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Marché des oléagineux 2019/2020 BILAN DE CAMPAGNE

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Academic year: 2022

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BILAN DE CAMPAGNE

Marché des oléagineux

2019/2020

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Soja

Un début de campagne 19/20 dictée par les relations

sino-américaines

La campagne 2019/20 commence avec de nombreuses incertitudes sur le marché : les conséquences de la peste porcine sont importantes en Chine, la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis semble s’éterniser.

A la fin de l’été 2019, la perspective d’un règlement du différend entre la Chine et les USA semble s’être éva- noui, ce qui oriente le cours du soja à Chicago à la baisse, bien que la pro- duction US étant bien inférieure à la campagne 2018/19.

Par la suite, courant de l’automne, l’optimisme reprend le dessus dans les relations sino-américaines,

Bilan mondial du soja

(Source CIC, Septembre 2020 en Mt)

Le bilan mondial du soja est davan- tage tendu en 2019/20. La produc- tion mondiale chute de -7% par rap- port à 2018/19, principalement du fait d’une récolte américaine moins importante (96,7Mt contre 120,5Mt en 18/19 selon le CIC). La production brésilienne est en hausse, à 126,8Mt tandis que l’Argentine accuse une baisse de -6,3Mt, à 49Mt. Compte tenu de la hausse des échanges et de la consommation, les prévisions de stocks de fin de campagne sont en recul, à 47Mt cintre 62Mt.

EVOLUTION DES STOCKS MONDIAUX DE SOJA

Source : ???

CAMPAGNE 2017/18 2018/19 2019/20 2020/21

Production (kt) 344 363 338 373

Echanges 153 152 164 165

Consommation 344 348 354 369

Stocks 48 62 47 50

Bilan mondial du soja

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IMPORTATIONS DE SOJA PAR LA CHINE

Source : CIC et le cours du soja à Chicago re-

prend quelques couleurs, la Chine commençant à accorder des quo- tas d’importations sans droit de douane. Le point culminant arrive mi-janvier 2020, lors de la signature de l’accord dit de la phase 1 entre les deux états.

Mais finalement, le marché re- part immédiatement à la baisse, le contenu de l’accord ne donnant pas explicitement d’avantages au

soja américain, mais semblant reve- nir au fonctionnement antérieur du marché, où tout est une question de compétitivité entre les origines. Par ailleurs, la perspective d’une récolte brésilienne importante en volume pèse sur les prix.

Quelques semaines plus tard, ce sont d’autres inquiétudes, d’ordre sanitaires, qui inquiète le marché. Le coronavirus touche de plein fouet la Chine, avec les premières mises en quarantaine fin janvier. Début fé- vrier, le complexe soja a atteint son plus bas depuis plusieurs mois.

Après un regain d’optimisme sur le marché en raison de la bonne tenue des importations chinoises, le cours de soja finit par plonger, tirés par tous les indicateurs : finalement, les exportations de soja US sont jugées décevantes par les opérateurs (cf.

graph), les perspectives de produc- tion brésiliennes sont bonnes et sur- tout, les inquiétudes engendrées par le coronavirus sont grandissantes.

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mais aussi la constitution de stocks de réserves d’Etat, dans le but pour la Chine d’être mieux préparée à d’éventuelles ruptures d’approvi- sionnement.

Cette demande pour le soja US per- mettra de renforcer les cours pour la fin de la campagne.

En mai, le cours du soja se redresse, appuyé par des achats chinois de soja US, la compétitivité de l’ori- gine américaine s’étant améliorée face à son concurrent brésilien. Et il est attendu des achats massifs de la Chine à venir dans les prochains mois visant non seulement à satis- faire la demande de la trituration,

Le 30 janvier, le directeur de l’OMS décrète l’épidémie de coronavirus « une urgence de santé publique de portée internationale ». Cela suscite des craintes sur la consommation des ménages chinois et donc un potentiel ralentissement économique mondial lié à ce virus. La perspective d’une contraction de l’activité chinoise a fait chuter les cours du pé- trole qui ont atteint lundi leur plus bas niveau depuis fin octobre.

Fin février, le prix du pétrole a perdu 23% de sa valeur par rapport au début de l’année en raison du ralentissement de l’économie chinoise. Depuis quelques semaines, 56 mil- lions de chinois ne peuvent plus se déplacer, ce qui pèse sur le cours de l’or noir, la Chine étant le 1er importateur mondial de pétrole au monde et le 2ème consommateur après les Etats-Unis.

Les marchés financiers chutent (l’indice boursier Dow Jones a perdu près de 10 % en une semaine)

Deux semaines plus tard, l’OMS considère désormais que l’épidémie causée par le Co- vid-19 peut être qualifiée de pandémie.

Les marchés continuent leur descente dans le contexte d’un probable ralentissement économique. Le CAC 40 a perdu 12% ce jeudi, sa plus grosse chute depuis sa création.

Quelques semaines plus tard, le pétrole opère une spectaculaire remontée, gagnant jusqu’à près de 20% au cours de la session du 2 avril pour clôturer à $25,32/baril. La raison de ce mouvement est l’annonce d’une possible réduction de la production. En effet au milieu de la crise globale liée au coronavirus et sur fond de tensions entre la Russie et l’Arabie Saoudite, le Royaume saoudien a appelé à une réunion de l’OPEP pour tenter de trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et soutenir l’économie mondiale.

Malgré la « flambée » du pétrole, les marchés macroéconomiques restent globalement déprimés, ce qui continue de peser sur les marchés agricoles.

Le cours du pétrole termine sa chute le lundi 20 avril, en territoire négatif, à -38,94 $. Le cours du pétrole en dessous de 0 s’explique avant tout par des raisons techniques. Sur le marché WTI, les contrats passés en début de mois se traduisent à la fin du mois (soit le 22 avril pour l’échéance de mai) par la livraison physique du pétrole. Or, la demande de brut s’est effondrée depuis le début du mois à la suite de la récession mondiale, et les capacités de stockage outre-Atlantique ont été rapidement saturées. Les détenteurs de ces contrats se sont précipités pour vendre avant l’échéance, quel qu’en soit le prix. Avec pour certains traders, l’impossibilité de trouver de la capacité de stockage sur le point de livraison.

Covid et cours du pétrole

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En ce qui concerne la qualité, les poids de mille grains sont plus éle- vés qu’en 2018, les taux d’huiles sont corrects, à 43%, mais avec une ampli- tude importante de 37% à 47%, pou- vant être dans certains cas en deçà des normes de commercialisation.

La faiblesse de la production fran- çaise oblige les industriels à impor- ter massivement du colza : 1,6Mt im- portées sur la campagne 19/20, soit presque deux fois plus que la cam- pagne 17/18, et 60% de plus que la campagne 18/19.

Les stocks de fin de campagne sont estimés à un niveau faible, à 52kt.

Une production française en nette baisse

La récolte française de colza fait état d’une production de 3 465kt, en nette baisse par rapport aux deux an- nées précédentes : -30% par rapport à la récolte 2018 et -35% par rapport à la récolte 2017. Cette faible produc- tion est due principalement au recul des surfaces, les conditions sèches des mois d’août et de septembre ont limité les semis et pénalisé la bonne implantation des colzas sur certaines parcelles. Les rendements sont également très hétérogènes au sein des régions.

2017/18 2018/19* 2019/20**

Surfaces (1 000 ha) 1 401 1 617 1 107

Rendement (q/ha) 38,2 30,8 31,3

Production (kt) 5 354 4 981 3 465

Stock initial 139 233 203

Collecte 5 095 4 863 3 418

Importations 872 988 1 600

Utilisations intérieures,

dont : 4 410 4 182 4 060

- Trituration 4 300 4 088 4 000

Export de grains,

dont : 1 466 1 697 1 108

- UE 1 464 1 692 1 100

- Pays tiers 2 6 8

Stock final sur le marché 233 204 52

* Provisoire ** prévisionnel Source : FranceAgriMer - Mai 2020 en kt

Bilan français du colza

Colza

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2017/18 2018/19 2019/20 2020/21

Stock initial 1,27 2,25 2,07 1,32

Production (kt) 21,96 20,02 17,01 16,46

Importations 4,24 4,29 5,88 6,14

Trituration 24,19 23,62 22,88 22,27

Exportations 0,13 0,06 0,03 0,02

Stock final sur le marché 2,25 2,07 1,32 0,90

Bilan UE

Bilan européen du colza

(Source Oilworld, Juillet 2020 en Mt)

La récolte de colza européenne est également en berne en 2019. 17Mt de colza ont été produits sur le sol européen, contre 20Mt l’année pré- cédente, un retrait de -15%. Comme en France, les importations de colza sont importantes, à plus de 6Mt.

La France, avec la Belgique, l’Alle- magne et les Pays Bas sont les pays qui importent le plus de colza, par- ticulièrement en Ukraine. Cette ori- gine représente 47,7% des origines importées, en raison principalement d’une bonne récolte dans ce pays.

Pour la 4ème année consécutive, les stocks européens sont en baisse, rendant le bilan tendu pour le colza européen.

IMPORTATIONS DE COLZA/CANOLA DANS L’UNION EUROPÉENNE EN 2019/20

Source : Commission européenne UTILISATIONS ET STOCKS DE COLZA

AU NIVEAU EUROPÉEN

Source : Oilworld

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2017/18 2018/19 2019/20 2020/21

Production (kt) 75,1 72,8 69,6 69,8

Echanges 16,1 14,7 15,6 15,5

Consommation 73,2 73,0 70,3 70,7

Stocks 6,9 6,6 5,8 5,0

Bilan Monde

Envolée du cours du colza sur la campagne 2019/20,

avant la chute causée par la pandémie Covid-19 Le début de la campagne de com- mercialisation du colza démarre avec des cours haussiers en raison du contexte de production euro- péenne en berne étant donné les baisses en France mais aussi en Allemagne. Dès le mois de juillet, Oilworld prévoit des importations de colza en forte augmentation, à plus de 5Mt en Europe et les premiers ba- teaux de colza ukrainiens accostent sur le sol de l’Union.

La prévision d’une baisse de la pro- duction canadienne à la fin de l’été, vient appuyer cette hausse des cours, mais partiellement. Car le 6 septembre, le Canda annonce avoir porté plainte devant l’OMC contre la Chine, cette dernière ayant suspen- du ses importations canadiennes de colza suite à l’arrestation d’une dirigeante chinoise d’Huawei accu- sée d’avoir contournée les sanctions américaines sur l’Iran. Il faut dire que la Chine représente une part impor- tante des destinations du canola ca- nadien. La réduction des débouchés du canola canadien risque de peser sur son bilan. Selon Oil World, l’esca- lade des tensions avec la Chine a déjà

Bilan mondial du colza/canola

Source CIC, septembre 2020 en Mt Au niveau mondial, la production est estimée à son plus bas niveau en 7 ans, à 69,8Mt. Ceci est du principa- lement au recul de la production en Europe, et au Canada. Dans ce pays, la production est en baisse de -1Mt par rapport à la récolte 2018, à 19,5Mt, les agriculteurs ayant semis moins de colza en raison des incertitudes com- merciales et des prix bas. En Australie, la sécheresse a impacté la production, qui s’affiche à 2,3Mt. Par contre, en Russie et en Ukraine, la récolte est es- timée à un niveau record (2,0 Mt pour la Russie et 3,4Mt pour l’Ukraine), les agriculteurs étant plus enclin à semer du colza face à l’accroissement de la demande intérieure.

Essentiellement du fait d’un bilan beaucoup plus tendu et de l’impact de la COVID-19 sur la demande pour les produits issus de la graine dans les principales régions consomma- trice (UE notamment), l’utilisation mondiale recule de -4 % par rapport à l’année précédente, à 70,3 Mt, le plus bas niveau en trois ans.

Les stocks mondiaux se contractent pour la 2ème année consécutive, à 5,8Mt.

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entraîné des répercussions sur les exportations. Les échanges entre les 2 pays ont été de 315 000t entre mai et juillet 2019, comparativement aux 1,2 Mt l’an dernier à la même période.

A partir du mois de novembre, c’est le cours des huiles qui va venir tirer le marché du colza européen vers le haut. Depuis le mois d’octobre, les prix des huiles se sont fortement ap- préciés (+18% depuis la mi-octobre pour l’huile de palme). La perspective de stocks en déclin d’huile de palme impacte le marché : la consomma- tion mondiale pour l’alimentaire (notamment en Chine et en Inde) comme pour les débouchés des bio- carburants est en hausse et celle-ci dépasse la production mondiale. Les stocks sont donc estimés en baisse, ce qui impacte le marché. La réduc- tion de ces stocks pourrait perdurer en fonction de l’évolution des poli- tiques d’incorporation du biodiesel en Indonésie à partir de 2020 et en Malaisie. Les autres huiles (soja, col- za et tournesol) suivent cette hausse, en particulier l’huile de tournesol, malgré des perspectives de produc- tion d’huile en hausse cette année (20,88Mt en 2019/20 contre 19,96Mt en 2018/19 selon Oilworld).

Début janvier, le cours du colza perd 15€ sur une semaine, en raison de la chute du cours des huiles. L’huile de palme à Kuala Lampur est en forte chute. En cause, des tensions diplo- matiques entre l’Inde et la Malaisie sur fond de divergences sur le Ca- chemire. Pour l’heure, a priori, il n’y a pas de boycott officiel mais seu- lement des rumeurs. L’Inde est un débouché majeur pour l’huile de palme malaisienne. Cette dernière représente 23% des exportations

sur 2019 (4,4Mt sur 18,5Mt exportées selon Oilworld, cf. graph), et les im- portations de l’Inde depuis cette destination ont très nettement aug- menté sur cette période (4,4Mt sur 2019 contre 2,5Mt en 2018).

Mais, dès la fin janvier, c’est la pan- démie de la Covid-19 qui va prendre le dessus et amener l’ensemble des cours à leur chute vertigineuse : pé- trole, soja, huiles et colza.

BILAN HUILE DE PALME

Source : Oilworld COURS DES HUILES

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Début mars, le marché du colza af- fiche un repli majeur. La semaine du 8 au 13 mars sera la semaine noire : le lundi, le marché à terme d’Euronext affichait une baisse de - 4,25€ sur l’échéance mai, puis mardi de -9,75€.

Puis aidé par l’huile de palme il re- prend timidement 2€….. pour finale- ment perdre -11€ le vendredi matin.

Dans la situation actuelle extrême- ment volatile, même les fondamen- taux du marché de l’huile de palme, qui ont concouru à l’envolée des prix cet automne, ne parviennent pas à inverser la tendance.

Fin mars, 1,3 milliard d’indiens qui sont confinés désormais, pour 3 se- maines. Cette nouvelle a entraîné le cours de l’huile de palme sensible- ment à la baisse alors que le pays est

le premier importateur d’huiles vé- gétales. Il est à craindre un ralentis- sement des échanges à court terme.

Début mai l’heure du déconfine- ment sonne pour plusieurs pays de l’hémisphère nord, permettant au cours du pétrole de re trouver de la fermeté, sans pour autant reprendre l’ensemble des gains perdus avant le début de la pandémie. Le cours du pétrole demeure bas malgré les plans de réduction de production de l’OPEP. La pandémie est loin d’être derrière, et les Etats-Unis comme les pays de l’Amérique latine peinent à endiguer son développement.

Dans ce contexte, le cours du colza demeure inférieur aux niveaux de novembre 2019, malgré des perspec- tives (encore) de petite récolte à venir.

Les mesures de confinement au sein des pays de l’UE ont entraîné « la demande de bio- carburant, vers un gouffre sans précédent durant le printemps» relève l’étude de Gree- nea. Il ressort de l’étude de Greenea que la France a connu une baisse de la consomma- tion de carburant et donc de la demande de biocarburant que certains de ses voisins européens notamment allemands et du nord de l’UE n’ont pas connu. En Allemagne, la baisse est moins marquée en raison d’un confinement moins drastique qu’en France.

Pendant le confinement, le prix des biocarburants se sont effondrés dans le sillage du pétrole, entraînant en mars une baisse de 23% pour l’ester méthylique d’huile usagée (EMHU) et de 19% pour l’ester méthylique d’huiles végétales (EMHV), peut-on lire dans l’étude de Greenea. La levée des restrictions progressive à l’échelle mondiale permettant de nouveaux déplacements motorisés et une reprise de l’activité industrielle dopant la demande pétrolière et donc ses prix, a permis une hausse des cours des huiles.

L’épidémie de coronavirus et sa propagation en début d’année 2020 ont marqué la fin de l’envolée des cours des huiles et des esters méthyliques constatée fin 2019. Avec la baisse des prix du pétrole, l’intérêt économique de l’huile de palme et des autres huiles végétales (colza, soja..) pour produire du biodiesel s’est fortement amoindri. Depuis le début du déconfinement, les cours des huiles et des esters méthyliques repartent à la hausse. D’un côté, la forte demande d’huiles végétales de la Chine et de l’Inde, qui re- constituent leurs réserves nationales suite à la période de confinement, fait pression sur les cours mondiaux des huiles. D’un autre côté, l’offre mondiale d’huiles végétales se resserre avec des prévisions de production en baisse annoncées pour le colza en Europe, le soja aux Etats-Unis ou encore la palme en Asie du Sud-Est (Source FranceAgriMer)

Impact du confinement du printemps sur le marché des biocarburants

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Tournesol

En France, le bilan de la récolte fran- çaise de tournesol est plutôt positif, même si les conditions climatiques n’étaient pas optimales (sécheresse,

températures). En ce qui concerne, la qualité, la collecte de graines 2019 afficherait près d’un point d’huile de plus que l’an passé et d’excellentes

2017/18 2018/19* 2019/20**

Surfaces (1 000 ha) 586 552 604

Rendement (q/ha) 27,3 22 ?4 21,5

Production (kt) 1 599 1 239 1 299

Stock initial 91 161 81

Collecte 1 495 1 142 1 195

Importations 451 325 350

Utilisations intérieures,

dont : 1 400 1 020 1 099

- Trituration 1 340 968 1 050

Export de grains,

dont : 475 527 440

- UE 460 512 425

- Pays tiers 16 15 15

Stock final sur le marché 161 81 87

* Provisoire ** prévisionnel Source : FranceAgriMer - Mai 2020 en kt

2017/18 2018/19 2019/20 2020/21

Stock initial 3,61 3,42 3,76 3,81

Production (kt) 49,10 52,13 55,40 57,30

- Dont UE 10,06 9,48 9,39 10,27

Trituration 44,45 46,90 50,40 51,82

Stock final sur le marché 3,42 3,76 3,81 4,17

* Provisoire ** prévisionnel Source : Oilworld, Juillet 2020 en Mt

Bilan français du tournesol

Bilan français du tournesol

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teneurs en acide oléique. La pro- duction de tournesol est prévue en hausse de 6,3%, à 1,3Mt grâce à l’aug- mentation des surfaces (+9%). Mais la production française reste inférieure à la moyenne quinquennale ( -2,1%).

En Europe, la production euro- péenne est prévue en hausse par rapport à l’an passé, à 9,88 Mt (contre 9,63Mt), augmentant ainsi légère- ment le stock de report. La récolte a débuté en Ukraine, celle-ci s’an- nonce à 15,1Mt selon les dernières

estimations d’Oilworld (15,5 Mt l’an dernier).

Au niveau mondial, la production est estimée proche du record de l’an passé (52,56Mt). D’importants enga- gements en matière d’exportation d’huile et de tourteau de tournesol devraient permettre de dynamiser la trituration des grains à un niveau supérieur à l’an passé. Le stock de re- port est donc prévu à un niveau un peu plus faible.

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