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Le terroir villageois : un cadre d'analyse pertinent des dynamiques rurales ? Recompositions des pouvoirs locaux autour de la gestion de terres de l'ouest du Burkina Faso

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Academic year: 2022

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Le terroir villageois : un cadre d’analyse pertinent des dynamiques rurales ? Recompositions des pouvoirs locaux autour de la gestion de terres à l’ouest du

Burkina Faso.

Sébastien Caillault Maître de conférences Agrocampus Ouest, UMR ESO 6590 CNRS (ESO-Angers) sebastien.caillault@agrocampus-ouest.fr

Maxime Marie Maître de conférences Université de Caen Basse Normandie, UMR ESO 6590 CNRS (ESO-Caen) maxime.marie@unicaen.fr

Introduction

Il y a désormais plus de 50 ans, l’atlas des structures agraires de Pelissier et Sautter (1972) permettait de lire et de comprendre certaines zones rurales de l’Afrique de l’ouest de de Madagascar.

Les monographies villageoises basées sur une grille d’analyse des terroirs, donnaient à voir des espaces et des communautés villageoises jusque-là surtout décrits dans des écrits disparates et encore souvent liés au pouvoir colonial. Les descriptions des familles, de la gestion des terres ou encore de l’organisation du travail dressaient alors un portrait fin de quelques villages à cette période, permettant ainsi de comprendre le contexte rural des espaces à travers ces études locales. Ces expériences ne sont pas restées cloisonnées dans le monde de la géographie tropicale, elles ont participé et contribué aux recherches en géographie (Sautter, 1991 ; Pelissier, 1995).

Depuis cette période, les géographes semblent avoir peu à peu délaissés la monographie locale au profit de grandes études régionales, les recompositions socio-spatiales récentes en Afrique de l’ouest ont donc le plus souvent été analysées dans ce cadre. Ces travaux ont privilégié des thèmes comme les dynamiques d’urbanisation, les phénomènes de densifications rurales ou encore les changements des systèmes de productions (bassin de production, migrations pastorales). Ces études pourtant basées sur des exemples locaux trouvent alors leur centre de gravité dans l’analyse de l’échelle régionale au détriment de descriptions locales. Comme le montre Bassett et ses collègues (2007), l’étude locale est désormais la spécialité du monde du développement. Les études de terroirs actuelles sont produites par des structures liées à des politiques d’aménagement publiques (ou parapubliques, appuyée par des fonds d’investissement comme le FMI ou la Banque Mondiale). De ce fait, les études locales actuelles sont souvent succinctes et ne permettent pas de les prendre comme références pour appréhender ces espaces ruraux.

Ainsi pour travailler dans ces espaces, les quelques références croisant espaces et sociétés au niveau local sont souvent (dé)passées. La nostalgie des études de terroirs en géographie peut-elle être un moteur pour décrire les recompositions socio-spatiales actuelles ?

Dans cette proposition, nous présentons des exemples qui témoignent de l’importance de penser les campagnes sous l’angle des rapports sociaux locaux et de leur inscription à l’échelle d’une

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petite région de l’ouest du Burkina Faso. À travers une phase d’analyse spatiale et un travail d’enquêtes, nous questionnons les recompositions socio-spatiales de ces campagnes.

Contexte des campagnes du pays Bwa

Pour interroger le cadre d’analyse du terroir, nous nous appuyons sur une dizaine de villages dans le département de Béréba à l’Ouest du Burkina Faso (Province du Tuy). Cette région, historiquement dominée par l’ethnie Bwa, a connu des transformations sociodémographiques très importantes depuis 40 ans. En effet, elle a vu l’arrivée massive de migrants Mossis en provenance du nord du Burkina à partir de 1975, la densité de population a ainsi fortement augmenté dans ces campagnes très agricoles (80 % de la population vit encore aujourd’hui du travail de la terre) passant de 20 habitants au km² à plus de 80 actuellement. Dans ce mouvement important, les systèmes de production ont également été complètement bouleversés en intégrant de manière quasi systématique le coton et les intrants qui lui sont associés. La place de l’élevage a également beaucoup évolué puisqu’il est désormais fortement associé aux demandes croissantes en fumier pour amender les terres. Un schéma explicatif rend compte de ces évolutions de terroirs entre accroissement démographique et transition agricole (fig. 1).

Figure 1 : Le desserrement des terroirs villageois (Totte, 1994 cité par Augusseau, 2007) Dans cette étude à l’ouest du Burkina Faso, il est important de spécifier que le Nord du département de Béréba est une région ancienne du pays Bwa, structurée autour de noyaux villageois assez concentrés. La question de fronts pionniers et d’installation de nouvelles centralités villageoises est donc peu présente (contrairement à des zones traditionnellement moins denses et défrichées plus récemment). Cet espace contient un espace protégé (foret classée du Tuy) qui suite à des projets de développement dans les années 1995 a été clairement redéfini en excluant la possibilité de cultiver dans son périmètre, évolution qui a participé à une densification importante des terroirs adjacents (Caillault et al., 2012).

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3 Catégories et échelles d’analyses autour du « terroir »

Pour discuter et questionner la pertinence du « terroir » comme cadre d’analyse des dynamiques rurales, nous proposons de décrire différents cas rencontrés à travers 3 échelles d’observation. Il est proposé de présenter des cas où la densification rurale brouille les logiques passés d’organisation des campagnes.Dans cette étude, terroir et finage sont employés pour décrire un espace approprié à l’échelle d’une communauté villageoise.

Le terroir et la logique topocentrique :

En observant, les trames viaires des villages sur cette petite région (et sur beaucoup de ces espaces ruraux de savanes), il est aisé de repérer la logique topocentrique dans l’organisation des finages. En effet, les chemins et voies d’accès reliant les brousses aux centres, dessinent des radiales.

Ces radiales organisent alors des quartiers de brousses où il est généralement admis que la tenure de la terre est organisée par une famille membre des lignages fondateurs du village. Sans négliger la véracité de cette logique d’organisation de la tenure de la terre, la densification de l’espace rural tend parfois à perturber cette organisation socio-spatiale. Ainsi, à cette logique héritée, s’ajoute une autre logique héritée, celle de l’habitat. Dans cette région, la possibilité de construire son habitation près des logements de la famille élargie est souvent acceptée par les autorités coutumières et s’accompagne de la mise à disposition d’un champ de case adjacent. De ce fait, la logique topocentrique de l’espace des brousses devient parfois obsolète puisque l’installation de nouveaux quartiers en périphérie de la zone d’habitat initiale ne peut plus se faire dans le schéma topocentrique préexistant des quartiers de brousses. Des grands champs de cases de familles s’implantent alors sur des quartiers de brousse sans tenir compte des lignages possédants les droits sur les brousses proches des noyaux villageois.

Cette organisation en quartiers est même parfois quasiment illisible dans le paysage actuel.

Cela s’explique notamment par la logique liant habitat et champs de case et également par l’intensification et la spécialisation agricole. Dans les années 1980, période de faible densité, la possibilité de créer des hameaux de cultures sur des espaces lointains à défricher étaient fréquente.

Cette « course à la terre » a participé à l’élargissement de l’espace cultivé villageois vers les périphéries comme cela est beaucoup décrit, mais cela a également dans un certain nombre de cas, transformé le schéma en quartier. En effet, cette course à la terre au sein d’un terroir s’est faite par le biais d’alliances entre familles bwa, se prêtant alors facilement des terres pour notamment intégrer le coton dans les exploitations. Mais quelques années plus tard, le retour dans les « quartiers de brousse » initiaux n’a pas toujours été possible par manque de place (accroissement démographique, installation de migrants). Il en résulte ainsi des zones appropriées par des familles bwa (en très grande majorité) mais également de quartiers cultivés par des mossis arrivés il y a plus de 30 ans réparties en un patchwork villageois (et non plus en quartier).

Au final, si la logique des trames conserve clairement des cheminements topocentriques pour accéder aux champs, ces derniers ne sont pas toujours organisés dans un territoire d’exploitation relié à un quartier de brousse détenu par une même famille. Les quartiers de brousse, même lorsqu’ils ont gardé une tenure familiale unique, sont généralement exploités par de multiples familles, elles-mêmes organisées autour de territoires d’exploitation reposant bien souvent sur plusieurs quartiers de brousse.

Ces recompositions des terroirs relativisent alors le poids du village comme entité dans la gestion des terres d’un finage. Le graphique ci-dessous basé sur les surfaces cultivées dans un village en fonction de quartiers liés aux tenures familiales montre des dynamiques très différentes et le poids

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important des décisions à l’échelle des familles ayant des droits sur la terre. Si en 1981 et en 1993 l’équilibre entre familles était envisageable, on peut s’interroger sur les rapports de forces inter- lignages au sein d’une communauté villageoises aujourd’hui. A ce titre, tout comme dans les années de faible densité, certains lignages ont anticipés (consciemment ou non) la densification en allant défricher les marges des terroirs, actuellement (ex. lignage B1), des locaux aux ressources économiques et sociales importantes redéfinissent l’espace des ayants droits en s’octroyant certains droits sur des familles voisines (lignages B2, B3 et B4) (fig. 2).

Figure 2 : Evolution des surfaces cultivées par lignage dans le village B (1950-2010)

Le terroir et ses relations aux autres villages :

La densification de l’espace rural et les dynamiques passées interrogent également, les schémas d’organisation entre villages. Si nous avons pu évoquer les bouleversements que cela pose sur l’organisation interne de terroir cela pose aussi la question des relations inter-villageoises. La dimension des finages et leurs localisations sont des situations héritées d’un temps où la compétition pour les terres n’existait pas. Aujourd’hui, dans un espace qui se densifie, ces variables sont très discriminantes pour le développement de ces villages. Le graphique ci-dessous illustre la variété des situations locales et donc l’influence/importance relative des villages au sein d’une petite région. Un village avec un petit finage ne peut accueillir des migrants de la même manière qu’un village avec un

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grand finage, quand bien même il faut relativiser cet exemple par le poids interne des quartiers familiaux (cf paragraphe précédent).

Cette manière de regarder la densification rurale par espace villageois est difficile. De manière classique, la notion de « frontière » ou de limite entre village est souvent un sujet délicat à aborder dans ces espaces avec la gestion des terres se fait localement et peut parfois se révéler conflictuelle.

Cette observation relève à la fois de certaines représentations du rural en Afrique de l’ouest (Cormier Salem et Bassett, 2007) mais également du fait que localement cette question est évitée par crainte mais également pour conserver un certain flou dans les règles, paramètre important pour conserver le pouvoir localement (une règle à géométrie variable est difficile à contester !). Lors des entretiens souvent délicats sur le foncier et la gestion des terres, il est difficile de recueillir des observations sur cette question des limites. Cette réticence s’explique à la fois par le fait que ces espaces aient été enquêtés à de multiples reprises (programmes ; PNGT, …) mais également par la peur du bornage et de l’arrivée d’un cadastre « comme en ville » qui déposséderait les autorités locales de la gestion de leurs terres. Pourtant, une fois entendu que la frontière n’était pas si franche d’un point de vue géométrique (une parcelle peut être sur plusieurs zones), il est possible d’observer de fortes différences de formes dans l’imbrication des terroirs villageois (fig. 3) mais également dans leur dynamique (fig.

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Figure 3 : Essai de cartographie des finages et des « emprises » foncières des lignages

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Figure 4 : Evolution des surfaces cultivées dans chaque village de la zone d’étude (1950-2010)

Ainsi, si la frontière fine n’existe pas, force de constater qu’entre certains villages, des frontières très claires existent. Ces dernières sont difficilement discernables à premières vues dans les paysages agricoles. Pourtant certaines ruptures attestent de frontières séparant clairement deux espaces villageois. Les analyses sur les conflits fonciers proposent souvent une explication sur le flou existant et l’absence de mémoires des limites entre familles (argument souvent donné dans des entretiens de façades) générant alors des conflits. Pourtant lorsque l’on regarde le passé à travers les photographies aériennes de 1968, il est aisé de voir que les périphéries et des frontières existaient clairement dans des espaces peu denses et qu’aujourd’hui ces frontières persistent. Autrement dit, les relations inter- villagoises et leurs histoires communes (pacifiques ou conflictuelles) sont des variables qui peuvent faire varier la nature des frontières et donc la « légitimité » d’une approche de terroir comme entité autonome. Ainsi, un village peut avoir des frontières nettes avec certains villages limitrophes et d’autres frontières moins « nette » avec d’autres. Le village B (fig. 3), est un village qui présente un terroir avec ces deux types de relations, offrant alors une partie de terroir ouverte et partagée et l’autre finement délimitée. Pour l’espace délimité, l’explication donnée se trouve dans une histoire conflictuelle entre les deux villages, histoire portant sur un conflit entre les chasseurs de ces deux villages il y a au moins quatre générations. Cette frontière est clairement visible (fig 5). Pour les espaces sans frontière, ce sont des alliances entre villages qui peuvent expliquer cette organisation. La plupart des cas observés montrent en réalité que ce sont les relations familiales (mariages, patronymes, entente…) qui permettent cette absence de limites à l’échelle des villages. Ainsi, en cartographiant les terres de lignages fondateurs de différents villages, il est possible de voir que les absences de frontières matérielles sont souvent le fait de quartiers inter villageois ayant des liens de parenté.

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Figure 5 : La matérialisation d’une frontière entre deux finages de 1968 à 2013.

Ce dernier point, qui met en lumière des alliances familiales inter-villageoises, introduit alors la dernière échelle d’observation : le micro-régional. En effet, si l’organisation interne des terroirs est aujourd’hui fortement contrainte et qu’en même temps, les relations inter-villageoises dessinent des nouveaux espaces appropriés, ne correspondant ni à un quartier de terroir, ni à schéma exclusivement villageois, il semble alors important de regarder des logiques à des échelles supérieures.

Des réseaux dominants à l’échelle micro-régionale :

A travers, les enquêtes menées sur une dizaine de villages, différents arguments attestent de logiques supra-villageoises organisées.

L’entrée par les exploitations agricoles et l’analyse de territoires d’exploitation a révélé que certaines grandes exploitations avaient des terres reparties sur plusieurs terroirs. Ainsi malgré une densification de l’espace rural et malgré la « crise de la terre », il s’avère que des grandes familles ont réussies à anticiper et à obtenir des terres dans ce contexte de raréfaction. Cet élément amène ainsi à relativiser (si besoin en était) les analyses malthusiennes mais invite également à s’interroger sur les motivations et les structures de ces relations. Une exploitation dans ce cas de figure, appartenant à un lignage

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fondateur d’un village a clairement anticipé la structuration spatiale de son exploitation avec l’appui de familles alliées établies dans un autre village non limitrophe. Dans ce cas de figure, l’explication de la densification rurale est peu convaincante, il s’agit de famille « aisée », non nucléarisée (en grande cellule familiale) motivée par des aspirations de développement économique (coton, tracteurs, etc.) ayant réussi à s’établir dans un contexte micro-régional. D’autres éléments semblent également attester d’organisation pour contrôler cette petite région à l’image des emplacements de certains kiosques à proximités des lieux de l’administration ou des pistes stratégiques…

A l’opposé de cette capacité à s’intégrer et à obtenir des terres dans différents terroirs, l’enquête d’une famille dans le seul village Mossi de la région a montré des rapports de domination symbolique à l’échelle supra-terroir. Ainsi, la famille S., ayant une grande exploitation, élu à plusieurs reprises dans son village, doit chaque année verser une rétribution (certes symbolique) à une famille d’un village voisin pour pouvoir exploiter les terres qu’il cultive pourtant depuis 1983.

Ces exemples attestent de relations villageoises de plus en plus nombreuses et probablement très structurantes que ce soient par des règles établies depuis longtemps (Savonnet, 1962 ; Jacob, 2007) mais également par le fonctionnement de ces campagnes où les pistes de meilleures qualités, le développement très rapide de l’utilisation des motos facilitent et accroit la fréquence de ces échanges.

Conclusion

Ce travail présente différents exemples qui mettent en difficulté les analyses géographiques dans le cadre exclusif du terroir/finage. Les exemples proposés selon trois échelles témoignent de l’importance du local et de l’inscription de dynamiques inter-villageoises importantes. Ces exemples ponctuels reflètent probablement les transformations socio-économiques en jeu aujourd’hui qui redefinissent/questionnent le poids des centralités villageoises. Ainsi, l’évolution des systèmes de productions génèrent des inégalités profondes (Gonin et Tallet, 2012) entre les familles groupées qui ont accès au foncier et à des capitaux pour investir sur toujours plus de surfaces (via la filière cotonnière) dans le village et ailleurs, et de petites exploitations reléguées (début du salariat) et quelque peu enfermées dans un terroir. De plus, ces transformations importantes sont également celles des politiques publiques qui dans la loi de décentralisation et de communalisation structurent les fonctions de l’Etat à l’échelle de plusieurs villages (commune/département). Ce choix conduisant alors à revaloriser certaines alliances (et conflits) inter-villageois que ce soit par les relations des grandes familles (parenté, mariages, aides entre exploitations…) ou bien à travers les pouvoirs locaux hérités des systèmes de chefferies.

Il ne s’agit pas de faire un procès de l’analyse de terroirs africaniste. Nous en avons expliqué la force et l’intérêt en synthétisant de nombreuses données à échelle fine. En effet, la visée de cette proposition est plutôt de construire une voie pour étudier des dynamiques rurales contemporaines en géographie à des échelles intégrant différents processus (différenciation des exploitations, agro-pastoralisme et aires protégées, communalisation, réforme agraire,…). Les croisements thématiques et disciplinaires sont essentiels, soulignons l’intérêt des échanges d’informations numériques et géographiques (SIG, imageries…) pour animer de potentiels observatoires de ces espaces en SHS. Des opportunités existent ainsi par rapport au temps des monographies de terroir. Le passage à des études micro-régionales peut également s’appuyer sur des expériences croisant Nord et Sud. Pour renouveler ces approches, des obstacles existent néanmoins, ils tiennent notamment dans la faible valorisation des études de cas et du terrain dans la recherche et ses supports de valorisation mais également dans la difficulté de se projeter sur le long terme quand la recherche est guidée par des projets se déployant sur des durées souvent très courtes.

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9 Bibliograpĥie :

Augusseau X., 2007, Évolution des systèmes agro-pastoraux dans le sud-est du Burkina Faso, interactions et dynamiques territoriale, Thèse de doctorat, Université Paul Valéry (Montpellier), 312p.

Bassett T. J., Blanc-Pamard C., Boutrais J., 2007, « Constructing locality: The terroir approach in West Africa ». Africa, 77(1):104.

Caillault S., Ballouche A., Delahaye D., 2012, « Vers la disparition des brousses ? Analyse multi- scalaire de la dynamique des paysages à l’ouest du Burkina Faso depuis 1952 », Cybergeo, en ligne Cormier-Salem M.C, et Bassett T.J., 2007, « Introduction: Nature as local heritage in Africa:

longstanding concerns, new challenges », Africa, 77(1):1-17.

Gonin, A., & Tallet, B., 2012, « Quel avenir pour l'élevage dans le bassin cotonnier de l'Ouest du Burkina Faso? Dynamiques agro-pastorales et recompositions territoriales » Autrepart, n°1, p. 95-110.

Pélissier P., et Sautter G., 1970, « Bilan et perspectives d’une recherche sur les terroirs africains et malgaches (1962-1969) », Etudes rurales, N°37, p.7-45.

Pélissier, P., 1995, Transition foncière en Afrique noire. Terre, Terroir et Territoire, les tensions foncières, Colloques et Séminaires, ORSTOM, Paris, p. 19-34.

Jacob, J-P., 2007, Terres privées terres communes : gouvernement de la nature et des hommes en pays Winye (Burkina Faso), IRD collection, A travers champs, 281p.

Sautter G., 1991, « Paysagismes », Etudes rurales, N°121/124, pp.15-20.

Savonnet, G., 1986, “Évolution des pratiques foncières dans le Bwamu méridional” dans Crousse B., Le Bris E., Le Roy E., Espaces disputés en Afrique noire. Pratiques foncières locales, Paris, Karthala, p.265-280.

Savonnet G., 1962, « Les régimes fonciers des populations du Sud-Ouest de la Haute-Volta (Bwa, Dagari, Wilé, Birifor, Lobi) », Ouagadougou : IFAN, Paris : ORSTOM, 43p.

Retaille D., 1993, « Afrique, le besoin de parler autrement qu’en surface », in « Les apories du territoire », Cahiers d’espaces temps, n° 51-52, p. 52-62.

Références

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