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[ Corrigé du baccalauréat S Pondichéry \ 3 avril 2006

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EXERCICE1

1. a. Faux. Contre-exemple :¡ e2¢3

=e6et e(23)=e8. b. Vrai.

c. Faux. L’équation de la tangente esty−e=e(x−1)⇐⇒ y=ex 2. a. Vrai.

b. Faux. Exemple la fonction valeur absolue est continue et non dérivable en 0.

c. Vrai. Définition du nombre dérivéf(a).

3. a. Faux : contre-exemple :un=3netvn= −2n.

b. Vrai : la suite a pour limite plus ou moins l’infini.

c. Vrai : même chose, la suite a pour limite plus ou moins l’infini.

d. Faux : si lim

n→+∞vn=0, la suite diverge.

EXERCICE2 (non spécialistes) 1. z0=2,z1=1+i,z2=i,z3= −1

2+i

2,z4= −1 2∈R.

-2 -1 0 1 2

-1 0 11

1 2

−1

−2 →−

u

v

O

b

b

b

bb

z z1

z3

z2

z4

2. On aun+1= |zn+1| =

¯

¯

¯

¯ 1+i

2 zn

¯

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯ 1+i

2

¯

¯

¯

¯× |zn| = 1 p2un. L’égalitéun+1= 1

p2unmontre que la suite (un) est une suite géométrique de raison 1

p2. On au0= |z0| = |2| =2. On sait queun=u0× µ 1

p2

n

. Finalement : un=2

µ 1 p2

n

.

3. On a OAn = |zn| =un, donc An appartient au disque (fermé) de centre O et de rayon 0,1 si et seulement siun 60, 1 ⇐⇒ 2

µ 1 p2

n

60, 1 ⇐⇒ 206

¡p2¢n

⇐⇒2062n2 ⇐⇒ n

2ln 2>ln 20 ⇐⇒n>2ln 20 ln 2 ≈8, 6.

La condition sera donc réalisée la première fois paru9. On a doncn0=9.

La calculatrice livreu8=0, 125 etu9≈0, 084<0, 1.

(2)

4. a. Pour tout natureln,un6=0 donczn6=0. On peut donc écrirezn+1zn

zn+1 = 1+i

2 znzn

1+i 2 zn

=1+i−2

1+i =−1+i

1+i =i(1+i) 1+i =i.

L’interprétation géométrique de cette égalité est :

— ³−−−−−→

OAn+1,−−−−−−→

AnAn+1

´

= + π

2. Conclusion : pour tout naturelnle triangle OAnAn+1est rectangle enAn+1.

— En modules l’égalité donne AnAn+1

OAn+1 =1 ⇐⇒ AnAn+1=OAn+1. Conclu- sion le triangle OAnAn+1est isocèle enAn+1.

Finalement pour tout natureln, le triangle OAnAn+1est rectangle iso- cèle enAn+1, comme on peut le voir sur les quatre premiers triangles de la figure ci-dessus.

b. Comme les triangles sont isocèlesn=A0A1+A1A2+. . .+An1An= OA1+OA2+ ··· +OAn=u1+u2+ ··· +un.

Cette somme est la somme denpremiers termes d’une suite géométrique de premier termeu1=p

2 et de raison 1 p2.

On a doncn=p 2

1− 1 p2n 1− 1

p2

= p2³p

2n−1´ p2n1(p

2−1) .

Comme lim

n→+∞

p2n−1 p2n1 =p

2, on a

nlim→+∞

n= 2 p2−1.

EXERCICE2 (spécialité)

1. La transformation fest de la formez=az+baveca∈C,b∈C: c’est donc une similitude.

Cherchons son centreΩinvariant parf : z=

µ1 2+1

2i

z+1 ⇐⇒ z µ1

2−1 2i

=1⇐⇒ z(1−i)=2 ⇐⇒ z= 2 1−i= 1+i.

Le centre de la similitude est doncΩd’affixe 1+i.

Les deux égalitész= µ1

2+1 2i

z+1 et 1+i= µ1

2+1 2i

(1+i)+1 entraînent par différence :

z−(1+i)= µ1

2+1 2i

[z−(1+i)].

Or

¯

¯

¯

¯ 1 2+1

2i

¯

¯

¯

¯= 1

p2. Donc1 2+1

2i= 1 p2eiπ4. L’écriture de la similitude est donc finalement :

z(1+i)= 1 p2ei

π

4[z(1+i)].

On reconnaît la composée (dans n’importe quel ordre)

— d’une rotation de centreΩet d’angleπ 4;

1

(3)

2. a. Les affixes sont respectivement : 0 ; 1 ; 3 2+1

2i ; 3 2+i.

b. On aun=ΩAn= |znz|.

Or d’après la question 1.,zn+1z= 1

p2eiπ4[znz], soit en prenant les modules :

|zn+1z| =

¯

¯

¯

¯ p1

2eiπ4[znz]

¯

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯ p1

2

¯

¯

¯

¯×

¯

¯

¯eiπ4

¯

¯¯×|znz| = 1

p2×1×|znz|, ou encoreun+1= 1

p2un, égalité qui montre que la suite (un) est une suite géométrique de raison 1

p2, de premier termeu0=ΩA0=ΩO=p 2 (dia- gonale d’un carré de côté 1).

Il en résulte queun=p 2

µ 1 p2

n

.

c. D’après l’expression deun, tous les termes de la suite sont non nuls et un+1

un = p2

2 <1 : la suite est donc décroissante.

Donc s’il existen0tel queun0<0, 1, tous les termes successifs vérifieront aussi cette inégalité.

Orun0<0, 1⇐⇒ p 2

µ 1 p2

n0

<0, 1⇐⇒

µ 1 p2

n01

<0, 1, d’où d’après la croissance de la fonction logarithme népérien,−(n0−1) lnp

2< −ln 10

⇐⇒ln 10<(n0−1) lnp

2⇐⇒ ln 10 lnp

2<n0−1 ⇐⇒n0>1+ln 10 lnp

2≈7, 6.

Conclusion : le premier point appartenant au disque de centreΩet de rayon 0,1 est le pointA8.

3. a. Le triangleΩA0A1est clairement rectangle isocèle enA1.

Démontrons par récurrence que le triangleΩAnAn+1est rectangle isocèle enAn+1:

InitialisationLa propriété est initialisée pourn=0.

Hérédité: soitn∈Net supposons que le triangleΩAn1An soit rec- tangle isocèle enAn.

Or le triangleΩAnAn+1est tout simplement l’image par la similitude du triangleΩAn1An: il est donc de même nature, soit rectangle iso- cèle enAn+1.

La propriété est vraie pour 0, et si elle est vraie au rangn, elle l’est au rangn+1

D’après le principe de récurrence le le triangleΩAn1Anest rectangle isocèle enAnquel que soit le natureln.

b. D’après la question précédenten=A0A1+ ··· +An1An=ΩA1+ΩA2+

···+ΩAn=u1+u2+···+un, soit la somme desnpremiers termes (excep- tion faite deu0) de la suite géométrique vue ci-dessus.

On a doncn=1× µ 1

p2

n

−1 p1

2−1 .

Comme 1

p2<1, lim

n→+∞

µ 1 p2

n

=0.

Conclusion : lim

n→+∞

n= p2 p2−1=

p2(p 2+1) (p

2+1)(p

2−1)=2+p 2.

(4)

EXERCICE3 Partie A

1. M(x;y;z)∈∆⇐⇒il existeλ∈Rtel que−−→

I M =λ→−

n, car on sait que−→ n est un vecteur normal au planP. On a donc

xxI = λa yyI = λb zzI = λc

⇐⇒

x = xI+λa y = yI+λb z = zI+λc qui est une équation paramétrique de la droite∆.

2. D’après la question 1,Hest un point de∆, il vérifie donc lui aussi la relation de colinéarité :

−−→I H =k→−

n, aveck∈R. 3. On a donc

xH = xI+ka yH = yI+kb zH = zI+kc

mais commeHappartient au planP, ses co- ordonnées vérifient l’équation du plan soita(xIk+a)+b(yI+kb)+c(zI+kc)+ d=0⇐⇒ k¡

a2+b2+c2¢

+axI+byI+czI+d=0⇐⇒ k= −axI+byI+czI+d a2+b2+c2 (cara,betcne sont pas simultanément nuls).

4. La relation vectorielle−−→

I H =k−→

n entraîne l’égalité des normes :I H= |k|

°

°

°

n°

°

°=

¯

¯axI+byI+czI+d¯

¯ a2+b2+c2 ×p

a2+b2+c2=

¯

¯axI+byI+czI+d¯

¯ pa2+b2+c2 . Partie B

1. On applique la partie A avecI=ΩetHpoint commun au planQet au planP, le rayon de la sphère est donc

I H=ΩH=|1×1−1×(−1)+1×3−11|

p1+1+1 = 6 p3=2p

3.

2. Un système d’équations paramétriques de la droite∆est :

x = 1+λ y = −1−λ z = 3+λ

3. En reportant ces coordonnées dans l’équation deQon obtient 1+λ+1+λ+3+ λ−11=0 ⇐⇒3λ−6=0⇐⇒λ=2. En reportant cette valeur dans les équations paramétriques de la droite∆on obtient :

x=3 ;y= −3 ;z=5. Le point commun à la sphère et au plan a pour coordonnées (3 ; - 3 ; 5).

EXERCICE4 Partie A

1. Soitf dérivable, strictement positive sur [0 ;+∞[ et vérifiant f(t)= − 1

20f(t)[3−ln¡ f(t)¢

] (1). La fonction f étant strictement positive, la fonctiong=lnf est bien définie sur [0 ;+∞[ etg= f

f ⇐⇒ f=f ×g. Mais alors l’équation différentielle (1) s’écritf g= − 1

20f[3−lnf]⇐⇒

(5)

Inversement si la fonctiong=lnf vérifie l’équation différentielle g= −1

20[3−g] (2), alors puisqueg= f

f existe comme dérivée de la fonction composée def avec la fonction ln sur [0 ;+∞[, l’équation (2) s’écrit :

f f = 1

20lnf − 3

20 ⇐⇒ f= 1

20flnff 3 20= −1

20f[3−lnf].

On a donc bien montré l’équivalence.

2. Les solutions de l’équationz= − 1

20zsont les fonctionst7−→e20t . D’autre part une solution particulière constante de l’équationz= 1

20z− 3 20est le nombre−−203

1 20

=3.

Finalement les solutions de l’équationz= 1 20z− 3

20 sont les fonctions t7−→g(t)=3+Ce20t, avecC∈R.

3. D’après la question 1, les fonctions solutions de (E) sont les fonctions f telles queg=lnf ⇐⇒ f =exp(g).

Conclusion finale : les solutions de l’équation (E) sont toutes les fonctions f telles que :

f(t)=exp³

3+Ce20t ´

, C∈R. 4. Soitf(t)=exp³

3−3e20t ´ . a. De lim

t→+∞e20t = +∞, il résulte que lim

t→+∞−3e20t = −∞et enfin que

t→+∞lim f(t)=0+. b. On af(t)= − 3

20e20t exp³

3−3e20t ´

et comme les exponentielles sont stric- tement positives, fest du signe de−3

20 <0. La fonction f est décrois- sante sur [0 ;+∞[ de 1 (millier) à 0.

c. f(t)<0, 02⇐⇒exp³

3−3e20t ´

<0, 02 soit d’après la croissance de la fonc- tion logarithme népérien 3−3e20t <ln 0, 02 ⇐⇒ 3−3e20t < −ln 50 ⇐⇒

3e20t >3+ln 50⇐⇒ e20t >3+ln 50

3 ⇐⇒ t

20>ln

µ3+ln 50 3

⇐⇒

t>20×ln

µ3+ln 50 3

¶ .

L’ensemble solution est doncS=

¸ 20ln

µ3+ln 50 3

;+∞

· . On a : 0,02 millier correspond à 20 individus. Comme 20×ln

µ3+ln 50 3

≈ 16, 6, la population sera inférieure à 20 individus à partir de la dix-septième année.

Partie B

1. On dresse un arbre pondéré :

(6)

b b

M

1 2

b T

99 100

b T

1 100

b

M

1 2

b T

1 1 000

b T

999 1 000

On ap(M)=1

2 ;pM(T)= 99

100 pM(T)= 1

1000 (d’après l’énoncé) 2. On ap(T)=p(MT)+p³

MT´

=1 2× 99

100+1 2× 1

1000= 991 2000. 3. On apTM=p(M∩T

p(T) =

99 200 991 2 000

=990

991. Comme990

991≈0,99899<0, 999, on en dé- duit que le test n’est pas fiable.

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