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Artois, Armand d' Les saisons vivantes 2153 A78S3

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(1)

Artois, Armand d'

Les saisons vivantes

2153

A78S3

(2)
(3)

\i>t

ui/fy^' GABBlEIiXiE

Comédieeu cinqactes, envers, par

M Emue

Augieu.

\jolivolumeiu-18. Prix 2francs.

IBLIOTHÈQUE DRAMATIQUE

Théâtre moderne.

''*H

VIVANTES

COMPTE-RENDU DE 1849

MÊLÉ DE Collets.

^^^^^^!.::i'^/^iVif^-^^

Ex\

VENTE, OUVRAGES COMPLETS 5LÉE NATIONALE

;OMIQUE

inédits de

CHAM,

texte ,arA.

IIHEUX.

ilume,grandin-8.

Prix,

broché: 14 fr.

Ile, avec plaquesspéciales, tranches.—Prix: 20fr.

JEROME PATUROT

à la recherche

DEl\MEllLEraE DES RÉPIIBLIQIJES

p^

•-3 O

Par

LOUIS REYBAUD.

Illustré par

TONT JOHANNOT.

Un

beauvolume,grandin-8.

Prix,

broché": 15 fr.

Reliéen toile, avec plaquesspéciales, doré surtranches.

Prix: 20fr.

:CHEL LÉVY FRÈRES, LIRRAIRES-ÉDITEURS

esd'Alexandre Dumas, format in-!» anglais, elduThéâtre deVictor Hugo

RUE VIVIENNE

, 1.

PARIS. — 1850

«S

«H

. ILes tomes 17 et18 du

VICOMTE DE BRAGEIONNE,

7?x

VFNTK

{ parAlex.

Dumas,

prix: 12francs. _

EN VENTE

.

I

Un H^RixAGE

,parJ. Sandeau,îvol.m-8,prix:12fr.

(4)

LeGantetl'Eventail, .

La

Baronnede Blignac.

L'Inventeur delà Poudre Châteaudes Sept-Tours

PIÈCES Dli THÉÂTRE

PARUES DANS

LA BIBLIOTHÈQUE

DRAMATIQUE, FORMAT

iIN-'18 ANGLAIS,

ao',Isabelle de Castille. . .

(JOiLe RéveilduLion. . . .

60LeChevalier d'Essonne.

Lespremiersbeauxjours.» 6U Sport et Turf. « 6o\Regardez, mais netou LeDocteur Noir » co chez pas »CO Charlotte »CO'JIartinetBamboche. . . i

Clarisse Harloioe. . . . »CO

Madame

de lencin. . . 5 »

Don Gusman

« 60 Le

Bonhomme

Richard, » CO Gentil-Bernard » co

EchecetMat \

Un

Mariquisedérange.» CO Closeriedes Genêts.

...»

GO Une Chambreàdeuxlits.» 60 LesDemoiselles deNoce.» 60 Le

Nœud

Gordien. ...« GO Pierre Février » 60 GibbylaCornemuse.. , 1 »

LeLaitd'Anesse. . . . . aco

La

poudreCoton... 60 Diableou Femme. , . , »co

Un

Marifidèle » CO

RobertBruce, opéra. . . I » Marieovil'Inondation. , »60 MystèresduCarnaval.. » CO Mademoiselle Navarre. »60 Trois Rois, TroisDames. »Co

Un

CoupdeLansquenet. »CO IrèneouleMagnétisme. »CO

En

Province )>60 LeFilleuldet.lemonde. »6o Le Fantôme »60

La

Reine Margot. . . , ( »

Une fièvrebrûlante. . , «

BertramleMatelot. . . »

Alceste \

L'Enfantde l'Amour. . »

Notrefille estPrincesse. i>

LaReineArgot

L'Ordonnance du Médecin.60 Le CoinduFeu:

Cléopâtre Jacquesle Fataliste.

Gastibelza Une jeune Vieillesse.

Les premiers Pas Jérômelemaçon »60

Jérusalem |

En

BonneFortune.

...»

LeTrésordu pauvre. .»

Ladernière conquête. .»

Un

Château de Cartes. »

Hanilet . i

Un

Bancd'Huilres. . .»

LesGeais »

Les Tribulations d'un grand

homme

« 60 Journal d'uneGrisette, »60

La

Marinette » 60 Les

Mém.deGrammont.

» 60

Lavater » 60

HortensedeBlengie. . . »

LesMousquetairesdela Rein^...-. .-v. .

V

- . 1 MarquisdeLautùii

Léonie » 6o]Fo/re

aux

idées LesExtrêmessetouchent.» 601OrphelinsduponlNotre

60\Les Mystèresde Londres.\ » Le cheminde Traverse. » CO Le Lionempaillé. . . . i « LesParadesdenosPères.» CO Le Livre noir i >•

L'affaireChaumontel. .»CO

Catilina 4 »

Les Fonds secrets.

...»

60 LesSept PéchésCapitaux.» CO LesDeuxfontlapaire. » ou

Un

coupde pinceau. .

Macbeth ,

EnviesdeMad.Godard.

Vieillessede Richelieu.

LeCuisinier politique.,

Ilede Tohu-Bohu. . .

Un

vilainMomicur. . .

Le czarCornélius. ...

Fualdès » co

Le Roide Cœur ,. 60 Les i2Travauxd'Hercule. 60

L'Argent »

LesLampionsdela veille.i » Raged'Amour »60 Comment lesFemmesse

vengent »60

LesMarronsd'Inde. . . 2 » ToutcheminmèneàRome. 60 MontagneetGironde.. . I »

COlLe Caid i »

Uion gréMalgré »60

"\LapetiteCousine » 60 C'O^Pardon deBretagne. . . I' » CO

»00

i »

» 60

i »

» 60 60

» OO

I »

» 6P

i ..

» 60 3 »

» CO co

co

Amour

et Beraerie. CO

Dame

I

CO Le Fruitdéfendu » dUlLe2iFévrier,AïdMi'c

Palma » 6o

Un

Docteur enHerbe.. » 60

La

loge de l'Opéra. . . »co Ceque

Femme

veut. . . » 60 LéonardlePerruquier.. »60 Lebouquetdel'Infanta. \ «

UnCoupdeVent >.6o

PèreetPortier »60 LeChiffonnier de Paris, l »

La

VicomtesseLolotle. . » 6o LeTrotiin dela .Modiste. »60 LesNuitsblanches. . . . » Co Les Ëtouffeursde Londres.>- Go

La

Bouquetière -i >,

Les Notablesdel'endroit.» Co Robert Bruce,drame. , » co

Pourarriver » CO

Intrirueetamour. . . . l »

LePetit-Fils

GO Griseldis onlesCinqsens.I

60LaClefdansledos. . . aco CONotre-Dame-des-Anges.»GO

Un

Mousquetairegris.

Lejeune Père » 60 L'Ecole des familles. . . ^ «

Le Chirurgien-Major. . »CO Charlotte Corday. , . . » co Le Chev. deMaison Rouge.I »

LesDeuxFoscari,oi^évd. i »

LesChiffonniers >.co Léa outaSœurduSoldat.» CO l^e FilsduDiable.

...»

GO Le Bonheursouslamain.»CO Jio#eetMarguerite. . . » fio

!>m07ilevokur » 60

LeCollierduRoi »60

Gille Ravisseur »60

U^njeune

homme

pressé. >CO Le pouvoird'unefemme. » 60 Le2-'(février,à propos.. » 6o

Vestris » 60

La Foi, rEspéranceet

la Charité » cO

Un

voyagesentimental. I

Md.de jouets d'enfants. » GO

Une Poule » 60

Horace et Caroline. . . I »

Maréchal

Ney

{ »

Eric,outeFantôme. . . »60 Guillaumeledébardeur. »CO Le

Démon

familier. . , »60

Un

etunfont un.

...»

60 Les frais delaguerre. . 2 »

Laniaisede Saint-Flour.\ »

Marceau 2 »

Un

Déménagement. . .» 60 Lesprem. Coquetteries. »GO

Les Portraits »60

LaSIardlre I »

LeMorneauDiable. . . \ »

Lepremier Coupde canif. 60 Levrai Club desfemmes, i » Jeanne .Mathieu »60 Taver7ieduDiable.. . . »60 Comlcs!ic deSenncrcy. . I

LaPopularité » 00 Lapensionalimentaire. » 60 Leberger deSouvigny. » 60 LaTasse cassée » CO

Le Pasteur » co

.MauvaisCœur i »

UneDentsousLouisXV.» 60 L'AmitiédesFemmes. . f » Rachel oula belle Juive. »60 Habit, Veste etCulotte. »60

L'HabitveH »60

Vautrinet Frise-Poulet.» 60 LaMortdeStrafford.. . »60 LaDansedesErus.

...»

60 2e iVodelaFoireauxIdées. 60 Louis

X

VIetMarie

An-

toinette ,

LaPaix àtout prix.. ,

LaCornemusedudiable.

ComtedeSainte-Hélène CurédePomponne.. . .

Gardée à vue LesMonténégrins. . . .

Lebouf/uet de Violettes.

LeGuérillas Les Prétendants Jobinct Nanette

Un Drame

de Famille. .

AndréCliénier Elzéar Chalamel. . . .

Lestroisétages. ._....

Les Puritainsd'Ecossc. .

LaGrosse Caisse t'nDuclcliczNinon

i

C-ampdeSnint-Mnûr. . » ao'Le Toréador i

(5)

I.ES

\/c^C<-u^<.''>

SAISONS VIMTËS

COiVPTE-RENDU DE I8i9,

l'An

MESSIEURS

f) 1^

DARTO.S, «oaE» „. s..„vO,B

.. „, B«SBU«V,.

AUUEVIUE,

LE 14

JANVIER 1860.

LE TEMPS f/ ^ M t?

MERCURE....

//• M..^jinnoisK.

<

LE JOUR,

valetd;

d.j^b;;

dÏT;;-

;:::i

r^j^;^^^-^ 7 707

.

l-A INUIT, servante du Temn.!

V'^5

VAi.KMn.:^. '

'v7/4

LE PRINTEMPS.

'^

\ '%>Nom.

L'AUTOMNE.:::: i»^ re^jI^^toro^

^

L'HIVER

M'"e p^iiLEuNisr"- M.

POURQUOI-ÇÂ

^'"'* OcTAVF

UN PICADOR.

," M. Léonce

UN CUIRASSIER./

UN CHASSEUR.

(

LES THEATRES

/^^''^o'inagrs muets.

LE TÉLÉGRAPHE

ÉLECTRIQUE

HEURES.

J

(6)

Lp tliéàtrereprésenteunjardin spacieuï.

— A

droite dupublic, pavillon,

Perspectiveau fond.

SCENE

I.

LE JOUR

, LA.

NUIT. {Au

lever

du

rideau,le

Jour

en

groom,

dorésur touteslescoutures,paraîtà droiteet s'arrêteen voyant la.\uilquisort

par

ladroite.)

LE

JOUR.

Psitt! psitt! la

Nuit

s'enfuit?

LANUIT. Elleest mise

en

soubrette,

une

étoile brillesur

son

petit bonnet; elles'arrête.

Illefaut bien,puisque le

Jour

paraît!

LE

JOUR.

Ainsi, c'est

moi

qui

vous

chasse? LANLIT.

C'est assezvotre habitude.

LE JOUR.

Nous ne sommes

pourtant pas

ennemis.

LANUIT.

Non, mais nous ne pouvons

pas

nous

voir!

LE JOUR.

Eh

bien, causons sans

nous

regarder. (// lire samontre.) Il

n'est

que

sept

heures du

matin.

LANUIT.

Le

Jour

ne

doit être levé qu'à demi.

LE JOUR.

Et

laNuit

ne peut

êtredisparue qu'à moitié. [Ils se rappi-o- chent.)

L.VNUIT.

Le

JouretlaNuit

ensemble

1 quelleinvraisemblancet LE JOUR.

On en

voitbiend'autres

maintenant

I

Air: Vaudeville departie carrée.

Sur touslesrangs, surl'esprit, lanaissance, Le niveaupasse...11n'estplusicibas,

Chezleshumains, aucunedifférence, , . .

Etl'onne peuts'y reconnaître,hélas1

Grands et petits, afinde tout refondre,

On

mêle tout... Si cela sepoursuit,

On

unira, j'espère, par confondre

Le jour aveclanuit. ..

-

(7)

SCENE

II.

8

LA NUIT.

Ilfaut convenir

que

le

Temps,

notre maîlre, e?t

un

dieu bien excentrique!...

Lui

quipassait

pour

avoir

un

caractèresicon- stant,siraisonnable... qu'on disait toujours : le

Temps

est

un grand

maîtreI

LE JOLR.

lia

marché

avecleprogrès, et le

grand

maîlreest

devenu un

petitmaître.

L\NblT.

Il s'est fait teindrela barbe. Ila quitté sa

grande

faux

pour prendre un

petit sleek; ila ùlé sessandalesdorées

pour

chausser des bottes vernies,etiladéposé sa

couronne

d'immortelles

pour

secoifterd'un gibus caoutchouté. Puisil alouéet

meublé

ce])el hôtel,

faubourg

Saint-Honoré.

LE

JOUR.

En

face

du

Président de la République,

pour que

lechef

du gouvernement ne perde

pasle

Temps

de vue.

LANUIT.

Et

queltrain

de maison

ila pris1

Un

jardin,

une

serre

touteslesfleurs font lanique

au

Jardin-d'Hiverl

Les

Heures,les

Minutes

sontà

son

service!

LE

JOUR.

Moi,leJour,jesuis sonvaletde

chambre.

L\NUIT.

Et

moi,laNuit,jesuis sa servante.

LE JOUR.

Pour

toutfaire.

LANUIT. . ,,

Jesuissi

bonne

1...

Mais

ilfautquejevousqnitte... on'poûrràît faire des cancans... et

ma

vertu...

[En

ce

moment Mercure,

habillé en commis-voyag,eur, avecdes petites ailes

aux

talons, sautesur lascène.)

SCENE

II.

(8)

k LES SAISOrsSVIVAINTi:S.

LE JOlil.

f;'o5t le

Temps

qui m'appelle...(".'ostJÙronifnt

pour

?,ivoirsi

vous êtes arrivé.

MEKCUilE.

Kst-ilimpatient!,..

LE JOUR.

Dame

! il

vous

a

nommé

son

commissaiio

, et

vous

a

chargé

d'aller dresser

une enquête

sur lessaisons de l'année 18^9...

Nous

voici en

1850

et

vous

êtes

en

retard.

MERCURE.

Est-ce

ma

faute?

LE JOUR.

11a

voulu

fairepasser avant vouslaquestion des impôts.

MERCURE.

Dame!

c'est

une

question palpitante...

LE JOUR.

Et

que

lepublica résolue...

Aujourd'hui

l'on

paye comme on

peut.

MERCURE.

La

médaillequ'ilveut décerner àcelle quiaura faitlesplus grandes choses estprête,et la

cérémonie

doitavoir lieuaujour- d'hui... Jesuis arrivé à tire d'aile...

mais

j'ai été arrêté

dans

lesairs par

une

volée

decanards

qui semblaient venirdeParis...

Et

puis,jen'avaispas

que

l'enquêteà faire... Est ce

que

je

ne

suispasladivinité

du commerce

?

LE JOUR.

Le commerce

n'apas

vous

donner beaucoup

d'occupation1

MERCURE.

Mais

en revanche

je suisle dieu des voleurs, etj'ai

eu de

la besogae!...

Air deRogerbon tempg.

Le métier devoleur Aujourd'huifaitfureur; ><>

On

l'estdecent façons.

J'ai vraiment beaucoup deleçons!

Moi qui suis Dieu deceltetroupe agile, Moi,professeur célèbreparmescours, Enparcourantcettehonorableville, J'aiconsigné,

ma

foi,d'excellentstoursI

Partoutj'aiprofessé, Mais on m'a dépassé.

Vousalliez Voircomment,

(9)

SCENE m. 5

J'en fus d'uborJ confusvraiinenll C'estun pays qu'on doitvanter sur mille.

Là,

mon

école aumoinstrouve unappui, Cequ'onn'a pas,letourdevient facile,

On

leprendviteenlapoche d'aulrui.

C'estlevolaubonjour, C'estlevolà l'amour.

Lerotparaction Et levolparsouscription!

D'abord Dreda,doux quartierqui m'attire;

En

sesboudoirsque delarcins cbarmanls!

PournosArthurc'est le volàla tire,

Pournos Laïs levolaux diamantsI

Là, chaque mobilier Est un vraimédailler Conquis sur chaque amour, Portantson numérodujour!

DansceParis lemoinsfortm'en remontre, Mais avanttoutje veuxvoiretbien voir.

Hier, à laBourse, on m'a pincé

ma

montre,

A

rOdéononm'afait

mon

mouchoir!

Lemétier devoleur,etc.

Mais j'aiterminé

mon

enqiiùlesur les Saisons... Je

demande

h voirle

Temps? [La

porte

du

fonds'ouvre, le

Temps

entre, ha- billéenlion, uneiicedsttrlebras,

un

lorgnon surl'œil, elc.)

SCENE m.

Les Mêmes, LE TEMPS.

I,ETEMPS.

Présent!...

Eh!

c'estMercure... c'est

mon commissaire

1

Com- ment,

c'est toi,coquin

de Dieu

!...

Eh

bien, la missionest-elle

remplie?

MERCUnB.

Bord

à bord.

LE TEMPS.

Tu

as vu, étudié et interrogéles Saisons de l'année 1849...

Tu

les

connais?

MERCURE.

Jelesconnais

comme

sijeles avaisfaites.

LE TEMPS.

Alors

rends-moi

compte... Mais

no

va pas

me

jeler au nez toutesles vieillesépii;rammcs qui courentlesrueset

bs

specia-

(10)

6 LES SAISONS VIVANTES.

clés, sur les socs, les

démncs

etlesarislos... j'en aipar-dessus les oreilleset le publicacssi!

Aia:Dis-moi,

mon

vieux.

Dans ton récitne mets point decolère!

Jupiter seulpeutêtrefulminant1

Netouchonspasaux gens qui sontparterre

;

Jeveux du neuf,dugai, del'étonnant!

Dis-moi qu'enville, ainsiqu'à lacampagne, Tousleshumainssont polis, réservés...

Et qu'on nevoit,

même

surlaMontagne, Quedes

hommes

bieu élevés!

MERCURE.

Ceci est

une

chose qui touslesjours frappelesyeux,inutile d'en parler. .

Revenons aux

Saisons, elles prétendent

que

le

Temps ne

leur apas étéfavorable et

qu'on

veutles renverser.

LE TEMPS.

Renverser

les Saisons,ce serait

une

absurdité!

MERCURE.

C'est

pour

cela qu'ellescraignaienttant! Ces

dames, du

reste,

m'ont donné

tous les

renseignements

surleursfaitset gestes...

mais

elles

m'ont

déclaré qu'elles voulaient venir en

personne

faire valoir leurs droits!... Elles disent que,par le

temps

qui court,

on ne

faitbien ses afTaires

que

soi-même...

LE TEMPS.

Ces paroles sont

un peu

révolutionnaires,

mais

c'est

un

lan-

gage

de saison ! Qu'ellesviennent,

nous

consulteronslether-

momètre

des succès.

MERCURE.

Jeleporte toujourssur moi!... {Il ouvre

son

habitet

montre son

gilet qui représente

un

thermomèlre.)

LETEMPS.

C'est juste, le (herniomètre

ne

va pas sans

Mercure!

MERCURE.

n

celui-là

ne peut

pas

nous tromper

, ilestàl'épreuve!

LE TEMPS.

Tiidis vrai!

MERCURE.

Am

dela Sentinelle- r'etlinrmomètre, au doux, au tempéré, Resta longtemps, marquantdes joursdefête, Dix-h'jit cent trente arriva,son degré Porta bientôt son tube à latempête.

(11)

SCENE

IV.

T

Le tempsaidant, àmonteril parvint, Etsignala l'industrienupinacle.

Dix-huitcent quarante-huitvint, Et lethermomètreprévint Qu'onallaitavoirla débâcle!

LE TEMPS.

Allons,

préparons-nous

àrecevoirlesSaisons

dans

ce jardin

modèle

! Car, lule sais,jesuisprésidentné detouteslessociétés d'horticulture.

{On

enlendl'air

du

rosignol.)Qu'entends-je?

MERCLUE.

Le chant du

rossignol...le

Printemps

estarrivé1

[La musique

continue, et

une

touffe de rosiers remplie de boulons

paraUau

milieudelascène.)

A m

de Psyché.

LE TEMPS, Quel air doux serépand SurtoutelanatureI

Quelparfum ravissant.

Quelle volupté pure!

Agitémalgrésoi.

Par uneviveflamme, Qui réveillenotre

âme?

Latouffederosiers s'ouvreetle Printempsen sort sous les traits d'une jeunevillageoisefraiclie etjolie, elle tientdes bouquets de différentes fleurs deprintemps.

SOEME IV.

Les MÊMES, LE PRINTEMPS,

sousle

nom

deFlorelte.

FLORETTE,finissantl'air.

C'estmoi!

MERCURE.

C'estIdsaison

du

Printemps...

FLORETTE.

Elle-même

!

Ain nouveau de.Mvnlaubrij.

X

moiles fleurs,

A

moiles cœurs,

A

moilanature;

Voyez

ma

ceinture Demille couleurs.

Leshaleineschaudes Deszéphirsjoyeux.

De milleémeraudes Fontnaîtreles feui.

C'est

mon

diadème.

Le prix jel'attends,

(12)

8 LES SAISONS VIVANTES.

Partoutoùl'onaime,

On

voitleprintemps.

Calices adorants, épanchez vos douceurs, Roses bellesdenuit, oli! vousêtesmessœurs!

A

moilesfleuri', etc.

LE TEMPS, lalorgnai}!.

CetteSaisonest

charmante, ma

parole

d'honneur! Nous

vous attendions,

ma

belle enfant.

FLonETTE, étonnée.

Vous

m'attendiez?

LE TEMPS.

Oui,

Mercuro

m'avait

provenu que vous

vouliez

vous

trouver

ici avec le

Temps.

MERCLRE,

àFlorette,

galamment.

Avenir

qu'onallait

vous

voir, c'était

annoncer un

plaisir.

FLORETTE, souriaiit.

Vous

êtes

un Mercure

galant!

LE TFMPs, àFloretle.

Voyons, ma

gentille prinlanière, qu'avcz-vous fait

pendant

vos trois jolis

mois

de

règne?

FLORETTE.

D'abord,jen'ai pasfait la

République

1

LE TEMPS.

Jevous

demande

ce

que vous

avez faitde bien? FLORETTE.

Oh

! je

ne

suispasrestéeles brascroisés.

Air: Jesaisarrangerdesrubans.

A

laprairie,ànos forêts.

J'ai rendu leur vertetoilelte;

J'aifaitvibrerdans nos bosquets Le chantsi doux delafauvette.

J'ai faitles brillantes couleurs

Du

papillonquijamais ne repos*...

J'ai faitbattrelesjeunescoeurs...

Baissant tesyetiT.

Enfin, j'aifait llourir la rose.

Etpuisj'aifaitfleurir la rosel

MERCLRE.

C'est

du

Floriantout pur!...

LE TEMPS.

Tout

cela est fortattrayant... maisça rentre

dans

votre spé- cialité de

Printemps! Vous

avez sans

doute

d'autres

œuvies

h produire?

(13)

SCEÎNE

IV.

9

FLOIVETTE.

Oh

! oui

que

j'cMiai! etquidoivent nio faire obtenir

une mé-

daille,

quand

ceneserait

qu'une

médaille

d'encouragement

!

LE TEMPS.

Parlez!... le

Temps, ma

joliecliente,estauxmédailles...

Con-

naissez

vous

celle-ci? [Illui

montre une

des

nouveUes

pièces de laRépublique.)

FLORETTE.

Quelleest celte

monnaie?

LE

TEMPS.

La

dernière pièce de cent sous frappée sousladernière

Répu-

blique.

Ce

qu'elle

nous

a

donné y

est

scrupuleusement

gravé...

Voyez

plutôt

comme

c'estponctué.

FLORETTE, vivement.

Ah!

voyons! voyons!

LETEMPS, luimontrant une piècede cent suus.

AindeCouder (DaphnisetChloé).

République française...

FLORETTE.

Point!

LE TEMPS.

Liberté... vois àl'aise.

FLORETTE.

Point!

LETEMPS.

Égalité... prends gardeI FLORETTE.

Point!

LE TEMPS.

Fraternité... regarde.

FLORETTE.

PointI

LE TEMPS.

Mais brisonslà... Quels sont vostitres?

FLORETTE.

J'ai faitouvrir desjardins délicieux,

lesjeunes

gens

vont étudierles b''lles manières.

LE TEMPS.

Etcesjardinssont-ilsgardé?,

comme

lejardindes Héspérides,

par un dragon

'i*

1.

(14)

10 LES SAISONS VIVANTES.

FLOr.ETTE.

Les

dragons, les cuirassiers, les carabiniers, tous les unifor-

mes peuvent y

entrer en

payant

larétribution...Mabille,le

Cha-

teau-Houge, la (Chaumière, voila lestroiscréations

champêtres

quifont

une

partiede

ma

gloire...

Chacim

deces jardins ason caractère particulier, sa toilette,son langage!...

Chez

Mabille,

on

esthabillé... au

Chaleau-Rouge, on

est ficelé... àla

Chau- mière on

estchiqué...

Chez

Mabille

on

sesalueainsi...

[Ellesalm

aveclamain.)

Au Chateau-Rouge, comme

cela...

hoé

1 {Elle lève

vn

bras ctbaissel'autre.)

A

la

Chaumière

c'est ceci...[Elle

metson

pouce à son nez et étend les doigts de ses

deux

mains.) Jevais

vous

faire voir les

nuances

enaction. {Ellefait

un

gesteavecses bouquets, Vorcheslrejoue

une

valsepiano.

On

voitpasser

dans

le

fond un

jeune

homme

en habit noir, gants jaunes,

chapeau

grissur roreille; il

donne

le brasà

une

jeune

dame élégamment

vêtue.)

FLOUETTE,

au Temps,

enles montrant.

Genre

Mabille.[Le couple disparaU,la

musique

changede

moU' rement

cl

joue une

polka,

on

voitpasser

un

cavalier [caricature parisienne.

Un

chapeau pointu,il

a

lecigareàlaboucheet

donne

lebras à une

dame

d''une

mise

excentrique; il lui envoiedela

fumée à

la figure.)

LE TEMPS.

Comment

! il

fume

ayant

une dame au

braset luienvoie

de

la

fumée dans

lafigure!

FLORETTE.

Genre Château-Rouge.

[Jls disparaissent; la

musique

change encore de

mouvement

etexécute toujours, piano, tinca/ncanbien

marqué. Ln

jeune

homme

paraît avec paletotd'été,casquette: il tient

par

la taille

une

grisette; tous

deux

ont le cigare

à

la bouche.)

LE TEMPS.

Dieu me pardonne, l'homme

etla

femme fument

!

FLORETTE.

Genre Chaumière

! [Ils disparaissent.)

ENSEMBLE.

MERCUr.E etLE TEMPS.

Am

:

De

Caroline

.

C'estjoli,c'estunetrouvaille

Que

desjardins

comme

ceux-làI

Mais pourobtenirlamédaille, 11 fautencoremieuxquecela!

FLORETTE.

Convenez quec'estun' trouvaille

(15)

SCENE

IV.

11

Quedes jardins

comme

ceux-làI

Et que pouravoirla médaille Il

me

suffiraitde cela!

LE TEMPS.

Je

veux mieux que

cela.

flouette.

Eh

bien,

venez au

Théâtre-Français1

MERCURE.

Est-ce qu'ilya

du mieux

parlà? FLORETTi:.

Grâce

à

moi

1 je lui ai

donné Adrienne Lecouvreur

1

LE TEMPS, à

Mercure.

A

quoi

en

estle

thermomètre?

LEJOUR,regardantle <jilelde

Mercure.

Il

monte,

il esta

grande

recette.

FLORETTE.

Vous

croyez!

MERCURE.

Mais

il

descend

toutdesuite!levoiciàdémission.

LE

TEMPS.

(Ju'est-cequi

donne

sadémission? FLORETTE.

Une

ingrate!

Air:

A

soixanteansilnefautpasremetlre.

Gloire, bravos, toutétaitunanime Pour Adrienne Lecouvreur!

Riaiscetalentsi fieretsisublinK;

Voulutquitter, dansun

moment

d'erreur, Celte maison dontilétaitl'honneur.

LE TEMPS.

Quoi1fuir l'asileoù travaillantensemble, Onréparaitàforcedesuccès Touslesdégâtsqueleschutesont faitsI

Non, Lecouvreur nepouvait, ce

me

semble.

Quitterle toit du Théâtre-Français1

FLOUETTE.

C'est

que

ce toit-là est bien

endommagé...

VA

comme

les tra- vailleursne pouvaient s'cnlendre

pour

réparerlamaison,

on

leur a accordén)algrc

eux un commissaire

dethéâtre.

MEIICUHE.

Un commissaire de

théâtreI

FLORETTE.

Que

voulez-vous?

(16)

i^ LKS SAISONS VIVANTES.

Aiii•. Femme, voulez-vous éprouver.

On

boudait, onse querellait.

On

refusait dejouer mainte pièce!

Detous côtéson seplaignait, Ledésordreaugmentait sanscesse.

LE TEMPS.

Maistout ce bruit...sipourleréprimer, D'un commissaire on réclamait l'ofûce,

11suffisaitdeleur

nommer Un

commissaire depolice.

FLORETTK.

L'un n'empêchera

peut-êlre pasl'autre...

LE

TEMPS.

Nous

verrons!...

FI.ORETTE.

Mais

pour

vous

prouver que

tiion

bagage

n'est pasuiiuce...

[Un coup

de

tam

la

m

se faitentendre;

un

éclat de

musique

de cuivre partde rorchestre.)

LETEJirset

MEHCURE,

sfibouchontles oreilles.

D'où

vient ce vacarme?...

[Une énorme

colonne en mirliton, arecdela

musique

gravée tout autour, s'élève

au

milieu de la scène.)

MERCURE.

Quel

estce mirliton

monstre?

FLORETTE.

C'tst la partition

du

Prophète

dégagée

decequ'il

y

avait

de

trop

dans

la

musique.

MERCURE.

Elle n'apourtant pasl'aiitropdégagée.

LE TEMPS.

Tout

le

monde

dit

que

ce prophète-làest

un

prophète

de malheur.

FLORETTE.

Qu'est-ce quidit cela?

LE

TEMPS.

Ceux

qui l'ont vu.

FLORETTE.

Alorsce n'estpastout le

monde...

C'est ça qui peut s'appe- ler

un grand

opéra... tout y estétourdissant,quoi

î

Aiii: J'aivu le Parnasse des dames;

D'Orphée,amateurdes plus rares,

(17)

SCENE

IV.

13

Latnuiiqueaux sons enchaotcurs,

Desanimaux lesplus barbares, Dit-on,abattaitlesfureurs...

Celle-cidetoute manière Seraitd'uneffetplus frappant,

Carelle abattraitleur colère Etleur briseraitletympan..

LE TBMPS,

à Mercure.

Mercure, que marque

le

thermomètre?

LE JOUR, regardantle giletde

Mercure.

IIestàlaclôture.

LE TEMPS, àFlorelte.

Vous

avez

fermé

l'Opéra? FLORETTE.

Pour

cause de réparation.

MERCURE.

A

lacaisse?

FLORETTE.

Oh

!

non

1

aux

danseuses!

LE

TEMPS, lui

prenant

la

main.

]\Ion

aimable

Printemps,

vous

êtes

une

saison pleinede

dou-

ceur,

de

fraîcheur et

de

candeur... Passez

dans mon

boudoir et

altendez-ymon jugement.

FLORETTE,

k

cajolunt.

Mon doux

juge, puis-je

compter que

j'aurai le Temps,.,

pour moi?

MERCURE.

Comme

elle lecâline!

LE TEMPS.

Vous

êteslasaison

du

bonheur...

FLORETTE.

Eljele

donne

avectant

de

plaisir!

MERCURE.

Ça

lui coûtesi

peu

I

FLORETTE,au Temps;elleapassé sonbrasdansle$ien.

Air deM. Doehe. (Le Carlin.) Messœurs,

comme

moi, vontvenir Essayersur vous leurpuissance;

Etsurtoutn'allezpas faiblir, Jeredouteleur influence!

Si vouscouroiiuiezences lieux, Sansfaireinjustice àpersonne,

(18)

Jfc

LES SAISONS VIVANTES,

Cellequifaitle plus d'heureur, Vous

me

donneriezlacouronnel

LE TEMPS.

Sapristi!

Quel

effetproduitle

Printemps

!

MERCURE, donnant

la

main

àFlorelteetlaco7iduisant

au

boudoir.

J'espère

que

voilà

un

bel et

bon Temps

I

FLORETTE.

Oui, ilestsereinI {Elleentre

dans

leboudoir.)

SCENE

V.

MERCURE, LE TEMPS, LE JOUR.

LE TEMPS.

Vive Dieul

ce

Printemps m'a

tout agité!...

Le thermomètre?

LE JOUR.

Ilestà

Tamour... Chaleur de

ver-à-soie...

LE TEMPS.

Ah

!

que

le soleilestardent!...

MERCURE.

Josuisen ébuUition.

Le

temps.

De

l'air! del'air!... Je seus

que

jedeviensétouffant!

MERCURE.

Je lecrois bien...Voici l'ÉtéI

SCÈNE

VI.

MERCURE, LE TEMPS, L'ÉTÉ, m Picador

{Hippodrovie),

va

CUIRASSIER (Cirque).

[L'Etéest représenté

par nne

jeune

femme

habilléeen écuyère élégante

du

Cirque;

chapeau d'amazone à

plumes, cravache,etc.', lepicador

a

le

costume

de r

Hippodrome.)

LE TEMPS.

L'Été

en écuyère

!

l'été.

Jesorsdel'Hippodrome.

Air du Chalet.

Del'Hippodrome aux coursiers éclatants.

C'estmoi{ter)qui faislessuccès palpitantsf

Quandjeparais,lepublic se levant,

Voitpasserdevantlui l'éclair,ou laflècheoulevenf?

PREMIER COUPLET.

Ilfaut voir

comme

encettearène

A.

mon

gréj'arrtteoùj'entratne;

(19)

SCENE VI. 16

c'estsanspareil!

A

lavoltigejepréside,

Ou comme

Apollonje teguide, ChardusoleilI

Aussiles Ikursenmoisson

embaumée

Couvrentbientôt

ma

route parfumée!

Del'Hippodrome, etc.

DEUXIÈME COruptBT.

Dans leballonoù Green s'élance J'aitoujours

ma

place à l'avance!

JeTi"aipas peur D'aborderlacélestesphère, Voyant d'enhaut fumerlaterre,

Blanche vapeur1

Eu

écuyère oubienen amazone, J'obtienstoujourslesbravospour couronne1

De

l'Hippodrome, etc.

LE TEMPS.

Vous

devezêtresuperbeà cheval!

l'été.

A

pied, à cheval... je

crainspersonne...je suis

une

saison ardente...

mon

caractèreestbrûlant

comme mon cœur

I

LE TEMPS,

montrant

lepicador.

Quel

est ce petit

homme brun

foncé? l'été.

C'est

un

picador

basque

de l'Hippodrome... Je

vous

le pré- sente

comme

l'Espagnolleplus adroit

au combat

de taureaux.

MERCURE.

Pourquoi

a-l-il

un bandeau au

front?

l'été.

C'est qu'en sa qualité de picador,il

ne

pique jamais letau- reau;

mais

il a piqué l'autrejour

une

tête,

en

sautant

par

dessusl'animal, et ilafailli se tuer.

LE TEMPS.

Quelle adresse!et c'estl'Étéqui afaitvenirh Paris ces bêtes àcornes?

l'été.

Je

m'en

vanlo: lescornes

ne

doiventpasêtre

un

objetd'eflfroi

pour

lesParisiens.

LE

TEMPS.

Non, mais pour

lesParisiennes?

(20)

16 LES SAISONS VIVANTES.

Air:

On

ditqueje suis sansmalice.

' Cesdamesontles nerfssensible!?,

Leurmontrer des combatsterribles Detaureaux toujours furieux, C'est blesser leur cœuretleursyeux!

l'été.

Jene redoute point de blâmes!

Par respectpourlesnerfsdesfemmes, Jeleuraidonnédestaureaux Quisontdoux

comme

des agneaux!

LE TEMPS,

monlrant un

cuirassier.

Mais

quelestcemilitaire ? l'été.

Ce

militaire?... c'est le public

du

Cirque...

Tous

les soirsil assistait

en régiment aux

exercices dela troupe.

LE TEMPS.

De

latroupe

de Franconi

!

l'été.

Elle

en

vaut bien

une

autre!

Air:Il n'estpas temps de nousquitter.

Elleagagnétantdecombats,

Que

c'estune fameuseécoleI

Ellepeut former nossoldats AvecLodi,

Wagram,

Arcole!

MERCURE.

J'enconviens; maisces troupiers valeureux,.

Qu'enspectateursuncommamlanttransforme, Devaientoffriraux curieux

Un

spectaclebien uniforme...

l'Été.

Dame!

cespectacle-là n'est pas àla

hauteur du

spectacle des

Pyrénées

1

LETEMPS.

Des Pyrénées

I... Est-ce

que vous en venez

? l'été.

Je viens d'yfairel'ouverture des bains.

MERCURE.

Ellea été brillante?

l'éti,.

Eblouissante1 adinirablo!

comme

à Plombières, à Néris, à

Boulogne,

à Dieppe!... C'était

une cohue

;i Uirir toutes les sources.

(21)

SCENE

VI.

17

Air:Messieurs,demainreviendrez-vous.

LesbainsI lesbains! Dieu!quel tableau1

Lafoule qui d'espritse pique, Pouréteindrelapolitique,

A

couru se jeter àl'eau!

Baden,

Hombourg

ontleursfêtes,..

Leurs baignoires,parmalheur, Avectapiset roulettes.

Ontnoyé plusd'un baigneur...

On

voitlebeaumondeaccourir

A

Spa,Néris, et quel cortège

A

Vichy, Bagnères, Barège Cesont des sources deplaisir! La meramille délicest

L'enfance

même

enriant Quitte leseindes nourrices Pourleseinde l'Océan.

A

Dieppe, des effets nouveaux Signalentlavagueamoureuse;

Et j'aivu plusd'une baigneuse S'enflammer au milieu des flots.

En

tous lieux les bains prospèrent.

Ah!

de baigneursquelmonceau!

Si tous ceuxqui s'enfoncèrent Allaient revenirsurl'eau!

On

s'inondesans s'occuper S'ilest d'autresbonheurs sur terre;

On

diraitquelaFranceentière

A

besoindeseretremper!

LE TEMPS.

Ohl

jesais

que

les

eaux

ont

eu beaucoup de

succèscellenn-

nco

I

On y

a retrouvé

de

la san'é.

l'été.

Et

del'espérance.

LE TEMPS.

Cela

vous donne

desdroits.

l'été.

J'en ai bien d'aulres!... N'ai-|e pas ouvert les produits de l'industrie?

MERCURE.

Que vous

est-ilrestédo Vouverlure?

l'été.

11

m'en

estresté Youvre-huUrcs... avecbrevet...

Vous pouvez

(22)

i8 LES SAISONS VIVANTES.

ouvrir

vous-même une

douzaine d'huîtres fraîches, sans laga- rantie

du gouvernement... De

phis,ilm'estresté

un

autrechef- d'œuvre, la

sangsue

mécanique...Elle

mord

partout...

LE

TEMPS.

Encore une

espèce

de

sangsuesI

l'iîté.

Celle-là opère bien plusvite

que

les autres...Iln'y apas

de

lancettequi puisse luiêtre

comparée.

MERCURE.

Oui, c'est la

marche du

progrès!

Air :Haine aux-femmesI

A

lalancetteonajouta La sangsue,insecte aquatique, Et pour mieuxnoussaigner, voilà Qu'ona lasangsuemécanique!

Sangsue1ôtes effetssontgrandsI

Maintenant,je comprendssans peines Pourquoi nous voyonstant degens Qui n'ontplusdesangdanslesveines!

l'Été.

C'est

une

invention immortelle...

LE

TEMPS.

Dites

donc

mortelle!

{On

entend

deux

coupsde pistolets;

deux

pierrotstombent surla scène.

)

MERCURE.

Qu'est-ce

que

c'est

que

ça? l'été.

Ne

faites pasattention! C'est

un

duel

de

représentants...Ils ont tiréleur

poudre aux

moineaux...

MERCURE,

qui

a ramassé

lespierrots.

Les malheureux

! ils aurontattrapélestémoins!

Air:Je'logeau quatrième auétage.

Après desicruels outrages Ceuxqui devraient,prudentsetdoux, Rendreles autres calmes, sages, Et prêcherlapaix entre tous, Sequerellent

comme

des fous!

Voyezoùvos fureurs entraînent, féroces représentants.

Vosfatals duelsnousramèneut

Au

massacre des innocentsI

(23)

SCEINE

Vf.

19

LE JOUR.

La

5«ison

d'Automne demande

siellepeutentrer.

l'été.

L'Automne

déjà!

LE TEMPS.

Elle estbien pressée.

l'été.

Le Temps me

sera-t-ilfavorable?...

vous

saveztout ce

que

j'ai faity

LE TEMPS.

Oui,

vous

avez faitdejolieschoses.

l'été.

J'espèreque... jepuisespérer...

LE TEMPS.

Comment donc?

quiest-cequi n'espère pas aujourd'hui? Fai- tesentrer lasaison

d'Automne,

etpriez-la d'attendreici.

Air de laValse BobindesBois.

Adieul'Eté!...votrevisite

Va

me

faire biendes jaloux!

Ah

Iqu'avecregreton vousquitte!

Letemps vasiviteavecvous!

l'été.

Vous

me

fuyez!

LETEMPS.

Ne

comptezpas,coquette, Dansle sommeil

me

retenir!

l'été,àpart.

Jecroisquejesuis plutôtfaite

Pourl'éveillerque pourl'endormir.

ENSEMBLE.

letemps etMERCURE.

Adieu,l'Eté, etc.

l'été.

Adieu, le

Temps

1que

ma

visite

Me

prépare un triomphe doux;

C'est,à regretquejevousquitte, Car onest très-bienavec vous.

Le Tempssortparlagaucheetl'Etéparladroite.

MERCURE,

quilesuit, diten sortant

au

Jour.

Ouvre

à

l'Automne.

{Ildisparaît.)

(24)

20 LES SAISONS VIVANTES.

SCENE VXI.

L'AUTOMNE,

d'abord, puis

LE TÉLÉGRAPHE SOUS-MARIN.

l'automne, entrant.

Am

d'Hervé. (Marraines de l'Antrois.) Oui,c'estmoil'Aulcrane,

Etsur

ma

couronne En tout lieurayonne Le feudu plaisir!

Au

jus delatonne Qu'unsages'étonne,

C'estenvainqu'ontonne ï

Contrele plaisir! ) ' Selon

mon

espoir.

Je vais voir CejugesévèreI

Et par mesproduits Bientôt sesyeuxserontséduits! .

S'il

me

refusait,

Ma

mainsaurait Remplirsonverre! 11doitm'admirer, Carc'estmoiqui vais l'enivrer.

Avec leChampagne, Cenectar divin, Paysde Cocagne,

Tu

brilles soudain!

Lavieembrasée Parluiprendl'essor; Jevois sa rosée Luire enperles d'or!

Femmes

peusévères.

Versez,flotsvainqueurs, Levindansles verres L'amourdanslescœurs!

Oui,c'estmoi, l'Automne,etc.

LB JOUR, accourant.

Mademoiselle, ce

monsieur

en écaillesquiest arrivé

en même

temps que

vous, veut

absolument

entrer.

l'automne.

Jesaisce'

que

c'est. {Se tournaiii vers la cantonade.)

Venez,

(25)

SCtiNi:

IX.

21

venez,

mon

cher

Télégraphe

sous-marin... c'est

l'automno

qui

vous

a produit... il fautqu'on

vous

connaisse.

SCENE VIII.

Les Mêmes, LE TÉLÉGRAPHE.

LE

TÉLÉGRAPHE,

gesticulant.

Psuttl

l'automne.

Ahl

jesais

que vous ne

parlez

que

parsignes.

LE

télégraphe.

Psuttl

l'automne.

Hein? vous

êtes électrique... jelesais encore... cela

vous

fait

môme

faire de singulières grimaces...

mais quand

jo

songe

h tout ce

que

votre inventionva produire

de

fabuleux...

Grâce

à vous... grâce

au

télégraphe sous-marin, des conversationsinté- ressantes entrela

France

etl'Anglelerre vontse suivresans in- terruption.

LE JOUR.

Je lecrois bien... à centlieues

de

distance

on

pourra separ- leràl'oreille.

l'automne.

Air duCharlatan.

L

entente cordiale,helasî

i

o

Faisaitune bientristemine

!..

.,„ ,

Les deux peuples enétaientlas..1 ''^^^'^^'^^''^"""^^^"^

Vivel'ententesous-marine1 I.

Au

moins parcemoyensubtil, 93- ti?«sJ Français,Anglais, d'humeursifranch«<î 'v<'f^'à

Vontêtreamis! iî3.

LEJOUR. J'-D

Ainsisoit-il! l'AUTOMNE.

Ilsvont setenirparunfil,

Euxqui se tenaientparlaManche-

LE

télégraphe;

^2s'iwi'ftfl isd Psutt!

Le Temps

s'avance,

"

•^°^"' ';

H\r<rvhlûV ?M îf;Wf SCENE

IX.

Les Mêmes, LE TEMPS, MERCURE.

LE TEMPS, entrant rivementet allantà

VJntomne.

-"^

Ahl pardon, pardon, ma bonne, mon

exroUenle Sai-on...

pardon de vçu^

avoir /ailaUi'gdie,

.^ ^,^

^

,^

^,,^^

,,, ^^^.^^^ ^

(26)

22 LES SAISONS VIVANTES.

MERCURE.

Nous

avions besoinde revoir

l'Automne.

l'automne.

J'espère

que

je vais

uu peu

rafraîchirle

Temps

1

LE

TÉLÉGRAPHE.

Psutt!

LE TEMPS,

o

V

Automne.

Ce monsieur

est

avec vous

?

l'automnb.

Je

vous

présente le

Télégraphe

sous-marin... l'une

de mes

plus bellesconquêtes.

LE TEMPS.

Ah

! diable! j'en ai

beaucoup entendu

parler!... C'est

une

invention pleine defraîcheur.

l'automne.

Et d'une

grande

ressource...D'abord

pour

les

amoureux.

LE

TEMPS.

Sans

doute...Pariset

Londres vont

faire

un échange

continue^

de

déclarations...pas deguerre... i')%>t4^»|

l'automne.

Mais

c'estsurtout

pour

les affaires d'état et debourse,

que

le

Télégraphe sous-marin

serad'une prodigieuseutilité!

le temps.

Et pour

lesaffairesde journaux,

donc

1

Àm

de Turenne.

Lessuccès,leschutes,lesbrèches,

Serontconnus presqueà Tinstant, "'*

Etl'onrecevradesdépêches

Comme

parun enchantement!

En

narguant voleuret brigand.

On

ne craindrani pistoletsnidagues,

Seulement par detelssignaux, -- - •••• -•

En

traversant ainsiles flots, ^*'**{^ij*tu^

Les nouvell'sseront unpeu vagues!

l'automne. '""*''' Jen'ai pas

voulu vous amener

le géant

du

café Mulhouse...

Le

Palais-Royal s'en estemparé.,. Etpuis,le

Temps

n'estpas

aux

grands

hommes.

le

temps.

C'est

une

botte

que vous me

portez...

l'automne.

A

propos

de

botte,c'enest

une que

je vais

yous

oflfrir...

(27)

SCENE X. 23

SCÈNE X.

Les Mêmes, QUATRE

MiLlTAllXES),

ayant une jambe

fourrée

dans

unebotteparaissant

du

dessous,et surlaquelle estécrit:

Botted'Italie.

CHOEUR DE

QUATBE

SOLDATS.

ÂIU

:

Oh

I oh!oh!oh! ah!ah!ah! ah!

Ça

me

presse...

Sortons delà, la la!

Oh

I oh!oh! oh! ah! ah!ah!ah!

Çaraeblesse...

Tirons-nousd'ià,lala!

LE TEMPS.

Qu'est-ce

que

c'est

que

cela?

l'automne.

C'est l'Espagne, Naples, l'Autriche et la

France

qui sesont pris d'araour

pour

la

même

chaussure et qui sesont fourrés dedans.

Airvaudeville de$ Fiancés. ,^4,htuià Pourconserverlabotted'Italie,

Ilsontvoulutousy mettrelepié,..,, jtf,

««•—

i

Et maintenant chacun d'euxal'envie

De

s'entirersans être estropié, Etle

moment

propiceestépié!

Maisvainsefforts! toutdevient inutilié!

. . .t ;;,-;?

LE TEUPS, Danscette botte, enfortbeau«uir, 11 paraîtqu'il estplus facile

D'entrerque desortir!

l'automne.

Les

parissontouverts. "' ''''•^<*'^'

le TBHP9.

Oui,

mais

la botte? ""••'^' "•"ii'- ' ^ I,'iV»Tû«Niw „i. ..;.

Ohl

elle

ne

l'est pas

encore! Ces

gaillardS'là

ne

yeulent pas reculer d'une semelle.

LE TEMPS,les lorgnant.

Voilà

une

chaussure qui lea

gênera

longtemps... c'est trop juste.

MERCURE.

Ilsauront

du mal

à sedéchausser.

(28)

2'»

LIS SAISONS VlVArSTI

S.

LE TEMPS,

au

Jour.

Qu'on

leurapporte

mon

tiro-bolle.

MERCUUE,

aiiX soldais, leur

donnant

le tire-botir.

Tenez,, tâchez de vousretirer de celle boite sans trop l'en-

dommager.

LE TEMPS.

S'ils y parvienneni, je Tirai dire à

Rome.

CHOEUR DE SOLDATS,

enessayantle tire-botle.

Oh!

oh! oh1 etc.

Ils disparaissentavec letire-hotte.

MERCURE.

Eh

bien!

eh

bien!ils

emportent

le tire-botleI

l'automne.

Ça

leur serviraplus tard!

[On

entend

un grand

bruit.)

SCENE XI.

Les Mêmes,

les

Théâtres.

LE TEMPS.

Quel

estce

vacarme?

l'automne.

Ce

sontles Théâtresde Paris hquij'ai

rendu

la santé,et qui viennent voler

pour

moi.

cnœuu

DES théâtres,quientrent.

Air de la

Dame

blanche, ,, ;r ,<i,

Vive la saison quinous rend Danslesplaisirsle premierrang...

Vive lasaison quinous rend ''''*8fl«0

Notreriant '''"'

Publicpayant!

LE TEMPS.

Quelle bigarrure! .^i-^-^-rmiaoi l'automne.

Chacun

ale

costume

de son emploi. r! -î^rrr AirduDominonoir.

V- Vousvoyezicilesspectacles Qui de Paris formentlelotI

C'est parleplusgranddesmiracles

Que

j'aipulesremettreàflot!

D'abordl'Opéra... ce grivois Qui naguères presque sansvoix

(29)

SCKNK

XI.

25

ni'péiissail...

11 marclie à l'aiiled'unballet!

CeChicaneau...c'est les Français!

Il vientde perdre sou procès!

Enle gagnant

Il perdaitsou plusbeautalent!

Ici c'estVOpéra-Comique!

LaFéeauxRu$es peuttenter...

Maiseir n'aurait riende magique Si l'oa nel'enteudaitchanterl

Grâceh ses quat'bonsnuméros.

LeVaudeville sidispos Courbeledos

Souslepoidsdeseslourdsimpôts.

Cetélégant

Au

jaunegant,

C'estle

Gymnase

àl'airfringant; Ilabonton,ducœur, Maisilmanqu'decouleur1

LaMontansiernargueleblâme, Saloterieestsans détours, Et songroslot, c'estunefemme

Qu'Alcide-Touses gagnetoujours.

Les Variétés, sansfaçon, DesBohémiens prennentlenom.

CesBohémiens

Sonttoutbonnementdes vauriens.

CeConnétable deBourbon, Quel'on n'a pastrouvéfortbon,

Maistrès-gredin, C'estlethéâtreSaint-Martin!

SouscecostumemagniQque Quiluivalut tantd'agréments.

VoicileThéâtre-Historique Quine donne quedesromans.

L'Ambigu, plusvifqu'un démon, S'estmis eu Quatrefils

Aymon,

(30)

26 LES SA1S0>^S VIVANTES.

Enattendant

Un

autreennuyeuxJuif-Errant.

LaGaîtéqui, sansaucun bruit,

A

quitté ses Bellesdenuit, Portesa croix.

Sa Croix de Saint- Jacques,jecrois!

Cet

homme

rougeà sapantoufle,

A

l'airsinoir,c'estVOdéon.

Quel quesoit levent quilesouffle, Iltourneàlasubvention.

Voilà, voilàtous lesspectacles Quide Parisforment lelot!

Jugezsi j'aifaitdesmiracles Quandjeles airemisàflot1

REPRISE ENSEMBLE.

Sortie des Théâtres.

MERCURE.

L'Odéon

devrait

cependant

se mettre plus conforlablement, car ilvientd'êtrerechampi...

LE

TEMPS.

L

AUTOMNE.

LE TEMPS.

l'automne.

LE TEMPS.

Par un homme?...

Non.

Par une femme?..

On

n'estpas sûr!

Le thermomètre?

LE JOUR.

Ilestà

François

le

Champi.

MERCCRE.

Am

deBlanchard.

Cette œuvred'un esprit terni Parlapolitique cruelle.

Prouve quelebon goût banni Reprend sa place naturelle.

Cettemuseestunvrai présent; Maisqu'elle songe, poursagloirn, Qu'il fautquesaplume àprésent Efface à force de talent Lesbulletinsduprovisoire.

(31)

SCEiNE

Xlll.

27

SCENE XII.

Les Mêmes, LA NUIT.

LA

NUIT.

Pardon, monseigneur

le

Temps,

de

vous

déranger... iMaisil

est cinqheures... et je viens

prendre mon

service.

LEJOUR.

Déjà?

LA NUIT.

Nous sommes en

plein

décembre,

et lejour baisse

de bonne

heure.

LE JOUR.

Comment!

je baisse?...

Vous

voudriezbien,

ma

mie,

que

je

vous

prêtasse

mon

soleil.

LA NUIT.

Je

me

contente

de

lalune.

LE JOUR.

C'est

que moi

je n'éclaire

que

des choses glorieuses!

LANUIT.

Oui, ellessont belles, vos glorieuses!

LE JOUR.

Vous

éclairezlesvoleurs!

LANUIT.

Et

vous

la

Bourse

I

LE

TEMPS.

Allons,leJour,cédez la place à la Nuit...

LE JOUR.

Adieu, Nuit

obscure1

LA NUIT.

Adieu,

Jour

fini. {Le

Jour

sort;la

rampe

fait lanuit.)

SCENE XIII- Les Mêmes,

excepté

LE JOUR.

MERCURE.

Ils sont

comme

chien et chat.

l'automne.

Je reviendrai

pour

la

cérémonie;

je vaisfaire

un

tourdecafé avec

mon

Géant.

LETEMPS, à l'Automne.

Air: T"aitdei'i//ede/aRobe et lesBoUes, Ceci sera bien disparaisI

Prendreun semblable procureur!

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