R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
A. W. S WAN
De la statistique industrielle à la recherche opérationnelle
Revue de statistique appliquée, tome 2, n
o2 (1954), p. 87-90
<
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DE LA STATISTIQUE INDUSTRIELLE A LA RECHERCHE OPERATIONNELLE
par
A. W. SWAN, B. A. Sc., A. M. I. Mech. E.
Chef du Service de Recherche
Opérationnelle
des Etablissements Courtauld Ctd,Coventry
M. A. W.
SWAN, ingénieur anglais,
s’est intéressé dès avant la guerreaux méthodes
statistiques
et à leur utilisation dans l’industrie.Il a été
chargé pendant
la guerred’appliquer
le contrôle de laqualité
dans les usines de munitions de l’Artillerie
Royale.
A~yès
la guerre, il rentra aux « United SteelCompanies
», où une SectionStatistique
venait d’être crééepour
introduiredans
l’industrie courante lesméthodes qui
avaient réussidans
lesfabrications
de guerre..Il est maintenant
chef
duDé~aytement
de RechercheOpérationnelle
desUsines Courtauld Limited
(industrie chimique spécialisée
dans la~yoduction
des textiles
artificiels).
On trouvera
ci-après
lerésumé
succinct dela ~ con f érence faite
au Centrede Formation des
Ingénieurs
auxapplications
industrielles de lastatistique,
le
19
mai1954.
Dans
cetteconférence,
M. SWAN aprésenté quelques-unes
desréalisa-
tions
auxquelles
il a~aytici~é
etexposé
lesgrandes lignes
dudéveloppement
de
l’em~loi
desméthodes statistiques,
dont le contrôle dequalité
n’est~lus qu’un
élément d’un ensemblebeaucoup ~lus
vaste oùstatistique, technique industrielle,
sciencespures
eta~pliquées, psychologie..., conjuguent rationnelle-
ment leursefforts.
1. - USINES DE MUNITIONS.
Il
s’agissait
àl’origine
d’introduire aussirapidement
quepossible
unsystème
de contrôleau moyen de cartes concernant l’étendue moyenne et le nombre de
pièces
défectueuses pour le con- trôle en cours de fabrication etl’échantillonnage statistique
duproduit
fini. Les deuxtechniques présentent
un caractère essentiellementmathématique
et leproblème
était surtout de lesappliquer
sans
effrayer
ni les directions ni les corps de contrôleurs etmême, espérait-on,
avec leurcoopéra-
tion cordiale. Le côté
psychologique
était donc au moins aussiimportant
que latechnique
considéréeet une
caractéristique
essentielle de la rechercheopérationnelle commençait déjà
àapparaître.
Sans entrer
trop
loin dans ledétail,
ilpeut
être intéressant de décrire deuxplans qui
ont été uttilisés simultanément. Différant dans leursprincipes,
ils ont tous deux réussi.(II
existeparfois plusieurs
solutions correctes à un mêmeproblème.)
Dans une usine, on fitappel
à des statisticiensincomplètement
formés. L’auteur découvrit et forma un contrôleurqui
connaissait à fond leproduit fabriqué
et les difficultés de son contrôle etpossédait
une basemathématique
suffisante pour com-prendre
lesprincipes
de lastatistique
et enapprendre
lestechniques.
Des coursorganisés
à l’inten-tion des contrôleurs
permirent
sanstrop
de difficulté de leur fairecomprendre
etappliquer
la cartede contrôle « étendue moyenne » et « nombre de
pièces
défectueuses » ainsi quel’échantillonnage simple
et double. Dans l’autre usine, l’auteur introduisit deux mathématiciensempruntés
auDépar-
tement de
Statistique Mathématique
du Ministère duRavitaillerr.ent ;
ils y demeurèreni avec lapleine responsabilité
de lapolitique générale.
. Les conclusions
auxquelles
ont abouti lesexpériences
ultérieures ne diffèrent pas de cellesesquissées plus haut,
mais il y en a d’autresqui
mériteraient d’êtresignalées.
Il y a
beaucoup
à dire sur cequ’est
unDépartement
de rechercheopérationnelle ;
fort heureu- sement Courtaulds n’essaie pas de le définir. LeDépartementde
R. 0. est là pour fournir son concours pour toutproblème
à proposduquel
la direction désire une aide éventuelle ou à proposduquel
ilpense, de sa propre initiative,
pouvoir
aider la direction. La méthode n’est donc pas définie et, bienqu’essentiellement statistique,
elle ne l’est pas forcément. Lesdéveloppements mathématiques
etstatistiques
en cours sont suivis avec unegrande
attention et des méthodes avancées sont utiliséesquand
elles conviennent le mieux.Ce
qui importe
c’est d’utiliser la connaissancedisponible.
L’auteurqui
est enpremier
lieu uningénieur
et un homme rompu auxgraphiques
s’est attelé à unproblème
deprésentation graphique’
à
l’usage
de la hautedirection,
de données concernant les ventes. Son assistantprincipal,
de formationpurement mathématique,
a mis aupoint
une méthode convenable de contrôle du niveau des stocks deproduits finis d’après
les fluctuations des ventes, en relation avec lesgraphiques
de l’auteur. Un autreassistant,
qui
avait d’abord reçu une formation de chimiste et dephysicien,
a travaillé en collaborationavec un chef chimiste d’usine à
simplifier
la méthode de lecture d’essaischimiques.
Le
point personnel
etpsychologique
demeure aussiimportant
quejamais.
L’utilisation d’uneéquipe
constitue unerègle inviolable.
Il y a un
point qu’il
ne faut pasperdre
de vue. On a tendance aux Etats-Unis à accentuer le côté « Recherche » de la rechercheopérationnelle. D’après l’auteur,
ce n’estjamais
de la recherche pure car elle est menée dans un but déterminé souvent lié à laproduction
et destinée à économiser del’argent
par une réduction dugaspillage ou
à améliorer les moyens de commander desdirigeants.
Il est donc
avantageux
pour leDépartement
de R. 0. de travailler pour les chefs de services de pro- duction et non dans le service des recherches tout en maintenant avec les recherches un contact aussi étroitqu’il peut
~tre nécessaire. Cettedisposition
vaut pour Courtaulds où leDépartement
de R. 0.travaille pour le Directeur de
l’exploitation.
La variété du travail
augmente
sans cesse. On trouveraplus
loin une indication dequelques
travaux,
parmi
lesplus importants, entrepris
pour les United SteelCompanies
Limited et pour Cour-taulds Limited.
IV. -
QUELQUES
TRAVAUX DE RECHERCHEOPÉRATIONNELLE.
1. - Plan
d’échantillonnage
pour sable de fonderie.Une
expérience
a étéorganisée
pour du sableprovenant
de différentesorigines
pour déter- miner la meilleureorigine
etadopter
unéchantillonnage statistique
durable.Il. -
Capacité
deproduction
des laminoirs.Des études de
temps
ont étéeffectuées ;
leuranalyse statistique
a mis en relief la nature etl’étendue des retards et a
permis
d’aboutir à des recommandations visant à une meilleure utilisation.III. - Facteurs influant sur la
production
du four à sole.L’analyse
des données de fabrication a utiliséprincipalement
les méthodes de corrélation etrégression.
Elle a montré la nécessité deprévoir
une amélioration dudjspositif
dechargement.
IV. - Goût des consommateurs.
Les réactions des consommateurs à des essais d’utilisation
(habillement, etc...)
tellesqu’elles
résultaient de
réponses
à desquestionnaires
ont étéanalysées
au moyen de la méthode de rang et d’autrestechniques statistiques.
V. - Contrôle de la
production
et niveaux des stocksd’après
les chiffres de ventes., On a construit un indice de ventes
d’après
les chiffres « bruts » de ventes en éliminant lesvariations
saisonnières et accidentelles et on aproposé
unsystème simple
de facteurs d’influencepermettant
de fixer uneproduction économique
et des niveaux de stocks enmultipliant
la valeurcourante de l’indice par le facteur convenable.
L’enregistrement
aposteriori
de résultats obtenus effectivementpendant
six ans apermis dans plus
de39 cas sur 40 de déterminer le stockde « sécurité »,
c’est-à-dire le stock
permettant
de satisfaire les demandes des consommateurs avec une erreur infé- rieure à l’erreur admise.On obtint des succès dans les deux usines, mais ils furent d’une caractère différent ; il est instructif de comparer les résultats : dans l’usine No
l,
les cartes de contrôle etl’échantillonnage statistique
furentappliqués
sur unegrande
échelle et conduisirent à des résultats substantiels pour l’économie de matières et l’améliorationgénérale
de laqualité,
dans l’usine No2,
l’accent ne fut pas tellement mis sur la carte de contrôle que sur l’étude de différentsproblèmes techniques
que la fabrication faisaitapparaître:
Cesproblèmes
furent résolus avec succès et les solutions contribuèrent autant à l’effort de guerre que les cartes de contrôle dans l’usine No 1.Les deux usines
figuraient
ainsi deux modesdivergents
dedéveloppement
enGrande-Bretagne
et aux Etats-Unis. Aux
Etats-Unis,
lesapplications
industrielles de lastatistique
continuaientaprès
la guerre à être presque
complètement
axées sur te contrôle de laqualité
etl’échantillonnage
statis-tique -
comme dans l’usine No 1 -, c’est seulementdepuis
deux ou trois ans que sedéveloppe
-
rapidement,
il estjuste
de le dire - l’utilisation det’analyse
de la variance, de la corrélation-régression
et des autres outils de l’arsenalstatistique
- comme dans l’usine No 2 -. En Grande-Bretagne,
par contre, l’intérêt dutemps
de guerre pour le contrôle de laqualité disparut
presquelorsque
s’affirma ets’amplifia l’usage
de méthodesstatistiques plus
affinées.L’auteur surveillant le
développement
des deux usines se trouva très intéressé par lespossi-
bilités
qu’offraient
les méthodesstatistiques
dans l’industrie et s’as.simila la théorierequise
dans unelarge
mesure en écrivant depetites
études. L’uneportait,
parexemple,
sur laconception
d’un schémade calcul destiné à
simplifier
la mise en oeuvre del’analyse
de la variance, méthode bien propre à uningénieur
comme onpeut l’imaginer.
Une autre étude concernait l’utilisation depapier
pour gra-phiques
deprobabilité,
que l’on disait inventé par unAméricain, Hazen,
maisqui
en réalité avaitété utilisé
beaucoup plus
tôt en France par le CommandantHenry.
Il. -
SIDÉRURGIE,
Vers la fin de la guerre, il
parut opportun
d’introduire dans l’industrie ordinaire les méthodesstatistiques qui
avaient réussi dans les manufactures de munitions et unpetit département
fit sesdébuts,
sous le nom de « Section
Statistique
» aux « United SteelCompanies
» où l’auteur avait travailléà un autre titre avant la guerre. La Section se
composait
del’auteur,
de deux assistants statisticiens, de deux calculatrices et d’unedactylo.
Le matérielcomprenait
deux machines à calculerélectriques
et on
s’arrangeait
en outre pour se servirlargement
des machines Hollerith utilisées par laCompa- gnie
pour lacomptabilité
et d’autres usages.Les deux assistants ne
possédaient
pas de formationtechnique
en matière desidérurgie
etil aurait été absurde
d’essayer
d’en faire desmétallurgistes
ou desingénieurs
aciéristes. Onadopta,
avec
grand succès,
la méthode consistant à leur faire étudier à fond lespoints techniques ayant
traità
chaque problème particulier ;
ledépartement put
mener ainsi des recherches trèspoussées,
parexemple
sur le fonctionnement d’un four à sole.On
peut
résumer comme suitquelques-uns
desprincipaux points
ressortant del’expérience
ainsi accumulée :
a)
La méthode du « Travail enéquipe»
s’est révélée siimportante qu’elle
est devenue unepartie
essentielle dusystème
de l’auteur.L’équipe comprenait
un ouplusieurs
membres de la SectionStatistique
et autant de techniciens des services de fabricationqu’il
était nécessaire. Le toutpremier
travail
important,
effectué dans l’une des succursales des« United SteelCompanies», permit
de menerà bien l’affaire. La direction demandait de trouver si
possible
une moyen de substituer une méthoded’échantillonnage
au contrôle à 100%
delingots
laminés à chaud.L’équipe comprenait
un statisti- cien, le chef du service des laminoirs et son chef contrôleur. Un «plan d’expérience »
conçu par le statisticien fut mis en oeuvre parl’équipé ;
on enanalysa
les résultats et onimposa
unplan
d’échan-tillonnage.
La méthode futadoptée
et réussit si bien à provoquer des économies et à accélérer les livraisons que la succursale créa sa propre sous-sectionstatistique qui
est encore en activité.Le travail en
équipe
assure unapport
illimité en connaissancestechniques
et unecoopération
amicale du fait que les techniciens sont aussi intéressés au succès que les statisticiens.
b) L’aspect psychologique
du travailprit rapidement
uneimportance primordiale,
en par- ticulier la liaison avec lescollègues
techniciens. Onpouvait
craindrejusqu’à
un certainpoint
que les membres de la SectionStatistique
ne soient considérés comme des savantsplutôt
lointainsopérant
dans la
magie.
Il fallait convaincre tous les intéressés que les statisticiens étaient des mortels ordinaireset non de purs penseurs et
qu’après
tout leurs méthodes n’étaient pas très difficiles àcomprendre.
Par dessus tout, il
importait
à cetégard qu’on
se renditcompte qu’ils essayaient
de rendre serviceet que tous ceux
qui prendraient part
à f0153uvre commune en tireraientbénéfice,
enparticipant
nonseulement aux
avantages
effectifs découlant des recherches maiségalement
à la renommée réservéeà ceux
qui
obtiendraient ces résultats. A cet effet, tous lesrapports
étaient écrits enlangage simple
comportant
le minimumd’expressions statistiques,
lesdéveloppements purement mathématiques
étant
renvoyés
en annexe. En outre, on évitait d’écrire des lettreslorsqu’une
conversation directe étaitpossible,
bien que celaimpliquait
bon nombre dedéplacements
entre les succursales de l’entre-prise sidérurgique.
De bonnes relations s’établirent sans difficulté et l’auteur saisit cette occasion
d’exprimer
se reconnaissance pour l’amabilité
témoignée
en de nombreuses occasions à sonpersonnel
et àlui-même par les techniciens et le
personnel
des bureaux. Ces relationsprésentaient
des côtés amu-sants ; le
prestige
de la Section d’une succursale fut très rehaussé lejour
où l’un de sesmembres, qui
était un excellent demi demêlée,
contribua àbattre
aurugby
uneéquipe
voisine. Il y a ensuitece que certains décrivent comme la
technique,
propre àl’auteur,
« des enfants et deschiens »,
techni- quequi
tient au fait que les discussions avec uncollègue
technicienparticulièrement
peu commodecommençaient généralement
par desquestions
sur la santé de ses enfants et de son chien.c)
Il devint bientôt manifeste que la mise en oeuvre detechniques statistiques
ne constituaitqu’une partie
dutravail, généralement
la dernièrepartie.
Leproblème posé
par la direction néces- sitaitparfois
des éclaircissementspréalables.
On demanda d’étudier lestockage
desproduits
finisdans une usine où l’on
pensait
que les grues fonctionnaienttrop
lentement. Uneenquête préliminaire
faisant le minimum
d’usage
des méthodesstatistiques
montra que laperturbation provenait
en fait d’une fournitureirrégulière
de wagons par les chemins de fer. On y remédia et il fut alorspossible
de faire une étude détaillée de l’utilisation des grues et d’établir des recommandations visant à accroître leur efficacité.
Les données de fabrication se sont
toujours
révélées être un élémentd’importance.
Il fallut unefois recommander le
complet
renouvellement de laprésentation
des données avant depouvoir entreprendre
uneanalyse statistique.
Cette tâche futaccomplie
par uneéquipe comprenant
des techni-ciens des usines et des chefs de
bureaux ;
la nouvelle fiche decaractéristiques
de la fonte fut mise enservice ; on eut des données
disponibles ;
onentreprit l’analyse ;
on enappliqua
les conclusions et des économies substantielles en résultèrent.L’auteur s’étonne
quelquefois
de cequ’on
ait si peupublié
sur cetimportant aspect
del’appli-
cation de la
Statistique
à l’Industrie.Au
début,
la Sectionpensait
surtout en termes de cartes de contrôle mais, soit du fait des condi- tions rencontrées ensidérurgie,
soit du fait de la formation et del’esprit
desresponsables,
le travailavait tendance à être surtout du genre
enquête
utilisant tout le clavier de la méthodestatistique.
Il arrivait
parfois
que les cartes de contrôle fassentpartie
des conclusions del’enquête ;
autotal,
lecontrôle de
qualité
neparaissait
pas trèsimportant.
Là où on faisait
appel
aux cartes decontrôle,
comme ce fut le cas pour lelaminage
à chauddes
lingots,
deslargets,
etc..., ou à unplan d’échantillonnage statistique,
comme pour lesbriques réfractaires,
le sable defonderie,
etc..., cesplans
étaient remis aupersonnel permanent
des servicesintéressés,
pour êtreappliqués
par lui. L’auteur considère que leplanning
du Contrôle deQualité
et des
techniques
connexes constitue une tâche de rechercheopérationnelle
mais que leurappli-
cation n’en est pas une.
L’analyse
de la variance fut lepremier grand
outilstatistique
utilisé mais des interactionssignificatives
seproduisant
avec unepersistance inquiétante,
il devint bientôt manifestequ’il
fallaitétudier de manière
plus approfondie
les données et on instituarégulièrement
un testd’homogénéité
des données
(test
des variances deBartlett).
Certaines vagues d’enthousiasme
parcouraient
la Section. Parexemple,
un assistant soutenaitplus
tard quel’analyse
de la variance constituaitl’unique
véritableévangile statistique.
Tout celarespirait
la santé et montrait que toutes les méthodesstatistiques
valables étaientessayées.
La méthode de
corrélation-régression
futlongtemps
en voguejusqu’à
ce que des doutes aientsurgi
ausujet
des sérieschronologiques.
111. - RAYONNE.
Voici
quelque
trois ans, l’auteur passa des « United SteelCompanies
Limited » à « Cour-taulds Limitcd », fabricants de rayonne, créant ce
qu’on appelle
unDépartement
de rechercheopéra-
tionnelle. Le
Département
de R. 0.poursuit
en gros le même genre d’activité pour Courtaulds que la SectionStatistique
pour les United SteelCompannies.
Il est un peuplus étendu,
maisprésente
unestructure