L’huile de palme bio Est-elle une alternative à L’huile de palme non-bio ?
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Gaël Martin Novembre 2019
Collège EIP Galilée 3ème
ENSEIGNEMENT PRATIQUE INTERDISCIPLINAIRE
« L’huile de palme est-elle une alternative bio à l’huile de tournesol non-bio ? »
Sommaire :
1 - Introduction
2 – points des deux huiles
3 – problème des deux huiles
4- conclusion
1 Introduction
Huile de palme L’huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, un arbre originaire d’Afrique tropicale.
Son usage remonte environ à 5 000 ans. L’Indonésie et le Malaisie sont aujourd’hui les producteurs principaux de ce fruit. A l’échelle mondiale, elle est principalement utilisée dans l’industrie alimentaire (80 %).
Avec plus de 50 millions de tonnes produites chaque année, c’est l’huile végétale la plus consommée au monde.
L’huile de palme brute, de couleur rouge, est considérée comme l’aliment naturel le plus riche en alpha et bêta-carotène : elle en contient environ 15 fois plus que la carotte. C’est aussi la 2ème huile la plus riche en vitamine E après l’huile de germe de blé.
Ses deux composants disparaissent après raffinage, chauffage et cuisson.
Sa richesse en acide gras saturé la rend solide et malléable à température ambiante.
Huile de tournesol : L’huile de tournesol est une huile végétale obtenue à partir des graines de tournesol. De couleur jaune, son odeur est discrète. Sa texture est fluide, pénétrante, avec une sensation "sèche", un goût neutre.
Le tournesol a été introduit au XVIème siècle par les Espagnols, et on le trouvait cultivé au début du XVIIIème dans la Languedoc.
Depuis quelques années la culture de tournesol oléique a dépassé la culture du tournesol classique en France.
La culture du tournesol est aujourd’hui très répandue sur tous les continents.
Cette huile a d’excellente qualité diététique afin de combattre le diabète, et c’est une très bonne source de vitamine E.
Définition de Bio : agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les modifiés, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées par d'autres méthodes. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains. L'élevage d'animaux des fermes biologiques doivent respecter des conditions de vie plus respectueuse du bien-être animal que l'agriculture traditionnelle.
2- point des deux huiles.
Huile de palme :
Fabriquée à base de noix de palme et sans ingrédients chimiques, l’huile de palme est très naturelle comme le beurre de karité et d’autres. Riche en vitamine A, E et O, elle reste aussi très riche en substances naturelles nutritives et bénéfique pour la croissance et la santé. C’est une panacée pour la santé humaine.
L’huile de palme n’est pas mauvaise en soi, le problème c’est l’excès.
Elle rentre dans la composition des aliments conventionnels mais aussi dans l’alimentation biologique.
Produite principalement en Colombie, l’huile de palme bio ne correspond pas nécessairement aux mêmes normes qu’en Europe ce qui ne l’empêchera pas de porter ensuite le label « AB » au même titre que d’autres produits BIO.
Huile de tournesol :
Cette huile est appréciée pour son équilibre en acide gras : elle contient seulement 12% d’acide gras saturés.
La composition de l’huile végétale est fortement influencée par les conditions de production.
Il existe deux variétés d’huile de tournesol : L’huile dite oléique (riche en oméga 9 et plus stable) et l’huile dite linoléique (chargée en oméga 6).
Elle contient d’autres constituants actifs tels que les phytostérols (groupe de graisse végétale présent dans certaines huiles).
L’huile de tournesol est utilisée en cuisine, surtout dans les sauces ou dans les assaisonnements pour son gout très doux.
Les amateurs de frites et d'aliments frits en général connaissent déjà l'importance de cette huile dans la cuisson des aliments. Mais il est recommandé de la renouveler après chaque utilisation.
C’est une huile aussi très utilisée pour les massages car elle est douce au toucher et la peau l’absorbe très rapidement.
. L’huile de tournesol n'est pas spécifiquement utilisée pour les soins cutanés mais plutôt en savonnerie. Elle constitue cependant une bonne base de massage, notamment associée aux huiles essentielles.
Problèmes des deux huiles :
Huile de palme : Destruction de forêts tropicales et de tourbières (puits de carbone) entrainant une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Cette déforestation affecte la biodiversité par la réduction d’habitat de nombreuses espèces endémiques, éventuellement protégées comme les orangs outans ou les gibbons.
déforestation pour la plantation de palmier à huile.
Les acides gras saturés composants cette huile augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang et peuvent entrainer des risques cardio-vasculaires.
La présence d’huile de palme dans le lait infantile inquiète les parents : si sa composition, avec 50 % d’acides gras saturés, se rapproche du lait maternel, son absorption n’est pas identique. Elle réduit l’absorption de calcium.
Conséquence due à une surconsommation d’huile de palme.
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Huile de tournesol :
L'huile de tournesol ne tolère pas l’exposition à la lumière (d'où sa commercialisation dans des contenants opaques). Conservez-la dans un endroit à l'abri de la lumière, de l'humidité et de la chaleur.
Son coup est plutôt élevé mais elle n’a aucun effet néfaste, ni sur la santé (mais son taux de graisse est un peu trop faible) ni sur l’environnent.
Champ de culture
Toutefois, comme le fait remarquer l'ONG « Les Amis De La Terre », cette culture pose des problèmes sociaux, car elle implique notamment l’accaparement des terres par les entreprises du secteur et l'expropriation de petits producteurs. La principale
société du secteur, le groupe Daabon, est accusée d'avoir fait expulser des pays de leurs terres, avec l'aide des paramilitaires. Elle serait aussi impliquée dans une usine de production de biocarburants.
La culture de l’huile de tournesol a un impact négatif limité sur l’environnement.
Il s’agit d’un produit qui nécessite une bonne qualité des sols et peu, voir pas d’engrais, et n’a pas besoin de fertilisant : il n’utilise aucun résidu de traitement et aucun produits phytosanitaires.
Econome en eau, il permet de respecter l’environnement.
4 Conlusion:
Du seul point de vue de la biodiversité, interdire l'huile de palme ne ferait que déplacer le problème.
L’équation est simple :
Chercher à stopper la culture des palmiers à huile, c'est prendre le risque que les entreprises se reportent sur d'autres cultures d'oléagineux pour obtenir une production d'huile. Or, qu'il s'agisse de Colza, de tournesol ou de soja, ces cultures « requièrent jusqu'à neuf fois plus de surfaces cultivées que l'huile de palme pour une production équivalente ». Remplacer les palmiers à huile par d'autres plantes cultivées risquerait donc de provoquer une déforestation encore plus catastrophique.
L’huile de palme n’est pas mauvaise en soi, le problème c’est l’excès.
Cependant l’alternative bio permet d’utiliser moins de produits chimiques que la production d’huile de palme « classique », elle est aussi plus respectueuse de la biodiversité et contribue moins à la déforestation.
Quitte à choisir, ne serait-ce que pour sa moindre exposition aux produits chimiques, mieux vaut donc tout de même opter pour des produits issus de l'agriculture
biologique, même s'ils sont loin d'être parfaits.
L’huile de palme bio n’est donc pas une alternative a l’huile de tournesol car même si l’huile de palme est bio elle pose quand même des problèmes environementaux.
