EXERCICE 188 page 244
1. x7→exp¡√
x2−3x+ 2¢
>0
Domaines, limites et branches infinies : D=Dc=©
x∈R:x2−3x+ 2≥0ª
= ]−∞; 1]∪[2;∞[ Dd1=©
x∈R:x2−3x+ 2>0ª
= ]−∞; 1[∪]2;∞[ lim−∞f = lim
+∞f = ” exp (+∞) ” = +∞ a1= lim
x→−∞
f(x)
x = lim
x→−∞
√x2−3x+2 x
exp(√x2−3x+2)
√x2−3x+2 = ” (−1)·(+∞) ” =−∞
a2= lim
x→+∞ f(x)
x = lim
x→+∞
√x2−3x+2 x
exp(√x2−3x+2)
√x2−3x+2 = ” (+1)·(+∞) ” = +∞ BP de directiona=∞qdx→ −∞et qdx→+∞.
Valeurs aux points d’arrêt :
f(1) =f(2) = exp (0) = 1et doncA1(1; 1) etA2(2; 1). Dérivées :
Pour chaquex∈Dd1 on calcule : f0(x) = d
dxexp³p
x2−3x+ 2´
= 2x−3 2√
x2−3x+ 2exp³p
x2−3x+ 2´ Le signe de la dérivée est égal au signe de(2x−3)car les autres facteurs sont positifs.
Enx= 1 on a : [f0(1)]Cauchy= lim
x→1
f(x)−f(1) x−1
(H)= lim
1 f0= ”−+01·1” =−∞
Enx= 2 on a : [f0(2)]Cauchy= lim
x→2
f(x)−f(2) x−2
(H)= lim
2 f0= ”+1+0·1” = +∞
La fonction n’est pas dérivable ni en x= 1, ni en x= 2 mais, son graphe admet en ces points d’arrêt une
1
2-tangente verticale dirigée vers lesy positifs. Donc on a :Dd=D1d . Ceci conduit au tableau des variations suivant :
x −∞ 1 2 +∞
f0(x) − k k +
+∞ +∞
f(x) ( B P ) & min min % ( B P )
1 1
Quelques points :
−2 −1 0 3 4 5
e2√3= 32 e√6= 11,6 e√2= 4,11 e√2= 4,11 e√6 e2√3= 32 Graphe de la fonction proposée avec un zoom explicatif :
0 2 4 6 8 10 12
y
-2 -1 1 2 x 3 4 5 0.8
1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
y
0.6 0.8 1 1.2 1.4x1.6 1.8 2 2.2 2.4
Remarque : Pour vérifier la symétrie parfaite par rapport à l’axe (∆) :x= 32 , il suffit de vérifier que pour toutx∈D on a :f¡3
2 −x¢
=f¡3
2+x¢
2. x7→ 1 ex2−3x >0
Domaines, limites et branches infinies :
D=Dc=Dd=Rcar l’exponentielle du dénominateur ne s’annule pour aucun réel.
lim−∞f = lim
+∞f = ”+1∞” = 0 (AH) : y= 0qdx→+∞et qdx→ −∞. Dérivées :
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f0(x) = d dx
1
ex2−3x = −2x+ 3 ex2−3x
Le signe de la dérivée est égal au signe de(−2x+ 3)car le dénominateur est positif.
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f00(x) = d2 dx2
1
ex2−3x = 4x2−12x+ 7 ex2−3x
Le signe de la dérivée seconde est égal au signe de4x2−12x+ 7 car le dén. est positif.
Ceci conduit au tableau des variations suivant : x −∞ 3−2√2
3 2
3+√ 2
2 +∞
f0(x) + + 0 − −
f00(x) + 0 − − 0 +
max
f(x) ( A H ) % infl % & infl & ( A H )
0 0
Valeurs aux points remarquables : Au Maximum absolu :f¡3
2
¢=e94 = 9,48 Aux points d’inflexion :f³
3−√ 2 2
´
=f³
3+√ 2 2
´
=e74 = 5,75 Quelques points :
−2 −1 0 1 2 3 4 5
e−10= 0,00004 e−4= 0,02 1 e2= 7,4 e2= 7,4 1 e−4= 0,02 e−10= 0,00004 Graphe de la fonction proposée :
0 2 4 6 8 10
y
-2 -1 1 2 x 3 4 5
Remarque : Pour vérifier la symétrie parfaite par rapport à l’axe (∆) :x= 32 , il suffit de vérifier que pour toutx∈D on a :f¡3
2 −x¢
=f¡3
2+x¢ 3. x7→exp (sinx)>0
Domaines, limites et branches infinies :
D=Dc=Dd=R(comme composée de deux fonctions dérivables sur R).
Pour toutx∈Ron a : f(x+ 2π) =f(x)à cause de la périodicité de la fonction sinus.
Donc, la fonctionf est aussi périodique de périodeT = 2π.
Il suffit de l’étudier surDE= [0; 2π] et de compléter son graphe par translations.
Conséquence : la fonction n’a pas de limites, ni en+∞ni en−∞. Valeurs aux points particuliers :
f(0) =f(2π) = exp (0) = 1et doncA1(0; 1) etA2(2π; 1).
Dérivées :
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f0(x) = d
dxexp (sinx) = (cosx)esinx Le signe de la dérivée est égal au signe decosxcar l’autre facteur est positif.
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f00(x) = d2
dx2exp (sinx) =¡
−sin2x−sinx+ 1¢ esinx Le signe de la dérivée seconde est égal au signe de¡
−sin2x−sinx+ 1¢
car l’autre facteur est positif.
Les méthodes trigonométriques vues en troisième permettent de résoudre l’équation :
−sin2x−sinx+ 1 = 0⇐⇒x∈n
arcsin√52−1;π−arcsin√52−1o
={0,66; 2,48} Ceci conduit au tableau des variations suivant :
x 0 0,66 π2 2,48 3π2 2π
f0(x) + + 0 − − 0 +
f00(x) + 0 − − 0 + +
max
f(x) 1 % infl % & infl & % 1
min Valeurs aux points remarquables :
Au minimum :f¡3π
2
¢=e−1= 0,37 Au maximum :f¡π
2
¢=e= 2,7
Aux deux points d’inflexion :f(0,66) =f(2,48) =e
√5−1
2 = 1,85 Quelques points :
π 6
2π
3 π 7π6 7π4
e12 = 1,65 e
√3
2 = 2,38 1 e−12 = 0,60 e−
√2
2 = 0,49 Graphe de la fonction proposée avec un zoom au domaine d’étude :
0 0.5 1 1.5 2 2.5
y
-10 -8 -6 -4 -2 2 4 x 6 8 10 0
0.5 1 1.5 2 2.5 3
y
1 2 3x 4 5 6
4. x7→exp (arctanx)>0
Domaines, limites et branches infinies :
D=Dc=Dd=R comme composée de deux fonctions dérivables surR. lim−∞f = exp¡
−π2¢
= 0,21 (AH)1: y= exp¡
−π2¢
qdx→ −∞
lim+∞f = exp¡π
2
¢= 4,81 (AH)2 : y= exp¡π
2
¢qdx→+∞. Dérivées :
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f0(x) = d
dxexp (arctanx) = earctanx 1 +x2 >0 Le signe de la dérivée est strictement positif pour toutx∈Dd .
Pour chaquex∈Dd on calcule :
f00(x) = d2
dx2exp (arctanx) = 1−2x
(1 +x2)2earctanx
Le signe de la dérivée seconde est égal au signe de(1−2x). Ceci conduit au tableau des variations suivant :
x −∞ 12 +∞
f0(x) + +
f00(x) + 0 −
eπ2
f(x) ( A H 1 ) % infl % ( A H 2 )
e−π2 Valeur au point d’inflexion :f¡1
2
¢=earctan12 = 1,6 Quelques points :
−√
3 −1 0 1 2 √
3 e−13π= 0,35 e−14π= 0,5 1 e14π= 2,2 earctan 2= 3,0 e13π= 2,8 Graphe de la fonction proposée avec un Zoom explicatif :
0 1 2 3 4
y
-2 2 4x 6 8
EXERCICE 190 page 245
1. (a) h(x) = log (x−1) + log (x+ 4) Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
x−1 − − 0 +
x+ 4 − 0 + +
Donc :D=Dc=Dd = ]1;∞[ (b) i(x) = log [(x−1) (x+ 4)]
Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
(x−1) (x+ 4) + 0 − 0 +
Donc :D=Dc=Dd = ]−∞;−4[∪]1;∞[ (c) j(x) = log (x−1)−log (x+ 4)
Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
x−1 − − 0 +
x+ 4 − 0 + +
Donc :D=Dc=Dd = ]1;∞[ (d) k(x) = log(x−1)
(x+ 4) Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
x−1
x+4 + k − 0 +
Donc :D=Dc=Dd = ]−∞;−4[∪]1;∞[
(e) l(x) = log|x−1|−log|x+ 4| Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
x−1 + + 0 +
x+ 4 + 0 + +
Donc :D=Dc=Dd = ]−∞;−4[∪]−4; 1[∪]1;∞[ =R\ {−4; 1} (f) m(x) = log
¯¯
¯¯x−1 x+ 4
¯¯
¯¯ Tableau des signes :
x −∞ −4 1 ∞
¯¯
¯¯ x−1 x+ 4
¯¯
¯¯ + k + 0 +
Donc :D=Dc=Dd = ]−∞;−4[∪]−4; 1[∪]1;∞[ =R\ {−4; 1}
2. Les fonctionshet ine sont pas égales car elles n’ont pas le même domaine de définition.
Les fonctions j etkne sont pas égales car elles n’ont pas le même domaine de définition.
Les fonctionsl etmsont égales !l=mcar non seulement elles ont exactement le même domaine mais en plus, pour toutx∈Don a d’après la loi logarithmique du quotient :
m(x) = log
¯¯
¯¯x−1 x+ 4
¯¯
¯¯= log|x−1|−log|x+ 4|=l(x) : ∀x∈R\ {−4; 1} 3. ∀x∈]1;∞[ : log (x−1) (x+ 4) = log (x−1) + log (x+ 4)
∀x∈]1;∞[ : logx−1
x+ 4 = log (x−1)−log (x+ 4) REMARQUE:
Pour les décompressions, on utilise les formules : logab= log|a|+ log|b| et loga
b = log|a|−log|b| (a, bmême signe) Pour les compressions, on peut utilise :
loga+ logb= logab et loga−logb= loga
b (aet bpositifs)
EXERCICE 191 page 245
1. f(x) = log2x−1 x+ 1
Le domaine de définition de f est :D= ]−∞;−1[∪]+1; +∞[ qui est0−symétrique. Donc, il n’est pas exclu que la fonction soit paire.
Soitx∈Dun réel quelconque du domaine. On peut calculer avec la loi logarithmique du quotient : : f(x) +f(−x) = log2x−1
x+ 1 + log2−x−1
−x+ 1 = log2x−1
x+ 1·−x−1
−x+ 1 = log21 = 0
D est 0-symétrique et∀x∈D:f(−x) =−f(x), et doncf est une fonction impaire.(→étude surR+) 2. g(x) = log¡
x+√ x2+ 1¢ CE :x+√
x2+ 1>0est vérifiée pour tout réelx! En effet :∀x∈Ron a : x2+ 1> x2⇐⇒√
x2+ 1>|x|≥ −x⇐⇒x+√
x2+ 1>0 Le domaine de définition deg est donc :D=Rqui est0−symétrique.
Ainsi, il n’est pas exclu que la fonction soit impaire.
Soitx∈Dun réel quelconque . On peut calculer avec la loi logarithmique du produit : : g(x) +g(−x) = log³
x+p x2+ 1´
+ log µ
−x+ q
(−x)2+ 1
¶
= log³ x+p
x2+ 1´ ³
−x+p x2+ 1´
= log¡
x2+ 1−x2¢
= log 1 = 0
D est 0-symétrique et∀x∈D:g(−x) =−g(x), et doncg est une fonction impaire.(→étude surR+)
3. La fonction f est paire. Il suffit de l’étudier sur DE = ]+1; +∞[ et de compléter son graphe par symétrie orthogonale d’axe OY des ordonnées dans un RON.
La fonction g est impaire. Il suffit de l’étudier sur DE = [0;∞[ et de compléter son graphe par symétrie centrale de centre O(0,0).
-15 -10 -5 0 5 10 15
-4 -3 -2 -1 1 2x 3 4
-2 -1 0 1 2
-4 -2 2 x 4
EXERCICE 192 page 245
1. x7→ln (cosx)
Domaines, limites et branches infinies : D=Dc=Dd={x∈R: cosx >0}= S
k∈Z
¤−π2 + 2kπ;π2 + 2kπ£ .
Pour toutx∈Don a : f(x+ 2π) =f(x)à cause de la périodicité de la fonction cosinus.
Donc, la fonctionf est aussi périodique de périodeT = 2π.
(Conséquence : la fonction n’a pas de limites, ni en+∞ni en−∞.) En plus, on a pour toutx∈D:(qui est 0-symétrique !)
f(−x) = ln cos (−x) = ln cosx=f(x) La fonction est donc paire.
Il suffit donc d’étudier la fonction surDE=£ 0;π2£
et de compléter son graphe d’abord par symétrie orthogonale d’axe OY des ordonnées dans un RON, et ensuite de compléter définitivement par translations à cause de la périodicité.
limπ
2
f = ” ln 0” =−∞ :(AH):x= π2 f(0) = ln (cos 0) = ln 1 = 0
Dérivées :
Pour chaquex∈DE on calcule :
f0(x) = d
dxln (cosx) =−sinx
cosx =−tanx≤0 Le signe de la dérivée est négatif sur le domaine d’étude considéré !.
Pour chaquex∈DE on calcule :
f00(x) = d2
dx2ln (cosx) = −1 cos2x <0
Les méthodes trigonométriques vues en troisième permettent de résoudre l’équation : Ceci conduit au tableau des variations suivant :
x 0 π2
f0(x) −
f00(x) − 0
f(x) &
max −∞
Pour des raisons de symétrie, la fonction admet un maximum absolu en0, de valeurf(0) = 0.
Quelques points :
π 6
π 4
π
−ln 2 + 12ln 3 =−0,14 −12ln 2 =−0,35 −ln 2 =3−0,69 Graphe de la fonction proposée avec un zoom au domaine d’étude :
-4 -3 -2 -1 0 y
-8 -6 -4 -2 2 4x 6 8
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0
y
-1.5 -1 -0.5 0.5 x 1 1.5
2. x7→ln arcsinx
Domaines, limites et branches infinies :
D=Dc={x∈R:x∈[−1; 1] et arcsinx >0}= ]0; 1]
Dd1={x∈R:x∈]−1; 1[ et arcsinx >0}= ]0; 1[
lim0 f = ” ln 0” =−∞ (AV) :x= 0 f(1) = lnπ2 = 0,45 : Le point d’arrêtA¡
1; lnπ2¢
appartient au graphe de la fonction.
Dérivées :
Pour chaquex∈Dd1 on calcule :
f0(x) = d
dxln arcsinx= 1
√1−x2arcsinx >0 La dérivée est strictement positive sur le domaineDd!.
Dérivabilité au point d’arrêtA¡ 1,lnπ2¢
par "Cauchy suivi de Hospital" : [f0(1)] = lim
x→1
f(x)−f(1) x−1 = lim
1 f0= ”+1+0” = +∞
La fonction n’est pas dérivable en x = 1, mais son graphe admet au point d’arrêt une 12-tangente verticale tournée vers lesy négatifs.
Pour chaquex∈Dd1 on calcule : f00(x) = d2
dx2ln arcsinx=
√1−x2−xarcsinx
¡arcsin2x¢√
1−x2(x2−1) La dérivée seconde est un monstre. Son signe est égal au signe du numérateur.
Pour étudier ce signe, on peut recourrir à un ordinateur avec CAS : (x∈]0; 1[et√
1−x2=xarcsinx,Solution is:{x0= 0.758 06}
Les renseignements sur le signe s’obtiennen par le graphe de la fonction paire :
x7→p
1−x2−xarcsinx
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1
-1 -0.8-0.6-0.4-0.2 0.2 0.4x0.6 0.8 1
Tout ceci conduit au tableau des variations suivant :
x 0 x0 1
f0(x) k + + k
f00(x) k + 0 − k
k lnπ2
f(x) k % infl % max
−∞
Valeurs au point d’inflexion : f(x0) =−0,15 Quelques points :
1 2
√2 2
√3
lnπ6 =−0,65 lnπ4 =−0,24 lnπ3 = 0,2 05 Graphe de la fonction proposée avec un zoom sur la régionintéressante :
-4 -3 -2 -1 0
y
0.2 0.4 x0.6 0.8 1
-0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6
y
0.85 0.9 x 0.95 1 1.05
3. x7→arcsin (lnx)
Domaines, limites et branches infinies : (répéter les exercices 69 et 79 !) Système(Σ) :
½ lnx ≥ −1
lnx ≤ 1 avec la solution :£1
e;e¤ Système(S) :
½ lnx = −1
lnx = 1 avec la solution :©1
e;eª D=Dc={x∈R:x >0et lnx∈[−1; 1]}=£1
e;e¤ Dd1={x∈R:x >0et lnx∈]−1; 1[}=¤1
e;e£ . Valeurs aux points d’arrêt :
f¡1
e
¢= arcsin (−1) =−π2 et doncA1¡1
e;−π2
¢. f(e) = arcsin (1) = π2 et doncA2¡
e;π2¢ . Dérivées :
Pour chaquex∈Dd1 on calcule :
f0(x) = d
dxarcsin (lnx) = 1 xp
1−ln2x
>0 La dérivée est strictement positive sur le domaine de dérivabilitéDd1. Dérivabilité au point d’arrêtA1¡1
e;−π2
¢par "Cauchy suivi de Hospital" :
£f0¡1
e
¢¤= lim
x→1e
f(x)−f(1e)
x−1e
= lim
1 e
f0= ”+1+0” = +∞
La fonction n’est pas dérivable en x = 1e, mais son graphe admet au point d’arrêt une 12-tangente verticale tournée vers lesy positifs.
Dérivabilité au point d’arrêtA2¡ e;π2¢
par "Cauchy suivi de Hospital" : [f0(e)] = lim
x→1
f(x)−f(e) x−e = lim
e f0= ”+1+0” = +∞
La fonction n’est pas dérivable en x =e, mais son graphe admet au point d’arrêt une 12-tangente verticale tournée vers lesy négatifs. On a :Dd=D1d .
Pour chaquex∈Dd1 on calcule :
f00(x) = d2
dx2arcsin (lnx) = ln2x+ lnx−1 x2¡
1−ln2x¢ p
1−ln2x Le signe de la dérivée seconde est égal au signe de¡
ln2x+ lnx−1¢
car l’autre facteur est positif. Les méthodes des inéquations logarithmiques permettent de résoudre les inéquations suivantes qui permettent de trouver le signe def00 (voir l’exercice 193) :
(♣) : ln2x+ lnx−1©>
<
ª0 Poser :z:= lnxetx∈¤1
e;e£
ce qui est équivalent à dire :x= exp (z)et z∈]−1; 1[
(♣)⇐⇒z2+z−1©>
<
ª0une inéquation simple du second degré.
Tableau pour le signe def00 :
z −1−2√5 −1 −1+2√5 1
z2+z−1 + 0 − − 0 + +
Revenons maintenant àx= exp (z) : ln2x+ lnx−1>0⇐⇒x∈i
exp³
−1+√ 5 2
´;eh ln2x+ lnx−1 = 0⇐⇒x= exp³
−1+√ 5 2
´
= 1,85 ln2x+ lnx−1<0⇐⇒x∈i
1 e; exp³
−1+√ 5 2
´h Ceci conduit au tableau des variations suivant :
x 1e exp³
−1+√ 5 2
´ e
f0(x) k + + k
f00(x) k − 0 + k
π
f(x) min % infl % max2
−π2 Valeur au point d’inflexion :f³
exp³
−1+√ 5 2
´´= arcsin³
−1+√ 5 2
´= 0,67 Quelques points :
1 2
3
4 1 1,5 2 2,5
−0,76 −0,29 0 0,42 0,76 1,16 Graphe de la fonction proposée avec un zoom au domaine d’étude :
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 y
0.5 1 1.5x 2 2.5 3
EXERCICE 193 page 245
1. (♦) : lnx2+ (lnx−4) ln2x= 0 Domaine d’existence :DE= ]0; +∞[.
Pour tout réel deDE,l’équation se transforme :
(♦) ⇐⇒ ln3x−4 ln2x+ 2 lnx= 0
Il s’agit d’uneéquation logarithmique qui passe par laméthode : poserz= lnx⇔x=ez . Avec cette substitution, on obtient :
(♦) ⇐⇒ z3−4z2+ 2z= 0 une équation du troisième degré enz,facile à résoudre :
(♦) ⇐⇒ z¡
z2−4z+ 2¢
= 0
⇐⇒ z= 0ouz2−4z+ 2 = 0
⇐⇒ z= 0 ouz= 2 +√
2ouz= 2−√ 2
Revenons àxpar l’exponentielle :
(♦) ⇐⇒ z= 0 ouz= 2 +√
2ouz= 2−√ 2
⇐⇒ x=e0 oux=e(2+√2) oux=e(2−√ 2) Les trois solutions sont des éléments deDE et donc : EdSR(♦) =n
1;e(2−√
2);e(2+√2)o 2. (♥) : lnx2+ (lnx−4) ln2x≥0
Domaine d’existence :DE= ]0; +∞[.
Pour tout réel deDE,l’inéquation se transforme :
(♦) ⇐⇒ ln3x−4 ln2x+ 2 lnx≥0
Il s’agit d’uneinéquation logarithmique qui passe par laméthode : poserz= lnx⇔x=ez . Avec cette substitution, on obtient :
(♥) ⇐⇒ z3−4z2+ 2z≥0 une inéquation du troisième degré enz,à résoudre par tableau des signes !
La dernière ligne du tableau se déduit de la première par "exponentiation" pour revenir à x.
z −∞ 0 2−√
2 2 +√
2 +∞
z − 0 + + +
z2−4z+ 2 + + 0 − 0 +
z¡
z2−4z+ 2¢
− 0 + 0 − 0 +
x 0 1 e2−√2 e2+√2 +∞
EdSR(♥) =h
1;e2−√2i
∪h
e2+√2; +∞h
EXERCICE 194 page 245
1. α= 10 log10000II 0
0 = 10·log 10000 = 40db 2. 120 = 10 logII
0 ⇔II0 = 10120/10= 1012= 1000000000000
EXERCICE 195 page 245
Voir aussi l’exercice 93.
On a évidemment :f−1=g .
Notons dès le départ que les 3 fonctions f, g =f−1 et h sont toutes continues et dérivables sur leur domaine de définition. Donc, pour chaque fonction composée, les domaines de définition, de continuité
et de dérivabilité sont confondus :Dd=Dc=D . 1. (f◦g◦h) (x) =f(g(h(x))) =eln(x2−1)
Système du domaine de définition (et de continuité d’après la remarque initiale) : D(f ◦g◦h) ={x∈R:x∈Dh ∧ h(x)∈Dg ∧ g(h(x))∈Df}
x∈Dh: / car il n’y a aucune condition pour les polynômes x2−1∈Dg: ⇐⇒ x2−1>0
ln¡ x2−1¢
∈Df / aucune condition pour l’exponentielle x2>1⇐⇒x <−1oux >1et donc on obtientD(f◦g◦h) = ]−∞;−1[∪]1;∞[ Pour toutx∈D(f◦g◦h)on a :
(f◦g◦h) (x) =eln(x2−1) =x2−1et donc : d
dxeln(x2−1) = 2x
-2 -1 0 1 2 3 5 6
-4 -3 -2 -1 1 2x 3 4
Notons que la fonction(f◦g◦h)admet un prolongement par continuité de valeur0en−1et en+1et que ce prolongement est même dérivable en ses points d’arrêt !
2. ¡
f−1◦g◦h¢
(x) =g(g(h(x))) = ln¡ ln¡
x2−1¢¢
Système du domaine de définition (et de continuité d’après la remarque initiale) : D(g◦g◦h)={x∈R:x∈Dh ∧ h(x)∈Dg ∧ g(h(x))∈Dg}
⎧⎨
⎩
x∈Dh: / car il n’y a aucune condition pour les polynômes x2−1∈Dg: ⇐⇒ x∈]−∞;−1[∪]1;∞[
ln¡ x2−1¢
∈Dg ⇐⇒ ln¡ x2−1¢
>0 ln¡
x2−1¢
>ln 1bij⇐⇒%x2−1>1⇐⇒x2>2 et donc on obtientD(g◦g◦h) =¤
−∞;−√ 2£
∪¤√
2;∞£ Pour toutx∈D(g◦g◦h)on a : d
dxln¡ ln¡
x2−1¢¢
= 2x
(x2−1) ln (x2−1).
-6 -5 -3 -2 -1 0 1 2
-4 -2 2 x 4
EXERCICE 196 page 246
Préliminaire :
Donnée :f =uv définie par :f(x) =: exp (v(x)·ln (u(x))) Alors on a :D={x∈Dv etu(x)>0}
EXEMPLE TYPE : f(x) =xx=: exp (xlnx) D=Dc=Dd={x∈R:x >0}= ]0;∞[
Pour toutx∈Dd on calcule :
f0(x) = d
dxexp (xlnx) = µ
1·lnx+x·1 x
¶
exp (xlnx)
= (1 + lnx) xx
1. f(x) =¡1
x
¢sinx
=: exp¡
sinx·ln¡1
x
¢¢= exp (−sinx·lnx) D=Dc=Dd=©
x∈R: 1x >0ª
= ]0;∞[ Pour toutx∈Dd on calcule :
f0(x) = d
dxexp (−sinx·lnx) = µ
−cosx·lnx−sinx· 1 x
¶
exp (−sinx·lnx)
= −xcosxlnx+ sinx x
µ1 x
¶sinx
2. f(x) =¡
4x2−5x+ 7¢2x+4
=: exp¡
(2x+ 4)·ln¡
4x2−5x+ 7¢¢
D=Dc=Dd=©
x∈R: 4x2−5x+ 7>0ª
=R, (car∆<0) Pour toutx∈Dd on calcule :
f0(x) = d dxexp¡
(2x+ 4)·ln¡
4x2−5x+ 7¢¢
= µ
2 ln¡
4x2−5x+ 7¢
+(2x+ 4) (8x−5) 4x2−5x+ 7
¶ exp¡
(2x+ 4)·¡
4x2−5x+ 7¢¢
= µ
2 ln¡
4x2−5x+ 7¢
+16x2+ 22x−20 4x2−5x+ 7
¶¡
4x2−5x+ 7¢2x+4
3. f(x) =¡ 1 + 1x¢x
=: exp¡ x·ln¡
1 + 1x¢¢
D=Dc=Dd=©
x∈R: 1 +1x >0ª
= ]−∞;−1[∪]0;∞[ Pour toutx∈Dd on calcule :
f0(x) = d dxexp
µ x·ln
µ 1 + 1
x
¶¶
= µ
ln µ
1 + 1 x
¶ +x·
−1 x2
1 + 1x
¶ exp
µ x·ln
µ 1 + 1
x
¶¶
= µ
ln µ
1 + 1 x
¶
− 1 x+ 1
¶ µ 1 + 1
x
¶x
4. f(x) = (arctanx)lnx=: exp (lnx·ln (arctanx)) D=Dc=Dd={x∈]0;∞[ : arctanx >0}= ]0;∞[ Pour toutx∈Dd on calcule :
f0(x) = d
dxexp (lnx·ln (arctanx))
= µ1
xln (arctanx) + lnx· 1
arctanx· 1 1 +x2
¶
exp (lnx·ln (arctanx))
=
µln (arctanx)
x + lnx
(1 +x2) arctanx
¶
(arctanx)lnx
EXERCICE 197 page 246
Nouvelles formes indéterminées :00; ∞0; 0∞; 1∞ EXEMPLE TYPE
xlim→0xx= ”00”est une forme indéterminée de la nouvelle sorte !
xlim→0xx= lim
x→0exp (xlnx)calcul à part
= exp (0) = 1par un théorème sur les limites vu en deuxième.
Calcul à part : lim
x→0xlnx= ”0·(−∞) ”f.i. pas bonne pour Hospital (voir exercice 120,121,142 et 143,)
xlim→0xlnx= lim
x→0 lnx
1 x
(H)= lim
x→0(−x) = 0 1. lim
x→∞
¡1 + 1x¢x
= ”1∞”f.i. de la nouvelle forme.
xlim→∞
¡1 +x1¢x
=lim
x→∞exp¡ xln¡
1 +x1¢¢calcul à part
= exp (1) =e (théo. sur les limites)
Calcul à part : lim
x→∞xln¡ 1 +1x¢
= ”∞·0”f.i. pas bonne pour Hospital.
xlim→∞xln¡ 1 + 1x¢
= lim
x→∞
ln(1+1x)
1 x
(H)= lim
x→∞
x x+1 = 1 De la même façon, on traite la deuxième limite :
xlim→0(1 +x)1x = ”1∞”f.i. de la nouvelle forme.
xlim→0(1 +x)1x=lim
x→0exp
µln (1 +x) x
¶calcul à part
= exp (1) =e (théo. sur les limites) Calcul à part : lim
x→0
µln (1 +x) x
¶(H)
= lim
x→0 1 x+1 = 1
2. Ces limites (sauf (d) et (g)) renferment une f.i. de la nouvelle forme. On peut lever ces f.i. en utilisant la règle de l’Hospital dans un calcul à part.
(a) lim
x→∞
¡1 + 2x¢−x+2
= lim
x→∞exp¡
(−x+ 2) ln¡
1 +x2¢¢calcul à part
= exp (−2) =e−2≈0,13534 Calcul à part : lim
x→∞
ln(1+2x)
1
−x+2
(H)= lim
x→∞
−2x2+8x−8 x2+2x =−2 (b) lim
u→∞
³u+2 u−3
´3u−1
= lim
u→∞exp³
(3u−1) ln³
u+2 u−3
´´calcul à part
= exp (15) =e15≈3269017 Calcul à part : lim
x→∞
ln(u+2u−3)
1 3u−1
(H)= lim
x→∞ lim
x→∞
45u2−30u+5 3u2−3u−18 = 15 (c) lim
t→0(1−3t)−2t = lim
t→0exp¡−2
t ln (1−3t)¢calcul à part
= exp (6) =e6≈403,429 Calcul à part :lim
t→0 ln(1−3t)
−t 2
(H)= lim
t→0 6 1−3t = 6 (d) lim
x→0(1 + sinx)arcsinx= lim
x→0exp (arcsinx·ln (1 + sinx)) = exp (0) = 1 ce n’est pas une f.i.
(e) lim
α→1
¡tanπ4α¢tanπα2
= lim
α→1exp¡
tanπα2 ln¡
tanπ4α¢¢calcul à part
= exp (−1) = 1e ≈0,36788 Calcul à part :
αlim→0
ln(tanπ4α)
1 tanπα
2
(H)= lim
α→0
1 tanπα
4 (1+tan2πα4 )π4
−1 tan2πα
2 (1+tan2πα2 )π2
= lim
α→0−121+tantan2πα4πα4 1+ 11
tan2πα 2
=−121+11 1+01 =−1 (f) lim
x→0cotxlnx1 = lim
x→0exp¡ 1
lnxln (cotx)¢calcul à part
= exp (−1) = 1e ≈0,36788 Calcul à part :
xlim→0 ln(cotx)
lnx = lim
x→0
ln|cosx|−ln|sinx| lnx
(H)= lim
x→0
−cosx1sinx 1 x
= lim
x→0
−2x sin 2x
(H)= lim
x→0
−2
2 cos 2x =−1 (g) lim
x→0xx−11 = lim
x→0exp³
1 x−1lnx´
= exp (−1·(−∞)) = +∞ce n’est pas une f.i..
EXERCICE 198 page 247
Rappel : (∗):logax:=lnlnxa voir page 56 !
1. Pour touta, b, cstrictement positifs, différents de1, on a : logcb·logac(=∗) lnb
lnc· lnc lna= lnb
lna
(∗)
= logab Conséquence :
logab·logba= logaa= 1 ou logab= 1 logba 2. Pour touta, b, xstrictement positifs et différents de 1, on a :
logxa+ 1 logbx
voir 1.
= logxa+ logxbprop.fond.= logxabvoir 1.= 1 logabx 3. Pour tout réelxstrictement positif et différent de1:
log3x log6x
(∗)
= lnx ln 3
ln 6 lnx= ln 6
ln 2
prop.fond.
= ln 2 + ln 3
ln 2 = 1 + log23
EXERCICE 199 page 247
1. La méthode des fonctions.
Considérons la fonctionf :x7→ex−xqui est définie, continue et dérivable surR. Pour tout réelxon calcule :f0(x) =ex−1
ex−1>0⇐⇒ex> e0bij⇐⇒%x >0 ex−1 = 0⇐⇒ex=e0bij⇐⇒%x= 0 ex−1<0⇐⇒ex< e0bij⇐⇒%x <0 Tableau des variations :
x −∞ 0 +∞
f0(x) − 0 +
+∞ +∞
f(x) ( A O ) : y = - x ) & min % ( B P )
1
La fonction x7→ex−xadmet un maximum absolu enx= 0de valeure0−0 = 1>0. Donc, pour tout réelxon a :ex−x≥1>0et doncex> x(∀x∈R)
Considérons cette même inégalité pour des xstrictement positifs :
∀x >0 0< x < ex
bij%
⇐⇒ −∞<lnx <lnex=x
Donc : ∀x > 0 : lnx < x < ex un encadrement que l’on retient facilement en considérant les graphes des fonctions correspondantes :
-2 0 2 4 6 10
-2 -1 1 2 x 3 4 5
REMARQUE :
On peut également appliquer le théorème des accroissements comparés (de la course aux chevaux) entrevu en classe de deuxième.
Rappel : Deux chevaux qui partent simultanément au même point de départ. Si le chevalgest à chaque instant plus rapide que le chevalf , alorsgdevancef durant toute la course !
Formulation mathématique :
f0≤g0sur[a;b[ =⇒f(x)−f(a)≤g(x)−g(a) ∀x∈[a;b[
Dans notre cas :(lnx)0≤x0≤(ex)0 ∀x∈[1;∞[ =⇒lnx≤x−1≤ex−e ∀x∈[1;∞[ ou encore : x0≤(ex)0 ∀x∈[0;∞[ =⇒x≤ex−1< ex ∀x∈[1;∞[
2. Parla méthode des fonctions :
f(x) =ex−ex, D=Dc=Dd =Ravec :f0(x) = dxd (ex−ex) =ex−e admet un minimum absolu enx= 1 de valeurf(1) = 0 .
Donc :∀x∈R:f(x)≥0doncex≤ex . 3. Parla méthode des fonctions :
f(x) = ln (1 +x)−1+xx , D=Dc =Dd= ]−1;∞[avec :f0(x) =dxd ³
ln (1 +x)−1+xx
´
= (x+1)x 2
admet un minimum absolu enx= 0 de valeurf(0) = 0 . Donc :∀x∈]−1;∞[:f(x)≥0donc x
1 +x ≤ln (1 +x).
4. Parla méthode des inéquations logarithmiques.
Tableau :
x −∞ 0 2 +∞
x − 0 + +
x−2 − − 0 +
Donc, le domaine d’existence estDE= ]2; +∞[ . Pour toutx∈DEon a les équivalences :
ln (x−2)≤ 12lnx ⇐⇒ 2 ln (x−2)≤lnx
⇐⇒ ln (x−2)2≤lnx
bij%
⇐⇒ x2−4x+ 4≤x
⇐⇒ x2−5x+ 4≤0
⇐⇒ x∈[1; 4]∩DE= ]2; 4]
Donc :ln (x−2)≤ 12lnx⇐⇒2< x≤4
EXERCICE 200 page 247
1. Définition :
Pour a >0, et z ∈R\ {0}on note √z
a:=az1 = exp µlna
z
¶
comme "prolongement" de la fonction x7→ √n a avecn∈N≥2 .
Les condition d’existence de l’équation proposée sont : :a >0 ;.x−36= 0etx−76= 0 Pour touta >0et pour toutx∈R\ {3; 7}on a les équivalences :
x−3√
a7= x−7√
a3 déf⇔ exp³
7 lna x−3
´
= exp³
3 lna x−7
´
bij%
⇔ 7 lnx−3a= 3 lnx a
−7
⇔ lna³
7
x−3−x−37
´
= 0
⇔ lna= 0 ou (x x−10
−3)(x−7) = 0
⇔ a= 1 ou x= 10 Donc, sia= 1, alorsEdSR(1) =R\ {3; 7}
Si a6= 1, alorsEdSR(1) ={10}.
2. Les conditions d’existence de cette équation sont :7x2>0et 4x >0etx >0. La "condition" de la base différente de 1ne joue plus puisqu’onfixe :1z= 1∀z∈R. Conclusion :DE= ]0;∞[et pour toutxde ce domaine, on a les équivalences :
xlog 7x2
7xlog 4x = 7log 47 ⇔X xlog 7x2 = 7log 4xlog 4x
déf⇔ exp¡
log 7x2logx¢
= exp (log 4 log 7) exp (log 4xlogx)
prop.fond.
⇔ exp¡
log 7x2logx¢
= exp (log 4 log 7 + log 4xlogx)
bij%
⇔ log 7x2logx= log 4 log 7 + log 4xlogx
prop.fond.
⇔ (log 7 + 2 logx) logx= 2 log 2 log 7 + (2 log 2 + logx) logx
⇔ log2x+ log 7 logx−2 log 2 logx−2 log 2 log 7 = 0
fact. gr.2à2
⇔ (logx+ log 7) (logx−2 log 2) = 0
⇔ logx=−log 7 = log17 ou logx= 2 log 2 = log 4
⇔ x=17 ∈DE ou x= 4∈DE L’ensemble des solutions est donc : EdSR(2) =©1
7; 4ª
3. Comme pour tout réelxon a 5x>0, l’équation est raisonnable pour toutx∈DE=R. On pose :z:=√
5x>0 (s)c’est-à-dire :5x=z2 ou encorex= log5z2= 2 log5z . L’équation devient : z+1z = 2,9 |·z>0⇔ z2−2,9z+ 1 = 0
2e deg
⇔ z= 0,4>0 ou z= 2,5>0
revenir à x
⇔ x= 2 log525 ou x= 2 log552
⇔ x= 2 log52−2 ou x= 2−log52 L’ensemble des solutions s’écrit donc :EdSR(3) ={2 log52−2; 2−log52}
4. L’équation est raisonnable pour tout réelx∈DE=R.
On pose :z:= 2x>0 (s)c’est-à-dire :x= log2z . L’équation devient : 2z+ 8z=2z +4z |·z>0⇔ 10z2= 6
2e deg
⇔ h
z=−q
3 5 <0i
ou z=q
3 5 >0
revenir à x
⇔ x= log2 q3
5
⇔ x= 12(log23−log25) L’ensemble des solutions s’écrit donc :EdSR(4) =©1
2log235ª
5. NB. : Dans l’exercice il y a une faute de frappe. Au lieu delog32il faut lirelog33 Tableau :
x −∞ 2 72 +∞
2x−7 − − 0 +
x−2 − 0 + +
Pour toutx∈DE=¤7
2; +∞£
on a les équivalences :
(5) prop⇔ 32log332·13log9(2x−7) = 92log27(x−2)−log33
prop⇔ 3· 13
ln(2x−7)
ln 32 =92ln(xln 3−32)−1
|·2 ln 3
⇔ ln (2x−7) = 3 ln (x−2)−2 ln 3
⇔ ln (2x−7) + ln 32= 3 ln (x−2)
prop.
⇔ ln 9 (2x−7) = ln (x−2)3
bij%
⇔ 9 (2x−7) = (x−2)3
⇔ x3−6x2−6x+ 55 = 0
On obtient de cette façon une équation du troisième degré. (Voir les méthodes des classes précédentes : Ens.
des racines possiblesERP; racine rationnelle "évidente"x0; Division selon Horner ; racines du facteur trinôme du second degré, ens de toutes les solutionsEdS)
div(1) ={1} et div(55) ={1; 5; 11; 55}
L’ens. des racines possibles : ERP ={±1;±5;±11;±55}
On a bien :53−6·52−6·5 + 55 = 125−150−30 + 55= 0! doncx0= 5. Division selon Horner :
1 −6 −6 55
5 ↓ 5 −5 −55
1 −1 −11 0K
Ainsi :∀x∈DE:x3−6x2−6x+ 55 = (x−5)¡
x2−x−11¢
Le facteur du second degré (∆= 45) a les racines :x1/2=1±32√5 et donc (5) ⇔ x3−6x2−6x+ 55 = 0
⇔ x= 5∈DEoux=1+32√5 ∈DE h
oux= 1−32√5∈/DEi
L’ensemble des solutions de l’équation est :EdSR(5) = (
5;1 + 3√ 5 2
)
6. 1 + logx2−logx(2x+ 1) = logx(x−4) logx−4(x+ 3)−logx+41 x Tableau :
x −∞ −4 −3 −12 0 4 +∞
x − − − − 0 + +
2x+ 1 − − − 0 + + +
x−4 − − − − − 0 +
x+ 3 − − 0 + + + +
x+ 4 − 0 + + + + +
Attention, puisque la base d’un logarithme ne peut pas être 1, il faut en plus exclure les valeurs solutions de x= 1;x−4 = 1; etx+ 4 = 1.NB, : dans ce cas, le dénominateur de l’expression
ne s’annule pas non plus carx6= 1.
En définitif :DE= ]4;∞[\ {5}et pour toutx∈DEon a les équivalences : (6) déf⇔ 1 +lnln 2x−ln(2x+1)lnx = ln(xln−x4)ln(x+3)ln(x−4)−ln(x+4)lnx
|·lnx6=0
⇔ lnx+ ln 2−ln (2x+ 1) = ln (x+ 3)−ln (x+ 4)
tactique
⇔ lnx+ ln 2 + ln (x+ 4) = ln (x+ 3) + ln (2x+ 1)
prop.fond.
⇔ ln 2x(x+ 4) = ln (x+ 3) (2x+ 1)
bij%
⇔ 2x(x+ 4) = (x+ 3) (2x+ 1)
⇔ x= 3∈/DE
L’équation proposée n’a pas de solution acceptable :EdSR(6) =∅.
EXERCICE 201 page 247
NB. : Avant de faire le graphiques, il faut transcrire l’équation afin d’obtenir des fonctions raisonnables ! 1. Pour toutx∈DE= ]0;∞[ : (1)⇔lnx= 2x−4
La fonctionf :x7→lnxest la fonction logarithme, la fonctiong:x7→2x−4est une fonction affine représentée par la droite passant par(2; 0)et(0;−4), et de pentea= 2 .
-5 -4 -3 -2 -1 0 1
-0.5 0.5 1 1.5x 2 2.5 3
On constate sur le graphique deux solutions :0< x1<0,25et2,25< x2<2,75. L’ordinateur et son système CAS (principalement avec l’algorithme de Newton) donne : lnx= 2x−4, Solution : x1≈0,019026; x2≈2,4475. On note :EdSR(1) ={x1;x2} 2. Pour toutx∈DE=Ron a :(2)⇔e2x−1=−x2
La fonction f :x7→e2x−1 se déduit de la fonctionx7→ex en deux étapes (voir p. 352) : D’abord on ajoute1à toute abscisse, ce qui représente alorsx7→ex−1et
ensuite on divise toute abscisse par2ce qui donne :x7→e2x−1=f(x).
La fonctiong:x7→ −x2 est s’obtient à partir de la parabole normale, graphe dex7→x2 en multipliant toute ordonnée par(−1)(donc, symétrie orthogonale d’axe OX des abscisses).
-2 -1 0 1 2
-3 -2 -1 1 x 2 3
On constate sur le graphique que l’équation proposée n’a pas de solution réelle :EdSR(2) =∅.
Ce résultat s’obtient beaucoup plus rapidement si on constate que les deux, et e2x−1 et x2 sont deux réels positifs et quee2x−1 est même strictement positif pour toutx∈R. Donc :