p. 125, An Analysé of the Electromagnetic Field into Moving Eléments Proc. of the R. S. of London
Les axes
Ox,
Oy
duplan
eh
correspondent
alors aux vecteurs transformés p q des relations(1),
tanrlis
que la condition deperpendicularité (p q) ==
0 :détermine
l’angle
aqui
est donc aussi un invariant.A un 31
point
de vueenfin,
ces axes sont les axesprincipaux
dusystème
despressions
de Maxwellqui
ont pour valeurrespective
suivantp
q et[p
q]
Les vecteurs p,
q
correspondent
aux demi-axesprincipaux
del’ellipse
construite sure et h comme diamètres
conjugués
et dont la distance focale a pour valeur R .-V p2 -
q i.
d’après
lespropriétés
des diamètresconjugués,
de sorte que R est encore un invariant
(égal
à+
82).
Fig, i .
Les
ellipses correspondant
aux différentssystèmes
de référence en mouvement relatifles uns par
rapport
aux autres suivante Oz sont donc homofocales(fig. 1),
et il est aisé de montrerqu’il
en est de même deshyperboles,
parconséquent
orthogonales,
suivantCes dernières
peuvent
se mettre sous la forme :en
posant
où v est la vitesse relative du
système
accentué parrapport
àl’autre;
tandisc
que la transformation
qui déplacerait
sur lesellipses
les extrémités des vecteursconjugués
~e et
h,
et àlaquelle appartient (avec
une valeurparticulière
de a variable dans lechamp)
la transformation de e, h en p, q,
correspond
à la rotation réelle et nonplus
hyperbo-lique :
*
Bien
qu’une
telle transformation sorte du domaine relativiste etne-paraisse
suscepti-ble pour l’instant d’aucuneinterprétation physique,
saparenté
avec la transformation de Lorentz est manifeste.Les
équations
de Maxwell dans le vide demeurent en effetinvariantes à l’égard
de l’unecomme de
l’autre ;
il en est de même en cequi
concerne le vecteur dePoynting,
le tenseur despressions
deMaxwell,et
sadivergence
c’est-à-dire les forcesélectromagnétiques,
pour la2’ne transformation
qui
admet pour invariants ez-~-
h2 et[eh].
Les deux sortes de transformation admettent enfin en commun
l’unique
invariant Rdontl’importance apparait
ainsi comme fondamentale.Si les
équations électromagnétiques
dans le vide sont ainsi indifférentes à une transfor-mationd’espèce
II caractérisée par unangle
a constant(leur expression
en fonction de lagran-deur R à 5
composantes
et de x nedépend
en effet de cette dernière variable que par sesdérivées)
il n’en est pas de même pour lacharge électrique qui
ne se conserveplus, peut
inverser son
signe,
ous’échanger
contreune massemagnétique
équivalente (au point
de vuede
Coulomb), en
mêmetemps
que e contreh,
h contre - e... etc.Quoi qu’il
en soit del’interprétation
à donner à cette transformationqui
faitpartie
de cellesenvisagées
dans la théorie très abstraited’Eddington
de lacharge électrique,
nousretiendrons seulement de ce
qui précède l’importance
de l’invariant R. Cettegrandeur
et la vitesse à lui associer parrapport
à un observateurdéterminé,
s’imposent
encore à unautre
point
de vueplus
élémentaire surlequel
Cunningham parait
avoir lepremier
attiré l’attention.La tenseur des
pressions
de Maxwell rend biencompte
dansl’espace
ordinaire du flux dequantité
demouvement,
mais non par contre de celuid’énergie,
puisqu’étant
supposé
immobile il ne
produit
aucun travail.L’hypothèse
d’un mouvement défini dans lechamp
permet
aucontraire,
comme pourles milieux
matériels,de
distinguer
dans ce tenseur unepression
proprement
dite ou intrin-1sèque j
R2 dans toutes les directionsorthogonales
à celle deR,
et un flux dequantité
de mouvementanalogue
au tenseur etc. enhydrodynamique.
La condition que lemouvement ainsi admis
détermine,
par le travail despressions
de Maxwell.le fluxd’énergie
dePoynting,
conduitprécisément
pour la vitesse ucorrespondante
à l’évaluationdéjà
obtenue(avec
la double déterminationmentionnée).
Le nouveau
système
depressions
intrinsèques
aussidéfini,
mobile avec lechamp,
a sescomposantes
principales
touteségales
à- 1
R’,
et est doncplus
simple
encore que2
celui de
Maxwell;
il s’annuled’ailleurs,
cequi
estsatisfaisant,
pour une onde libre(e2
-h2 ‘
0,
(eh)
=0),
de sortel’impul-- sion de la
quantité
demouvement,
et que lesphotons
peuvent
y être considérés commesans actions mutuelles.
Pour un volume
quelconque
duchamp
dont la surface limite se meut en toutpoint
avec la vitesse u les dérivées
respectives
parrapport
autemps
de laquantité
demouvement
et del’énergie w
donnent lieu aux mêmes théorèmes de conservationqu’en
mécanique
-.où
P,,
(R n) R
désigne
la force par unité de surface sur l’élémentd S,
et n levecteur unité suivant la normale intérieure.
Pour un observateur
accompagnant
le vecteur R en unpoint
dans son mouvement(u
===0)
il résulte de la loi de variation de u autour de cepoint,déterminée
par leséquations
de
Maxwell,
que le flux de R à travers un élément de surface dsfluide,
c’est-à-dire dont lemouvement et la déformation sont définis en tout
point
de son contour par lavitesse u,
demeure,
comme enhydrodynamique
pour letourbillon,
constant à la fois dans letemps
etsuivant
la direction deR,
à condition toutefois que l’élément ds soitorthogonal
à R. Si parcontre l’élément est
oblique
à R(fig. 2),
le flux nes’y
conserve pas engénéral,
et dans le~Fig. 2. 1
cas par
exemple
où cet élément de surface fluide contient Rinitialement,
la direction du vecteur ou de laligne
de force sesépare
au cours dutemps
de laligne
fluide dont elle est.partie
sur lasurface,
avec une vitesseangulaire
que le calcul du Pr. S. R. Milner démontreégale
au maximum dugradient
de a dans leplan
normal àR,
et dont l’axe estdirigé
sui-vant cegradient
maximum(Annexe I).
La définitionparles
vitesses u d’un mouvement cohé-rent delignes
d’induction R se conservant sans se rompre, est doncimpossible
engénéral,
cequi
confirme un résultat connudepuis longtemps
etqu’ont
mis en évidence notamment MM. Hadamard etLiénard,en
l’illustrant parl’exemple particulier
de 2 courantsvariables,
l’un
circulaire,
l’autredisposé
suivant l’axe dupremier.
Si une individualité est ainsi refusée aux tubes élémentaires tels que ai a-2 a3... etc. il
demeure
possible
par contre de la reconnaître à leurs différents élémentsqui,
tout enrotation
correspondant
wtl parrapport
à la «ligne
fluide »a’~ a’2 a’g...
soitégal
auquotient
~’
de la base par la hauteur d’un élément.Puisque
pour un observateur en repos relatif les~1
conditions
sont
de révolution autour deR,
les axesOy
et 0~peuvent
être orientés arbitrai-rementdans
leplan
normal à R . Llne indéterminationanalogue
affecte lecouple
d’axesOx,
Ot,
car d’unsystème privilégié
quetconque obtenu comme ci-dessus il estpossible
de dériver une infinité d’autres par 1+1ne translationparallèle
à Réquivalant
à une transforma-tion de Lorentz ou à une rotationhyperbolique
entre Ox et Ot.Fig. 3.
Le 5-vecteur R est ainsi entièrement caractérisé dans
l’espace-temps
par son moduleassocié à deux éléments de surface yz et xi mutuellement
orthogonaux.
Toutefois l’axeOy
peut
être orienté dans leplan
0 y z
lelong
de la direction degradient
à2
maximum,
etày
suivant que la direction
analogue
dans leplan
Oxt estd’espèce-espace
oud’espèce-temps.
l’un ou l’autre des axes 0~ et Ot
peut
également
y êtreamené,
cequi
achève de déterminerd’une manière absolue le
polyaxe
et fixe ainsi enchaque
point
unsystème
de réfé-rence absolu(le remplacement d’une
des deux valeurs de upar l’autre correspond
seulement à unepermutation
des directions desaxes).
Revenant à l’élément
parallélipipédiqiie
de côtés x, y, zi nous pouvons caractériser sasection droite yi zi par son flux propre
R yi
zi, et son volume parl’intégrale
d’actionassociée,
d’unepart
à cevolumes,
d’autrepart
à l’intervalle detemps 1,,
enadoptant
pourdensité d’action R’
(plutôt
que R2 cos 2 ce = e2 - hl commed’ordinaire).
Or comme nousz1
l’avons vu wti
- z1
d’où pour lerapport
des deux sections droites associées :,’1: 4
où
Ai,
désigne
la variation de a lelong
de l’élément y,. L’élément d’action estet il est naturel de le poser
égal
à la constante fi élémentaire d’action. Admettons enfin que le flux élémentaireRY1Z1
corresponde
à lacharge
del’électron,
e’ en unitésrationnelles,
et e en unitésélectrostatiques (e’2
= 4ne2).
L’élément d’action s’écrit :Le même nombre
137
apparait également
commerapport
de mesure de deuxcoordon-2 .
nées dans les mémoires récents
d’Eddington
sur la théorie de lacharge
électrique.
D’autrepart,
le fluxmagnétique
élémentaire y
conjugué
duquantum
de flux dedéplacement,
ou de lacharge
électrique
e, etqui
lui est associé suivantl’équation
de définition h == n’estautre en unités rationnelles que le flux de R à travers la deuxième section droite x, et, de
l’élément
duchamp,
de sortequ’il
est137
foisplus grand
en valeurnumérique
que le fluxllYlz1,
oucorrespond
en unitésélectromagnétiques
à une massemagnétique
fictivenumé-.
l
137
riquement égale à
137
e.Or la même masse
magnétique
intervient dans un mémoire récent deDirac (1)
qui
sug-gère
que si de semblables masses n’ontjamais
étéisolées,
c’estpeut-être
parce que leursactions mutuelles seraient
( 2013 )
(
4 692 foisplus grandes
que pour les électrons.L’exis-2
tence
possible
de centres de force de Coulombayant
toujours
cette mêmegrandeur
est aussiimpliquée
dans la théoried’Eddington,
sous forme d’un terme d’interactionprésentant
d’ailleurs
un caractère d’accident oud’exception,
maisqui joue peut-être
un rôle dans laconstitution du noyau.
Enfin le même
quantum
p de fluxmagnétique
élémentaireconjugué
de e, et que fait de nouveau intervenir la théorie de Kaluza-Klein àcinq
dimensions,
a été introduit il y après
devingt
ans par le raisonnement trèssimple qui
consiste à assimilerl’énergie cinétique
de l’électronunique
d’un atome de Bohr dans l’étatquantique n -
nh. v où v est lafré -quence de
rotation
àl’énergie
magnétique 1
1
Z ’2
1
Li.i1
. e,> du courant le
quence e
rotation)
a energie magne2
2
l ==2
L l
=="2
n fi. ev u couran e ’i elong
del’orbite,
qni
embrasse ainsi n fois lequantum
deflux j
e.Le cadre de cet
exposé
nouspermet
seulement designaler
les aperçus intéressants quesuggèrent
les relations formelles :ou l’étude des
lignes singulières
R =0 , a indéterminé, qui
rappellent
par leurspropriétés
celles considérées par Dirac dans le mémoire
précité;
enfin,
à unpoint
de vueplus
élémen-taire,
l’interprétation simple
que donne de R et de x ladécomposition
duchamp
e h endeux
(1)
et(~) (ondes mobiles)
tels que(e,h1)
=(e2h2)
= 0.~
Conclusion. - La théorie des éléments d’action
quadridimensionnels
du Pr. S. R.Milner,
dont nous avons tenté ci-dessus de donner un courtrésumé, suggère
encore desdéveloppements
intéressants concernant la forme tensorielle laplus
juste
à donner enquatre
oucinq
dimensions auxgrandeurs
del’électromagnétisme,
les transformations lesplus
générales
à yenvisager,
ainsi que leursignification physique,
les notions desingula-rité,
derésidu,
deconnexion,
dereprésentation
conforme,
lesrapports
entrel’équation
deDirac en
mécanique
ondulatoire et leséquations
de Maxwell...etc. ;
elle soulève d’autrepart
beaucoup
dequestions
fondamentales comme celle de la véritable relation entre lesdeux
aspects,
jusqu’à présent séparés, intégrale
de
ligne
ouintégrale
d’espace-temps
(inva-riant
intégral),
de la notion d’action.seule connaissance par
exemple
des niveauxd’énergie,
ou cellepurement
formelle derelations où les
grandeurs
demeurent encore sanssignification physique précise
(en
cequi
concerne notamment le
rapport
entre les fonctions d’onde et lesgrandeurs
classiques),
a pu se
dispenser jusqu’à présent
de donner à cesquestions
uneréponse ;
celle-ci viendrasans doute d’une
compréhension
plus
parfaite
des théoriesgéométriques
abstraites,
commecelle
d’Eddington,
actuellement en coursd’élaboration,
maispeut-être
aussi del’application
par une intuitionplus pénétrante
ouplus
exercée,
de cettegéométrie
de situation que Maxwelldéplorait déjà
de voir relativementnégligée depuis
Leibnitz,
Euler et Gauss. Souhaitons en tout cas enterminant,
que la vieille idée deFaraday,
deslignes
d’induction,
convenablement
adaptée,
tout en concourant à rendrecompte
duproblème
fondamentalactuellement
posé
de la structure de l’univers et de la connexion(au
senspropre)
de seséléments,
conserve surtout à l’intuition sensible del’expérimentateur
et del’ingénieur
uninstrument merveilleusement propre à la découverte et à l’invention.
Manuscrit reçu le 18 février 1933.
NOTE ANNEXE 1
(’)
’1. Construction des
lignes
électromagnétiques. -
Pour unsystème
de référencemobile dans la direction de l’axe Oz avec la vitesse de translation v les nouvelles valeurs des forces
électrique
etmagnétique
sont données par les formules de transformation de Lorentz :en
prenant
pour unité la vitesse de la lumière etposant :
La substitution suivant Minkowski de la coordonnée
imaginaire
1 == it(avec
c -1)
autemps
réel t ramène lagéométrie hyperbolique
del’espace
temps
à lagéométrie
eucli-dienne,
et la transformation de Lorentz ci-dessus à unesimple
rotationordinaire,
d’unangle
0 telque tg
6 =iv,
dans leplan
zl.En
supposant
l’axe Ozdirigé perpendiculairement
auplan
eh,
c’est-à-dire e- --h,
= 0les co m p os antes e’ y et h’
y
pourront
etre "eaalement
a annulees ’ sl v - u - ---
e
-
hy
ce Y
qm
,
les
composantes
e’y
y eth’
ypourront
êtreégalement
n annulées si v == = 2013-== 2013
J:y
cequi
A-
exsuppose les axes Ox et
Oy
orientés de telle manière que e~ ey+
hx
hy
= 0.Si cette valeur u de v est
supérieure
à l’unité c’est-à-dire à la vitesse de lalumière,
1l’adoption
pour v de la valeur inverse ouconjuguée 1
= u’ inférieure àl’unité, permettra
ud’annuler
e’x
eth‘x
c’est-à-dire conduira pour les vecteursélectrique
etmagnétique
dusystème privilégié
de vitesse u’ parrapport
ausystème
initial,
à une direction commune, suivantUy
et nonplus
suivant Ox.Il est donc
toujours possible
de définir enchaque point
au moins unsystème
de396
rence tel que les vecteurs e h deviennent collinéaires en
acquérant
les valeursparliculièj
esE H. llexiste même une infinité de tels
systèmes
car toute rotation dans leplan yz
autour de cette direction commune ou toute translation suivant la mêmedirection,
équivalant
à une rotationhyperbolique
dans leplan
xt conserve cerésultat,
de sorte que les axesOx,
Oy,
Oz, Ot,
nesont
pas encore définis d’une manièreunivoque,
tandis que les nouveauxplans
privilégiés
yz et xt le sontdéjà
etpossèdent
ainsi unesignification
absolue.L’existence en
chaque point
de 2 éléments deplan
orthogonaux
permet
ainsi de tracer deproche
enproche
à traversl’espace-temps,
d’une infinité demanières,
deslignes
tangentes
enchaque point
à un des éléments et normales àl’autres,
et si l’on achève de les définir parexemple
par la conditionqu’elles
soient en outre contenues dans unhyperplan
(variété
à 3dimensions)
tel quel’espace
ordinaire, t
= Cte, d’un observateurparticulier,
elles
joueront
le rôle deslignes
d’inductionclassiques ;
mais l’ensemble deslignes
partant
d’un mêmepoint
d’univers ne constitue pas une surface car les relations différentiellesqui
définissent les directions desplans
yz et xt ne sont pas engénéral complètement
inté-grables.
(Les
directionsOx Oy
ainsi obtenues sont d’autrepart
celles des 2 vecteurs dérivés p etq
définis par leséquations
1,
p.389,
comme il résulte du fait que ces vecteurs subissent lesmêmes transformations de
Lorentz que
les vecteurs e,h,
cequi
n’altère pas leur orientationet leur
orthogonalité
mais seulement leurgrandeur.
La condition que l’un desdeux,
soitq’,
s’annule,
c’est-à-dire que les vecteurse’
=E,
h’ = H soientdirigés
tous deux suivant ledeuxième
p’,
conduit à la relation :L
qui
définit l’invariant a enchaque point).
2.
Expression
deséquations électromagnétiques
en fonction deslignes.
- Siles vecteurs
électrique
etmagnétique présentent
aupoint
M les valeursparticulières
ex =E,
hx
= H pour un choix convenable des axes, leurs valeurs en unpoint
voisinquelconque
M duchamp quadridimensionnel
seront engénéral,
dans le mêmesystème,
E-~- dex,
dey,
de~,
Il+ dhx,
dhy’
dhz.
Pour ramener de nouveau à zéro les
composantes
y et z en ne laissant subsister quecelles suivant
Ox’, eY’
= E+
!lx’
=H-j- dB,
il fautadopter
un nouveausystème
ortho-gonal
de référence Ox!y’ z’ t’
qui
se déduira eugénéral
dupremier
par une rotation infini-mentpetite
ayant
pourcomposantes
les 6 rotations élémentairesdox,
d0xz d6xl
doY,
dey’
dans chacun desplans
que forment les 6couples
d’axespris
deux à deux.La rotation
d 6xy
parexemple,
telle quedonnera pour les
composantes
deschamps
suivantOy
de sorte que la condition
ex’
e,’
+
li,"
= 0 sera rétablie par une rotationIl ne reste
plus
qu’à
annuler simultanémenter’
ethr‘
par une translation Oz de vitesse>
v =
-1..
ou
en d’autres termes une rotationLes
composantes
suivant Oz seront de même annuléespar les 2
rotations dans lesplans
conjugués xz
etyl :
- - - --
-- -- - -- - - - . -, ,
-Enfin comme les
composantes
suivantOx,
direction initiale des vecteurs E etH,
ne sont altéréesqu’au
second ordreprès
par lechangement
desystème
Ces 6
équations
permettent
de déterminer les variations infinitésimales de e et de h entrel’origine
et unpoint
voisin en fonction des invariants E et H et desangles
dont lesystème
d’axes doit être tourné pour rétablir la collinéarité.
Ces
équations
qui
eussent pu être écrites immédiatement enremarquant
que les6
composantes
ex, ...,ih~, ...,
se transforment comme cellesBxj,
...,Brz,
..., d’un tenseurantisymétrique
du 26ordre,
ne contiennent que les 4composantes
de rotation d(ixr
do,l
ce
qui
confirmel’indépendance
de la transformation ci-dessus àl’égard
des rotations arbitraires61’z
9xl
dans chacun desplans
absolusconjugués
yz et xl.Elles
permettent
d’exprimer
leséquations
de Maxwell,en fonction des nouvelles variables
E, H,
etc. cequi
donne,
en les combinant parpaires après multiplication respective par E et
parH,
et en notant queenfin qne 6.~ = -- les 8
équations
ci-dsssouséquivalentes
auxéquations
de Maxwell :3. Théorème de conservation du flux pour chacun des 4 tubes
électromagné-tiques.
- Commenous l’avons dit
plus
haut,
le choix initial d’unhyperplan particulier,
par
exemple
del’espace t
= 0correspondant
ausystème
de référence « propre oOxyzt
relatif au
point
M, permet
de définir d’une manièreunivoque
dans cet espace une famille delignes tangentes
enchaque
point
à une déterminationpossible
de l’axeprivilégié
Oxrelatif à ce
point,
c’est-à-dire contenues dans l’élémentplan
absolu xlcorrespondant.
Le même
hyperplan
contient une autre famille delignes y,
tangentes
enchaque point
à l’élément yz, et la condition d’être
partout
normalesrespectivement
auxlignes
x, dans leplan xl
enchaque point,
et auxlignes y
dans leplan
yz, achève de déterminer les 2 autres familles delignes
1 eut - del’hyperespace,
qui,
même engénéral
pour leslignes
z, sortirontau moins au second
ordre,
del’espace
initial de référence.Ces 4 familles de
lignes
permettent
par leurappui
sur un contour fermé de définir destubes
qui jouissent,
au moins auvoisinage
d’unpoint,
depropriétés
de conservationanalo-gues à’celles des tubes d’induction.
Considérons par
exemple (fig. 4)
un tube infiniment délié formé delignes
~x delongueur
xi, etayant
àl’origine
une sectionrectangulaire
yi ,~t.1
Fig. 4.
Le
quadrilatère
OY’ Z’qui
forme la section droite terminale(1)
est altéré enforme,
dimensions et orientation :
’
1
(1) En général les lignes x sont tordues dans le plan yz et il ne peut être construit avec des lignes y et z, une section droite partout normale aux lignes x (fig. 5) car les conditions de complète intégrabilité
Fig. 5.
.
ne sont pas satisfaites pour les déplacements Yl Zl
A’(zy»
mais cela n’importe pas pour l’évaluation°
et de même
de sorte que
l’équation
a) exprime
simplement
l’annulation de la somme des dérivéesloga-rithmiques
des 3 facteursR,
yi, zi , c’est-à-dire la constance du fluxRyi
zi de l’invariant Rle
long
du tube infiniment délié x debase y,
zi :Sur le
plan
yz comme basepeut
être construit non seulement un tube x mais aussi untube 1
puisque
1 est aussiperpendiculaire
à yz. Un raisonnementidentique
conduit à :de sorte que
l’équation
b,
s’écrivant :exprime
la conservation dans letemps
du flux de R à travers la section y1 .3’1.De même tout tube infiniment mince formé de
lignes y
ou z sera àl’origine
perpendi-culaire au
plan
xl. Pour une section àl’origine
xili
rectangulaire
nous trouvons commeci-dessus :
1
Ce
qui
donne les 2 relationssupplémentaires
qui
complètent
le théorème de conservationauquel
satisfont pour laquantité
R lesquatre
tubesélectromagnétiques
qui
peuvent
être construits enchaque
point
dans lechamp
élec-tromagnétique
respectivement
sur les sections droites élémentaires yi zi pour leslignes x,
1,
et xi,li
pour leslignes y,
z.4. Théorème
complémentaire
relatif à la torsion dechaque
tube. - Les 4équations
10 e, f,
g,h,
ont trait à ce que nous pouvonsappeler
lacomposition
interne duvecteur R. Un tube
électromagnétique
est en effet caractérisé non seulement par sadirec-tion et par la
grandeur R
(inversement proportionnelle
à la section dutube)
mais aussi par laproportion
relative de E et de Hqui correspond
à la valeur de ac résultant de larelation tg
a = H :~,
ou de ladéfinition,
solidaire de celle de R :Par
exemple,
en tenantcompte
des définitionset uz sont les
composantes
suivant y
et z de u, lapremière
de ces 4équations
devient
et
exprime simplement
que la dérivée de a suivant x estégale
ausigne près
à lacompo-sante suivant la même direction du tourbillon de la vitesse u.
De même
l’équation
f
relie la dérivée de (J. parrapport
autemps
à la torsion du tube .~dans le sens yz. Si nous
appelons
et lesangles
Y’OY1
et Z’OZi
dont OY’ et OZ’t t ’
d 1 1 ’
t. d 0 0 1" 1., d t. t, t Ó ont tourné dans le
plan
yz àpartir
de0 y
0 z,
l’égalité
desquantités
xi . y,d
et y,,
ôy
y
d’une
part,
ainsi que celle de a, . x,-ô
d’autrepart, qui correspondent
a~ ax
respectivement
auxdéplacements
AY’, BZ’,
donne lieu aux relations :de sorte que la somme des deux derniers termes de
f
représente
bien la torsion du tube x que caractérise le laux de variation suivant son axe del’angle
moyen de rotation dans leplan yz
(invariant
àl’égard
du choix des axes(Cette
torsion pure est engénéral accompagnée
si d’une distorsion,
enosant
dTy. - 1
2
dx en
p
Les 4
équations
10 e,f,
g, h s’écrivent ainsi :et
jointes
à celles de conservation(11)
montrent que les tubes foarnissent unereprésenta-tion
complète
duchamp électromagnétique
puisque
les variations de leur section droitedéterminent celles de
R,
tandis que la variation de a dans chacune des directions decoor-données est déterminée par la torsion du tube associé à la direction
perpendiculaire
danschacun des
plans
conjugués
xl,
yz.5. Construction d~un
système
unique
de tubes. - La constructiongéométrique
des tubescomporte
encorequelque
arbitraire,
car les directions finales deslignes
peuvent
être obtenues àpartir
d’unsystème
d’axes initialquelconque
par 4
rotations successives dans lesplans
xy, xz,ly,
sans que les rotations xl et yz aient par contre aucuneinfluence sur la
collinéarité
de e et de h. Enparticulier
l’observateur n’a aucun moyen dedéterminer sa vitesse dans la direction de E et de
H,
ni de conclurequ’elle
estnulle;
la transformationcorrespondante, représentée
par une rotation d’unangle
arbitraire dans leplan xl est
doncindifférente,
de mêmequ’une
rotation autour de la direction commune deF et de H ou dans le
plan yz
perpendiculaire
auplan
xl. En fait lespropriétés
de(d’après
leséquations
1 i a etb).
Puisque 0,[
est arbitraire nous pouvons endisposer
pour satisfaire à une condition donnée parexemple :
ce
qui
définit d’une manièreunivoque
dans la succession desplans
xl enchaque
point,
uneligne
x’ tellequ’il n’y
ait pas de variation decomposition
ou de a suivant sa direction(t).
2 à "p YZ
= 0
implique d’après
(i3) 20132013
= 0 c’est-à-dire une torsion nulle autour de lax
(
à 1’direction
orthogonale conjuguée l’,
b tandis que la torsion2013
suivant la direction x’ du axgradient
de oc dans leplan
xl est maximum.De même l’un
quelconque
des axes yz, parexemple
y,peut
être amené par une rotation6):,
suivant la direction dugradient
de a dans leplan
yz, cequi
revient à annuler lacompo-sante
.
santé
conjuguée Ô-.
Ainsi se trouve acheyée la détermination
univoque
enchaque
point
duchamp
électro-magnétique
ou del’espace-temps,
d’unpolyaxe parfaitement
défini ousystème
de référenceabsolu
(2)
Ox,yz, dont 2
des axes, parexemple
Ox et 0~ sont définis par l’intersection desplans
,zl et yzrespectivement,
avecl’hypersurface
a ~ 0.Revenons maintenant à
l’interprétation physique
de celle des deux dernièreséqua-à
tions
10,
10g
m parexemple,
danslaquelle
subsiste legradient
de asoit :;.
En nousrepor-ôy
tant aux définitions 1
= it,
- idu,
où u est la vitesse dusystème
deréfé-rence défioi en
chaque point
parrapport
à celui relatif àl’origine,
nous pouvons écrirecette
équation
ce
qui
est la traduction du résultat quereprésente
lafig. 2
du texteprincipale
à savoir que, tandis que la vitesseangulaire
au cours dutemps
d’uneligne
d’induction =èt
ÔM
devrait être
égale
à- 7 x
pour que laligne
pùt
conserver sonintégrité,
cette vitesseangu-x p q g g
laire excède en
général
celle-
§1)
du lieu(ligne
fluide
despositions
successives de la B ôaligne
initiale définies par la vitesse u, d’unsupplément w - ô o.,
égal
augradient
de 2 dans’Y à y ;n
la direction
Oy.
C’est l’existence de ce deuxième termequi oblige
à substituer à la notionde
lignes
d’induction au sens initial deFaraday,
celle d’éléments tridimensionnels dechamp
possédant
en dehors de leur mouvement d’ensemble un mouvement de rotation propre, et dont leslignes
d’induction ne constituentplus
quel’alignement
fugitif
inces-(1) Si la direction ainsi définie par da = 0 est d’espèce temps et non d’espace, il conviendra, pour éviter la considération d’une vitesse du nouveau système supérieure à celle de la lumière, d’y amener l’axe des plutôt que celui des x, ce qui revient à
poser a x
= 0.ô
402
samment rompu et
renouvelé ;
leur association à l’intervalle detemps élémentaire ti
ainsisuggéré,
lesreprésente
enfin commel’aspect
de cellules ou élémentsquadrimensionnels
d’action,
caractériséspar le
mêmequantum,
et separtageant
l’espace-temps.
NOTE
ANNEXE II(ajoutée
à lacorrection).
i.
Décomposition
duchamp
en toutpoint
en 2 ondes libres. - Si lechamp
dece que l’on
peut
appeler
une ondelibre,
caractérisé par e2 - hg =0,
(eh)
~ 0 est considérécomme
particulièrement
simple,
onpeut
se proposer dereprésenter
toutchamp
électroma-gnétique
(e,
hquelconques)
comme résultant de lasuperposition
de deuxchamps
e,hi,
e,
h2
satisfaisant chacun en toutpoint
aux conditions ci-dessus(fig. 6).
En nous bornant à une solution contenue dans le
plan
eh d’un observateurquelconque,
nous caractériserons l’une des
composantes
parh1= ~-
i ei, l’autre
parh2
=(en
don-nant à
l’opérateur i
son sens usuel de rotation de z : 2 dans leplan)
de sorte que :ce
qui
introduit la combinaison formelle e-~-
ih,
quesuggère
la formeparticulière
deséquations
de Maxwell etqui,
à ce titre a été maintes foisenvisagée.
D’autre
part
lesproduits
scalaire et vectoriel de et et e2 sontégaux respectivement
auxdeux invariants ci-dessous :
En ramenant comme ci-dessus par une translation convenable
perpendiculaire
auplan
eh,
ces deux vecteurs à êtreparallèles
([EH] =-
0)
cequi
n’altère pas les directions desvecteurs
composants
et e2hi h2,
mais seulement leurgrandeur,
il est aisé de s’assurer quel’angle
invariant entre ei et e2 n’est autreque 2 a
et que la bissectrice de cetangle
est la direction commune de E et de H.Dans le cas
particulier
dusystème
« propre», où °0,
les modules de e1 et e2o
sont
égaux
gà "2;
leplan
et e2 est d’ailleurs indéterminé autour de EH.2 p
Une variation de «
composition
o ou del’angle
a duchamp électromagnétique
se traduit doncsimplement
par une rotation en sens inverse des deuxchamps composants
conjugués
et
h,,
e2h2.
403
= e2 -
h2
et R2 sin 2 a .- ~(eh) peuvent
être combinées dans la relationunique
qui
montre que le lieu despoints
duchamp électro-magnétique
où R est nul et xindéter-miné,
est,
dansl’espace
ordinaire,
l’intersection des deux surfacesqui
satisfont aux relationsinvariantes e2 - h2 = 0 et 2
(eh)
= 0.Considérons par
exemple
unpoint
0 d’une telleligne
où les vecteursélectrique
etmagnétique présentent
les valeurs L~ et ~égales
etperpendiculaires.
Pour un choixappro-prié
des axes dans leplan
EH,
leschamps
en unpoint
voisin auront pourcomposantes
E
+
ex,ey, ez ;
h~,
H+
h~,
11,;;
de sortequ’au
deuxième ordreprès,
En un
point
duplan
voisin del’origine
lescomposantes
e~, .... , seront de la formeaux
+
hy,
en se limitant aupremier
ordre,
de sortequ’en
désignant
par ABCD d’autres coefficients constants.Lorsque
6 = arctg y
augmente
de2x,
c’est-à-direlorsque
lepoint
figuratif
décrit un xcircuit fermé autour de
0,
l’angle
2x varieégalement
de27t,
mais a de ’7tseulement,
desorte
qu’il
faut faire deux fois le tour cle laligne
R = 0 pour retrouver en unpoint
les mêmesdéterminations
de x et de Reiu..De telles
lignes singulières
secomportent
ainsi pour l’invariant a comme leslignes
analogues
du mémoireprécité
de Dirac pour laphase
de la fonction d’onde. Evidemment fermées engénéral
surelles-mêmes,
ellesremplissent
pourl’espace,
que la connexionmul-tiple
ainsiacquise
autour de ceslignes
constitue en sortes de nappessuperposées,
la fonctiondes
points
de branchement enanalyse
pour les surfaces deRiemann,
etjouent
sans douteà ce titre un rôle
important
dans la structure duchamp
(1).
Considérons par
exemple
le cassimple
d’un électron immobile dans unchamp
magné-tique
uniforme H. Le lieu R = 0 est alors la circonférence centrée sur l’électron dans unplan
normal auchamp
de rayon ; tel que lechamp électrique
radial-
soitégal
à la valeurr
Hc du
champ
en unitésélectromagnétiques.
Le flux
magnétique
(en
unitésélectrostatiques)
embrassépar la ligne singulière
est donc :en
désignant
par ? lequantum
universel deflux u,
1-- 1 e ’.
e
Si le
champ
magnétique
est le proprechamp
dù aumoment
=eh
de l’électron
4,xmc
tournant,
le rayon ro de laligne singulière
est défini par(2)
(1) Ces considérations paraissent devoir être rapprochées de la suggestion de Cunningham et de Bateman
rappelée par F. Klein (Vorlesungen über die Entwicklung der Mathematik. Teil II Berlin 192’7, p. î8) et tendant à représenter le domaine le plus étendu d’invariance des équations de Maxwell, comme celui de la
représentation conforme à 4 dimensions.
(2) J. C. SLATER dans une note à Nature (London, 1! i (1926) p. 586) envisageait déjà cette même
D’où
Le flux embrassé
(évalué,
pour éviter lasingularité
àl’origine,
à travers laportion
duplan
infini extérieure à la
circonférence)
a pour valeur en unités e. s.31 La considération de la combinaison e
+
ih,
et de celleconjuguée
d+
ib,
(en
dis-tinguant
de nouveau les inductionsélectrique
etmagnétique d,
b,
deschamps
e, hcorres-pondants), implique,
pour des raisonsd’homogénéité, qu’aux
sixcomposantes
contreva-riantes du tenseur
antisymétrique
F24, 7, F23 }/31,
F’12 =2013dx,
-dy?
-hx,
hy,
h-
intervenant dans le deuxièmesystème d’équations
deMaxwell,
soient substituées celles de son duelGkl
==: B/ 2013 ~
Fii,
cequi présente
en outrel’avantage
de donner à ce deuxièmesystème,
même en relativitégénérale,
une forme covariante semblable à celle dupremier
et
indépendante
de lamétrique (’).
Comme la transformation
qui correspond
à unchangement
decomposition
aon’est pas contenue dans le domaine normal
(groupe
deLorentz)
de la relativité pourl’uni-vers
quadridimensionnel,
ilparaît
nécessaire,
pour en rendrecompte,
degénéraliser
l’expression
tensorielle desgrandeurs
caractérisant lechamp.
Ce résultat semble ne paspouvoir
être atteint par la seule introduction d’unecinquième
dimension,
maisexiger
la considération de deux nouvelles dimensionsauxquelles
nous affecterons les indices U et 5.Nous formerons donc un tenseur
unique
H covariant du troisième ordre en réunissant auxsix
composantes
munies de l’indice 0 celles deGhi
munies de l’indice5,
c’est à dire que :de sorte que la transformation 11
cornespondà
une rotationproprement
dite entre lescoor-données 0 et 5.
Dans le cas
particulier
d’unsystème
de référencegaliléen
et del’emploi
des unitésrationnelles les relations b
= h,
e =d, supposent
l’égalité
deux à deux descomposantes
conjuguées
H230
==HH,5...,
~ -1123;;...
etc.,
du tenseur H(où
930 145repré-sente une
permutation paire
de 0 cl 2 3 45)
cequi
ramène de nouveau à 6 le nombre descomposantes
distinctes àconsidérer,
et il est aisé de s’assurer que ceségalités
ne sont alté-rées ni par les transformationsrelativistes,
ni par la transformation 11.Ces deux dimensions
supplémentaires paraissent
correspondre
aux indices 5 et 16intervenant dans les
équations
7.1 et 7.2 du mémoire IVd’Eddington (Proc. Roy.
Soc. London A 133(1931),
p.311).
Mais surtout leurjustification
semble résulter d’un mémoire de G. Lemaitre(1)
qui,
reprenant
sous une formeparticulièrement simple
etélé-(1) Notre sur les équations de Maxwell. Congrès International de l’Electricité. (Paris 1932).
Compte-Rendu des discussions de la lre Section. L’élément d’invariant intégral h correspondant à la cellule de la théorie de Milner s’écrit ainsi, dans le cas particulier où les composantes ex, dx sont seules non nulles, sous
la forme du produit Fyz Gxt d x d des deux facteurs, quantum d’électricité e et quantum de flux
magnétique (p, eux-mêmes invariants intégraux, associés respectivement aux sections yz et xt de l’élément
dxdyd4dt.
(2) Sur l’interprétation d’Eddington de l’équation de Dirac (Annales de la Société Scientifique de