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Etude théorique par R.M.N. du couplage entre structure et dynamique moléculaires locales dans les solutions liquides

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(1)

HAL Id: jpa-00209520

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209520

Submitted on 1 Jan 1982

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Etude théorique par R.M.N. du couplage entre structure et dynamique moléculaires locales dans les solutions

liquides

P.H. Fries, B. Melloni Rigobello

To cite this version:

P.H. Fries, B. Melloni Rigobello. Etude théorique par R.M.N. du couplage entre structure et dy-

namique moléculaires locales dans les solutions liquides. Journal de Physique, 1982, 43 (9), pp.1397-

1405. �10.1051/jphys:019820043090139700�. �jpa-00209520�

(2)

Etude théorique par R.M.N. du couplage

entre structure et dynamique moléculaires locales dans les solutions liquides

P. H. Fries (*) (**) et B. Melloni Rigobello (***)

Pontificia Universidad Católica del Perú, Sección Fisica, Apartado 1761, Lima, Pérou (Reçu le I1 décembre 1981, révisé le 22 avril 1982, accepté le 11 mai 1982)

Résumé.

2014

On considère des mélanges de molécules polyatomiques assimilées à des boules dures. On représente

l’ordre moléculaire local moyen par des distributions radiales partielles calculées à l’approximation de Lee et Levesque. On admet que la loi de probabilité donnant le mouvement de translation relative d’une paire de molé-

cules est solution d’une équation générale de diffusion (équation de Smoluchowski) qui dépend de la structure

locale du liquide. Pour tester dans des cas concrets la validité de cette équation, on propose de mesurer les taux de relaxation de spins nucléaires due à des impuretés paramagnétiques. Désignant par 03C4 le temps de corrélation translationnelle, on discute les mesures les mieux adaptées en fonction de 03C9I 03C4, de la température ou de la pression.

On tient aussi compte de l’excentricité des spins. Quand une molécule porte deux spins identiques situés à différentes distances de son centre, on introduit une nouvelle fonction, l’effet d’excentricité 03B5, particulièrement sensible à la

dynamique locale. On compare les taux de relaxation obtenus dans le cadre de l’équation de Smoluchowski à ceux

prédits par le modèle d’Ayant et al. de la diffusion translationnelle relative usuelle. Les différences obtenues mesurent l’influence de l’ordre moléculaire sur la dynamique locale. Ces différences sont souvent assez grandes pour être observées expérimentalement sans difficulté.

Abstract.

2014

We study mixtures of polyatomic molécules considered as rigid spheres. The mean local molecular order is represented by partial radial distributions calculated using the approximation of Lee and Levesque. It is

assumed that the probability law giving the relative translational motion of a pair of molecules is a solution of a

generalized diffusion equation (the equation of Smoluchoswki) which dépends on the local structure of the liquid.

In order to test experimentally the validity of this équation, we propose to measure the relaxation rates of nuclear

spins caused by paramagnetic impurities. We discuss the most suitable measurements of these rates as a function of 03C9I 03C4 (03C4 is the translational correlation time), of temperature or of pressure. The eccentricity of the spins is also taken

into account. When a molecule possesses two identical spins located at different distances from its centre, we intro- duce a new function, the eccentricity effect 03B5, which is particularly sensitive to the local dynamics. We compare the relaxation rates obtained by means of the equation of Smoluchowski with those predicted by the model, due to Ayant et al., of usual relative translational diffusion. The differences obtained are a measure of the influence of the molecular order on the local dynamics. These differences are often large enough to be experimentally observed

without difficulty.

Classification Physics Abstracts

33.25201335.20 Y- 61. 20 - 67 . 60

1. Introduction.

-

Au d6but de ses « Principles of

Solution and Solubility », Shinoda [1] pr6sente la

Chimie comme 1’6tude des solutions, car la plupart

des reactions se font en milieu liquide. La frequence de

collisions des molecules r6agissantes gouverne leur vitesse de reaction chimique [2]. Cette frequence depend de la structure locale form6e par les molecules

et due a leur encagement mutuel qui r6sulte, a la fois,

de leur imp6n6trabilit6 et de leur attraction a grandes

distances assurant la cohesion du liquide. Cette fr6-

quence est aussi li6e aux mouvements al6atoires relatifs des molecules qui, tour a tour, se rapprochent, participant a la creation d’un ordre local instantan6, puis s’éloignent, ou eventuellement, entrent en r6ac-

tion. Ce bref rappel souligne pour les solutions l’int6r6t des modeles qui d6crivent leur structure locale et son

evolution temporelle. Nous pr6sentons ici un tel

modele s’appliquant aux liquides de boules dures ou n’existe aucune reaction chimique.

Dans un fluide, l’environnement instantan6 d’une molecule change sans cesse, car les molecules voisines (*) Professeur visitant. Adresses actuelles :

(**) DRF/LIH, Centre d’Etudes Nucl6aires de Grenoble,

85 X, F 38041 Grenoble Cedex, France.

(***) Schlumberger Surenco S.A. Apartado 218, El Tigre,

Estado Anzoategui, Venezuela.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019820043090139700

(3)

1398

sont continuellement remplac6es par d’autres. Toute-

fois, si l’on considere un grand nombre de molecules

identiques, leur environnement moyen, bien qu’il ne

soit pas form6 des memes molecules a chaque instant,

ne varie pas. 11 est caract6ris6 par une ou plusieurs

distributions radiales g(R) [3]. Cette invariance de l’ordre local moyen entraine une propriete restrictive des mouvements al6atoires de translation relative

qui produisent 1’6change entre les molecules encageant

une molecule donn6e et celles plus 6loign6es assurant

la cohesion temporaire de la « cage ». Ces mouvements doivent imperativement preserver en moyenne la structure locale du fluide d6crite par les fonctions g(R ).

D6signons par p(Ro, R, t) la densite de probabilite

conditionnelle de trouver les centres de deux molecules distants de R a l’instant t sachant qu’ils 6taient 6loign6s

de Ro a l’instant initial 0. L’6quation

qui traduit la stationnarite de l’ordre local moyen, doit etre satisfaite.

Parmi les differentes m6thodes d’analyse de l’ordre

mol6culaire local instantan6 et de son evolution

(diffusion de la lumiere, spectroscopie des neutrons, R.M.N., ...) [4, 5, 6], la mesure des temps de relaxation

dipolaire magn6tique intermol6culaire est l’une des

plus directes. En effet, ces temps dependent du mouve-

ment du rayon vecteur joignant les spins en interaction,

mouvement qui r6sulte de la translation relative des molecules et aussi, de leurs rotations, pour des spins

excentr6s.

Dans une 6tude pr6c6dente [7], nous avons pr6sent6, puis applique a la R.M.N., un formalisme general

d6crivant les mouvements combines de translation relative et de r6orientation des molecules dans un

liquide de boules dures identiques. Dans ce modele,

la loi de probabilite d6finissant la translation relative

est solution d’une equation de Smoluchowski, ou

intervient un pbtentiel effectif qui, obtenu a partir de

la distribution radiale g(R), tient compte de l’ordre mol6culaire local moyen du liquide (modele OML).

Ayant et al. [8] ont ete les premiers a s’int6resser a une

equation de Smoluchowski pour 6tudier la relaxation

dipolaire magn6tique intermoleculaire dans le cas de

spins centres. Indépendamment, Hwang et Freed [9]

ont calcul6 num6riquement les temps de relaxation intermol6culaire T, des protons de 1’ethane dans le cadre de cette equation. Ils ont pu retrouver les r6sul- tats exp6rimentaux d’Harmon et Muller [10]. Nous

6tendons ici notre formalisme [7] au cas des solutions de boules dures, discutant specialement la relaxation

dipolaire intermol6culaire due a des spins 6lectro- niques.

Dans la section 2, nous rappelons les relations liant la relaxation dipolaire magn6tique intermol6culaire

aux diff6rents parametres g6om6triques ou dynamiques

d’un liquide. Nous introduisons aussi une grandeur

nouvelle pour des spins identiques, 1’effet d’excentri- cite s. Cet effet est particulierement sensible aux mou-

vements de deux molecules lorsqu’elles sont presque

en contact. 11 est donc bien adapt6 a 1’etude de la dyna- mique locale. Sur des exemples typiques, nous expo-

sons dans la section 3 les valeurs theoriques des temps de relaxation calcul6s dans le cadre du modele OML de 1’equation de Smoluchowski tenant compte de l’ordre mol6culaire local. Nous comparons ces valeurs a celles obtenues en decrivant le mouvement de translation relative des paires de molecules de la

maniere statistique correcte la plus simple. Dans cette description, les mouvements de translation relative sont donn6s par les solutions de 1’equation usuelle de

diffusion obtenues en supposant que deux molecules

se r6fl6chissent mutuellement lorsqu’elles entrent en

collision (modele A) [8, 11]. Cette description est ind6pendante de l’ordre mol6culaire local. Nous montrons que les temps de relaxation calcul6s dans le cadre des deux modeles A et OML different souvent

suffisamment pour que la determination experimen-

tale du modele le plus appropri6 soit possible.

2. Relaxation dipolaire intermolkculaire.

-

Soient I et S les spins en interaction, yl et ys leurs rapports gyromagnetiques respectifs.

2.1 PARAMETRES GtOMtTRIQUES ET DYNAMIQUES.

-

On suppose que les spins I et S sont port6s par des molecules A, et As assimil6es a des boules dures de rayon et as (voir Fig. 1). Le vecteur r qui relie les spins I et S peut s’6crire :

ou R = 0, Os est le vecteur joignant les centres des molecules, p, et ps les rayons vecteurs definissant la

Fig. 1.

-

Parametres caract6ristiques de l’interaction dipo-

laire magn6tique intermol6culaire entre les spins nucl6aires

I et 6lectroniques S port6s respectivement par les molecules A, et .Ats en solution. On considere uniquement la relaxation des spins I due a leur couplage dipolaire avec les spins S.

[Characteristic parameters of the intermolecular dipolar magnetic interaction between the nuclear spins I and the

electronic spins S borne respectively by the molecules A,

and JCs in solution. We consider uniquely the relaxation of

the spins I caused by their dipolar coupling with the spins S.]

(4)

position des spins I et S par rapport au centre des molecules qui les portent. La distance minimale d’approche b entre les centres des molecules vaut :

Nous admettons que les molecules A, et As ont des

mouvements diffusionnels absolus de translation dont les vitesses sont donn6es par les constantes de diffusion

D/ et Ds. Soit

le coefficient de diffusion relative des deux molecules.

Nous introduisons le temps de correlation transla- tionnelle

caract6ristique de la vitesse avec laquelle s’estompe

toute structure locale instantan6e form6e par les molecules Xj et as. Nous supposons enfin que ces molecules ont des mouvements de rotation diffusion- nelle dont les vitesses sont donn6es par les coefficients de diffusion Dj et D r

2.2 TEMPS DE RELAXATION LONGITUDINALE.

-

Il existe une grande variete de complexes m6talliques paramagn6tiques [ 12, 13] ou de radicaux libres [ 14,15]

se distinguant par leurs tailles ou leurs masses. Judi- cieusement choisies, ces especes paramagn6tiques peuvent a faible concentration remplacer les mole-

cules des diff6rents types se trouvant dans une solution

sans modifier beaucoup sa structure et sa dynamique

locales. Les solutions comprenant de telles especes

sont donc representatives des differents melanges liquides existants. On se restreint ici a de telles solutions ou le principal m6canisme de relaxation des spins

nucl6aires I est leur couplage dipolaire magn6tique

avec des spins 6lectroniques S[6] en concentration de l’ordre de quelques pour-cents. On sait alors mesurer

avec precision le taux de relaxation longitudinale

des spins I provoqu6e par cette interaction inter- moleculaire [16, 17]. D’autre part, leur taux th6orique

de relaxation longitudinale due a ce couplage vaut :

si nous admettons que l’aimantation des spins elec- troniques S conserve sa valeur d’6quilibre a chaque

instant [6]. " et Ws sont les pulsations de Larmor respectives des spins I et S. Les densites spectrales j(q)((o) sont les transformees de Fourier

des fonctions de correlation temporelle

ou les

sont des fonctions al6atoires de la position relative r (r, 0, p) des spins I et S en interaction. Vu la sym6trie sph6rique du probleme, les densites spectrales j(")(co)

sont ind6pendantes de l’indice q que nous omettrons par la suite. Nous supposons les mouvements mol6- culaires de translation relative et de rotation sto-

chastiquement independants [7].

-

11 convient d’introduire [7] une densite spectrale j2 (Wr) sans dimension donn6e par :

b et ’t etant définis par les equations (3) et (5). La

fonction J2((OT) peut s’6crire comme une s6rie de puissances des parametres d’excentricit6 (pI/b)2 et (pslb)2 [7] :

avec

Les fonctions ZT,(UT) qui apparaissent dans les 6qua-

tions (8b) et (8c) sont donn6es par :

NS est la densite num6rique des spins S et ici des

molecules Ats. La fonction G,( a) est la transformee

de Laplace

(5)

1400

de la fonction de correlation G,(t) des fonctions al6a- toires F, (q) (R) = R -(1+ 1) Y,q(e, Ø) de la position

relative R (R, e, 0) = 0, Os des centres des mole-

cues 4C, et .4ts.

Pr6cisons notre modele OML de translation mole- culaire relative. Notons gjs(R) la distribution radiale

partielle des molecules As par rapport aux molecules .#,,. Les fonctions G,(t) s’6crivent :

Pour les calculer explicitement, on suppose ici que la

probabilite conditionnelle p(Ro, R, t) est solution

d’une equation de diffusion g6n6ralis6e (equation de Smoluchowski) tenant compte de la structure locale du fluide [7, 8]. La probabilite p(Ro, R, t) satisfait alors

au principe du bilan d6taiII6 :

qui entraine la stationnarite de l’ordre local moyen

exprim6e par 1’equation (1).

Les effets sur la relaxation dus au couplage entre la

structure et la dynamique locales apparaissent unique-

ment dans les densites spectrales sans dimension (8b).

11 est naturel d’6tudier le «taux de relaxation » sans

dimension IjT 1n qui est proportionnel a IIT, 1 et

défini par :

avec (OS T - Ys -I i. On a introduit le coefficient mul- 7/

tiplicatif 0,675 pour que, en " T = 0, I/T,,, soit 6gal

a 1 dans le cas du modele de reference A centre [8].

Dans ce modele, les spins I et S sont centres et port6s

par des molecules sph6riques imp6n6trables dont le

mouvement de translation relative est donne par la solution exacte de 1’equation usuelle de diffusion avec

condition de reflexion au contact mol6culaire. Ce taux

IjT In convient tout particulierement a 1’etude des

solutions a temperature T et pression p constantes, si l’on dispose de plusieurs fr6quences de resonance

nucléaire VI = w,/2 7r de valeurs bien distinctes. En

effet, chaque frequence foumit alors un nouveau test de la validite du modele utilise.

Malheureusement, de telles s6ries de mesure de la relaxation en fonction de la frequence ne sont pas

toujours possibles, par exemple, faute des spectro- metres appropri6s. Toutefois, si l’on note que IjT In depend seulement de la frequence par l’interm6diaire du parametre WI T, on peut penser qu’il est equivalent

de faire varier le temps de correlation T, c’est-A-dire la

temperature ou la pression. Ceci est vrai chaque fois

que i est la seule quantite qui intervienne dans le calcul

de IlTln et d6pende des conditions ext6rieures. Cette situation se rencontre pour deux spins centres dans le

cas du modele de reference A de la diffusion transla- tionnelle relative des molecules. Dans le cas general,

les equations (8b, 8c, 8d, 8e) et (9) montrent que 11TIn depend de T ou de p par l’interm6diaire, soit de l’ordre local moyen défini par gjs(R), soit des rapports des vitesses des mouvements de translation et de rotation donn6s par Dj i et Ds T. Les mesures de temps de relaxation en fonction de la temperature ou de la pression analysent donc tout un ensemble de situations ou la structure et la dynamique locales sont diff6-

rentes. Ces mesures testent moins finement le modele utilise.

Les variations importantes de la constante de diffu-

sion translationnelle relative D, donc du temps T, en

fonction de T ou de p, ont n6anmoins un grand int6r8t.

Elles permettent d’6tudier la relaxation dans un large

domaine de valeurs de a% T. En particulier, lorsque 1/z

est de l’ordre de WI (co, i - 1), l’interaction dipolaire magn6tique fluctue essentiellement a la frequence de

resonance des spins nucl6aires. Son effet sur leur relaxation est maximum, ce qui conduit a un minimum

de T, .

Pour 6tudier la valeur et la forme de ce minimum tres sensible a la structure et a la dynamique locales,

on d6finit une nouvelle fonction Ql(a), T) qui est sans

dimension et donn6e par :

Comme le temps de relaxation normalise T 1,., la

fonction Q I est inversement proportionnelle à une

somme de densites spectrales j2(W’t). De plus, elle est proportionnelle a la « vitesse reduite » 1/T = D/b2 du

mouvement translationnel relatif d’une paire de mole-

cules. Supposons, un instant, vérifié le modele de reference A centre de la diffusion translationnelle rela- tive usuelle des molecules. La fonction Q 1 est alors

« universelle » dans le sens ou sa courbe representative

est ind6pendante de la frequence du spectrometre.

On a introduit le coefficient multiplicatif 2,642 pour

que le minimum de Q 1 soit 6gal a 1 dans le modele A centre.

Jusqu’A present, on a consid6r6 un seul spin nucl6-

aire I port6 par chaque molecule AtI. 11 existe en fait

de nombreuses molecules polyatomiques sph6riques poss6dant plusieurs spins identiques I situ6s. a des distances diff6rentes de leurs centres. Par exemple, le n6opentane C(CH3)4 a cinq noyaux 13C dont l’un est

centre et les quatre autres excentr6s [17]. Dans ce cas,

on introduit une nouvelle fonction, 1’effet d’excentri- cit6 S.

2.3 L’EFFET D’EXCENTRICITf s.

-

Examinons le

taux de relaxation 1/T,n et la fonction Q, définis par

les equations (11) et (12). L’expression (8b) des densites

(6)

spectrales j2((OT) montre que IjT In et Q, dependent,

par l’interm6diaire de G2(i(OT), d’abord des fonctions al6atoires R - 3 Y 2q( e, CP) de la position relative des centres des molecules A, et As en interaction. Ceci r6sulte des faibles valeurs des parametres d’excentri- cite (p,/b)2 et (ps/b)2 qui sont souvent inferieurs ou de 1’ordre de 0,1. Dans 1’expression (8b) de J2 (roT), la

somme sur 1’indice 1 qui mesure les effets d’excentri- cite des spins, est alors petite devant 1, surtout aux

faibles valeurs de roT [7].

Consid6rons maintenant une molecule sph6rique portant des spins identiques 11 et 12 d’excentricit6 diff6rentes mesur6es par les parametres (pjllb)2 (P121b)2. Soient T (I,) et T 1 (12) les temps de relaxa- tion de 11 t et 2 due aux spins 6lectroniques S. On

definite l’effet d’excentricit6 8(a% T) par :

Si l’on remplace dans la formule (13) les temps de relaxation par leurs expressions (6) en fonction des

j2(W), on s’aperqoit que 1’effet 8 est proportionnel à

une somme de transform6es de Laplace G,(aT) donn6es

par (8d, 8e) et (9) avec 1 >, 3. L’effet d’excentricit6 g

analyse le couplage entre la structure et la dynamique

locales surtout par Fintcrmcdiaire des fonctions al6a- toires R -(1+ 1) Y,q(8, 0) avec 1 >, 3. Ces fonctions varient rapidement avec la position relative R des

molecules .,%, et As. En particulier, elles d6croissent tres vite avec leur distance R. L’effet d’excentricit6 contient donc bien a 1’etude des mouvements relatifs de deux molecules lorsqu’elles sont presque en contact.

Notons que la fonction Best nulle quand les para- m6tres d’excentricit6 ( pll/b)2 et (P121b)’ sont égaux et qu’elle croit avec leur diff6rence.

Sur quelques exemples typiques precis, montrons

maintenant que la R.M.N. permet 1’etude de l’ordre mol6culaire local en solution.

3. Influence de l’ordre local.

-

Rappelons que les

mesures soign6es de temps de relaxation des spins

nucl6aires ont couramment une precision voisine de 2 Si 1’ordre local modifie les valeurs de ces temps de

5 ou plus, on peut detector son influence sur la dynamique mol6culaire. Soulignons qu’il faut aussi

prendre en compte 1’excentricite des spins des qu’elle

entraine une variation sup6rieure a 2% de ces temps.

Lee et Levesque [18] ont calcul6 par la m6thode de Monte-Carlo les distributions radiales partielles gij(R)

pour divers melanges binaires de liquides de boules

dures. Ils ont montre que ces distributions peuvent s’6crire, avec une excellente precision, comme la

somme des solutions analytiques dues a Lebowitz

[19, 20] de 1’equation de Percus-Yevick [3, 21] et d’un

terme correctif oscillant à courte port6e. Malheureuse- ment, Lee et Levesque n’ont pas test6 la validite de leur

approximation pour les melanges tres dissym6triques

ou de tres grosses molecules sont en solution diluee dans un solvant de petites molecules. Nous 6tudierons ult6rieurement ce cas tres important.

On considere les solutions typiques compos6es pour

6 de grosses molecules As et pour 94 °’1 de petites

molecules .,tj (voir Fig. 1). Le rapport des rayons mol6culaires asla, est 6gal a 1,2. Le coefficient de

remplissage de 1’espace q, 6gal au quotient de la somme

des volumes des molecules de 1’echantillon par le volume total de celui-ci, vaut 0,455. Chaque molecule

"its porte en son centre un spin 6lectronique S dont

le parametre d’excentricit6 vaut naturellement

(ps/b)2 = 0. Dans le cas des molecules Xj, on examine

trois possibilites diff6rentes pour la position des spins I

que l’on suppose etre de noyau 13C. Toutes les mole-

cules. .1t de la solution ont, (Sl) soit un seul spin I, 1

centre avec (p,l/b)2 = 0, (S2) soit un seul spin 12

excentr6 avec ( pI2/b)2 = 0,14, valeur moyenne et

assez ordinaire du parametre d’excentricite [22, 23], (S3) soit, enfin, deux spins I, run I 1 centre et I’autre 2

excentr6 comme en (S2). Enfin, le quotient ys/yl des rapports gyromagn6tiques vaut 2 616,6.

A partir des equations (6) a (13), nous pouvons 6valuer les differentes fonctions 1 / T 1 n, Q et 8 caracte-

risant la relaxation. Pour calculer explicitement les

densites spectrales h (Wt), nous avons évalué à l’appro-

ximation de Lee et Levesque les distributions radiales

g ¡s(R), en effectuant le calcul automatique des derivees qui apparaissent dans leurs expressions analytiques [20, 24]. Nous avons aussi utilise une m6thode aux

differences finies [7] pour r6soudre 1’equation diffe-

rentielle de Smoluchowski dont la probabilite condi-

tionnelle p(Ro, R, t) est solution.

Les arametres 2 I n (D T) et 21rt (D s ’t") mesurent

grossi6rement les nombres de tours effectues par les molecules . .,%, et -its pendant que leur distance relative R varie d’une quantite 6gale a sa valeur minimale b.

Nous supposons d’abord que le produit D’ i vaut 10,

ordre de grandeur convenable pour des molecules

globulaires dont la reorientation est rapide par rapport a la translation [ 17]. Le parametre D’ T est sans influ-

ence sur la relaxation car le spin S est centre. Nous ne

pr6cisons pas sa valeur.

Sur la figure 2, on peut observer la variation en

fonction de W, i des taux normalises de relaxation

IjT In des spins 11 et I2. Les valeurs de lltln ont 6t6

calcul6es dans le cadre (i) du modele A de la diffusion translationnelle relative usuelle des molecules, (ii) de

notre modele OML qui tient compte de 1’ordre mol6- culaire local. On remarque d’abord qu’au voisinage de

COI T = 0, le taux 1 / T 1 n a un comportement en (W¡ t )1/2, caract6ristique de la tridimensionnalit6 des mouve- ments mol6culaires de translation [7, 25, 26]. Pour une

valeur donn6e de W, z 0,04, l’influence de 1’ordre local entraine un accroissement de 25 0/(/, a 50 "r du taux de relaxation. L’excentricit6 des spins implique

aussi des valeurs plus élevées de IIT,N pour les deux modeles A et OML consid6r6s. En effet l’ordre mol6-

culaire local favorise les situations ou les molecules sont presque en contact. 11 en r6sulte une augmentation

du couplage dipolaire magn6tique intermol6culaire

(7)

1402

Fig. 2.

-

Variation theorique typique avec wl i du taux de relaxation intermol6culaire normalise IlTln de spins 1 i

centres (c) et 12 excentres (e) de noyau 13C. Les spins nucl6-

aires 7, 11 ou 12, sont port6s par les molecules A, (voir Fig. 1). On admet que WI i est le seul argument variable de

liT In’ On considere : (i) le modele A ( de la diffusion

translationnelle relative usuelle d’une paire de molecules [8, 9, 11] ; (ii) le modele OML (- - -) de 1’equation de

Smoluchowski [7, 8, 9J qui tient compte de l’ordre mol6cu- laire local [18].

[Typical theoretical variation of the normalized intermole- cular relaxation rate 11TIn of the central spins 11 (c) and off-centre spins 12 (e) of 13C nuclei versus co, T. The nuclear

spins I, I, or 12, are borne by the molecules .JtI (see Fig. 1).

It is assumed that WI i is the only variable argument of 11TIn- We consider : (i) the A model ( of the usual

relative translational diffusion of a pair of molecules [8, 9, 11]; (ii) the OML model (- - -) of the equation of

Smoluchowski [7, 8, 9] which takes into account the local molecular order [18].]

entre les spins I et S, donc un accroissement du taux de relaxation IlTin. L’excentricit6 des spins 12 aide aussi

a leur rapprochement avec les spins S. Pour une valeur

donn6e de WI i, ceci implique aussi une augmentation

de leur vitesse de relaxation par rapport aux spins

centres I I

*

Supposons maintenant que les molecules .,,Kj portent a la fois les spins I1 1 centres et les spins 12 excentr6s.

Sur la figure 3, on a trace en fonction de cv, i 1’effet d’excentricit6 8 associ6 aux spins I1 et 12 dans le cas des

modeles A et OML. Pour une valeur donn6e de WI ! 1, la presence de l’ordre mol6culaire local entraine une augmentation de 50 °o des valeurs de ra fonction B. En effet, d’une part, l’excentricité des spins 2

accroit d’autant plus leur couplage dipolaire inter-

mol6culaire avec les spins S que les mol6cules - K, et

Fig. 3.

-

Variation theorique typique avec (01 i de 1’effet d’excentricite g

=

TI(ii) - T1 (I2) 1 dans une solution ou les

molecules A, portent a la fois les spins 7B centres (c) et 12 excentres (e) de noyau 13C (voir Fig. 1). On admet que W, i est le seul argument variable de E. Les courbes pleines

et discontinues ont le meme sens que sur la figure 2.

[Typical theoretical variation of the excentricity effect

T 1(1)

8

=

T 1 (I1 ) - 1 versus W, z in a solution where the mole- cules A, possess both the central spins I, (c) and off-centre spins 12 (e) of 13C nuclei (see Fig. 1). It is assumed that

(01 i is the only variable argument of E. Full and dashed

curves have the same meaning as in figure 2.]

’)s sont plus proches. D’autre part l’ordre moleculaire local favorise le contact de ces molecules.

L’explication du maximum local de 1’effet E est plus

delicate. Elle repose sur les trois observations sui- vantes :

(01) dans 1’expression (11) donnant le taux de rela- xation I / T ,,, les densites spectrales };(W’t) sont calcu-

16es dans deux domaines tres differents de l’argument

wi. Le premier domaine, celui des wl i, correspond aux fr6quences nucl6aires. Le deuxieme, celui des (WI’t ± ws T) - cvs 1 = 2 616,6 wl ’t, est associ6 aux

fr6quences 6lectroniques beaucoup plus elevees ; (02) en pourcentage, on a une augmentation avec

,COT de la difference entre la densite spectrale j2(wz)

calcul6e pour les spins 12 excentr6s et celle corres- pondant aux spins I1 centres [7, 11

(03) les fonctions J2((I)T) d6croissent avec wz et

possedent un comportement en (a)T) -2 pour les

grandes valeurs de COT [8,11].

L’effet d’excentricit6 8 croit donc avec (0, T au

voisinage de 0, jusqu’A atteindre, vers cvI i = 0,006, un

maximum du a l’importante contribution au taux de

relaxation 1jT In des densites spectrales };(WI’t :t

Ws i) = j2(WS ’t) associ6es au domaine des fr6quences 6lectroniques. Puis, lorsque w, r continue d’augmenter,

les termes J2 (ws i) deviennent n6gligeables (cf. 03) devant la fonction J2(WI i) qui correspond aux fr6-

quences nucl6aires et qui, progressivement, reste seule à

determiner le taux de relaxation. Comme w, i est

encore petit, 1’effet d’excentricit6 E, du a j2(wl T),

(8)

redevient voisin de sa valeur en (0, T

=

0. On observe alors un minimum local de la fonction s vers

a)j T

=

0,122. Au-deli, lorsque (01 T augmente ind6fl- niment, 1’effet E croit doucement de faron monotone (cf. 02).

Notons ici que la quantite b(12 njw!)1/2 donne une

mesure du domaine des distances entre les molecules ou l’on analyse particuli6rement leur mouvement de

translation relative. Ce domaine est d’autant plus restreint, donc sensible a la dynamique locale, que DT est plus grand. Dans le cas frequent de solutions de molecules de la taille du neopentane, les valeurs du

parametre WI! sont grossierement comprises entre 0,004 et 0,02 pour les spectrometres haute resolution ordinaires ou les noyaux 13C r6sonnent entre 15 et 60 MHz. On se trouve dans le domaine des WI ! ou 1’effet d’excentricit6 a son maximum local du au role

primordial des densites spectrales * (,(Oj T + COS T)

avec O)S T - 20. La relaxation des spins I depend sp6cialement des mouvements translationnels relatifs des molecules .At] et .ÂtJs dans la region ou la distance R entre leurs centres vaut :

Fig. 4.

-

Variation theorique typique avec OJ¡ i de la fonc- tion Q,, proportionnelle a Tl, pour des spins I, centres (c)

et 12 excentr6s (e) de noyau 13C. Les spins nucléaires I, il ou 12, sont portes par les molecules A, (voir Fig. 1).

(a) On admet que OJ¡ i est le seul argument variable de Qi.

Les courbes pleines et discontinues ont le meme sens que

sur la figure 2. (b) En plus de a% i (co, fix6e), on suppose variable le parametre DI i qui intervient dans 1’expression (8 a-e) des densites spectrales. Dans le cadre du modele OML,

on a considere les trois hypotheses suivantes : (H 1 ) D’ T = 10 (- - -); (H2) Dj’* T 30 (H3) DI" T = 10 (WI t) 1 /2 (- -...- -).

Le couplage entre la structure et la dynamique locales

est alors important. L’effet E peut bien 1’analyser.

Lorsque les molecules ont de « lents » mouvements de translation (cl i > 1), il convient d’6tudier la fonction Ql’ proportionnelle a T i . Sur la figure 4a, on a trace la dependance en WI T de cette fonction calcul6e dans le cadre des modeles A et OML pour les spins 1, i

centres et 12 excentr6s. L’ordre local et 1’excentricit6 des spins augmentent a nouveau le taux de relaxation pour une valeur donn6e de WI T. De plus, ils d6placent

vers les grandes valeurs de WI i la position du minimum

de Q 1. En effet, les spins electroniques S ont une dis-

tance minimale d’approche plus faible avec les spins 12

excentr6s qu’avec les spins I 1 centres. Supposons qu’au

temps initial la distance des spins S aux spins I1 et 12

soit minimale. Dans les instants qui suivent, l’inter-

action dipolaire magnetique intermol6culaire entre les

spins I2 et S fluctue plus rapidement que celle entre les

spins II et S. L’excentricit6 des spins amplifie donc aux

hautes frequences les processus de relaxation, ce qui

entraine un d6calage vers les grandes valeurs de WI L du minimum de Tj, donc de Ql. De meme, l’ordre

local privilegie les mouvements mol6culaires entre

positions de premiers et seconds voisins. Comme ces mouvements s’effectuent sur des distances de l’ordre de

b, ils font fluctuer le couplage dipolaire intermolecu-

[Typical theoretical variation of the function Qi, propor- tional to T1’ versus a% i for central spins I1 (c) and off-centre spins 12 (e) of 13C nuclei. (a) It is assumed that a% i is the

only variable argument of Q 1. Full and dashed curves have

the same meaning as in figure 2. (b) Besides a% i with w,

fixed, the parameter D’ T which occurs in the expression

(8 a-e) of the spectral densities is allowed to vary. In the case of

the OML model, we have considered the following three

hypotheses : (HI) D; T

=

10 (- - - -) ; (H2) D; r

=

30

(H3) D" I T

=

10 (WI T)112 (--- -).]

(9)

1404

laire a de grandes valeurs de OJ/1; (o),,r - 20). Le deplacement observe du minimum de Q 1 dO a la presence de 1’ordre local en resulte.

Jusqu’ici, on doit comparer les courbes theoriques

obtenues pour le taux de relaxation IIT,, 1’effet 8

ou la fonction Q 1 a des mesures de temps de relaxation réalisées de 1’une des deux farons suivantes. Première- ment, on peut faire ces mesures a differentes fr6quences

de resonance nucleaire vl = wj/2 7r dans les memes conditions de temperature T et de pression p. Deu-

xiemement, on peut encore les effectuer a une seule frequence en faisant varier T ou p, mais seulement si les

quantit6s DI i, D’ r et gls(R) dépendent de ces condi-

tions ext6rieures de fagon n6gligeable.

Etudions maintenant comment les variations du

parametre D" T avec T ou p influent sur la relaxation des spins nucleaires. On admet toujours que la distri- bution g Is(R) est indépendante de la temperature et de

la pression. A titre d’exemple, on a repr6sent6 sur la figure 4b la d6pendance en cv, r de la fonction 61 cal-

cul6e dans le cadre du modele OML pour les spins I1 i

centres et 2 excentr6s. On a examine trois hypotheses : (H 1) D’ T = 10; (H2) DI 1; = 30; (H3) DJ 1; = 10

(WI 1’)1/2, ce qui peut etre le cas pour des molecules

globulaires dont les mouvements translationnels sont fortement ralentis a basse temperature par rapport aux

mouvements rotationnels (tendance a former un cristal plastique [27]). On observe 1’apparition d’un minimum

suppl6mentaire de la fonction Ql, ou encore du temps de relaxation T,, lorsque la vitesse de rotation des molecules. K, devient grande par rapport a celle du

mouvement de translation relative des molecules. .,Kj

et .,its (hypotheses H2 ou H3). En effet, la reorientation

rapide des molecules .MI, entraine des fluctuations

importantes du couplage dipolaire magn6tique inter-

mol6culaire dans le domaine des grandes valeurs de

WI i, ou les m6canismes de relaxation se trouvent donc favoris6s. Le minimum suppl6mentaire de Q 1 en r6sulte.

Soulignons que la description des differents mouve- ments par des modeles diffusionnels continus est parti-

culi6rement 16gitime, meme aux grandes valeurs de

cvi - 1 000, dans le cas de grosses molecules [11].

4. Conclusion.

-

Nous nous 6tions propose d’6tu-

dier dans les melanges liquides l’importance de 1’agen-

cement des molecules sur leurs mouvements relatifs.

Dans ce but, nous avons consid6r6 des solutions ou le m6canisme dominant de relaxation des spins nucl6-

aires est leur interaction dipolaire magn6tique inter-

mol6culaire avec des spins 6lectroniques de molecules

paramagn6tiques. En effet, pour des solutions typiques

bien choisies, un petit nombre de mesures de temps de relaxation nucleaire permet alors de tester l’influence du couplage entre la structure et la dynamique mole-

culaires locales.

Remerciements.

-

L’essentiel de ce travail a 6t6 realise dans le cadre de la cooperation entre la Ponti-

ficia Universidad Catolica de Lima (P6rou) et le

Ministere Frangais des Relations Ext6rieures. Nous remercions vivement Monsieur le Recteur J. Tola,

Monsieur le Doyen F. Giuffra et tout le personnel du

« Centro de Computo » du soutien moral et materiel

qu’ils nous ont apport6. Notre reconnaissance va aussi a Monsieur B. Foubert, Conseiller Culturel pres

l’ Ambassade de France, a Monsieur E. Belorizky ainsi qu’a Monsieur B. Dreyfus, Chef du D6partement de

Recherche Fondamentale du CEN-Grenoble dont

nous avons utilise les traceurs Benson.

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Références

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