Histoire 5e :
Interrogation « Réactions face à la question sociale et partis politiques et idéologie ».
1) Qu’est-ce que la « Question sociale » ? /3
2) Quelles sont les premières réactions des bourgeois face à la question sociale ? /4
3) Quelles sont les critiques à l’égard des premiers socialistes ? Qui formule ces
critiques et que proposent-ils de neuf ? /5
4) Lis le document ci-dessous et détermine de manière précise quelle est l’idéologie politique qui y est rattaché. (Attention, s’il y a des sous-groupes il faut préciser à quel groupe appartient le document). Justifie ta réponse de manière complète (Fais le lien entre les informations recueillies dans les documents et tes connaissances).
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Document : Lettre de Bakounine à Rubicone Nabruzzi, 23 juillet 1872.
« Marx est un communiste autoritaire et centraliste. Il veut ce que nous voulons : le triomphe complet de l'égalité économique et sociale, mais dans l'État et par la puissance de l'Etat -, par la dictature d'un gouvernement provisoire, très fort et pour ainsi dire despotique, c'est-à-dire par la négation de la liberté. Son idéal économique, c'est l'Etat devenu le seul propriétaire de la terre et de tous les capitaux, cultivant l'une par des associations agricoles, bien rétribuées et dirigées par ses ingénieurs civils, et commanditant au moyen des autres les associations industrielles et commerciales.
Nous voulons ce même triomphe de l’égalité économique et sociale, par l’abolition de l’Etat et de tout ce qui s’appelle le droit juridique et qui, selon nous, est la négation permanente du droit humain. Nous voulons la reconstitution de la société et la constitution de l’unité humaine, non de
haut en bas par la voie d’une autorité quelconque, mais de bas en haut, par la fédération libre des associations ouvrières de toutes les sortes, émancipées du joug de l’Etat.»
Idéologie et justification :
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Document : Extrait de l’Encyclique Rerum Novarum, du pape Léon XIII, t. III, pp. 18 et suivantes.
« Il faut, par des mesures promptes et efficaces, venir en aide aux hommes des classes inférieures, attendu qu'ils sont pour la plupart dans une situation d'infortune et de misère imméritée (…) Les socialistes, pour guérir ce mal, poussent à la haine jalouse des pauvres contre ceux qui possèdent, et prétendent que toute propriété de biens privés doit être supprimée, que les biens d'un chacun doivent être communs à tous et que leur administration doit revenir aux municipalités ou à l'Etat... Mais pareille théorie, loin d'être capable de mettre fin au conflit, ferait tort à l'ouvrier si elle était mise pratique. (…) Le premier principe à mettre en relief, c'est que l'homme doit prendre en patience sa condition : il est impossible que, dans la société civile, tout le monde soit élevé au même niveau. (…) Mais d'une manière générale, que le riche et le patron se souviennent qu'exploiter la pauvreté et la misère et spéculer sur l'indigence sont choses que réprouvent également les lois divines et humaines.
(…)
Mais ici il est plus efficace et plus salutaire que l'autorité des lois prévienne le mal et l'empêche de se reproduire, en écartant avec sagesse, les causes qui paraissent de nature à exciter des conflits entre ouvriers et patrons... Ainsi, le nombre d'heures d'une journée de travail ne doit-il pas excéder la mesure des forces des travailleurs (…)
Que les gouvernants fassent usage de l'autorité protectrice des lois et des institutions ; que les riches et les maîtres se rappellent leurs devoirs ? Que les ouvriers dont le sort est en jeu poursuivent leurs intérêts par des voies légitimes, et puisque la religion seule, comme nous l'avons dit dès le début, est capable de détruire le mal dans la racine, que tous se rappellent la première condition à réaliser, c'est la restauration des mœurs chrétiennes ... »
Donnée à Rome, le 15 mai de l'année 1891, l'an XIV de notre Pontificat
Idéologie et justification :
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