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C Un point sur le Comité d’hygiène,de sécurité et desconditions de travail (CHSCT) CNED

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Academic year: 2021

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C N E D

L’Université Syndicaliste, suppl. au n° 727 du 26 janvier 2013, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 Directeur de la publication : Roland Hubert (roland.hubert@snes.edu) – Compogravure : C.A.G., Paris – Imprimé au SNES – N° CP 0108 S 06386 – ISSN n° 0751-5839

Un point sur le Comité d’hygiène, de sécurité et des

conditions de travail (CHSCT)

C ’est le décret 2011-774 du 28 juin 2011 qui a modifié le décret du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécu- rité et à la prévention médicale dans la fonction publique.

Le but, en incluant les conditions de travail, est de

« réduire les accidents et maladies liées au travail et de pro- mouvoir l’amélioration des conditions de travail des agents ».

Même si les conditions de travail étaient déjà évoquées lors des réunions des CHS (Comités hygiène et sécu- rité), elles deviennent maintenant le cœur de la discussion.

S’il faut éviter les risques et évaluer ce qui ne peut être totalement évité, il faut également « adapter le travail à l’homme » et prendre des mesures de protection collec- tive en leur donnant priorité sur les mesures de protec- tion individuelle.

Au CNED, un CHSCT étudie le rapport fait par le méde- cin de prévention, les statistiques élaborées sur les acci- dents de service et de trajet, les comptes rendus des réunions des comités CHSCT des diffé- rents sites, la photocopie des différents cahiers hygiène et sécurité placés sur site. Les représentants des personnels saisissent aussi la direction du mal-être des salariés.

À la suite des multiples boule- versements du CNED, le stress, le mal-être sont élevés chez les personnels ; au lieu d’écouter et de rassurer les personnes, les managers envoyés sur les sites parlent de « faux problèmes » et ne répondent à aucune question sauf pour répéter que la masse salariale est trop élevée.

Par contre, on prévoit la possi- bilité de consulter un psycho- logue.

Vous avez dit mesures de pro- tection collectives ?

Marie-Noëlle Gilbert, Élizabeth Labaye

Les contacts FSU au CNED

Enseignants :

Marie-Noëlle Gilbert, site de Vanves ;

Rozenn Jarnouen, site de Rennes ;

Marc Le Cozler, site de Rouen (marc.le-cozler@orange.fr)

Personnels administratifs et techniques :

Marie-Claude Cerana et Abdel Moulehiawy, site de Grenoble ;

Arlette Deville, DG-Poitiers

Tous les personnels travaillant sur site ont un courriel : prenom.nom@cned.fr

Une permanence est organisée tous les mercredis au SNES national par Marie-Noëlle Gilbert et Rozenn Jarnouen (01 40 63 29 21 ; secrétariat : 01 40 63 29 13).

Une liste de diffusion envoie régulièrement des informations aux enseignants syndiqués au SNES.

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Supplément au n° 727 du 26 janvier 2013

Mais que devient

l’enseignement au CNED ? E st-il besoin de rappeler que le CNED (Centre national d’enseignement à distance)

a pour vocation de diffuser des enseignements de qualité à tous et d’accompagner jeunes et adultes dans leurs formations ? Visiblement, ce rappel n’est pas inutile pour un établissement qui considère de plus en plus les préoccupations d’ordre

pédagogique comme accessoires, comme un luxe dont il s’efforce de faire l’économie.

Tout d’abord, la direction martèle désormais que le responsable de formation n’est pas un enseignant... Il faudrait donc être tout sauf enseignant pour construire des formations, accompagner les élèves dans leurs parcours ? Mais que ce soit sur un plan pédagogique ou un plan « marketing », il n’est pas rassurant pour les inscrits et leurs parents (dans le scolaire) de ne plus avoir pour interlocuteurs des professeurs comme dans tous les établissements du présentiel, alors que les concurrents du CNED affichent qu’ils ont leurs enseignants.

Des personnels sans lien avec l’Éducation nationale sont désormais nommés pour remplacer des titulaires, voire pour diriger des équipes d’enseignants.

À cet effacement de la dimension pédagogique vient s’ajouter la suppression pure et simple des postes d’enseignants : en trois ans, ce sont un tiers des postes d’enseignants sur site qui ont été supprimés. Ceux qui restent s’efforcent de continuer à faire vivre leurs formations avec les moyens dont ils disposent ; mais la qualité risque fatalement d’être mise à mal. Une centralisation rampante a entraîné la suppression de postes d’administratifs, essentiels eux aussi au bon déroulement des formations.

Si la pédagogie n’est plus au centre, c’est que la comptabilité, la technique et des procédures compliquées ont pris le pas : les enseignants se retrouvent à compléter des dizaines de pages de formulaires pour toute ébauche de projet, des échéanciers irréalistes leur sont imposés par la direction de la production, la qualité n’est plus une préoccupation de la direction. La réécriture numérique est ainsi considérée comme moyen d’alléger les colis et donc les coûts d’expédition. Le lancement de produits parascolaires a été un échec (les stratèges n’ont pas écouté les personnes qui les alertaient sur l’existence de produits gratuits sur Internet). Et de toute façon, on ne veut plus enseigner, on veut vendre.

Enfin, la direction prétend vouloir mieux intégrer les professeurs à domicile mais sans avoir rétabli les réunions de rentrée en 2012, seule occasion pour eux de rencontrer leurs collègues dans l’année. C’était une question de budget, nous affirme-t-on. Mais le budget existe quand il s’agit d’organiser des séminaires pour les cadres, des formations pour les managers...

Il est temps que les enseignants retrouvent leur place au CNED. La chaîne que constituent responsables de formation, enseignants conseillers de scolarité (ex- professeurs principaux), correcteurs et tuteurs doit être rétablie pour servir au mieux les inscrits. C’est une question de bon sens et il en va de l’avenir de notre

établissement.

Monique Daune,secrétaire nationale du SNES Rozenn Jarnouen, Marie-Noëlle Gilbert, SNES-CNED

PS : Lors du comité technique d’établissement du 15 octobre, et suite à nos demandes répétées, le secrétaire général, M. Kohler, a annoncé le rétablissement de ces réunions de rentrée sur sites.

S O M M A I R E

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• Un nouveau management au CNED

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• « Du sang, de la sueur et des larmes » sur le site de Rouen

• English by yourself !

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• Un point sur le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)

• Les contacts FSU au CNED

CNED

Pour nous contacter

www.snes.edu

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C N E D

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Un nouveau management au CNED

L a période noire est-elle en voie d’être résorbée au CNED ? Après la casse, on tente de recoller les mor- ceaux d’une institution mise à mal par une application sans vision cri- tique d’une étude faite par un audit.

Le directeur général, présent depuis un an, a rebâti une partie des struc- tures : des directeurs de site, maillons indispensables de cohérence et de coordination, ont été nommés. Un séminaire rassemblant tous les cadres de l’établissement s’est tenu en octobre et le projet d’établissement pour 2012-2015 y a été présenté.

Mais les personnels restent sur leur faim :

• on leur annonce sans cesse de nou- veaux organigrammes validés ou pas encore validés dont ils ne voient plus l’architecture ; une inflation de nou- veaux cadres vient encadrer le per- sonnel de terrain à qui l’on répète que « la masse salariale est trop élevée » (sic), tout en lui demandant d’être polyvalent !

• lors du dernier conseil d’adminis- tration (6 décembre), la suppression de 70 équivalents temps plein a été annoncée ;

• une centralisation excessive de cer- taines directions rend les informations difficiles à obtenir et compliquent les procédures (opérations DRH...) ;

• un manque de confiance pousse à faire scanner de nombreux documents par les services financiers à destination de la direction générale, au lieu d’accorder des délégations de signa- ture, ce qui alourdit considérablement les délais de traitement ;

• le souhait d’harmoniser le fonc- tionnement des différents sites se tra- duit encore par une uniformisation des pratiques qui ne tiennent pas assez compte des niveaux de forma- tion : un professeur des écoles peut guider un élève pour toutes les matières, un professeur de mathéma- tiques de lycée non ;

• la « multi-pluri-médiatisation » des contenus peut sûrement faciliter l’e-learning, mais il ne semble pas nécessaire de faire la même chose avec le programme de Cinquième, celui de Première et les questions d’agrégation... ;

• des projets sont en attente depuis deux ans, d’autres sont arrêtés alors que les investissements en temps et en argent ont été faits ;

• la suppression de postes d’ensei- gnants (par les rectorats et par le CNED) génère une surcharge de tra- vail, en particulier à Lyon et Rouen, et forcément une dégradation des ser- vices rendus aux inscrits.

Bref, la succession des changements d’organisation se poursuit à marche forcée sans que l’on tienne véritable- ment compte des personnels et... des inscrits.

Marie-Noëlle Gilbert

©Sergey Nivens/Fotolia.com

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C N E D

« Du sang, de la sueur et des larmes » sur le site de Rouen

English by yourself !

I l s’agit d’un ensemble de ressources en ligne qui n’ont pas vocation à remplacer un ou des cours d’anglais mais devrait permettre à chacun d’améliorer ses connaissances et de les mettre en pratique.

C’est effectivement une réalisation très positive du CNED, avec la collaboration du British Council, qui est toujours très au point dans les diverses activités d’enseignement.

Enfants, ados et adultes trouvent sur ce site des jeux, des activités diverses, des articles de presse, des enregistrements audio ou même des extraits de films parmi les plus récents.

Un test de niveau est matérialisé pour les adultes qui veu- lent se remettre à l’anglais en autoformation.

Dans l’espace « mes favoris », on peut archiver les docu- ments que l’on a choisis parce qu’on les a travaillés ou parce qu’ils nous ont intéressés. Divers thèmes de société sont abordés : cela peut être très enrichissant et « helpful » pour les nouvelles épreuves du bac à l’oral.

En bref, une très bonne initiative, de qualité : je la recom- mande autour de moi !

Pascale Coutelier-Sitz enseignante en anglais, site de Rennes 3

U ne heure d’information syndicale a été organisée, début octobre, sur le site de Rouen afin d’y faire un bilan de rentrée. Cette réunion a réuni environ vingt-cinq personnes.

Il en ressort que cette rentrée est mar- quée par un sentiment de « mal-être » au travail causé par des objectifs quan- titatifs irréalisables demandés aux per- sonnels dans de nombreux services.

En ce début d’année, la principale mission des gestionnaires de scolarité est l’inscription des élèves. Un quota de soixante inscriptions par jour leur est imposé auquel s’ajoute la gestion des copies qui va s’intensifier rapi- dement au fil des prochaines semaines. Le personnel, souvent pré- caire, ressent une pression difficile- ment supportable. Tous s’interrogent sur leur avenir au CNED s’ils n’arri- vent pas à atteindre ces quotas d’ins- criptions.

Les conseillers en scolarité (ancien- nement professeurs principaux) ont vu le nombre d’élèves dont ils ont la res- ponsabilité augmenter de 35 % ! Cette situation n’est pas nouvelle mais elle n’a pas cessé de se dégrader. Cela est dû à la diminution au cours des dernières années du nombre d’ensei- gnants mis à disposition, en poste adapté de courte ou longue durée,

affectés au CNED par l’académie de Rouen. Pour pallier cette insuffisance, il a été pratiqué à la rentrée 2011 une réorganisation « administrative » des niveaux Cinquième et Quatrième avec leur regroupement, apparemment sans résultat probant. Le mythe qu’une

« meilleure » organisation peut pallier une carence en personnel est tenace.

Celle-ci a eu d’ailleurs l’effet pervers de potentialiser les conflits entre les personnes car ce regroupement a conduit à faire travailler plus de monde dans un même bureau !

En Quatrième-Troisième, deux CDD ont été recrutés en 2012 pour faire fonction de conseillers en scolarité.

Pour éviter de les cédéiser, le CNED va les mettre au chômage et peut- être les réembaucher deux mois plus tard ! On peut être inquiet sur l’aug- mentation de la charge de travail des conseillers en scolarité de ces deux niveaux, qui devront se répartir le tra- vail de ces vacataires pendant cette période !

Depuis 2012, le service informatique fonctionne avec deux personnes au lieu de trois ce qui a considérablement dégradé les conditions de travail. La direction générale du CNED a pré- cisé que « Rennes » fonctionne avec deux personnes, alors on ne voit pas pourquoi « Rouen » ne pourrait pas faire de même ! On le voit : traiter de la même manière tous les sites sans tenir compte de leurs nombres d’ins- crits est toujours à l’ordre du jour.

Comme les absences et les départs ne sont pas remplacés, le fonction- nement du site se fait donc de plus en plus en flux tendu. On n’ose pas ima- giner les difficultés quand la pression deviendra trop forte et que viendront les premiers congés maladie !

Marc Le Cozler délégué SNES, site de Rouen

©Stocknapper/Fotolia.com

Références

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